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Super Mirage 4000

Super Mirage 4000 au MAE ©Xavier Cotton

Parallèlement au Mirage 2000 mono-réacteur retenu par les services officiels pour équiper l’Armée de l’Air française, Dassault-Aviation lance en en 1976 les études pour le Super Mirage 4000, un bireacteur, dérivé technologique du Mirage 2000, excepté l’avant de l’appareil qui est équipé d’un plan canard fixe, mais débrayable et ajustable en vol. L’avion est largement construit en matériaux composites. Grace à ses réservoirs d’aile, le Mirage 4000 ravitaillable en vol emporte trois fois plus de carburant que le Mirage 2000.

Le Mirage 4000 est développé et construit sur les fonds propres de Dassault-Aviation. Le prototype est équipé de deux reacteurs Snecma M 53 prêtés par l’Etat, prélevés sur le stock du programme Mirage 2000.

Jean-Marie Saget effectue Le 9 mars 1979 à Istres le premier vol atteignant Mach 1,6, un an après le premier vol du prototype Mirage 2000. Lors de son sixième vol d’essai, le 11 avril, l’avion dépasse Mach 2.

L’Arabie saoudite et l’Iran se sont intéressés au programme Mirage 4000 dès avant son premier vol, ais aucune commande n’a pu être concrétisée malgré des discussions avancées.

La France refuse de financer les cinq avions de présérie souhaités par le constructeur. Le programme est finalement abandonné à la fin des années 80 .

A partir de 1987, il mène des essais dans le cadre du programme ACX/Rafale. Depuis 1992, Le super Mirage 4000 se trouve Musée de l’Air et de L’Espace du Bourget.

Super Mirage 4000 au MAE ©Xavier Cotton

Caractéristiques techniques

  • Motorisation : 2 turboréacteurs SNECMA M53-P2
  • Envergure : 11.83 m
  • Longueur : 18.72 m
  • Hauteur : 6 m
  • Surface alaire : 72.70 m²
  • Masse en charge : 31935 kg
  • Vitesse maximale : 2342 km/h
  • Plafond pratique : 19812 m
  • Distance franchissable : 3750 km

Sources des informations


1er vol de l’Alphajet : le 26 octobre 1973

Box de 4 Alphajet de la Patrouille de France à Épernay le 14 juillet 2018 ©Xavier Cotton

le 26 octobre 1973,  il y a exactement 45 ans, l’Alpha Jet 01 exécuta son 1 er vol au main du pilote d’essai Jean-Marie SAJET. Cet Alpha Jet était un prototype à tout niveau, autant pour la cellule, que pour les réacteurs « Larzac-04 », même si bien sûr, ce réacteurs avait été testé en vol monté sur le Falcon 10-02. L’avion se révèle alors très manoeuvrant et ne présente aucun problème aux vitesses transsoniques. La première présentation officielle de l’Alpha-Jet eu lieu à peine un mois plus tard à Istres devant  270 invités.

En 1981, les Fouga Magister de la Patrouille de France ont été remplacés par des Alphajet, dont on peut admirer les évolutions en meeting aérien depuis 37 ans. L’avion n’a subi aucune modification fondamentale excepté la « livrée » bleu-blanc-rouge, le phare de nez, le conteneur canon situé sous le ventre de l’appareil qui a été remplacé par le pod fumigène permettant ainsi de laisser dans le ciel ce fameux panache tricolore.

Croisement de deux Alphajet de Patrouille de France au meeting d’Épernay le 14 juillet 2018 ©Xavier Cotton

L’armé de l’air française et l’armée allemande ont commandé chacune 175 exemplaires de la version E. Le total des Alphajet produits est de 512 appareils utilisés par la France, l’Allemagne, la Belgique, l’Égypte, le Maroc, le Togo, le Cameroun, le Qatar, le Nigeria et le Gabon.

L’Alphajet ont effectué plus d’un million d’heures de vol. Ce petit biréacteur est performant, il décolle en 700 m et atteint Mach 0,86 à 15 000 m. Dans l’armée de l’air. Pour la formation des  pilotes, il sera remplacé à terme par le Pilatus PC21, dont deux exemplaires viennent d’être livrés.

Alphajet Solo Display au meeting de Melun le 09 septebre 2018 ©Xavier Cotton

Caractéristiques de l’Alphajet

  • Envergure : 9,16 m
  • Longueur : 11,85 m
  • Hauteur : 4,19 m
  • Surface alaire : 17,05m2
  • Poids à vide : 3345 kg
  • Poids maxi au décollage : 7250 kg
  • Propulsion : 2 Turboméca Larzac 04 2 x 2300 daN
  • Plafond : 15 000 m
  • Vitesse Max : Mach 0,86 – 1000 km/h
  • Capacité carburant : 1960 l

Prototypes Expérimentaux Dassault 1960-1988 d’Hervé Beaumont

La société de Marcel Dassault a développé à partir des versions du Mirage III des avions prototypes expérimentaux militaires, qui, s’ils ne connurent pas de carrière opérationnelle, contribuèrent aux progrès techniques intégrés sur les autres types d’avions produits en série.

Ce fut d’abord le vol à décollage et atterrissage vertical, avec trois avions prototypes : Balzac V 001, Mirage III V 01, Mir age III V 02 et avec deux avions bancs d’essais pour les moteur s : Mirage III T 01 et Mirage III F2 ; puis ce fut le vol avec voilure à géométrie variable, avec trois avions prototypes : Mirage G, Mirage G8 01, Mirage G8 02. Pour la Suisse , à la fin des années 1960, le Milan S01 fut développé avec de nouveaux équipements d’avionique et avec des surfaces portantes mobiles pour des performances de vol et d’armements améliorées. Enfin, le Super Mirage 4000, prototype aux performances exceptionnelles, qui ne fut pas retenu pour des raisons budgétaires. À partir du contexte des différentes époques abordées, le livre décrit le développement de ces avions prototypes au tr avers de leur définition technique, de leur construction et de leur s essais, en lien avec les évolutions des besoins de l’Armée de l’air.

Le livre comprend de nombreux documents, illustrations et photographies originaux d’époque, pour la plupart inédits, et se fonde sur des témoignages exceptionnels, recueillis par l’auteur depuis près de vingt ans auprès des acteurs majeurs de ces programmes.
À ce jour, aucun livre ne retrace et ne rassemble la genèse et l’histoire complète de tous les Mirage prototypes expérimentaux chez Dassault.

L’AUTEUR
Hervé Beaumont est dirigeant d’entreprise. Depuis vingt ans, en parallèle à ses activités, il rédige des articles pour d ’importantes revues spécialisées en aviation, donne des conférences, participe à des documentaires filmés et a écrit plusieurs ouvrages de référence consacrés au Mirage IV A/P, Mirage III, Mirage 5, Mirage F1, Mirage 2000, Mirage 2000 N et aux Forces Aériennes Stratégiques.
Il est considéré comme un spécialiste incontesté des avions de combat Dassault et figure parmi les experts les plus avisés de l’histoire des forces nucléaires françaises. Membre d’honneur de l’Escadron de Chasse 1/4 “Dauphiné”, il est administrateur et membre du Bureau de l’Association Nationale des Forces Aériennes Stratégiques. Il est déjà l’auteur chez E-T-A-I de Avions nucléaires français.

www.editions-etai.fr

Titre : Prototypes expérimentaux Dassault 1960-1988
Auteur : Hervé Beaumont
Nombre de pages : 224
Photos : 660 couleurs
Format 235 x 310 mm
ISBN : 979 10 283 0295 5
Prix public : 58,00 €TTC

 


HÉLICE ÉCLAIR 100 ans

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Le 14 octobre 2016, La Poste émet un timbre commémorant les 100 ans de l’hélice Éclair, à l’origine de l’aventure humaine, technologique et passionnante du groupe Dassault Aviation.

L’auteur, Stéphan AGOSTO est dessinateur et scénariste de bandes dessinées. Il a initié depuis 2010 une série « Forces Aériennes Françaises Libres » consacrée aux aventures d’un pilote d’avion. Il a tout naturellement réalisé ce timbre commémoratif qui devait allier histoire et modernité.

Le timbre représente l’hélice Éclair en bois au premier plan et en couleur. L’avion, un Spad VII, est évoqué au crayon noir pour valoriser l’hélice mythique dont on fête les 100 ans. Les chiffres du centenaire et les avions Rafale, Falcon et nEUROn de Dassault Aviation, symbolisant le présent et le futur de l’entreprise, laissent leurs silhouettes et leurs traces en bleu métallisé.

Un peu d’histoire

Après avoir coordonné la fabrication du Caudron G.3, Marcel Bloch (futur Marcel Dassault) est affecté aux essais en vol des avions Farman à Buc : « Mon rôle consistait à voler avec les pilotes et à établir ensuite un rapport sur les performances et les qualités de vol de chaque appareil. »
Ayant constaté le médiocre rendement des hélices, il entreprend de les améliorer. Pour en construire une, qu’il étudie et dessine, le jeune ingénieur pense à son ami Marcel Minckès, dont le père est fabricant de meubles au faubourg Saint-Antoine. Ce dernier accepte le projet et Marcel Bloch surveille personnellement la fabrication.
L’hélice est essayée à Buc par un des pilotes de Blériot, puis est présentée au centre d’essais du Service technique à Villacoublay : « Cette hélice fut reconnue la meilleure et le fabricant de meubles qui l’avait construite sous ma direction [Hirch Minckès] reçut une première commande de cinquante hélices. Il fallait donner un nom à notre hélice, ce fut l’hélice « Éclair ».
Elle équipe de nombreux appareils français et en particulier le Spad VII de Georges Guynemer. L’hélice Éclair, première production en série de Marcel Dassault, a connu son heure de gloire dans la défense du ciel de Verdun il y a 100 ans, en 1916. C’est le point de départ d’une aventure aéronautique constamment tournée vers le futur.
Source Dassault Aviation

Les infos techniques

Auteur : Stéphan AGOSTO                     Mise en page : Bruno Ghiringhelli
Impression : héliogravure
Format du timbre : 40,85 mm x 30 mm    Valeur faciale : 0,70 €
Tirage : 1 000 020 exemplaires
Mentions obligatoires : création de Stéphan AGOSTO, mise en page de Bruno Ghiringhelli ©Dassault Aviation, S. Randé

Les infos pratiques

Le timbre sera vendu en avant-première le 13 octobre 2016 à PARIS, au Carré d’Encre, de 10 h à 18 h, 13 bis rue des Mathurins, 75009 Paris.
A partir du 14 octobre 2016, il sera vendu dans certains bureaux de poste, sur le site Internet www.laposte.fr/boutique, au Carré d’Encre, par abonnement ou par correspondance à Phil@poste Service Clients Z.I Avenue Benoît Frachon, BP 10106 Boulazac, 24051 PERIGUEUX CEDEX 09.


Rafale en finale à Saint-Dizier

Rafale 113-FN en finale à Saint-Dizier ©Xavier Cotton
En route vers Montier-en-Der et son festival international de la photo animalière, j’avais repéré deux Rafale en vol. alors que j’allais traverser le village d’Hallignicourt, je fus survolé par les deux avions en configuration d’atterrissage pour la piste 11. Il était malheureusement trop tard pour que je sorte mon appareil photo du coffre de la voiture. Mais la chance était avec moi quand je vis le second chasseur remettre les gaz pour un nouveau circuit de piste, du coup je l’ai attendu de pied ferme.
Merci aux spécialistes d’Aéroforum qui m’ont apportés les informations suivantes : Il s’agit du Rafale biplace n° 347 qui a été convoyé de Bordeaux à Saint-Dizier le 8 juillet dernier et qui appartient à l’ESTA 2E.007 « Haute-Marne ». Depuis quelques années les appareils ne sont plus mis en dotation aux escadrons, c’est l’escadron de soutien technique aéronautique (ESTA) qui les soutient qui leur fournit les machines dont ils ont besoin. Toutefois, les insignes sont toujours portés sur les appareils, mais ne sont pas indicatifs de l’équipage ou du pilote qui sont à bord.
Rafale 113-FN vue de dos se posant à Saint-Dizier ©Xavier Cotton

Un bel alignement de Falcon au Bourget

(photo collection privée Xavier Cotton)

Le dimanche 19 septembre 2010 pendant les Journées Européennes du Patrimoine, on pouvait avoir aux accès aux réserves du Musée de l’Air et de l’Espace situées à Dugny de l’autre coté de la piste 03/21. 
À cette occasion, j’ai pu prendre une photo de ce bel alignement de Falcon qu’on pouvait apercevoir sur un des parking du Bourget. Celui que je prenais pour un intrus en bout de ligne est en réalité un Falcon 20 immatriculé PH-BPS.
Pour commencer deux Falcon 900, le N139AL (c/n 35 construit en 1988 anciennement PH-OLI) et le N954FJ (c/n 54 construit en 1988 anciennement F-GKAY). Le cinquième et avant-dernier est un Falcon 2000 immatriculé F-GXJC (c/n 1 construit en 1993 anciennement VP-CAS)

Falcon 50EX F-HCDD

Falcon 50EX (F-HCDD) au meeting de la Ferté Alais 2010 ©Liliane Cotton

Ce Falcon 50EX  (F-HCDD sn 297) nous a fait une très belle présentation lors du meeting  2010 de la Ferté-Alais. Il était venu en voisin puisque appartenant à Dassault Falcon Service  basé au Bourget.

Il a effectué son 1er vol le 25 janvier 2000 à Bordeaux et a été convoyé au Bourget le 1er février pour y être aménagé et peint par Dassault Falcon Service. Il a été livré le 2 octobre 2000 à l’assureur allemand Allianz AG, Munich sous l’immatriculation N119AG, en remplacement du Falcon 50 (sn226); Il a ensuite été vendu le 15 mars 2007  en Autriche sous l’immatriculation OE-HHH et exploité par Global Jet Austria basé à Vienne. Remplacé par le Falcon 2000LX (sn181), il a été revendu à Dassault Aviation le 13 août 2009 sous l’immatriculation F-HCDD.

Le 26 avril 1995, Serge Dassault annonce le lancement du Falcon 50 EX destiné à remplacer le Falcon 50.
Par rapport à son prédécesseur, le nouvel avion vole plus haut, va plus vite et sa distance franchissable est accrue, en effet il peut atteindre 41 000 pieds en 23 minutes et parcourir 6 050 km à Mach 0,75 enfin son avionique est modernisée.
Il est équipé de trois nouveaux moteurs AlliedSignal TFE 731-40 de 1 680 kg de poussée unitaire dont la consommation  est réduite de 7 %. Le Falcon 50 EX effectue son premier vol à Mérignac, le 10 avril 1996, piloté par Jean Bongiraud et Etienne Faurdessus. Les premières livraisons ont eu lieu au début de 1997.

Des avions place de la Concorde à Paris

(photo collection privée Liliane Cotton)

Un RAFALE et un nEUROn exposés en plein Paris, place de la Concorde, étonnant non?
Et bien ils seront présents jusqu’au 12 octobre dans le cadre de l’exposition qui se déroule sur les champs-Elysées en l’honneur du centenaire du GIFAS. Créé en 1908 le Groupement de Industries Française s Aéronautiques et Spatiales (GIFAS)est un organe professionnel qui regroupe 264 sociétés spécialisées dans l’étude, le developpement, la réalisation, la commercialisation et la maintenance de tous les programmes et materiels aéronautiques et spatiaux, civils et militaires, ainsi que des systèmes d’electronique de défense et de sécurité : avions, hélicoptères, moteurs, engins et missiles, satellites et lanceurs spatiaux, grands systèmes et équipement, les systèmes délectronique de défénse et de sécurité, les sous ensembles et logiciels associés.

Dassault Mercure

(Photo collection privé Xavier Cotton)

En 1967 Dassault, soutenu par la Direction Générale de l’Aviation Civile, propose de concurrencer le Boeing 737 par le haut de gamme, c’est à dire avec un appareil comportant 140 sièges, ce qui permettrait à la société d’appliquer au transport civil son savoir faire en aérodynamique des hautes vitesses et la sustentation à basse vitesse.L’appareil est baptisé Mercure par Marcel Dassault : « Voulant donner le nom d’un dieu de la mythologie, je n’en ai trouvé qu’un qui eût des ailes à son casque et des ailerons à ses pieds, d’où le nom de Mercure.».
Ici le F-BTTD d’AIR INTER, n°4 des 11 Mercure construits est conservé au Musée de l’Air et de l’Espace. Il fut mis en service le 24 septembre 1974 et retiré du service commercial le 29 avril 1995 et fit son dernier vol entre Paris-Orly et Paris-Le Bourget le 3 mai 1995.
Pour en savoir plus sur le Mercure contactez l’association IT Mercure. Créée en 1995, lors de l’ultime vol du MERCURE (Orly-Le Bourget), IT Mercure est née de la généreuse impulsion d’une poignée de « fanas », acteurs de l’exaltante aventure de ce prestigieux « court-courrier ».
Rassemblant quelques 300 Adhérents, pour la plupart, d’anciens d’Air Inter et de Dassault Aviation, épaulés par de sympathisants « Annexés » (Services Techniques de l’État – Équipementiers – Sous traitants de l’époque…), un « noyau dur actif » œuvre à longueur d’année pour se consacrer à la vocation de base de l’association, à savoir : perpétuer le souvenir de l’épopée MERCURE et s’attacher à faire vivre le dernier représentant « montrable » de ce merveilleux avion. Vous pouvez aussi consulter ces deux sites : http://caea.free.fr/fr/coll/mercure.html et http://provenceairspot.free.fr/mercure.php
Remarque de contrôleur aérien en route : le Mercure se comportait comme un chasseur, et les pilotes d’Air Inter, fiers de leur machine, proposaient toujours d’accélérer quand on leur demandait de réduire leur vitesse, pour les placer dans une séquence d’avions à l’arrivée sur un terrain, ce qui ne simplifiait pas notre tâche.

Mirage IV avec fusées JATO

Mirage IVP JPO REIMS 1997
Mirage IVP décollage aidé des fusées JATO à reims BA112 en 1997©Xavier Cotto
Lors des Journée Portes Ouvertes de la BA112 de Reims en 1997, on a pu voir pour l’une des dernières fois en meeting ce Mirage IVP (AX de l’escadron de bombardement 2/91 « Bretagne ») avec l’aide de fusées JATO (Jet Assisted Take-Off). La poussée n’est pas modulable et chaque fusée est à usage unique, fonctionnant pendant une durée d’environ 10 à 15 secondes. A titre d’exemple, chacune des 12 fusées JATO utilisées par le bombardier français Mirage IV pesait 65 kg et fournissait une poussée de 454 kg.
Pour voir comment cela pousse au décollage allez voir cette VIDEO.
 

MYSTERE 20 du record

 (photo collection privée Xavier Cotton)
Ce prototype du Mystère 20 effectue son 1er vol le 4 mai 1963 aux mains de René Bigand. Le 10 juin 1965, Jacqueline Auriol battit le record du monde féminin de vitesse en circuit fermé de 1000 km (catégorie C-1g) à 859.51 km/h sur le trajet Istres-Cazaux-Istres à l’aide du Mystère 20 prototype de chez Dassault (F-WLKB). Aujourd’hui le record tient toujours et l’avion est exposé sur le parking du musée de l’air et de l’espace au Bourget depuis1995.

Bloch MB 220 Gascogne d’Air France

Bloch MB 220 F-AOHB Gascogne d’Air France ©Xavier Cotton

 

Le Bloch 220 fut commandé à seize exemplaires par Air France pour remplacer ses Wibault 282/283, et Potez 620/621. Le Bloch 220 de construction entièrement métallique, comporte deux cabines pouvant accueillir seize passagers.  Chaque avion est baptisé d’un nom de région. Ici le  F-AOHB N°2 GASCOGNE stationné sur le parking du Bourget. Sa mise en service a eu lieu le 20 juillet 1937. Piloté par Gaston Durmon, l’avion quitte le Bourget avec dix-sept personnes à bord pour Lyon et Marignane.

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Le film ci-dessus qui montre le Bloch 220 F-AOHD d’Air France au départ du Bourget est un extrait d’un film sur les hélices Ratier du Musée Paulin Ratier (Figeac) qui ma été transmis par Pierre-Michel Decombeix.Quatorze des seize  Bloch 220 d’Air France furent reversés dans l’armée de l’air entre 1939  et 1940., Il reçoivent une peinture de camouflage et sont utilisés par Le Groupement Aérien de Transport  1/144 (GAT 1/144). Suite à l’occupation allemande, plusieurs furent utilisés par la Lufthansa, il est possible que le F-AOHB fut l’un d’eux. Seulement  cinq Bloch 220 ont survécu à la seconde guerre mondiale, le F-AOHB n’en fit pas partie.

Source des informations :
Les Ailes Française 1939- 1945 : Le transport aérien vol 11 (1936-1940) et vol 12 (1940-1945)
Avions HS n°29 : Le Bloch 220, Le DC3 français par Philippe Ricco
Musée Paulin Ratier : http://ratier.org/musee/musee_.html