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Meeting Aérien d’Albert 2019

Dimanche 25 août 2019 aura lieu la Fête Aérienne d’Albert Picardie organisée par Sport Evènements.

Le meeting aérien d’Albert est le plus important des Hauts de France « pour l’édition la plus importante encore jamais organisée. Nous aurons plus d’une centaine d’avions au sol ou dans les airs », annonce Pascal Cordierl de ’association Bleu ciel organisation, qui organise la manifestation avec l’association Bleu ciel organisation. Patrouille de France , Patrouille royale jordanienne, Rafale, F-16, Pitts ,Corsaire,T- 6, Fokker , Extra 330, Yak, Airbus etc . Hélicos ,Paras, Planeurs..

Entrée du Meeting à 10h00. Arrivée de la Patrouille de France à 11h00 .Au sol beaucoup d’avions en exposition dans lesquels vous pourrez embarquer : Mirage 2000 Armée de l’Air – Xingu Marine Nationale – Hélicoptère Caïman NH 90 Armée de Terre – Casa 295 M Polish Air Force – ERJ 145 Force Aérienne Belge, Hercules

le plateau extrèment riche

  • La Patrouille Royale Jordanienne
  • la Patrouille de France
  • l’équipe de voltige de l’armée de l’air,
  • Le Rafale Solo Display,
  • Le F16 Solo Display de la Belgian Air Force
  • LE F16 Tiger Demo Force aérienne polonaise
  • La Patrouille Royale Jordanienne
  • L’Aphajet Solo Display
  • L’A400M Tactical Display
  • Douglas DC3
  • Yak 3 Stéphane Canu
  • Yak 18 de Jean Michel Legrand
  • Yak 50 Etienne Verhellen
  • Yak 52 Fred Dutaloir et Yak 52 G-YYAK Jean Philippe Martel
  • Yak 55 Jacques Bodart – Yak 3 Stéphane Canu
  • Hélicoptère Dauphin de la marine nationale
  • l’armée de terre française avec leurs moyens aériens,
  • la gendarmerie et ses hélicoptères et
  • plusieurs forces aériennes internationales.
  • la Force aérienne belge, de
  • la Royal air force britannique,
  • la Force aérienne polonaise
  • des warbirds : Corsair, Zero

Tarif: 10€ par personne gratuit -10 ans.

Vous pouvez acheter vos billets sur internet : Ticketmaster ou chez Leclerc, Auchan et bien entendu à l’Office de Tourisme Pays du Coquelicot.


Verrons nous revoler le Lockheed 1049 HB-RSC sous pavillon allemand?

Lockheed 1049 Super Constellation « Star of Switzerland » (HB-RSC) au Salon du Bourget 2013 ©Xavier Cotton

Depuis la décision de Bretling d’arrêter toute opération de sponsoring aéronautique, les chances de revoir voler un jour le Lockheed 1049 Super Constellation « Star of Switzerland » (HB-RSC) étaient minimes , d’autant plus qu’il y a des des travaux de restauration importants à réaliser en particulier sur les ailes. Et malgré tout la bonne volonté du comité de direction de « La Super Constellation Flyers Association » qui gérait jusque là le quadrimoteur, l’argent nécessaire n’a pu être collecté. Mais, « La Super Constellation Flyers Association » à annoncé le 7 juillet que le « Star of Switzerland » était racheté par un groupe d’investisseurs allemands qui possède déjà plusieurs avions de collection. Le « Star of Switzerland » sera démonté et transporté par la route jusqu’à l’aérodrome de Bremgarten sa nouvelle base,


Aérodrome de Rouen-Rouvray 1910-1968

Photo de Rouen-Rouvray (collection Jean Bétrancourt)

Création de l’aérodrome

C’est en juin 1910 que L’activité  aéronautique  a commencé  sur le champ de manœuvre (partie rose 31ha) avec le Meeting de Rouen. Par la suite, un hangar apparaît épisodiquement jusqu’à l’automne 1912, quand la société La Mouette, qui commandite les travaux de Louis Lefebvre, aménage un terrain sur le domaine du Château-Blanc, 500 m à l’est du champ de manœuvres. L’activité locale au cours des années 1913-1914 est encore très mal connue, mais les militaires de passage, de plus en plus fréquents, viennent se poser au Château-Blanc plutôt que sur le terrain de manœuvres, certain d’y trouver une aide mécanique. Au printemps 1913, un éphémère aérodrome apparaît à Bois Cany, sur le territoire de la commune de Grand-Quevilly. Ses promoteurs, les frères Douthwaite, se sont fait connaître par divers essais de planeurs à Pont-Audemer depuis 1909. Les Aéro-Guide de 1912 et 1914 mentionnent la possibilité de se poser dans les prairies de Sotteville (Est) et Saint Gervais (Ouest), mais cela n’est que le reflet d’atterrissages fortuits par le passé – aucun compte-rendu d’une utilisation effective, sauf pour des baptêmes de l’air à Sotteville par le pilote Poiré en 1919 et 1920.

En 1920-1921, la société « Aérodrome de Rouen » exploitant quelques avions, ceux-ci sont abrités dans un hangar au nord du champ de manœuvres.

On retrouve mention du champ de manœuvres dans le le Bulletin de la Navigation Aérienne dès 1924 (le  BNAé  existe depuis 1921).

Dans le  BNAé de mai 1926 (N°74 page 10) le champ de manœuvre apparaitra sur la liste des “Terrains pouvant être utilisés éventuellement” avec la note suivante “Les terrains ci-dessous pouvant par leur destination propre ne pas être utilisables en permanence, les navigateurs aériens ne devront y atterrir qu’en cas de force majeur ou après s’être renseigné sur son état, il est décrit comme suit :

« Rouen (Rouvray), 400m, Alt 69M, champs de manœuvre Seine inférieur 4km,S,S,W de Rouen 49°23’ N 1°3’E Abris : Néant, Avitaillement E (essence), H (huile), E (eau) Néant, Réparation néant »

En 1927, la ville de Rouen  achète le terrain au nord du champ de manœuvres, avec l’accord pour utiliser celui-ci. Ce n’est qu’à partir de 1930 que l’Aéro-club de Normandie louera cette partie de terrain à la ville de Rouen, le club n’ayant pas d’avion avant le mois de novembre de la même année.

Réédition du Guide des aérodromes du Monde 1931
Photo aérienne de l’aérodrome de Rouen-Rouvray prise le 24 juillet 1931 par l’adjudant Chambrelin et le Capitaine Petitot (Collection privée de Jean Bétrancourt)

Désigné comme « terrain de secours« , il sera déclaré « aérodrome d’état, terrain de l’armée de l’air et terrain privé en cours de réalisation » dès la parution de la loi du 30 juin 1933 définissant  le domaine de l’air.

Il est alors décrit comme ayant une aire d’atterrissage de 600M X 400M contre 500m X 400m initialement incorporant donc une partie des terrains loués par l’aéro-club de Normandie à la ville de Rouen.

Les Cercles Aériens Régional (CAR) sont créés en 1933, en remplacement des Centres civils d’entraînement chargé des réservistes; l’un d’eux est installé à Rouen à la demande de l’ACN (un hangar Bessonneau est signalé la même année à coté du hangar de l’ACN, probablement affecté à la nouvelle unité). Il devient Centre Aérien Régional en 1935, puis dissous à la fin/1936-déb./1937 pour céder la place à un Groupe Aérien Régional (GAR 503), rebaptisé Groupe Aérien d’Observation (GAO 503) le 2 septembre1938.

Guide Aérien Michelin 1935-36
Pages Rouen-Rouvray du Guide Aérien Michelin 1935-36

En 1937, ses dimension ayant étés portées à 900 m X 520 m , l’aérodrome occupa dès lors la plus grande partie des 31 ha du champs de manœuvre.

Hangars d’origine militaires de Rouen-Boos encore présents en 1999 malgré les nouvelles installations de Rouen-Vallée de Seine ©Michel Léveillard

La création d’un nouveau terrain à Boos est décidée en juillet 1936 par le ministère de l’Air pour l’accueillir l’unité de réserve qui doit y être transféré en janvier 1937 ; ce transfert semble seulement se faire dans ses installations provisoires au bord de la RN 14 à la fin 1938 ou au début 1939 (Bessonneau ou double-tonneau, ou les deux… ?).

En avril 1939, il est désormais prévu le stationnement sur le nouveau terrain d’une escadre de chasse, d’une escadrille de réserve de chasse et d’une escadrille d’observation. La partie est de la plate-forme n’est pas prévue d’être utilisable avant juin 1940. Les marchés pour la base aérienne sont passés en 1939 et les travaux commencent probablement en 1940 (peu avancés en juin 1940, il en reste cependant quelques vestiges…). Un terrain annexe de Boos à Ymare, est mentionné par un document de l’AA en juin 1940, aménagé après septembre 1939.

Aérodrome de Rouen-Rouvray ©Michel Léveillard

Les Alliés occupant l’aérodrome, ont aménagé sur le « terrain de manœuvres » une bande de 600 m x 40 m, ils ne sont donc pas responsables du rattachement des deux terrains.  » mais l’aéro-club qui, prenant en location 23 ha appartenant à la ville, a agrandi la plate-forme militaire qu’il était déjà autorisé à utiliser.

Aérodrome de Rouen-Rouvray ©Collection privée de Michel Léveillard

Après la guerre, le terrain de Rouen-Boos est jugé trop loin, par ailleurs, les terrains de sa plate forme sont jugés mal drainés. Pour ces raisons, il est décidé de conserver le terrain de Rouen-Rouvray pour l’aviation à moteur, tandis que le GRAL installe ses planeurs à Boos en 1947. Des projets d’extension de Rouen-Rouvray vers le sud avec échange terrains/Office National des Forêts (ONF) sont envisagés, puis un projet de pistes en dur, mais les trajectoires de départ passent au-dessus de la raffinerie de Grand-Couronne, ce qui entraine l’abandon de celui-ci.

Cette vision différente des choses conduira le département de la Défense à n’accepter, dans un premier temps, que provisoirement l’exercice d’une activité d’aéro-club sur l’ancien champ de manœuvres puis à revendiquer sa restitution lorsqu’une unité d’infanterie sera annoncée, en 1951, devoir rejoindre la garnison de Rouen.

On peut lire dans la revue annuelle de l’Aéro-Club de Normandie de 1951, « Nous disposons d’un terrain honorable où peuvent maintenant se poser les appareils de type commercial, deux pistes récemment construites de 900 et 1200 mètres, viennent doter notre ville de Rouen d’un aérodrome digne de cette grande cité commerciale et maritime« 

Situation de l’aérodrome de Rouen-Rouvray par rapport à la ville ©collection privée Xavier Cotton

Elle conduira, à la même époque, le ministère de l’Agriculture à rappeler que le terrain de manœuvres occupé par le « prétendu aérodrome » avait fait partie de la forêt de Rouvray avant d’être affecté, en 1883, au département de la Guerre et que, entre autres conditions, il avait alors été convenu qu’en cas d’abandon de tout ou partie des terrains en cause par le Service militaire, les surfaces ainsi délaissées devraient faire retour à l’Administration forestière.

Une solution de compromis sera tout de même trouvée en 1954, qui consistera à :

  • maintenir l’aérodrome dans son emprise d’alors,
  • affecter au département de la Guerre une parcelle de 120  ha de la forêt domaniale de Rouvray, parcelle située de l’autre côté de la R.N. 138,
  • Incorporer au domaine forestier 65 ha appartenant à la Guerre dans la forêt de Mormal et les 38 ha constituant l’emprise de l’aérodrome d’Arnay-le-Duc.
plan du terrain de Rouen-Rouvray ©Xavier Cotton

La conclusion s’étant forgée par la suite des possibilités réduites de l’aérodrome, sa fermeture et le transfert de son activité sur Rouen-Boos (LFOP) devenu Rouen-Vallée de Seine seront décidés en décembre 1968.

Superposition de l’aérodrome de Rouen-Rouvray par rapport à l’urbanisation actuelle

Remerciements et sources des informations :

Je tiens à remercier les personnes qui m’ont aidé à réaliser cet article :

  • Michel Léveillard, mémoire de l’aéroclub de Normandie qui m’ a fait parvenir tous les scans de la collection privée de Jean Bétrancourt .
  • Alain le petit fils de Jean Bétrancourt qui a donné son accord pour la publications sur mon blog des documents zt photos de cette collection.
  • Pierre-François Mary qui fait un travail de recherche très poussé sur l’histoire aéronautique normande et entre autres sur celle de Rouen et de l’Aéro-Club de Normandie. Il croise les informations avec rigueur pour vérifier leur authenticité et réalité. Il a complété mon article avec plusieurs informations précisant les tenants et aboutissants concernant les décisions de développement de l’aérodrome de Rouen-Rouvray.
  • Luc Aubin qui a écrit l’histoire de l’Aéro-Club de Normandie dans la revue Trait d’Union (n°277 et 278)
  • François Kowal qui m’a envoyé les scan de plusieurs documents sur l’Aérodrome de Rouen-Rouvray et l’ACN
  • Le travail de mémoire de l’aviation civile par l’intermédiaire de ce site : http://atlas.aviation-civile.gouv.fr et patrimoine-memoire.aviation-civile.gouv.fr/flb/05-01_Bulletin-navigation-aerienne-annees-1920/ (les deux sites fonctionnent en flash)
  • Si j’oublie quelqu’un , qu’il veuille bien me pardonner et me le signaler

PC-6 Pilatus : Arrêt de production

Pilatus PC-6 F-GMELdu para-club de Lens au meeting de Lens 2012 ©Xavier Cotton

Comme annoncé en 2017, l’avionneur suisse Pilatus arrête la production de son PC-6, 60 ans après son 1er vol réalisé en mai 1959. Le PC-6 Porter devint dès 1961 « Turbo-Porter » en remplaçant son moteur à piston d’origine par une turbine. 500 exemplaires du célèbre PC-6  (avion multi-rôle) ont été produits par les usines de Stans depuis 1959 dont un peu plus de 300 seraient toujours en service dont le F-GMEL du Paraclub de Lens qui date de 1962. Une petite centaine de machines ont été fabriquées aux USA sous licence.

Le PC-6 Turbo-Porter est connu pour son aspect rustique et sa fiabilité, ses qualités ADAC (Avion à Décollage et Atterrissage Court) qui lui permette de décoller en 475 m et atterrir en 315 m, sa palette de vitesse allant de 53 Kt pour la vitesse de décrochage à 145 kt en croisière et sa charge utile de 1200 Kg ont fait de lui, l’avion favori des parachutistes et des pilotes devant se poser sur des pistes courtes et sommaires. Pilatus assure le support et l’approvisionnement en pièces détachées pour les vingt ans à venir


L’équipe de France de voltige planeur est vice-championne du Monde.

Equipe de France voltige planeur ©FFVP

L’équipe de France de voltige planeur est vice-championne du Monde.

Charlie LEVY LOUAPRE, plus jeune médaillé individuel de la compétition !

Deva, Roumanie, 27 juillet 2019 – 1 médaille d’argent par équipe et 4 médailles individuelles pour la France lors des championnats du Monde qui se sont tenus du 18 au 26 juillet 2019 en Roumanie.

C’est avec une équipe entièrement renouvelée et rajeunie que la France aborde ce championnat du monde 2019 avec en perspective l’organisation des championnats du monde en France (Issoudun) en 2021 et une préparation pluriannuelle pour y performer.

Le peu d’expérience internationale a été compensé par une préparation méticuleuse au travers de stages à Montpellier et Saintes, du championnat de France et d’une très bonne dynamique de groupe.

Pluie de médailles en catégorie « Advanced »

Le résultat par équipe résulte de l’addition des performances individuelles des 3 premiers pilotes de chaque nation.

A ce jeu-là, les français sont tous classés parmi les 8 premiers du classement général et ratent sur le fil le titre au profit des roumains. Une belle performance pour un groupe jeune qui participait à son premier championnat international.

Individuellement, 2 pilotes se révèlent particulièrement. Thibault FROMENTIN conquiert la médaille d’argent sur le programme connu et l’or sur le libre inconnu tandis que Charlie LEVY LOUAPRE progresse de jour en jour (14° après la première épreuve) et remonte à la 3° place du classement général après le dernier vol de la compétition (une médaille de bronze aux inconnus et d’argent au libre inconnu) ! A 21 ans, il est le plus jeune participant, et à fortiori médaillé, de la compétition.

Une médaille encourageante en catégorie « Unlimited »

Dans cette catégorie très relevée, l’objectif était d’apprendre et progresser pour une première participation à ce niveau.

Benoît MADRENAS aura grillé quelques étapes en remportant la médaille de bronze du programme connu puis en terminant 5° du classement général !

Daniel PERCIAUX, capitaine de l’équipe de France : la stratégie de sélection, de programmation d’entraînements et de gestion des épreuves s’est organisée autour de l’objectif d’atteinte du standard international. Les résultats montrent que nos pilotes ont produit des prestations de qualité, plutôt homogènes et sont capables désormais de rivaliser avec les meilleurs. Les pistes de progrès sont connues pour revenir plus forts en 2020 et surtout en 2021 à domicile.

L’équipe de France de voltige en planeur 2019 est composée de :

  • Charlie LEVY LOUAPRE (Saint-Crépin) 3° au général Advanced
  • Thibaut FROMANTIN (Chérence) 5° au général Advanced
  • Marc DE BOUVIER DE CACHARD (Bourg en Bresse) 8° au général Advanced
  • Christophe TREBUCHON (Montpellier) 29° au général Advanced
  • Benoît MADRENAS (Toulouse) 5° au général Unlimited
  • Eric LANQUETIN (Saintes) 18° au général Unlimited

Deux médailles pour la France lors des championnats d’Europe de planeur 2019

Maximilian Seis, vice champion d’Europe.

L’équipe de France à nouveau médaillée par équipe !

Prievidza, Slovaquie, 21 juillet 2019 – 2 médailles pour la France lors des championnats d’Europe qui se sont tenus du 7 au 21 juillet 2019 en Slovaquie.

Une médaille d’argent qui vaut de l’or…

En vol en planeur, lorsque l’on doit croiser le fer dans la même catégorie que le polonais Sébastian KAWA (n°1 mondial indétrônable), à fortiori dans une zone de vol qu’il connaît par cœur, terminer 2° est déjà une victoire !

C’est ce que vient de faire Maximillian SEIS avec l’aide précieuse de son coéquipier Louis BOUDERLIQUE au terme d’un championnat indécis jusqu’aux dernières minutes de vol.

Après un début de compétition prudent, Maximillian pointe à la 6° place et remonte jour après jour ses concurrents polonais, lituanien, allemands et tchèque points par points. Le niveau d’intensité des deux derniers jours de vol des français aura impressionné la concurrence et les propulsent aux 2° et 4° places derrière l’incontournable KAWA. L’allemand OMSELS complétera le podium.

Le bronze par équipes, la médaille du « cœur »

La compétition par équipes prend en compte les résultats de chaque pilotes et détermine une moyenne par nation. A ce jeu-là, c’est l’équipe la plus régulière en haut des classements individuels journaliers qui l’emporte. Là aussi, à mi-parcours, les français sont « loins » (5°). L’environnement spécifique des montagnes slovaques avait été appréhendé avec prudence et il faut désormais rattraper les anglais et polonais pour décrocher la médaille de bronze. A l’image de Maximillian et Louis, les 4 autres pilotes se bonifient et réussissent à remonter au classement pour coiffer la Pologne sur le fil, le dernier jour, au prix d’un travail collectif de haut niveau.

La France, seule nation qui obtient 2 médailles par équipes

Après la médaille d’or par équipe lors des championnats d’Europe « grands planeurs » du mois de mai (Pologne), c’est une deuxième médaille qui rentre dans l’escarcelle des français.

Aucun autre pays ne l’aura fait lors de ce cycle 2019 de championnats d’Europe.

Jean-Nicolas BARELIER, Directeur Technique National : Ces bons résultats sont obtenus dans un contexte de renouvellement des pilotes de l’équipe de France (5 des 12 sélectionnés sont issus du pôle Espoir créé en 2010) et de programmation sportive sur 2 ans en vue des championnats du monde de 2020 que nous accueillerons en France (Châlon-en-Champagne). Par-delà les changements de générations, notre système sait produire d’excellents pilotes capables de terminer dans les 8 premiers , et souvent mieux, de toutes les catégories. Il nous reste un an pour affiner notre préparation et aller chercher les podiums individuels à domicile. La pente de montée est bonne, il faut la maintenir ainsi.

L’équipe de France de vol en planeur 2019 (classes à petite envergure) est composée de :

  • Maximillian SEIS (Bordeaux) 2°
  • Louis BOUDERLIQUE (Amiens) 4°
  • Benjamin NEGLAIS (Pont Saint Vincent) 7°
  • Lucas DELOBEL (Mont Blanc) 10°
  • Adrien HENRY (Bailleau) 7°
  • Frédéric HOYEAU (Chartres) 18°
  • Entraîneur National : Eric NAPOLEON

Air Legend Paris-Villaroche 7 et 8 septembre 2019

 

Paris-Villaroche AIR LEGEND
Aérodrome de Melun-Villaroche
Samedi 7 et dimanche 8 septembre 2019

Un des plus grands meetings aériens d’Europe aux portes de Paris !

Créé en 2018, le Paris Air Legend se déroule chaque année, le deuxième week-end de septembre, sur l’aérodrome de Melun-Villaroche, situé à 40 km au sud-est de Paris. Succès incontestable, ce show exceptionnel est l’occasion de voir voler des avions mythiques, rarement ou jamais vus en France. Le PARIS-VILLAROCHE AIR LEGEND propose également un village d’exposants avec de nombreuses boutiques et des animations pour toute la famille. Petits et grands pourront par exemple s’essayer aux simulateurs de vol. Plusieurs reconstitutions historiques, tels que des camps USAAF, RAF, Russe/Normandie-Niemen, Armée de l’Air 1939 et Luftwaffe, ainsi que le groupe vocal « Satin Dolls Sisters », transporteront le public dans l’ambiance des fêtes aériennes d’antan

LE PROGRAMME

Jeudi 5 – vendredi 6 septembre 2019
Journées professionnelles axées sur l’emploi et la formation dans le secteur industriel et aéronautique, organisées par le SYMPAV (Syndicat Mixte du Pôle d’Activités de Villaroche), qui gère l’aérodrome de Melun-Villaroche.
Ces deux journées pré-meeting donneront aux visiteurs l’occasion de rencontrer des entreprises aéronautiques, des institutionnels, des écoles spécialisées, des compagnies d’aviation d’affaires, des équipages, des pilotes… et de s’essayer aux simulateurs de vol !
Entrée gratuite sur invitation.

 

samedi 7 et dimanche 8 septembre

Le Show Aérien avec un plateau exceptionnel

• Un plateau d’une dizaine de jets de collection sera présenté pour la première fois en Europe : MIG15, F86, T33, Fouga…
• Un nombre exceptionnel de warbirds : Bearcat, Avenger, Skyraider, Corsair… avec plusieurs Spitfire, Mustang et Yak voleront en formation.
• Le Curtis P36, le Hawk 75 et le Morane 406 seront réunis en vol pour la première fois, afin de rendre hommage à la chasse française de la « drôle de guerre ».
• À découvrir également, des avions rares, tel que le BD5J, le plus petit avion à réaction au monde.
• Plusieurs Rafale Marine, le Rafale Solo Display, la Patrouille de France, la Patrouille Tranchant et de nombreux autres appareils complèteront ce plateau… de légende

Horaires :
8h : Ouverture au public
9h : Ouverture réceptif VIP
10h-12h : Visite du parking avions
10h-18h : Village exposants, animations, simulateurs…
13h-18h : Show aérien

Infos pratiques

 Tarif des billets

22 € en prévente – 24 € à partir du 1er juillet
27 € le jour du meeting
12 € pour les 12-16 ans
Entrée gratuite pour les moins de 12 ans
Accès au parking avions (10h-12h) : 5 €
Chaise pour spectacle aérien : 5 €

Les billets sont disponibles en prévente sur : www.airlegend.fr

 

En voiture de Paris :
rejoindre par A5b sortie 13 Réau Villaroche ou sortie 12 Limoges Fourches

En transports en commun : RER D

Présence de navettes au Paris Air Legend les 7 et 8 septembre :
– Depuis la gare de Melun vers l’aérodrome : toutes les 30 mn de 7h30 à 12h.
– Depuis l’aérodrome vers la gare de Melun : toutes les 30 mn de 18h à 20h.
– Depuis la gare de Lieusaint vers l’aérodrome : toutes les 30 mn de 7h30 à 12h.
– Depuis l’aérodrome vers la gare de Lieusaint : toutes les 30 mn de 18h à 20h.
Titres de transport vendus à bord : 3 € le trajet. 6 € l’aller/retour.

En avion ou hélicoptère : nous contacter (places limitées).
Coordonnées GPS : 48° 36′ 24″ nord, 2° 40′ 13″ est.


21eme Coupe d’Europe de Montgolfières

21ème Coupe d’Europe de Montgolfières

et

26ème Coupe du Monde des Dames

31 juiillet au 4 août

Mainfonds Aubeville

5 sites pour 5 dates à retenir

  • Mercredi 31 Juillet : ROYAN – SEMUSSAC
  • Jeudi 1er août : Pôle Mécanique La Genétouze
  • Vendredi 2 août : Angoulême, L’île aux vaches
  • Samedi 3 août : Jonzac, Aérodromme
  • Dimanche 4 août : Mainfonds Aubeville

La Coupe d’Europe de Montgolfières La Coupe d’Europe de Montgolfières est devenue un des évènements majeurs du calendrier aéronautique mondial.

  • 36 équipages en compétition
  • 18 en fiesta
  • 18 équipages étrangers

La manifestation est homologuée par la Fédération Internationale d’Aérostation

Le dimanche aura lieu à Mainfonds Aubeville AIRPORT un meeting aérien avec  :

  • Passage de la patrouille de France
  • Des avions de collection (SEA5 – Kiebitz biplan 33AML – MORANE MS317 – Nieuport 17 – Maule ) Patrouille BULLDOG TEAM – COMET – C337 PUSH PULL – Sia Marchetti 260 – Fouga Magister – T6
  • De la voltige aérienne avec Pascale Alajouanine
  • Wing walker
  • Ballet d’hélicoptères (dauphin de l’aéronavale
  • Festival de patrouilles aériennes (Patrouille Reva et Yako team,un Diamond DA42NF et deux Cirrus SR 20)
  • Le Rafale en démonstration SOLO DISPLAY
  • La Patrouille Breitling  Jet Team

 


La Navette bretonne

La Navette bretonne  » composée du MH-1521 Broussard (F-GDPX) et du Colomban MC 15 E Cricri (F-PZTU) au meeting de La Ferté-Alais 2013 © Xavier Cotton

A  l’occasion de certains meetings dont celui de La Ferté-Alais vous pouvez voir cet attelage surprenant. Celui-ci est voulu comme un clin d’œil sympathique à la combinaison, navette spatiale transportée sur le dos d’un B747, pour sa part la « Navette bretonne » est constituée d’un  Cri-Cri MC15E monté sur le dos d’un Broussard sorti des usines Max-Holste de Reims en 1959. La première apparition de la « Navette bretonne » date de 1990 sous les couleurs rouge et blanche de Britanny Ferries.Yves Duval (le papa de Hugues) commandant de bord Air France et collectionneur d’avions basés à Rennes  à l’idée de monter un Cri-Cri MC15 sur le dos d’un broussard et d’effectuer une séparation en vol. Il en soumet l’idée à Michel Colomban, le concepteur du plus petit bimoteur eu monde qui accepte le défi, il vérifie les conséquences aérodynamiques de cet attelage et conçoit avec précision une armature solide fixée sur le dos du Broussard sur laquelle viendra se fixer le MC15, mais aussi un système de largage simple et rapide permettant de libérer en toute sécurité. le Cri-Cri en plein vol, lui permettant ainsi de s’envoler de ses propres ailes et d’accompagner le Broussard tel un poussin et sa mère-poule.

Hugues Duval

Depuis une dizaine d’année, Hugues Duval se bat pour maintenir en vol le patrimoine aéronautique familial à travers l’association « Yankee Delta » crée par son père. Pour cela en plus de son métier de pilote sur Boeing 777 chez Air France , il enfile très régulièrement la combinaison rouge et malgré ses 1m 90, il se met aux commandes du Cri-Cri dont il a remplacé les moteurs thermiques par des moteurs électriques, pour présenter en meeting aérien « La Navette bretonne« , mais aussi, en compagnie de quatre pilotes d’exception  (Jack Krine, Pierre Fages, Claude Espinet, Arnaud Kervella) il prend la place de leader de la « Patrouille Tranchant » composée de cinq Fouga Magister.

Robert Laurent et Hugues Duval installent le cricri MC15E (F-PZTU) sur le dos du MH-1521 Broussard (F-GDPX)lors du meeting de La Ferté Alais 2013 © Xavier Cotton

Hugues Duval pilote du Colomban Cricri MC15E Cricri (F-PZTU) monté sur le MH-1521 Broussard  (F-GDPX) formant ainsi la fameuse Navette bretonne  © Xavier Cotton

Si vous avez assisté à la mise en place de la navette lors du meeting, vous avez vu un camion grue loué pour l’occasion– pouvant soulever jusqu’à 100 tonnes – déplacer les 121 kg de masse à vide du Cri-Cri au bout d’une élingue. Une fois arrimé sur le Broussard, Hugues Duval monte à bord. Robert Laurent prend les commandes du Broussard et met en route le moteur en étoile Pratt et Whitney de 450cv. Depuis que des moteurs électriques ont remplacé les moteurs thermiques sur le Cri-Cri, leur démarrage est largement simplifié, son pilote peut les éteindre et les mettre en route quand il veut.  

La Navette bretonne au décollage lors du meeting de La Ferté-Alais 2013 ©Xavier Cotton

Pendant le décollage plein gaz du Broussard, le potard des moteurs électriques du Cri-Cri  MC15E est poussé à fond.

La Navette bretonne Broussard (F-GDPX) et Colomban MC15E Cri-cri (F-PZTU ) lors du largage au meeting de Meaux 2018 © Xavier Cotton

Ensuite le “Navette Bretonne” revient verticale piste faire un passage, c’est alors que le compte à rebours  est lancé en direct sur la fréquence radio du commentateur : 3, 2, 1, top ! L’anneau libère les câbles, le Cri-Cri délivré de ses chaînes se cabre instantanément subissant une accélération d’environ 2,5G… Largage réussi !

Navette bretonne Broussard (F-GDPX) et Colomban MC15E Cricri (F-PZTU) au meeting de Meaux 2018 ©Xavier Cotton

on assiste alors à quelques passages en patrouille de la mère poule accompagné de son poussin , puis chaque avions se posent l’un après l’autre.

Merci à tous ceux qui assurent la réussite de la présentation de « La Navette bretonne » et ceci en toute sécurité.  Cet  attelage si particulier anime de façon très particulière les meetings aériens auxquels il participe.

Contact

www.yankeedelta.com : la Navette bretonne


Air Legend 2019 Paris-Villaroche

Un des plus grands meetings aériens d’Europe aux portes de Paris !

Rendez-vous les 7 et 8 septembre 2019 sur l’aérodrome de Melun-Villaroche

Le PARIS-VILLAROCHE AIR LEGEND aura lieu samedi 7 et dimanche 8 septembre, sur l’aérodrome de Melun-Villaroche, en Seine et Marne (77). Il s’agit de l’un des plus grands meetings aériens d’Europe, avec plus de 100 appareils présentés ! Ce show exceptionnel sera l’occasion de voir voler des avions mythiques, rarement ou jamais vus en France.

Au programme :

  • Un plateau d’une dizaine de jets de collection pour la première fois en Europe : MIG15, F86, T33, Fouga…
  • Un nombre exceptionnel de warbirds : Bearcat, Avenger, Skyraider, Corsair… avec plusieurs Spitfire, Mustang et Yak volant en formation.
  • Curtiss P-36, Hawk 75 et Morane 406 seront réunis en vol pour la première fois, afin de rendre hommage à la chasse française de la « drôle de guerre ».
  • À découvrir également, des avions rares, tel que le BD5J, le plus petit avion à réaction au monde.
  • Plusieurs Rafale Marine, le Rafale Solo Display, la Patrouille de France, la Patrouille Tranchant et de nombreux autres appareils complèteront ce plateau… de légende !

Sur le tarmac :

Dans les airs, le spectacle sera exceptionnel et sur le tarmac, l’ambiance garantie, avec des animations pour toute la famille ! Un village d’exposants, avec des boutiques et des stands de restauration accueillera le public tout au long du week-end.
Les concerts des « pin up » Satin Doll Sisters (groupe vocal féminin) feront revivre avec humour et glamour, l’ambiance des fêtes aériennes d’antan.
Des simulateurs de vol de P-47 Thunderbolt, d’Airbus A320 et de l’Armée de l’air seront à la disposition des petits et des grands.
Des reconstitutions de camps RAF, USAAF, Luftwaffe, Russe/Normandie-Niemen… avec des véhicules d’époque, plongeront les visiteurs dans les années 40.
Des vétérans aviateurs de toutes nationalités, témoins des grands conflits du 20ème siècle, seront présents par le biais du French Wing, l’unité française de la Commemorative Air Force.

Un site chargé d’histoire

L’événement se déroulera sur l’aérodrome mythique de Melun-Villaroche, situé à 40 km au sud-est de Paris, célèbre notamment pour les essais en vol, civils et militaires, menés entre autres par Dassault Aviation, Breguet Aviation ou même Morane Saulnier. Aujourd’hui Melun-Villaroche reste un centre aéronautique important, ouvert à la circulation aérienne publique depuis octobre 2014. Ici se côtoient aviation ancienne, de loisir et professionnelle.

Informations Pratiques

Samedi 7 et dimanche 8 septembre 2019

8h00 : ouverture au public
9h00 : ouverture espace VIP
10h -12h : visite du parking avions
9h -18h : village exposants, animations, simulateurs de vol…
13h -18h : show aérien

Accès

En voiture de Paris : A5b sortie 13 Réau-Villaroche ou sortie 12 Limoges Fourches
En transports en commun : ligne D ou R. Navettes spéciales Paris-Villaroche Air Legend les 7 et 8 sept.
En avion ou hélicoptère : contacter Air Legend (places limitées)
Coordonnées GPS : 48°36’24’’Nord, 2°40’13’’Est

Tarifs

22€ en prévente
27 € le jour du meeting
12 € pour les 12-16 ans
Entrée gratuite pour les moins de 12 ans

Accès au parking avions (10h-12h) : 5€
Chaise pour spectacle aérien : 5€

Billetterie (prévente) : https://ticket.anixy.com/airlegend2019/payant


FIN DU CONTRAT ENTRE BREITLING ET LA PATROUILLE APACHE AVIATION

Breitiling Jet Team à Meaux en 2018 ©Xavier Cotton

Apache Aviation annonce qu’à la fin de la saison 2019, sa patrouille de sept L-39 Albatros ne volera plus sous les couleurs de la marque Breitling.

Breitling a décidé de ne pas renouveler en fin d’année son contrat de sponsoring avec Apache Aviation, opérateur du Breitling Jet Team depuis 17 ans.

Breitling Jet Team a été établie en 2003 comme la première patrouille acrobatique professionnelle civile au monde volant sur jet.
La patrouille s’est produite en Europe, Asie, Moyen-Orient, Amérique du Nord, réalisant des centaines de démonstrations avec ses 7 jets L39 Albatros. Elle a fait également découvrir les sensations fortes de la voltige en formation à des milliers de passagers, Apache Aviation étant la seule organisation au monde à proposer ce type d’expérience multijets.

Apache Aviation est opérateur d’une patrouille acrobatique depuis 1982 connue sous les couleurs de Martini, Ecco/Adecco puis Breitling.
Elle a effectué, à ce jour, en sécurité 3 000 démonstrations dans 39 pays.

Pour la saison 2020 et les suivantes, Jacques Bothelin, Président d’Apache Aviation, met en place une stratégie de recherche de sponsors en s’appuyant sur un savoir-faire unique développé au cours de 37 ans de démonstrations aériennes. Le futur de l’équipe qu’il dirige devrait être assurée à travers, soit un sponsor unique, soit un pool de co-sponsors.

« L’avion de chasse est une machine d’excellence, un vecteur de communication inégalé pour assurer à une marque une visibilité unique, que ce soit sur les événements publics, via Internet et les réseaux sociaux et par toutes les opérations privées pour lesquelles la patrouille se tient à la disposition du sponsor. L’acrobatie aérienne offre un spectacle fascinant, un condensé de maîtrise et de style. » rappelle Jacques Bothelin.

Flexible, transgénérationnelle et non contrainte par un calendrier sportif, la patrouille acrobatique est l’outil de communication qui offre l’un des meilleurs retours sur investissement et une expérience client inoubliable. Les futurs partenaires d’Apache Aviation bénéficieront de 30 démonstrations annuelles dans 10 pays d’Europe, complétées par des opérations sur mesure.

Solo Breitiling Jet Team à Meaux en 2018 ©Xavier Cotton

À propos d’Apache Aviation
Basé à Dijon-Longvic et fondé en 1982 par Jacques Bothelin, Apache Aviation est un opérateur de patrouilles acrobatiques professionnelles et opérateur de travail aérien référencé depuis 12 ans par le Ministère de la Défense français avec une flotte de 20 appareils, principalement jets et turbopropulseurs. La filiale Apache Aviation Training & Services créée en 2018 propose un module de formation UPRT (Upset Prevention & Recovery Training) et de la formation au vol en patrouille avec une flotte de 6 TB-30 Epsilon. www.apache-aviation.com


Formation sur PC-21 dans l’armée de l’air

Pilatus PC-21 de la base aérienne de Cognac présenté au Salon du Bourget 2019 ©Xavier Cotton

Le Pilatus PC-21 est le nouvel avion d’instruction des équipages de chasse de l’armée de l’air. A partir de ce début juillet 2019 remplace les TB30 Epsilon de de l’école de pilotage de l’armée de l’Air (EPAA) de Cognac et les Alphajet de l’École d’aviation de chasse (EAC) de Tours. Les deux premiers exemplaires sont arrivés sur la base aérienne 709 de Cognac-Chateaubernard le 30 août 2018, depuis début 2019, 15 autres sont arrivés soit au total 17 Pilatus PC-21 immatriculés 709-FC à 709-FS (c/n 293 à 309). La première promotion d’élèves pilotes formés sur PC-21 arrive en juin 2019.

Fabriqué par la société suisse Pilatus, le PC-21 est bien plus qu’un avion, c’est un véritable système de formation, grâce à des outils d’apprentissage au sol les stagiaires sont immergés dans un environnement proche des avions d’armes modernes. Le PC-21 permet également de faire des économies en heures de vol et de racourcir la durée de formation des stagiaires.

Avec cette acquisition, l’armé e de l’air devient le second opérateur européen apres la Suisse et le 8ème client militaire au niveau mondial. Babcock France assure l’exploitation et la mise à disposition de ces aéronefs et des systèmes d’entrainement associés

Les dix-sept PC-21 et leurs simulateurs associés sont prévus pour former annuellement 30 pilotes de chasse et 10 navigateurs officiers système d’armes de l’armée de l’air, dix pilotes pour la Marine nationale ainsi que 10 moniteurs simulateur. La pleine capacité sera atteinte en 2020 peu avant la fermeture de la plateforme aéronautique de Tours, un an plus tard

Pilatus PC-21 de la base aérienne de Cognac. Deux places en tandem, l’élève est devant, l’instructeur en place arrière ©Xavier Cotton

Doté de nombreuses qualités aéronautiques et d’un cockpit moderne, ce monoturbopropulseur se rapproche grandement d’un avion de chasse de dernière génération au niveau avionique. Le système embarqué garantit un haut niveau de représentativité des missions tactiques grâce à ses capacités de simulation.il supporte des facteurs de charge de -4G à +8G sensiblement identiques aux capacités du Rafale

Selon le programme, les stagiaires effectuent une première phase initiale sur Cirrus SR20 (phas1) à Salon de Provence, ils entament ensuite à Cognac le tronc commun à tous les pilotes militaires (chasse ou transport sur  Grob 120). Ensuite en fonction de leurs résultats de leurs motivations et des places disponibles, il sont orientés vers la chasse ou le transport. Pour les futurs pilote de Mirage 2000 ou de Rafale, la formation se poursuit sur PC-21 (phase basic, puis Advanced) La priorité de la phase Basic reste l’apprentissage des fondamentaux du pilotage (gestion  des pannes, voltige, vol en formation, navigation, vol de nuit). Les stagiaires découvriront quelques thèmes tactiques de base comme l’interception simple ou la délivrance  de l’arment en fin de base advanced.

Avec ce système de formation la simulation au sol a le vent en poupe 40% de la formation des stagiaires, soit 80 heures, a dorénavant lieu au sol. Simulateur de vol (Full Mission Simulator), simulateur de vol simplifié (part Task tTainer), Simulateur d’éjection ou encore moyen de formation informatique (computer based Trainer) et système local de préparation et de restitution d’émission équipent l’école de pilotage de l’Armée de l’air. Ces équipements peuvent être interconnectés pour réaliser des missions combinées.

Tableau de bord de la place arrière (où se trouve l’instructeur) d’un Pilatus PC-21 de l’Armée de l’air française ©Xavier Cotton

Sur le plan technique, la simulation embarquée de l’avion est une réelle plus-value. Grâce à elle, les pilotes peuvent mettre les avions en réseau, capacité que les élèves retrouvent sur Mirage 2000D, Mirage 2000-5 ou Rafale, il leur est aussi possible de simuler l’apparition d’avions fantômes et de faire réagir les élèves en conséquence. Le PC-21 dispose de capacités avancées de simulation air-air (tir de missile, détecteur d’alerte,etc) et air-sol (tir canon, tir de bombe en palier en semi-piqué notamment). Par exemple au cours du vol, le moniteur peut générer et piloter des cibles air-air (cap, niveau vitesse) et émuler des menaces sol-air. Les instructeurs font ainsi découvrir aux élèves pilotes certaines notions de base qu’ils approfondiront ensuite en escadron de transformation opérationnelle et en escadron de chasse.

Pilatus PC-21 709FF de la Bae aérienne 709 de Cognac vu de l’arrière ©Xavier Cotton

Caractéristiques de l’avion

  • Longueur : 11,22 m
  • Envergure : 9,11 m
  • Hauteur : 3,75 m
  • Surface alaire : 15,22 m2
  • Poids max. au décollage et atterrissage : 3 100 Kg
  • Places : 2 en tandem
  • Moteurs  : Turbopropulseur  PT68B délivrant 1600 ch
  • Hélice : 5 pales en graphite de 2,39 m de diamètre
  • Vitesse de croisière maximale : 690 km/h- 370 Kts-.0,72 Mach
  • Vitesse maximale : 690 km/h- 370 Kts-.0,72 Mach
  • Distance de décollage : 490 m
  • Distance d’atterrissage : 600 m
  • Vitesse de décrochage : 150 km/h 81Kts
  • Réservoir : 690 l
  • Autonomie  : 1300 km soit 2 h 20 min de vol
  • Plafond : 25 000 fts
  • Facteur de Charge maximum en configuration lisse : +8g / -4g
  • Vitesse ascensionnelle  :  4250 ft/min-1295 m/min