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Elixir Aircraft, l’aviation légère de 4ème génération

©Elixir Aircraft

C’est à Perigny près de La Rochelle en Charente Maritime, que l’équipe d’Elixir Aircraft travaille sur ce biplace de 4eme génération dans l’attente de sa certification EASA CS-23. Qu’est-ce qu’un avion de 4ème génération ?   Les avions de 1ère génération sont les avions bois et toile allant du Farman au DR400 en passant par le MS-317, la seconde génération apparue dans les Années 30 correspond aux avions en métal riveté comme les Cessna, Piper, ensuite est née dans les années 60 la 3ème génération avec les avions en composites, on y trouve les Lancair, Cirrus, Diamonds, APM. Alors qu’est ce que la 4eme génération dont l’Elixir est le précurseur ? C’est la technique du « One Shot » apparue il y a une quinzaine d’année dans la fabrication des grands voiliers de courses, mais son application à la fabrication d’un avion léger est une première mondiale.  On fabrique les éléments majeurs tel que l’aile ou le fuselage de l’avion en une seule pièce en une cuisson unique en four autoclave, ce qui donne pour résultat une pièce parfaite qui ne nécessite aucune retouche d’aspect. La structure de l’Elixir est uniquement constituée de 8 grosses pièces (l’aile, le fuselage,la dérive, la gouverne de profondeur, les deux ailerons et les deux volets). Les conséquences en coût de production, gain de temps lors de la fabrication et de l’assemblage semblent évidentes. Mais cela a aussi pour conséquence un gain de temps en matière de maintenance, et une sécurité accrue due à la réduction des assemblages de pièces. La technique du « One Shot » permet de créer un avion plus simple, plus sûr et plus durable. Sa cellule est dépourvue de colle, de vis et de rivets donc pas de corrosion possible, pas de bulles d’air dans la colle, pas de vieillissement du bois.

En créant « Elixir Aircraft » il y a 4 ans , les 3 cofondateurs, Cyril Champenois, Arthur Léopold-Léger et Nicolas Mahuet souhaitaient réaliser un biplace facile à piloter en toute sécurité, au coût réduit à l’achat, en exploitation et maintenance, tout en ayant de bonnes performances de vol que ce soit en vitesse ou en autonomie et bien sûr confortable  pour les missions envisagées : la formation, le voyage ou le remorquage de planeurs. C’était un sacré défit, mais on peut dire aujourd’hui qu’ils y sont parvenus.

Coté sécurité, on peut citer le réservoir unique de 110L situé dans l’aile, évitant les risques d’étourderie puisque il n’y a plus de sélection nécessaire.De plus il est est rempli de mousse anti-explosion supprimant les ballotements Combiné avec le Rotax 912iS ou 915iS, vous êtes assurés de sept heures d’autonomie bien supérieur a celle des pilotes ! De plus dès le début de la conception de l’Elixir, un parachute balistique BRS a été intégré à l’avion et fait partie de l’équipement de série de celui-ci assurant la sécurité des pilotes quasiment en toutes circonstances.

Si Elixir Aircraft a bien réfléchi au cahier des charges selon la vision  du « pilote », le constructeur n’ a pas oublié la vision du « Mécanicien » en prévoyant des trappes larges facilitant l’accessibilité à toutes les parties de l’avion, tel que système de carburant ou les bielles d’ailerons. Un autre exemple, on peut changer le réservoir de carburant situé dans l’aile en le faisant passer au travers du caisson central sortir par le saumon.

L’Élixir est en passe d’obtenir sa certification EASA CS-23, gage ultime de sécurité et de qualité. Elixir Aircraft qui a déjà engrangé 60 commandes de son avion espère pouvoir mettre en route la commercialisation  en ce début 2019.

Voulant redynamiser l’aviation légère certifiée, EASA et politiques ont pris le sujet à bras le corps afin de permettre que la CS-23 s’adapte aux types d’appareils souhaitant l’utiliser, en d’autres termes, faire en sorte que les moyens de conformité d’un bimoteur de 19 places ne soient pas les mêmes que ceux d’un monomoteur biplace.

 La CS-23 réparti désormais les avions en fonction de leur nombre de place et de leur vitesse. Elle laisse libre choix au constructeur de proposer des moyens de conformité appropriés.

L’Elixir est un avion moderne équipé d’un écran tactile  Garmin G3X, proposé de série donnant accès aux  paramètres de vol, paramètres moteur, NAV/COM, GPS, pilote automatique. Afin de faciliter les tâches du pilote, la gestion du moteur et de l’hélice se font par une seule et unique manette (FADEC).

Les caractéristiques de l’Élixir

    • Coût à l’Achat 150 à 180 000€ selon le moteur (Rotax 912iS ou 915iS) et 200 000€ si équipé IFR
    • Coût d’exploitation TVA, maintenance et assurance incluses : 70€/h
    • Certification : l’avion répondra ou excédera les exigences établies par la réglementation EASA CS-23
    • Nombre de sièges : 2
    • Charge utile : 280kg
    • Bagages : 25kg (dans le compartiment dédié)
    • Carburant (essence auto ou Av Gas ou UL91) : 110L dans un réservoir unique  donc sans sélecteur situé dans l’aile
    • Vitesse : 130kts @75%
    • Autonomie : 7h


Cette photo a été prise en Octobre dernier, à la fin de la campagne d’essais en vol. Voici l’équipe-projet qui s’est renforcée depuis de 2 personnes supplémentaires. De gauche à droite : Jean Piatek (ingénieur d’essais), Maxime Gaignet (ingénieur de conception), Cyril Champenois (co-fondateur, directeur qualité & directeur marketing), Nicolas Mahuet (co-fondateur, chef du bureau d’études), Maxime Pawlak (chargé de marketing), Quentin Wibaut (ingénieur achats), Malo Ginot (ingénieur structures), Arthur Léopold-Léger (PDG, co-fondateur) et Didier Ilcinkas (pilote d’essais). ©Elixir Aircraft

Les co-fondateurs d’Elixir Aircraft :

  • Arthur LÉOPOLD-LÉGER est le PDG d’Elixir Aircraft : Breveté pilote à 16 ans. Il a acquis une grande experience du pilotage par les essais et  les livraisons d’appareils à travers l’Europe pour le compte de ses anciens clients, il compte aujourd’hui 1000 h de vol à son actif. Arthur a notamment participé au Tour de France Aérien des jeunes pilotes. Arthur a néamoins suivi une formation d’ingénieur aéronautique à la Kingston University près de Londres et est titulaire de la licence nationale de maintenance aéronautique (LNMA). Au cours de ces 10 dernières années Arthur a assemblé une vingtaine d’avions. Arthur est aussi un skipper émérite se préparant pendant six ans à la Mini-Transat, course transatlantique en solitaire. Il a construit son voilier en utilisant des matériaux et technologies de pointe notamment le composite.
  • Cyril CHAMPENOIS est directeur qualité & directeur marketing : Lui aussi passionné d’aviation et de conception, il part faire ses études à Londres, et durant de son cursus d’ingénieur  au sein de la Kingston University of London il rencontre Arthur. A son retour en France il est embauché par la Société DASSAULT SYSTEMES en tant qu’ingénieur. Il se formera pendant 5 ans sur des domaines très variés : Program Management, Simulation Management, Ingénierie des systèmes, Design 3D, etc… Cyril est en cours de formation pour obtenir sa licence de pilote.
  • Nicolas MAHUET, est le chef du bureau d’étude : Passionné d’aviation et de conception depuis toujours, Nicolas a suivi des études d’ingénieur en Conception des Systèmes Mécaniques Aéronautiques à Toulouse et rejoint dès la fin de ses études la société Dynaéro de Cristophe Robin, où il se formera pendant 15 ans au métier d’ingénieur aéronautique polyvalent. En parralèle de son emploi Nicolas est un pilote et instructeur planeur chevronné adepte des compétitions. Également pilote d’ULM, bientôt pilote d’avion, il est lui aussi titulaire de la licence nationale de maintenance aéronautique, et a été le responsable technique de la maintenance des planeurs du club de Dijon pendant plus de 10 ans.

 

©Elixir Aircraft

 

Contact :

Elixir Aircraft  : http://elixir-aircraft.com/


Restauration de la tour de contrôle du Bourget de 1953

Ancienne tour de contrôle du Bourget restaurée  (02/03/2019) ©Philippe WARNAULT

Sur cette photo, la tour de contrôle  est restaurée telle qu’elle avait été reconstruite en 1953 à l’occasion du 1er salon aéronautique qui se tenait auparavant en plein Paris au Grand-Palais. Cette tour de contrôle était plutôt moderne avec ses vitres inclinées à 18 degrés vers l’intérieur de la tour. angle optimal pour que les contrôleurs aériens travaillent dans les meilleures conditions, En effet comme on peut le lire sur aeronewstv.com cet angle négatif permet de  limiter les reflets horizontaux des rayons du soleil qui peuvent gêner la vue sur les pistes. Il facilite l’écoulement de la pluie sur les vitres et limite de dépôt de poussière, enfin Il atténue la réflection du soleil sur les postes de travail et par conséquent la chaleur dans la tour.

Bloch MB 220 F-AOHB Gascogne d’Air France devant la tour de contrôle du Bourget en 1937 (collection Xavier Cotton)

En 1927, Charles Lindbergh se pose au Bourget après sa traversée de l’Atlantique Nord après 33 heures et 30 minutes de vol, accueilli par 150 000 parisiens. Le 12 novembre 1937, soit dix ans après, la tour de contrôle est inaugurée en même temps que l’aérogare. Côté piste Le bâtiment épouse une forme originale, celle d’un paquebot. Au centre de l’ancienne aérogare la tour de contrôle formait une avancée sur la façade, pouvant être comparée à la vigie d’un navire. Les terrasses délimitées par des bastingages ont été aménagées pour accueillir les spectateurs des meetings aériens. mais celle ci fut détruite par les bombardements  pendant la guerre.

Vickers 610 Viking 1B « VERILY » (G-AHPK ?) de British European Airways  au Bourget (collection Michel Leveillard)

Ancienne tour de contrôle du Bourget en Juin 1991 ©Xavier Cotton

Ancienne tour de contrôle du Bourget Juin 1993 sécurisée par la mise en place de filets ©Philippe Warnault

 

 

En 2017, les travaux de restauration de  l’Aérogare avec sa salle aux huit colonnes commencent tout comme ceux de la tour de contrôle . Le choix est fait de la restaurer selon les plans de 1953, La refaire à l’identique de celle de 1937 demandait plus de travaux et donc couterait plus cher. à l’issue de sa restauration elle sera équipée en console de contrôle fournie par la Direction Générale de l’Aviation Civile pour montrer au visiteurs  du Musée de l’Air et de l’Espace.

Ancienne tour de contrôle du Bourget complétement déshabillée avant restauration (05/10/2017) ©Philippe WARNAULT

Ancienne tour de contrôle du Bourget  en cours de restauration (10/04/2018) ©Xavier Cotton

Ancienne tour de contrôle du Bourget  restaurée telle qu’en 1953 (02/03/2019) ©Philippe WARNAULT

Sources des informations :

Photos de Philippe Warnault et de Xavier Cotton

AeronewTv : https://www.aeronewstv.com/fr

Tourisme 93 : https://www.tourisme93.com

 


Isabelle Beauvais expose à l’Aéro-Club de France

Isabelle Beauvais est photographe spécialisée en reportages et portraits pour les univers professionnels depuis une dizaine d’années.

Son regard humain et attentionné lui valent d’être commanditée par les entreprises et institutions à travers tout l’hexagone.

Isabelle est passionnée par le monde de l’aviation, et réalise des images aéronautiques en parallèle de son activité avec les entreprises.

La main de l’homme Photographie Isabelle Beauvais

Elle s’intéresse autant aux aéronefs qu’aux hommes et aux femmes autour de leurs machines.

« Mon angle photographique est de porter haut les valeurs humaines, de mettre en lumière ce que sont et ce que font les Hommes.

La relation qu’il y a entre le pilote, le mécanicien et l’appareil.

Même quand je photographie un avion seul, ce sont aux hommes qui l’ont conçu que je pense.

Il révèle à travers la beauté de ses lignes, ses capacités et sa grandeur toute la détermination, la passion et l’ingéniosité d’une équipe.

Il me plait à penser alors, que fort de ces connivences et de ces songes …. l’avion nous livre sa propre expression et nous dévoile son caractère »

Images d’avions au sol et en vol, avec une part belle au noir et blanc.

Tirages contrecollés sur bois de grands formats.

Pureté des lignes de l’Atlas Photographie Isabelle Beauvais

Exposition – vente visible au restaurant de l’Aéro club de France

au 6 rue Galilée 75016 Paris

Pendant les heures de service de celui-ci

Restaurant ouvert de 12 h 15 à 15 h du lundi au vendredi midi

Il est préférable de venir en début de service pour profiter de l’exposition !

Isabelle Beauvais
https://www.isabellebeauvais.com

https://www.facebook.com/IsaBeauphotographie/


L’espace aérien européen interdit aux Boeing 737 Max

Boeing 737-9 Max immatriculé N7379E à l’occasion du salon du Bourget 2017 ©Xavier Cotton

Suite au crash d’un Boeing 737 Max  d’Ethiopian Airlines qui a eu lieu dimanche 11 mars faisant 157 morts, l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) a publié hier le communiqué suivant :  « Par mesure de précaution, l’AESA a publié aujourd’hui (NDLR 12/03/2019) une directive de navigabilité, effective à 19h00 GMT, suspendant toutes les opérations de vol de tous les modèles de Boeing 737-8 MAX et 737-9 MAX en Europe »
En outre, l’AESA a émis une directive de sécurité, effective le même jour à 19h00 GMT, suspendant tous les vols commerciaux effectués par des exploitants de pays tiers à destination de, au sein de ou au départ de l’UE avec ces modèles. Conséquence : certains appareils qui volaient au moment de cette décision ont dû regagner leur aéroport d’origine ou changer de destination.


Quizz n° 27 : quel est ce drôle de train ?

 

Qu’en pensez vous ? A quel avion cela appartient-il ? A quoi cela sert-il? Ou peut-on le voir ?


Les pilotes sont aussi parfois spectateurs

Michel Soutiran pilote de la patrouille Sparflex sur L39. (Épernay 13/07/2018) ©Xavier Cotton

Comme le montre ces quelques photos, les pilotes savent aussi s’arrêter pour regarder leurs amis évoluer dans les airs, c’est parfois l’occasion de faire un joli portrait.

Luc Bourmeault debout sur l’aile du Cap 231 EX F-HRAL de l’Aéroclub de l’Hérault et Fred Ecay observent le programme libre de leurs concurrents lors du championnat de France 2015 de Voltige aérienne ©Xavier Cotton

Wolfgang Liebler en combinaison bleue pilote du BOEING Stearman LX-LWK  (Free Flight World Master de Chambley 03/07/2016) ©Xavier Cotton

 

Patrice Marchasson (à gauche) pilote de Warbirds  en grande discussion sur le bord de la piste (Troyes 29/06/2014) ©Xavier Cotton)

 

 


Clément Ader invente l’Avion

Clément Ader

Sur ce blog, il est beaucoup question d’Avion bien sûr et je ne pense vous apprendre que l’inventeur officiel de ce mot, si important pour nous les passionnés, est Clément Ader (né le 2 avril 1841 à Muret, décédé le 3 mai 1925 à Toulouse) En effet, si Clément Ader inventa des avions tel qu’Eole, il inventa aussi le nom « Avion« . Dès 1875, il emploie ce mot pour désigner certains de ses prototypes qui n’ont jamais volé en présence de témoins et il le dépose en 1890. Il était de ceux qui étaient convaincus que l’homme pouvait voler et que l’étude du vol de l’oiseau était la clé du succès. En 1855 , à l’âge de 14 ans il aurait effectué à Muret près de Toulouse une de ses premières tentatives de vol. Il semble donc logique qu’il connaisse leur nom latin Avis à partir duquel il invente le mot Avion. Mais une autre hypothèse circule selon laquelle Avion est l’acronyme d’ « Appareil Volant Imitant l’Oiseau Naturel ». Pour ma part, j’aurais plutôt tendance à penser que c’est un rétro-acronyme, c’est à dire que l’on est parti du terme avion existant et qu’on lui a trouvé cette définition à posteriori.


Spot’air : Passionnés d’aéronautique et de photographie

Depuis quelques temps je cherchais une association de « spotters » par avec lesquels je pourrais partager mes passions pour l’aéronautique et la photographie, mais aussi échanger des informations sur la technique de prise de vue photographique. En interrogeant un moteur de recherche bien connu, je suis arrivé sur le site de l’association Spot’air (http://www.spotair.org), très dynamique et agréable à parcourir. J’ai pris  donc contact avec son président Maxime Garcia pour lui poser quelques questions au sujet de l’association.

Maxime, depuis quand l’association existe t elle ? : Depuis 2001, Au départ, des « Airbusiens » de Toulouse qui s’étaient retrouvés ensemble lors d’un meeting aérien ont décidé de lancer l’association. Mais Spot’air, qui compte aujourd’hui 160 membres, regroupe tous les passionnés d’aéronautique. La plupart habitent le Grand Sud mais certains sont de beaucoup plus loin.

En quoi consiste votre activité et quels sont le but et les objectifs de l’association ? : D’abord, partager notre plaisir, de parler d’avions, de voir des avions, de prendre des photos, d’échanger nos connaissances. Il y a chez nous des gens très pointus mais on ne se prend pas la tête. Mais c’est aussi d’organiser des regroupements d’adhérents lors de voyages vers des manifestations aériennes ou lors de visites privées

Pouvez vous nous expliquer le choix de ce nom  « Spot’air » ? : Oui c’est par référence aux « spotters » qui, pendant la Seconde Guerre Mondiale, repéraient les bombardiers allemands. Aujourd’hui, plus pacifiquement, le « spotter » fait des photos en bord de piste, sur les aéroports.

Quel est le montant de la cotisation ? : Le montant de la cotisation est de 30€ l’année. Ça donne droit à la diffusion d’informations aéronautiques tous les jours ainsi que l’accès à toutes les activités associatives.De plus, chaque adhérent, recevra  annuellement un exemplaire de notre journal interne « Tarmac » en version papier de plus de 100 pages et tout en couleur.

A quoi s’engage t’on en adhérant à Spot’air ? : On s’engage à participer à des activités suivant les disponibilités et finances de chacun et lors de visites privées à donner la priorité des photos ou compte rendu à l’association pour alimenter son site internet et le journal interne associatif « Tarmac»

Comment sont sélectionnées les photos de la banque de donnée ? : Les photos sont sélectionnées sur un serveur où les adhérents soumettent leurs photos et un groupe de validation approuve ou pas la mise en ligne.

Est-on obligés de parcourir les meetings ? : Tout dépend de membres. Ceux qui le peuvent se déplacent partout dans le monde. Personnellement, j’ai une préférence pour les anciens avions de chasse. Certains se contentent de lire notre revue, Tarmac, et d’aller sur notre site Internet.

Maxime , permettez moi de vous poser cette dernière question, quels sont vos avions préférés ?le Concorde que j’ai vu atterrir lors de son dernier vol. Et le Dassault Mirage IV.

Pour contacter l’association SPOT’AIR :

http://www.spotair.org/

https://www.facebook.com/spotair.org/


Destination Madrid au départ de Paris-Vatry avec Iberia

CRJ 1000 IBERIA à Toulouse-Blagnac ©Jean Besnard

A partir d’Avril 2019 la compagnie IBERIA  propose une ligne régulière entre Paris-Vatry et Madrid. Trois rotations hebdomadaires  opérés par un biréacteur CRJ 1000 de 100 places seront assurées en saison été (avril à octobre et deux en saison hiver. les billets sont déjà disponibles à la vente. Avec une escale à Madrid, il sera désormais possible de rejoindre 32 villes espagnoles,
– 72 villes d’Europe, Afrique et Moyen Orient,
– 27 destinations long courrier (Amérique du sud, Asie…)

Sources des informations :

https://www.parisvatry.com

https://www.iberia.com/fr/


A l’abri du soleil en attendant son tour….

Benoît Garreau à l’abri du soleil F-PCDF ARS300 lors du championnat de France de voltige aérienne 2015 à Épernay ©Xavier Cotton

Que ce soit lors d’une compétition de voltige aérienne ou à l’occasion d’un meeting, les pilotes doivent être près de leur avion, voire installés aux commandes afin de pouvoir répondre à la demande de mise en route du directeur des vols. Mais quand le soleil tape dur, sous les verrières c’est l’enfer. Alors comme dans un départ de formule 1, une personne est venue protéger Benoît Garreau en l’abritant sous son grand parasol

L’équipe d’Aéro Retro de Saint-Dizier à l’abri de l’aile parasol du Morane-Saulnier F-BFZK lors du meeting d’Epernay 2018 ©Xavier Cotton
Francis Pelletier à l’ombre de son biplan Boeing Stearman N4561N lors du meeting aérien d’Épernay 2018 ©Xavier Cotton
Sieste bien méritée sous l’aile basse du North American T-6G Texan F-AZCV lors de la Journée Portes Ouvertes de Soissons 2017 ©Xavier Cotton

Après pour s’abriter à l’ombre de son avion, cela dépend si celui-ci est à aile basse ou haute, voire à deux ailes comme sur les biplans. Ensuite vous pouvez choisir le confort rustique en s’allongeant à même le sol, mais si malgré l’ambiance sonore du meeting, vous envisagez une vraie sieste vous pouvez apporter votre chaise longue ou si l’aile le permet, y accrocher un hamac.

Aymeric de Valence veille à l’ombre du L39 Albatros LX-STN de la patrouille Sparflex lors du meeting de d’Épernay 2015 ©Xavier Cotton
L’équipe bien organisée du MD311 F-AZKT lors du meeting d’Épernay 2018 ©Xavier Cotton


Louis-Paul Bonvillain auteur de la première photo aérienne

9 octobre 1908 au camp d’ Auvours, Louis-Paul Bonvillain (assis) fixe son appareil photographique à l’avion tandis que Wilbur Wright vérifie le moteur du Flyer

A la recherche d’innovation et de sensations cinématographiques nouvelles, Louis-Paul BONVILLAIN, directeur des actualités et du service scientifique de la maison Pathé, fut le premier, à embarquer une caméra dans un avion, C’était à bord du Flyer piloté par Wilbur Wright le 9 octobre 1908 au camp d’Auvours.Voici la photo historique de Louis-Paul Bonvillain (assis) fixant son appareil photographique à l’avion tandis que Wilbur Wright vérifie le moteur du Flyer avant le décollage, tracté sur un rail qu’on aperçoit en bas, partant vers la gauche. Cette splendide photo de Louis-Paul Bonvillain, conservée par son fils Pierre, apporte la preuve que la première bande cinématographique aérienne a été effectuée à Auvours le 9 octobre 1908.

La première photo réalisée à bord d’un avion.Elle fut prise le 9 octobre 1908 par Louis-Paul Bonvillain à bord du Flyer piloté par Wilbur-Wright et publiée dans « la Vie au grand air », le 28 novembre 1908 ©BNF Gallica

« La première photographie en aéroplane » fut publiée dans « la Vie au grand air », le 28 novembre 1908 avec cette légende: « CE QU’ON VOIT DE L’AÉROPLANE WRIGHT. » La photographie présentée est extraite du « premier film cinématographique, pris à bord d’un aéroplane par M.Bonvillain, directeur du Service des voyages de la maison Pathé ».

Sources des informations :


Damien Charrit illustrateur aéronautique

Super Constellation - Air France ©Damien Charitt
Super Constellation – Air France ©Damien Charrit

Né en Charente maritime, il y a 37 ans, Damien Charrit dont le papa est marin-pêcheur développe dès son plus jeune âge une passion pour les bateaux. Pourtant c’est une exposition liée au monde de l’aéronautique que ce graphiste présente aujourd’hui jusqu’au 2 mars dans la halle de la Mairie de Vélizy

Après un début de carrière à Paris, dans hôtellerie, s’en est suivi une période d’inactivité dont Damien a profité pour se remettre au dessin, activité qu’il a toujours aimé. Fasciné par tout ce qui vole il en fait son terrain de jeu.

Il y a treize ans, alors qu’un poste de graphiste s’ouvre chez Dassault Aviation, Damien saisi sa chance et postule. Il ne l’a jamais regretté. C’est en utilisant les logiciels graphiques que Damien a développé son art et ses compétences. Aujourd’hui il travaille essentiellement sur Illustrator d’Adobe

Passage du mur du son par Chuk Yeager en octobre 1947 pour le « Fana de l’Aviation » ©Damien Charrit

Baignant désormais dans le milieu aéronautique, les opportunités de rencontre professionnelles se multiplient. Peu à peu les commandes et projets d’édition s’enchainent. C’est ainsi que Damien est sollicité pour réaliser une couverture du magazine « Le Fana de l’Aviation » (N°575) sur le thème de l’exploit supersonique de Chuk Yeager en octobre 1947. Deux autres couvertures suivront (n° 580 et 588) et ce n’est qu’un début.

Pour chacune de ses réalisations, Damien commence par accumuler des photos et informations sur le sujet envisagé. Pour cela il fréquente les meetings aériens ou il rend visite au musée de l’air afin de consulter les archives . Chaque illustration lui demande 30 à 40 heures de travail.

Exposition « aérographisme » le monde de l’aéronautique de 1914-1918 à nos jours jusqu’au 2 mars. Halle de l’hôtel de ville de Vélizy au heures d’ouverture.

https://www.damiencharrit.com