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Musée de l’aéronautique locale de Bétheny

Mairie de Bétheny (Marne) à gauche portail vers la cours arrière et le Musée de l’Aéronautique Locale

Sur la BA112 de Reims existait un musée témoignant d’ une partie de l’histoire aéronautique locale, mais depuis la fermeture de celle-ci, il fallait trouver une solution pour présenter à nouveau la collection qui y exposée.
la mairie de Bétheny, commune sur laquelle se trouvait en grande partie la BA112 a proposer des locaux très bien situés juste derrière l’hôtel de ville  Des premiers fous volants au début du 20e siècle à la fermeture de la BA 112 en juin 2011.

MH-1521 Broussard 30-QN dans la cours du musée d’aéronautique locale à Bétheny (Marne) ©Xavier Cotton

MH-1521 Broussard « 30-QN » construit par les usines Max Holste installé dans la cour du musée, vous pouvez retrouver l’histoire de cet avion dans cet article : http://www.passionpourlaviation.fr/2012/03/24/retour-du-broussard-30-qn-a-reims-prunay/

Le Broussard a été fabriqué dans les années 50 dans les usines Max Holste à Reims. Véritable 4×4 de l’air, il était utilisé par l’armée de l’air pour des missions multiples.

Réplique à l’identique de l’avion d’Henri Farman au 1/3e construite en 2008 par les 12 élèves de première année de CAP en ébénisterie du LEP-Yser sous la houlette de Daniel Jacquinot, aéromodéliste. ©Xavier Cotton

l’exposition commence avec des témoignages en relation avec Le premier vol de ville à ville réalisé le 30 octobre 1908 par Henri Farman sur  avion Voisin. Décollant de Bouy, près de Mourmelon, il gagne en une vingtaine de minutes la ville de Reims distante de vingt-sept kilomètres.

Puis vient le temps des meetings, du 22 au 29 août 1909 se tient sur l’emplacement de la future base aérienne 112 la Grande semaine d’aviation de la Champagne. A ce premier meeting aérien international de l’histoire, organisé avec le concours de grandes maisons de Champagne, participent les sommités de l’aviation de l’époque : Henri Farman, Louis Blériot, Hubert Latham, Glenn Curtiss, Louis Paulhan,…D’autres meetings suivront en 1910, 1911 et 1913.


C’est Le 29 septembre 1913, dans le ciel de Bétheny, que  l’aviateur rémois Maurice Prévost franchissait le seuil des 200 km/h aux commandes d’un monoplan Deperdussin. Il remportait ainsi la prestigieuse coupe Gordon Bennett d’aviation.


La base aérienne 112
• Mise en service après trois ans de travaux sur un terrain ravagé par la guerre de tranchées, la BA 112 fut avant la guerre 39-45, le lieu de stationnement d’unités dédiées notamment au bombardement, à l’expérimentation, à la chasse, à l’observation et au parachutisme. En 1939, 1800 personnes y travaillaient et près de 300 avions y étaient stationnés.
Réactivée peu après la guerre en 1949, la BA 112 voit la création de la future patrouille de France, l’arrivée des avions à réaction, des glorieux escadrons Lorraine et Normandie-Niemen équipés en 1974 des premiers Mirage F1.
L’une des bases les plus importantes de France est définitivement fermée le 30 juin 2011.

HORAIRES : Ouvert du 1er avril au 31 octobre de 14h30 à 17h30.  Tous les dimanches (sauf le 3 juin et le 7 octobre) .  Visite de groupe sur rdv  au 03 26 07 12 71

Place de la Mairie 51450 Bétheny

www.musee-betheny.fr

musee@ville-betheny.fr


Le musée de Philippe Warnault

Philippe Warnault me présente sa collection ©Xavier Cotton

Cela fait déjà 10 ans que j »échange par mail avec Philippe Warnault  qui m’a contacté, à la suite de cet article sur la présence du Bristol 170 Freighter sur l’ aéroport de Calais-Marck. En effet, Philippe à une passion particulière  pour cet avion et peut tout vous raconter sur son exploitation à travers le monde. Depuis longtemps Philippe m’avait invité à visiter son musée personnel et voir sa collection, mais jusqu’ici je n’avais pas trouvé le temps. Vendredi dernier, accompagné de mon épouse, je suis allé lui rendre visite.

Philippe Warnault ©Xavier Cotton

Arrivé chez Philippe à quelques kilomètres de Compiègne, il commence par nous faire visiter son jardin où on peut voir un joli salon de jardin, dont la table basse est constituée d’une roue d’Airbus A300 avec un plateau de verre posé dessus, des saumons de caravelles posés contre un mur, un ancien poteau d’arrêt de bus de l’aérodrome du Bourget et encore quelques pneus d’avion sous un abri.

Ensuite descente au sous-sol où Philippe à préparé dans le garage, une petite exposition spécialement pour nous , on peut y voir des uniformes de commandant de bord, des chapeaux d’hôtesses, des photos, des galleys de la SABENA, d’UTA et autres compagnies, des anciennes plaques de rue avec des noms d’aviateurs, des jouets en forme d’avion dont le fameux avion de Barbie du sketch de Florence Foresti. Bien sûr passionné d’aviation comme il est, Philippe connait par cœur tous les objets de sa collection , sachant exactement où il les a achetés et dans quelles conditions.

Une partie de la collection de Philippe Warnault ©Xavier Cotton

Philippe Warnault ©Xavier Cotton

Philippe nous invite à entrer dans une autre pièce du sous-sol où se situe le cœur de sa collection et là on peut imaginer sans difficulté combien de temps, de recherches, de patience, de contact , de km parcourus, il a fallu à Philippe pour rassembler autant de trésors aéronautiques. On ne sait où poser les yeux tant il y a d’objets bien rangés dans ce petit espace, maquettes, instruments de bord, fanions, disques vinyl, calendriers, horaires des vols, cartes d’embarquement, vaisselle de bord et bien sûr  tous les « goodies » imaginés par les compagnies:  stickers, jeu  de cartes, boites allumettes, cendriers, petite trousse de toilette…….

Un coté de la pièce est réservé à la documentation rangée de manière impeccable sur des étagères, On y voie des livres, des revues, mais aussi de la documentation officielle comme la Manuel de vol du Bristol 170 Freignter ainsi que son manuel d’entretien.

Si vous avez des objets ou revues aéronautiques, de la documentation dont vous ne voulez plus mais que vous ne souhaitez pas jeter, et en particulier sur le Bristol 170 Freighter, sachez que Philippe Warnault saura les mettre en valeur.

Merci Philippe pour la visite de ton musée personnel et ton accueil chaleureux. Nous sommes restés deux heures à t’écouter avec plaisir nous présenter ta « collection de toute une vie », mais si nous n’avions pas du partir, nous serions volontiers restés une heure de plus.

 


Musée des frères Caudron à Rue en Baie de Somme

Vitrail initialement installé à l’entrée des bureaux de l’usine Caudron d’Issy-les-Moulineaux

A Rue en Baie de Somme, ce musée aéronautique attenant à l’Office du Tourisme présente l’aventure aéronautique de deux fils d’agriculteurs devenus avionneurs : les frères Caudron.

Après avoir fait leurs études au collège d’Abbeville, Gaston Caudron (né le 18 janvier 1882) et René Caudron (né le 1er juillet 1884) sont de retour à la ferme parentale . Depuis toujours, attirés par la mécanique, ils s’intéressent aux travaux des frères Wright publiés dans les journaux et observent le vol des oiseaux tout comme l’avait fait avant eux, Otto Lilienthal. Dès lors, c’est à la ferme de Romiotte à Ponthoile qu’Ils décident de construire un avion biplan de 60m2 sur lequel il est prévu d’installer deux moteurs Farcot. En mai 1909 alors que ces moteurs tardent à arriver, les frères Caudron font tracter leur appareil par leur jument  « Luciole », le planeur « Romiotte I » décolle sans problème et vole sur quelques centaines de mètres. Après de nombreux essais, ils construisent un modèle plus petit avec les deux hélices placées à l’avant et entrainée par un moteur Anzani.

École de pilotage du Crotoy

En 1910 les frères Caudron construisent une usine à Rue et ouvre une école de pilotage au Crotoy (maquette ci-dessus). C’est de cette usine que sortira en 1914 le premier Caudron G.3 qui sera utilisé pour former les pilotes militaires durant la première Guerre Mondiale. Suite à un accident sur la plage cette école fermera en 1928 , mais d’autres écoles seront ouvertes après l’armistice (Amberieux, Guyancourt, Voisin le Bretonneux, Rochefort, Royan). Au total jusqu’en 1939 près de 9000 pilotes auront étés formés sur Caudron G.3, C.59 ou LUCIOLE.

Maquette Caudron G.3

Après le Caudron G.3, les frères Caudron construisent en 1915 le G.4 premier bimoteur. C’est aussi malheureusement le 12 décembre de cette année là que Gaston Caudron se tuera à Lyon-Bron en en testant le prototype du R4 avion triplace avec fuselage.

Quelques dates importantes pour l’histoire des avions Caudron.

C’est avec un Caudron G.3 que Jules Védrines se pose sur le toit des Galeries Lafayette le 19 janvier 1919 .

En 1920, René Caudron et Paul Deville créent des appareils pour le transport, l’aviation civile et l’entrainement au pilotage (C.59 et LUCIOLE).

Adrienne Boland réussi la traversée de la Cordillère des Andes le 1er avril 1921.

En avril 1921 le chef pilote de Caudron, Poiret, fut le grand vainqueur du meeting de Monaco avec un C.51 tandis que  Maïcon gagnait la course Monaco Ajaccio Monaco sur un hydravion C.39 trimoteur Clerget de 130 CV.

En 1932, l’ingénieur Marcel Riffard entre chez Caudron Aéroplanes et dessine les racers Caudron spécialises pour la coupe Deutsch tel que le C.460 Rafale dont on vit la réplique  de Tom Wathen au salon du Bourget 2009

En 1933 Caudron Aéroplane devient Caudron-Renault après la prise de contrôle par Louis Renault

1935 Raymond Delmotte gagne la coupe Deutsch sur Caudron C.460 Rafale à 443,965 km/h de moyenne

En 1938, l’Epervier C800 sera le dernier appareil sorti sous le nom Caudron. De 1909 à 1939 environ 10 300 avions Caudron auront étés construits. René Caudron quitte Caudron-Renault en 1939 et décédera le 27 septembre 1959

Vous pouvez  faire une demande de consultation sur rendez-vous des archives Caudron,  celles ci sont riches de nombreux documents relatifs à l’histoire de la famille Caudron. à la production des avions Caudron, au registre de pilotes brevetés sur appareil Caudron, au registre de commercialisation, aux escadrilles de la première Guerre Mondiale, aux usines et écoles mais aussi de revues de presse. Curieux ou passionnés , n’hésitez pas pour obtenir plus d’ informations sur un pilote, une période précise, à contacter l’agent du patrimoine : patrimoine-rue@nordnet.fr.

Ouverture du Musée Caudron, entrée libre

Toute l’année : lundi 14h00-18h00, du mardi au samedi 09h30-12H30 14h00-18h00

A partir d’avril  : dimanche 09h30-12h30

En juillet août : lundi au samedi 09h30-12h30 14h00-19h00, dimanche 09h30-12h30 14h00-18h00

Toute l’année visite guidée possible sur réservation à partir de 5 adultes

Adresse :Office du tourisme de Rue, 10p lace Anatole Gosselin 80120 Rue

tel : + 33 (0) 03 22 25 69 94

mel : contact@rue-baiedesomme.com


Aviodrome de Lelystad aux Pays-Bas

Aviodrome Lelystad

Musée aéronautique « Aviodrome » à Lelystad aux Pays-Bas ©Xavier Cotton

terasse du restaurant

Terrasse du restaurant de l’aérodrome de Lelystad aux Pays-Bas ©Xavier Cotton

En vacance en famille aux Pays-Bas je me me devais de vous parler de l' »Aviodrome » musée aéronautique qui retrace essentiellement l’histoire de l’aviation civile néerlandaise. Ce musée se situe sur l’aérodrome Lelystad dans la province  du Flevoland à 60 Km au Nord Est d’Amsterdam accessible par le train Intercity en 38 mn. Nous avons tout d’abord mangé à la terrasse du restaurant de l’aéroport avec vue sur la piste et  les parkings  du terrain, profitant du spectacle des auto-rotations d’un Hugues 300 en instruction et des tours de piste de DA40 et DA42 appartenant à une école de pilotage basée sur le terrain. Quand nous sommes sorti du restaurant il était déjà 15h30 hors le musée ferme à 17h00, vu le prix de l’entrée plutôt élevé 16,95€ ajouté au parking dont le prix fixe à la journée est de 6€ , nous avons prix la décision que je visiterai seul celui ci, ce que j’ai fait à grande vitesse afin de ramener un maximum de photos souvenirs.

La visite du musée commence dans le bâtiment principal en suivant un cheminement qui nous fait avancer dans l’histoire des débuts de l’aviation à la 1ere Guerre Mondiale, puis vers les débuts de l’aviation commerciale avec la création le 7 octobre 1919 de KLM  (Koninklijke Luchtvaart Maatschappij, littéralement Compagnie Royale d’Aviation) qui est donc la plus ancienne compagnie aérienne à avoir conservé son nom d’origine et qui est toujours en exploitation. Ensuite la seconde Guerre Mondiale est rapidement évoquée, puis nous nous retrouvons dans la salle principale où il est difficile de savoir où poser les yeux tellement l’exposition est riche et touffue, il y a  autant de machines accrochées au plafond qu’exposées au sol avec une mise en scène très riche qui vous replonge à l’époque de l’exploitation des différents avions. Le circuit vous fait suivre une pente douce qui vous donne une vue d’ensemble de cette partie de l’exposition puis vous amène vers une des portes passager du B747 qui est exposé en extérieur. Comme à l’habitude des plaques en plexiglas protège l’entrée des cockpits, mais des trous assez grands sont disposés à différentes hauteurs permettant de passer facilement un objectif d’appareil photo, c’est une excellente idée.

Ensuite le temps passant trop vite c’est au pas de course que j’ai parcouru l’exposition extérieure, sans oublier d’aller jeter un coup d’oeil au hangar T2 ou sont rangées les machines en état de vol dont le seul DC2 en état de vol en Europe, les hauts parleurs annoncent déjà la fermeture du musée dans quelques minutes, juste le temps de faire encore quelques photos dont la reconstitution de l’ancienne aérogare  d’Amsterdam Schiphol de 1928 et son parking que je n’ai malheureusement pas eu le temps de visiter

L’Aviodrome est ouvert du mardi au dimanche de 10h00 à 17h00

http://www.aviodrome.nl/ (uniquement en néerlandais, dommage)

En cliquant sur la photo si dessous vous pourrez voir l’album photo que j’ai réalisé lors de la visite du musée.

Aviodrome

 


144 Civil and Military Aircraft

144 Civil & Military Aircraft

144 Civil and Military Aircraft

La Belgique dispose d’un des plus beaux et plus complets musée de l’aviation d’Europe, Il est idéalement implanté dans un cadre unique et exceptionnel facilement accessible.

Le Musée Royal de l’Armée et de l’Histoire militaire (Ministère de la Défense) a le plaisir et l’honneur d’annoncer la parution prochaine d’un beau livre cartonné présentant, de façon claire et exhaustive, l’élégante collection des 144 avions civils et militaires du Musée, section Air & Espace : 144 CIVIL AND MILITARY AIRCRAFT. L’ouvrage est agrémenté de multiples illustrations sur les modèles.

L’auteur, Charlie de la Royère, passionné d’aviation depuis son plus jeune âge, responsable de la bibliothèque et du Centre de documentation de la Section Air, nous explique qu’il a démarré ses recherches il y a quatre ans. Il explique, avec de nombreux détails, l’historique de chaque appareil, son utilisation en Belgique ainsi que l’épopée de son acquisition et de sa restauration.

On peut se procurer l’ouvrage, auprès de l’éditrice Patricia Henrion (éditions PatH) info@editionspath.be

Cet ouvrage est disponible au musée depuis avril 2016 au prix de 30 euros

Cet ouvrage sera édilité en 3 langues (FR-NL-EN)

Source des informations

http://www.editionspath.be/catalogue/avril-2016-144-civil-military-aircraft-hard-book/

http://www.airmuseum.be/


BA 102 de Dijon : ultime participation aux Journées du Patrimoine

BA 102 de Dijon : ultime participation aux Journées du Patrimoine

S’il est une base aérienne historique en France, c’est bien celle de Dijon, entrée en service au printemps 1914 et baptisée du nom de l’as Georges Guynemer, le plus illustre des aviateurs français. Un aérodrome militaire centenaire figurant depuis sa création parmi les plus importantes plates-formes aéronautiques de l’Armée de l’air : première base à disposer d’appareils à réaction (le DH 100 Vampire, arrivé en 1949), lieu de stationnement de la Patrouille de France dans les années cinquante (équipée à l’époque de Mystère IV), base emblématique des chasseurs construits par Dassault Aviation (l’Ouragan en 1953, le Mystère IV en 1956, le Mirage III en 1961 et le Mirage 2000 en 1984), lieu de tournage de la série télévisée « Les Chevaliers du Ciel » (diffusée de 1967 à 1969), première base à avoir été dotée de Mirage 2000 (1984), etc.

Dissolution oblige (été 2016), la base 102, par l’intermédiaire de son musée, participera pour la dernière fois les samedi 19 et dimanche 20 septembre prochains à un rendez-vous annuel cher aux amateurs d’histoire locale (et aux férus d’aviation) : les Journées européennes du Patrimoine, qui précéderont de peu le démantèlement du musée.

Au programme sera proposée une visite partiellement commentée des trois espaces d’exposition du musée (350 m²), qui se trouve être le plus ancien musée créé sur une base aérienne de l’Armée de l’air (fondé en 1993, il fut transféré dans des locaux plus spacieux en 2012).
Ces espaces sont :
– la salle dite « iconographique » relatant un siècle d’aviation militaire à Dijon (1914-2014) ;
– la salle dédiée à l’évolution de l’armement aérien depuis la Grande Guerre (canons et missiles air-air) ;
– l’incontournable Mirage 2000 Cristal, chasseur construit par Dassault à taille réelle et revêtu d’un fuselage en plexiglas translucide permettant d’observer les 700 éléments principaux constituant la technologie du Mirage 2000 C (cockpit, réacteur SNECMA M 53, radar de bord…). 

Plaquette souvenir musée BA 102 Dijon



Nouveauté 2015
Une nouveauté est annoncée : la présentation à l’extérieur du musée d’un authentique Mirage III des années soixante, chasseur aux couleurs du prestigieux escadron des « Cigognes » (l’avion des lieutenants Tanguy et Laverdure, les « Chevaliers du Ciel » de la fameuse série télévisée).

A ne pas manquer : une plaquette souvenir à tirage limité !

Sera distribué gratuitement aux visiteurs (dans la limite des quantités éditées : un exemplaire par famille) un document qui devrait s’arracher : une plaquette souvenir du musée de vingt pages spécialement éditée, avec préface du colonel Pierre Réal commandant la base, à tirage limité… et numéroté.

Horaires et tarifs :

Samedi de 14 h00 à 18 h 00 et dimanche de 10 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 18 h 00 (dernières entrées à 17 h 15). Entrée gratuite (pas d’inscription préalable).

Pour toute information, contacter Monsieur Frédéric Lafarge, délégué au patrimoine historique de la base aérienne 102 : 03 80 69 51 56. 


Aeroscopia a reçu son 100 000eme visiteur

Aeroscopia ©Xavier Cotton
Mi-juin soit cinq mois après son ouverture, Aéroscopia le nouveau musée aéronautique toulousain, vient d’accueillir son 100 000eme visiteurs, on peut espérer que le double soit atteint pour la fin de l’année. Son ouverture était très attendu par les passionnés d’aéronautique et les professionnel d’Airbus Industries. Dès le 20 juillet la collection sera complétée par un A400M qui viendra rejoindre le Concorde et la Caravelle exposés en extérieur sur le tarmac, Un A380 de présérie est aussi attendu, mais des travaux préalables doivent être réalisés pour l’accueillir.
Caravelle et Concorde en extérieur ©Xavier Cotton

De la réplique d’un Blériot XI à l’Airbus A300 aménagé pour la visite, la collection  présenté comporte plusieurs avions de légendes (Concorde, Caravelle, Super Guppy, A300…) ainsi qu’un certains nombre d’aéronefs appartenant  aux  « Ailes anciennes toulousaines ». Ce musée est très didactique » grâce à des espaces thématiques et interactifs.

Cockpit de l’A300 F-WUAB ©Xavier Cotton

Au-delà de la conservation et de la valorisation d’avions de légende, la vocation d’Aeroscopia est de transmettre la culture aéronautique au plus grand nombre, de valoriser les savoir-faire régionaux et de créer un lieu attractif pour susciter des vocations scientifiques et techniques, notamment chez les plus jeunes. L’emplacement du musée permet également de mutualiser sa visite avec celle de la chaîne de montage de l’A380 et des usines Airbus, ou avec la collection des « Ailes anciennes toulousaines » renforçant l’offre touristique, industrielle et culturelle d’Aéroscopia.

Pour voir plus de photos de cette visite d’Aéroscopia, vous pouvez feuilleter cet album sur Flickr :
https://www.flickr.com/photos/passiondesavions/sets/72157655348627045

Pour plus d’informations :
http://musee-aeroscopia.fr/ 
http://www.aatlse.org/


AEROSCOPIA OUVRE SES PORTES AU GRAND PUBLIC LE 14 JANVIER 2015

© Jean-Pierre Condat
AEROSCOPIA
LE NOUVEAU MUSÉE DE L’AÉRONAUTIQUE OUVRIRA SES PORTES AU GRAND PUBLIC 
LE 14 JANVIER 2015

Le musée Aeroscopia ouvrira ses portes au grand public le mercredi 14 janvier 2015. Sur place, les visiteurs vont expérimenter un voyage en immersion totale dans la culture aéronautique avec de nombreux modèles exposés grandeur nature (Concorde, Caravelle, Super Guppy, A300…) et des expositions retraçant l’histoire de l’aéronautique de la fin du 19ème sicèle à nos jours.
Le musée a été construit sur le site de Pinot. Situé en bordure de la ZAC Aéroconstellation, elle-même en lien direct avec la plate-forme aéroportuaire et les pistes de Toulouse-Blagnac, ce nouvel espace couvre une surface au sol de 15 000 m2.
La halle permet une certaine flexibilité d’aménagement dans le temps avec, notamment, la possibilité de réaliser une extension de 6 500 m2 en vue de l’enrichissement des collections.
Au-delà de la conservation et de la valorisation d’avions de légende, la vocation d’Aeroscopia est de transmettre la culture aéronautique au plus grand nombre, de valoriser les savoir-faire régionaux et de créer un lieu attractif pour susciter des vocations scientifiques et techniques, notamment chez les plus jeunes. L’emplacement du musée permet également de mutualiser sa visite avec celle de la chaîne de montage de l’A380 et des usines Airbus, renforçant l’offre touristique, industrielle et culturelle d’Aéroscopia.
Le projet est porté par un regroupement d’associations, Terre d’Envol. Il bénéficie du soutien de la Ville de Blagnac, du constructeur Airbus, du Grand Toulouse, de la Région Midi-Pyrénées et du Département de la Haute-Garonne.

Le L39 RA3366K restauré par le musée de Savigny-les-Beaunes

L39 RA3388K exposé au Musée de Savigny-les-Beaunes depuis juin 2013 ©CCI Yonne

Quel plaisir de voir ce L39 Albatros ainsi restauré dans des couleurs le mettant bien en valeur alors qu’il aurait malheureusement très mal finir. 

Le L39 RA3366K quitte l’aérodrome d’Auxerre pour le musée de Savigny-lès-Beaunes ©CCI Yonne

En avril 2013, l’Albatros L39 (RA3366K ex Ukraine Air Force n°53) a rejoint la collection du musée de l’Aviation de Chasse du château de Savigny-lès-Beaunes. L’appareil à réaction a été restauré bénévolement par l’association des Amis du château pour être présenté au public dès juin 2013.

L39 RA3366K à l’abandon sur le terrain d’Auxerre en 2010

En novembre 2010, j’avais regretté de le voir s’embourber sur l’aérodrome d’Auxerre-Branches (LFLA)  espérant le voir racheté au plus vite par un musée plutôt que de passer encore plusieurs hivers avant de finir  ferraillé par nécessite.
À priori, cet avion s’était posé  à Auxerre en 2006 pour que l’avionique y soit modernisé, mais aurait été saisi par la justice. Depuis lors, cet avion avait été déplacé plusieurs fois, du parking nord à l’angle nord-est dans le fond, et comme malgré les scellés, certains venaient le « visiter » alors qu’il était encore équipé de ses armements  de déclenchement de siège éjectable, il fut mis coté pompier pour être visible, puis finalement à l’entrée de l’aérodrome.

L39 RA3388K exposé au Musée de Savigny-les-Beaunes depuis juin 2013


Journées Européennes du Patrimoine 2014 : Safran ouvre les portes de son musée

©Patrice Véron / Safran
Journées Européennes du Patrimoine 2014 :
Safran ouvre les portes de son musée

Paris, le 1er septembre 2014

A l’occasion de la 31ème édition des Journées Européennes du patrimoine, le Musée Aéronautique et Spatial Safran ouvre ses portes les 20 et 21 septembre prochains.
Vous êtes en famille, passionné d’aviation et d’histoire, venez découvrir une collection de pièces aéronautiques vieille de plus de 100 ans et participer aux nombreuses animations proposées par Safran.
Cette année, le Musée proposera deux expositions :
  • Les « As de la Grande Guerre » qui s’inscrit dans le cadre des commémorations de la Première Guerre mondiale (exposition photos)
  • L’« Oiseau Blanc » : avion équipé du légendaire moteur Lorraine-Dietrich1, qui aurait traversé l’Atlantique 12 jours avant Lindbergh en 1927. Une maquette de l’avion sera exposée ainsi que le moteur Lorraine. 1 L’entreprise Lorraine-Dietrich créée en 1871 construisait des automobiles, du matériel roulant ferroviaire puis du matériel lourd et des moteurs d’avion. Elle est reprise par l’entreprise Gnome et Rhône en 1941. Le moteur Lorraine-Dietrich fera d’ailleurs bientôt partie de la collection permanente du musée Safran.
A noter la participation des Armées (Air, Terre et Marine nationale) qui présenteront leurs métiers, dont celui de l’adjudant Ludovic Quenin, spécialiste du Mirage 2000 et du moteur M53.
Tous les visiteurs pourront profiter d’animations organisées par le Musée en collaboration avec différentes associations :
©Gérard Maré / Safran
  • Le cockpit de l’A320 d’Airbus équipé du moteur le plus vendu au monde, le CFM56, sera mis en place sur le site. Il permettra aux visiteurs de s’initier au pilotage d’un avion de ligne, du décollage à l’atterrissage.(En partenariat avec GG Production « Le rêve n‘a pas de limite »)
  • Un simulateur hélicoptère Bell 206, célèbre hélicoptère américain. Les visiteurs pourront prendre les commandes de cet outil d’entrainement réaliste et faire des vols d’initiation VFR (vol à vue) & IFR (vol aux instruments).(En partenariat avec Nonolight « L ‘hélicoptère à portée de tous »)
  • Trois ateliers Fusées à eau et trois ateliers Micro-fusées à poudre seront proposés aux jeunes (dès 8 ans) afin de leur présenter de façon ludique les différentes étapes de la propulsion spatiale. Les fusées seront tirées depuis le parking du Musée (Altitude moyenne : 20 m).  (En partenariat avec « Planète Sciences »)
  • Un atelier animation mini hélicoptères radiocommandés permettra une initiation au pilotage de ces machines électriques. Cet atelier fonctionnera en continu, par période de 10-15 min. (Proposé par l’AAMS : Association des Amis du Musée Safran)

Enfin,  toutes les collections permanentes du Musée seront accessibles de 9h à 18h, avec notamment :

  • L’automobile Messier 1925 (première voiture équipée d’une suspension oléopneumatique).
  • La moto à gazogène (Gnome & Rhône D3 de 1929).
  •  L’avion « Mirage III C » et l‘hélicoptère « Alouette II » à bord desquels les visiteurs pourront se faire photographier.
  •  L’avion « Blériot 11 » (équipé du premier moteur Gnome Omega)
  • Démonstration du réacteur à décollage vertical (Coléoptère).
  • Présence sur le parking tout au long de la journée du foodtruck Goody’s

Les 20 et 21 septembre deux petits trains seront mis à disposition de tous les visiteurs et feront la navette entre les animations proposées par la commune de Réau et le Musée Safran.

Témoignages de visiteurs 2013 :
« Mon fils qui rêve d’être pilote est monté à bord du Mirage ! »
«Je suis venu en famille, c’est idéal pour les enfants car il y a beaucoup d’activités de démonstrations.»
« Ce n’est pas la première fois que je viens, mais à chaque fois on apprend ! Nous reviendrons. »

* * * * *

Le Musée Aéronautique et Spatial Safran présente une collection unique de plus de 100 moteurs d’avions, de fusées et d’hélicoptères, dont la plupart ont été restaurés par l’Association des Amis du Musée Safran (moteurs d’avions) ou par des anciens de SEP (moteurs-fusées). Fruits de l’histoire du groupe Snecma, ces moteurs racontent toute l’épopée de la conquête du ciel et de l’espace. Le Musée permet aux visiteurs de parcourir une exposition vivante et interactive où, aux cotés des objets et des
maquettes mis en scène, l’audiovisuel apporte un indispensable complément. Le Musée présente également les principaux équipements fabriqués par le groupe : trains d’atterrissage, systèmes de freinages… ainsi que différents produits prestigieux qui ont marqué son histoire ; voitures, motos, etc.

Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines de l’Aéronautique et de l’Espace (propulsion, équipements), de la Défense et de la Sécurité. Implanté sur tous les continents, le Groupe emploie 66 300 personnes pour un chiffre d’affaires de 14,7 milliards d’euros en 2013*. Composé de nombreuses sociétés, Safran occupe, seul ou en partenariat, des positions de premier plan mondial ou européen sur ses marchés. Pour répondre à l’évolution des marchés, le Groupe s’engage dans des programmes de recherche et développement qui ont représenté en 2013 des dépenses de 1,8 milliard d’euros. Safran est une société cotée sur Euronext Paris et fait partie de l’indice CAC 40.

* Le chiffre d’affaires 2013 retraité des impacts IFRS11 s’établit à 14,4 milliards d’euros

Pour plus d’informations, www.safran-group.com / Suivez @SAFRAN sur Twitter

 
©Roberto Frankenberg / Safran
Contact Safran
Adresse du Musée :
Rond point René RAVAUD
REAU
77550 Moissy-Cramayel

Horaires d’ouverture :
 9h- 18h

Pour plus de précisions, rendez-vous sur le site Internet du Musée www.museesafran.com ou contactez nous au 01 60 59 41 66


Exposition vente d’aquarelles d’Henri Wénisch

Exposition-Vente d’Aquarelles 
d’Henri Wénisch
Musée de l’Aéronautique locale 
de Bétheny
Le 16 juin de 15h00 à 17h30
Mairie de Betheny (Marne)
Dimanche 16 juin 2013 de 15h à 17h30, le musée de l’Aéronautique locale de Bétheny sera ouvert aux visite. Le prix de l’entrée est de 5€
À cette occasion est organisé une exposition-vente d’aquarelles d’Henri Wénisch (1917-2013), ancien mécanicien personnel du commandant Edmond Marin la Meslée, as des as de la campagne de France 1939-1940 et parrain de l’ancienne base aérienne 112 de Reims.
                   
 
Contacts et renseignements :
 03 26 07 12 71

Le Musée Clin d’Ailes fête ses 10 ans ! par Pascal Kümmerling

 Le Musée Clin d’ailes situé sur l’aérodrome de Payerne, fête cette année ses 10 ans et plus de 100’000 visiteurs. Une journée est organisée à cet effet le :

Samedi 27 avril 2013 entre 10h00 et 17h00

Des démonstrations et animations sont programmées toute la journée au musée. Le clou du programme sera la présentation en vol du PC-7 Team de nos Forces aériennes ainsi que le vernissage du nouveau livre « PC-7 TEAM BACKSTAGE ».
 

Suite à ce vernissage, les pilotes du team dédicaceront leur livre.

Petite restauration entre 11h00 et 15h00.

Notre patrimoine :

L’intérieur du musée ©Pascal Kümmerling

Quel que soit les expositions et les lieux qui les accueillent, notre société ne peut vivre, sans son histoire passée ou présente. Nous avons, en Suisse, de la chance de pouvoir compter sur un bon nombre de passionnés qui ont pour but de faire connaître le patrimoine aéronautique nationale, mais aussi international.  Imaginé, par les anciens de la cinquième escadrille et les membres d’ Espace Passion  (qui organise notamment des vols en Hunter et en Mirage IIIDS) sous la Présidence de l’ancien Pilote et Spationaute Claude Nicollier, le Musée de l’Aviation Militaire de Payerne, sous le nom de « Clin d’Ailes » est ouvert au public.
                                                   
Vénérables Vampire et Venom et bien sûr les Hunter et Mirage, superbes produits de l’évolution de l’aérodynamique des jets militaires entre les années cinquante et soixante, symboles de la transition du subsonique (ou tout juste supersonique, avec un peu de volonté).

Mais Clin d’Ailes est aussi un lieu de rencontre, un lieu pour apprendre, un cadre attrayant pour réunions, conférences, forums, échange d’idées, partage d’images et d’émotions. Clin d’Ailes n’est pas un Musée au sens habituel du terme, mais un cadre qui vit, qui rayonne, qui inspire. Rattaché à la base aérienne la plus active de notre pays, il constitue un trait d’union entre nos Forces aériennes et le public, un lieu de transition entre le passé et le futur. Il est l’expression des valeurs auxquelles ses créateurs croient très fortement et qu’ils veulent partager avec vous.

Source : article de Pascal Kümmerling sur Avia News.