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1914-2014 : la BA 102 de Dijon a 100 ans ! (2ème partie : 1940-2014)

S’il est une base aérienne historique en France, c’est bien celle de Dijon, entrée en service un peu avant la Première Guerre mondiale. Mais quelles ont été les principaux faits marquants ayant ponctué la « vie » de cet aérodrome militaire centenaire figurant depuis sa création parmi les plus importantes plates-formes aéronautiques de l’Armée de l’air ?

À compter de juin 1940 et pendant plusieurs mois, l’occupant retint sur l’aérodrome, devenu le « Frontstalag 155 », quantité de prisonniers de guerre – trente mille y furent internés – auxquels fut confiée, notamment, la remise en état des lieux. Consciente du potentiel offert par les installations de la base bourguignonne, la Luftwaffe y installa une école de perfectionnement au bombardement, unité qui, dénommée IV/KG 55 et dotée de Heinkel 111, ne devait quitter Dijon qu’au printemps 1944. Pendant toute la durée de la guerre, l’aérodrome fut le lieu d’implantation d’un état-major, celui de la Flieghorst Kommandantur 17/VII. En ce qui concerne l’infrastructure de la base, une piste en dur – qui avait été mise en chantier au tout début de 1940 – fut construite, de même que de nombreux abris camouflés d’avions ainsi que des installations de toute nature telles que des soutes à essence et à munitions. La base, également lieu de maintenance des appareils de la Luftwaffe stationnés dans l’est de la France et de ravitaillement des avions engagés dans les opérations en mer Méditerranée, se dota début 1943 de plusieurs escadrilles appartenant à une escadre dédiée à la chasse de nuit : la Nachtjagdgeschwader 4. Équipées de chasseurs moyens Messerschmitt 110 et de Dornier 217 dotés de radars de poursuite, ces escadrilles opéraient en fonction des détections effectuées localement par les stations radar de la « ligne Kammhuber », système de défense mis sur pied par l’Allemagne pour protéger son territoire.

Alors que l’activité était foisonnante sur la base, ses installations – et, avec elles, les troupes qui étaient stationnées sur l’aérodrome – finirent par être durement éprouvées, harcelées qu’elles furent par les bombardements alliés. Des bombardements conduits avec efficacité, en dépit de l’action énergique qui fut celle des batteries de défense anti-aérienne positionnées aux abords immédiats du terrain. Le premier fut celui du 28 mars 1944, au cours duquel, en cinq vagues, quantité de Boeing B-17 de la 8th Air Force larguèrent quatre cents tonnes de bombes. Aux considérables dégâts causés ce jour-là par les forteresses volantes américaines s’ajoutèrent d’autres destructions. En effet, la base eut encore à subir un raid opéré par la Royal Air Force dans la nuit du 9 au 10 avril, un mitraillage au sol particulièrement efficace réalisé le 23 avril par des chasseurs North American P-51 Mustang et un important bombardement opéré deux jours plus tard par l’aviation américaine, le tout avant que, le 14 août, l’aérodrome soit pilonné une dernière fois, par quatre-vingt-trois Consolidated B-24 Liberator. L’armée allemande dut se résoudre à évacuer la base, ce qu’elle fit le 10 septembre, après avoir pris soin de la rendre inutilisable, notamment par la destruction de sa tour de contrôle, de soutes et d’abris et de son infrastructure électrique. Il ne resta de l’aérodrome qu’un champ de ruines jonché de gravats et de ferraille et parsemé de carcasses d’avions. Dijon libérée, les troupes américaines s’emparèrent aussitôt des lieux – qu’elles redésignèrent « Y-9 » – et, après une remise en état du terrain, s’attachèrent à prolonger la piste de manière à faciliter les mouvements des unités qui, sans tarder, prendraient pied sur le site : les 111st Tactical Reconnaissance Squadron et 35th Night Fighter Squadron, ainsi que le 320th Bomb Group, unité dotée de Martin B-26 Marauder qui, de novembre 1944 à mars 1945, s’envolant de Dijon, pilonnèrent sans relâche les villes et installations stratégiques du IIIe Reich.

Si la remise en état des infrastructures de l’aérodrome demanda plusieurs années, la base – successivement dénommée « base équipée 102 » (1944), « base escale principale » (1946) et « détachement de base aérienne » (1947) – ne tarda pas, néanmoins, à renouer avec les heures fastes qui furent les siennes avant-guerre. En 1949, avec l’implantation en Bourgogne de la 2e escadre de chasse en provenance d’Allemagne, la « base aérienne tactique 102 » devint la première plate-forme de l’Armée de l’air à voir évoluer des chasseurs à réaction. Le choix de la France s’était porté sur un appareil britannique, le De Havilland 100 Vampire, avion qui, rapidement, équipa les deux escadrons relevant de la « nouvelle » escadre dijonnaise : le prestigieux escadron de chasse 1/2 « Cigognes » aux traditions puisant dans les combats de la Grande Guerre et l’EC 2/2 « Alsace ». La 2e escadre perçut toutefois dès 1953 de nouveaux chasseurs : des MD 450 Ouragan, appareils sortis des ateliers de l’avionneur Marcel Dassault, concepteur du premier chasseur à réaction de construction française. L’avion s’avéra plus performant que son prédécesseur ; malheureusement, comme pour le Vampire, la « prise en main » du nouvel appareil se traduisit par de nombreux accidents.

En juin 1955, l’emprise de la base, devenue « base aérienne d’opérations 102 », s’accrut notablement avec l’acquisition de terrains situés sur le territoire de Neuilly-lès-Dijon, ceci pour permettre la construction d’une piste en dur de 2 400 mètres de longueur répondant aux normes édictées par l’Organisation du traité de l’Atlantique nord, alliance militaire à laquelle la France avait adhéré en 1949.

Dès 1956, l’escadre dijonnaise se sépara de ses Ouragan et perçut un nouveau chasseur construit par Dassault : le MD 454 Mystère IVA. À l’automne, en toute discrétion, cet avion supersonique en piqué s’envola à destination du Proche-Orient pour y prendre part, sous les couleurs de l’aviation israélienne, aux opérations déclenchées pour reprendre le contrôle du canal de Suez, nationalisé par le président égyptien Nasser. C’est cet avion qui, à partir de 1957, équipa la Patrouille de France, formation acrobatique dont le nombre d’appareils – qui passa de cinq à douze en quelques années – stationnèrent à Dijon jusqu’au transfert de la PAF en 1962.

En 1961, un nouvel appareil fit son apparition à Dijon : l’AMD Mirage IIIC, chasseur choisi pour équiper les deux escadrons de la 2e escadre de chasse, qui fut la première formation de l’Armée de l’air à être dotée de ce fleuron de l’industrie aéronautique nationale. Premier avion supersonique français, le Mirage IIIC était même capable de vitesse bi-sonique ; il pouvait en outre, propulsé par une fusée d’appoint SEPR 841, atteindre la stratosphère pour y réaliser des missions d’interception. Le pilotage de ce chasseur à aile delta nécessitant un apprentissage approfondi, l’Armée de l’air se dota d’une unité spécialisée dans la formation et le perfectionnement des pilotes sélectionnés pour évoluer sur cet appareil, et cette mission échut à l’EC 2/2 « Côte-d’Or », escadron qui avait été recréé en 1965 et auquel fut confiée l’année suivante la mission de « transformation opérationnelle » de l’ensemble des pilotes de chasse de l’Armée de l’air affectés au sein d’unités dotées de Mirage III. À cet effet, cette unité perçut des biplaces Mirage IIIB, conservant néanmoins plusieurs monoplaces pour le « lâcher » des pilotes en solo. Ce fut, pour la base dijonnaise, le point de départ d’une nouvelle aventure : celle d’abriter un escadron qui ne tarderait pas à être qualifié d’ « Académie de la chasse ». Une académie qui formerait également quantité de pilotes et de mécaniciens venus du monde entier…

En décembre 1965, les installations civiles jouxtant l’aérodrome militaire, elles aussi en plein développement, virent le lancement officiel d’une compagnie aérienne régionale : Air-Bourgogne. Quelques mois plus tard débuta sur la BA 102 le tournage d’une série télévisée qui, par son succès, permit à la base dijonnaise – et à ses aviateurs – d’être connue de tous les téléspectateurs français : Les Chevaliers du Ciel, série adaptée d’une bande dessinée créée par Jean-Michel Charlier, scénariste, et Albert Uderzo, dessinateur, narrant les exploits des lieutenants Tanguy et Laverdure.

En 1968, une version plus moderne du Mirage III fut livrée aux escadrons dijonnais : la version E, dotée d’un radar Doppler permettant la navigation à basse altitude par tout temps.

Le 2 juillet 1984, un demi-siècle jour pour jour après la création de l’Armée de l’air, un nouvel oiseau fit son nid sur la BA 102 : le Mirage 2000 C, dernier-né des chasseurs produits par l’avionneur Marcel Dassault, appareil que cette base fut la première à mettre en œuvre. Son évolution ultime, le Mirage 2000-5F, devait faire son apparition en Bourgogne quinze ans plus tard, en 1999, permettant aux aviateurs de la BA 102, au tournant du siècle, de disposer de l’un des plus redoutables chasseurs de la planète, capable par sa technologie et son système d’armes de détecter simultanément jusqu’à vingt-quatre cibles et de « traiter » les huit plus menaçantes. Un avion que piloterait notamment Caroline Aigle, la première femme pilote de chasse de l’Armée de l’air, affectée à Dijon en 2000.

En 2008, après avoir envisagé la fermeture de la BA 102, les autorités gouvernementales décrétèrent finalement son maintien et, localement, l’on s’efforça de renforcer l’aérodrome dijonnais. À cet effet, le projet Renaissance fut lancé, avec pour ambition de développer l’aéroport de Dijon-Bourgogne par l’accroissement de son activité aérienne, tant civile que commerciale. Malgré tout, à l’été 2011, les derniers Mirage présents à Dijon – ceux de l’escadron de chasse 1/2 « Cigognes » – furent transférés sur la base aérienne 116 de Luxeuil, et il ne resta plus sur le site militaire qu’une quinzaine d’appareils : les Alphajet de l’escadron d’entraînement 2/2 « Côte-d’Or », unité sans équivalent dans l’Armée de l’air qui avait été créée quelques années plus tôt pour maintenir en condition opérationnelle les pilotes de l’ensemble des escadrons de la chasse française. Des appareils qui, dans les derniers jours de juin 2014, cent ans très exactement après l’arrivée sur l’aérodrome de ses tout premiers avions, s’envoleront pour un aller qui sera sans retour à destination de la base aérienne 120 de Cazaux, laissant seuls sur l’aérodrome les deux avions de liaison TBM 700 mis en œuvre par le dernier des escadrons à être stationné sur la base : l’escadron de transport 41 « Verdun ».

En dépit de ce transfert qui entraînera la fermeture des installations aéronautiques mises en œuvre par la plate-forme militaire, la base aérienne dijonnaise, plate-forme « à part » au sein du dispositif des bases mis en œuvre par l’Armée de l’air, conservera – mais pour combien de temps ? – plusieurs « spécificités ». Parmi elles, celle d’être le lieu d’implantation de formations elles aussi uniques en leur genre, à savoir l’un des commandements organiques de l’Armée de l’air (le commandement des forces aériennes, transféré en 2012 en provenance de Metz), l’un des trois commandos parachutistes dont dispose l’Armée de l’air (le CPA n° 20, unité forte de trois cents hommes installée à Dijon depuis 2008), l’unité chargée de la formation de l’ensemble des fusiliers commandos de l’Armée de l’air (l’escadron de formation des commandos de l’air 08.566), la structure chargée de former l’ensemble des spécialistes œuvrant sur le Mirage 2000 (l’unité d’instruction spécialisée 62.530) et l’organisme chargé de l’exploitation et de la conservation des informations personnelles – individuelles ou collectives – du personnel servant et ayant servi au sein de l’Armée de l’air (le bureau des archives et des réserves de l’Armée de l’air 24.501).

De 1914 à 2014, ce sont bien cent ans d’une vie trépidante qui auront rythmé l’existence de la base aérienne 102, entrée en service en tant que « camp d’aviation ». Cent ans d’une activité foisonnante qui se sera tout bonnement confondue avec une autre palpitante aventure humaine et technologique : celle de l’Armée de l’air !

Frédéric Lafarge
chargé de relations publiques
et délégué au patrimoine historique de la BA 102


1914-2014 : la BA 102 de Dijon a 100 ans ! (1ère partie : 1914-1940)

S’il est une base aérienne historique en France, c’est bien celle de Dijon, entrée en service un peu avant la Première Guerre mondiale. Mais quelles ont été les principaux faits marquants ayant ponctué la « vie » de cet aérodrome militaire centenaire figurant depuis sa création parmi les plus importantes plates-formes aéronautiques de l’Armée de l’air ?
L’histoire de l’aéronautique à Dijon débute par les somptueuses « fêtes de l’aviation » qui, du 22 au 25 septembre 1910, furent organisées au nord de la ville, sur le terrain d’exercices de l’armée de La Maladière. Un terrain qui, compte tenu de ses dimensions et de son emplacement, dut être abandonné lorsque le ministère de la Guerre s’attacha à doter Dijon d’un aérodrome militaire. Le choix de l’armée se porta sur un ensemble de terrains situés entre les villages d’Ouges et de Longvic et, le 7 juillet 1913, l’acquisition de neuf hectares fut décrétée d’utilité publique. Y fut presque aussitôt aménagé un camp provisoire fait de baraquements de bois et de hangars de toile, et les premiers avions de l’Aéronautique militaire ne tardèrent pas à s’y poser.
Ces installations rudimentaires, embryon de ce qui allait devenir le centre du 1er groupe d’aviation, prirent rapidement de l’ampleur, ce qui conduisit à préempter de nouveaux terrains qui portèrent la superficie de l’aérodrome à une centaine d’hectares. À l’est de ce qui fut la route nationale 468, plusieurs hangars d’aviation « en dur » sortirent de terre, tandis que, de l’autre côté de la route, on s’affairait à la construction des bâtiments du futur « quartier Ferber ». Autant de travaux qui permirent en avril 1914 l’accueil de plusieurs escadrilles : les Br 17, Bl 18, HF 19 et MF 20 équipées respectivement d’avions Breguet, Blériot, Henry Farman et Maurice Farman. Quatre escadrilles dont les appareils ne tardèrent pas à s’envoler à destination du front…
En dépit du départ de ses avions, le « camp d’aviation d’Ouges-Longvic » devait maintenir son activité, et même la renforcer. Se trouvait en effet implantée sur l’aérodrome une unité qui participa pleinement à l’effort de guerre : la 2e réserve, chargée d’une part de centraliser les livraisons effectuées par les usines travaillant pour l’aéronautique (avions, moteurs, pièces de rechange, armement…) ainsi que les matériels nécessaires à la bonne marche des unités et, d’autre part, d’acheminer les marchandises entreposées à destination des parcs aéronautiques dont dépendaient les escadrilles pour leur approvisionnement. Pendant la guerre, le centre de Dijon fut également un lieu de formation, et y fonctionnèrent une école technique d’aviation dispensant l’instruction théorique préalable à l’entrée en école de pilotage ainsi que, à partir de 1917, une école dédiée au pilotage des avions de la marque Voisin. Le 13 mai 1916, un jeune aviateur blessé deux mois plus tôt dans le ciel de Verdun était présent sur le camp d’aviation : Georges Guynemer, déjà as de guerre, choisi pour avoir l’honneur de porter le drapeau de l’Aéronautique militaire venu tout spécialement en Bourgogne pour être présenté aux aviateurs dijonnais, en présence du lieutenant-colonel Adolphe Girod, inspecteur général des écoles et dépôts d’aviation. Après la Seconde Guerre mondiale, l’as aux cinquante-trois victoires officielles devait être retenu pour devenir le parrain de la base aérienne 102.
Le dimanche 24 novembre 1918, quelque deux cents appareils « ayant participé à la guerre » étaient rassemblés sur l’aérodrome pour y être présentés et, pour leurs équipages, se prêter à des démonstrations organisées à l’occasion de la « grande fête militaire » proposée ce jour-là par les aviateurs pour célébrer la fin de la guerre. Le terrain, dans les mois qui s’ensuivirent, devait devenir le lieu de regroupement d’un grand nombre d’appareils retirés des escadrilles et destinés à la ferraille.
En 1920, Dijon vit naître le 2e régiment d’aviation d’observation, formation constituée de trois groupes totalisant huit escadrilles équipées de Breguet 14. Cette unité, promptement remaniée, devint quelques mois plus tard le 32e régiment d’aviation d’observation. L’année suivante débuta l’édification d’une gigantesque construction de métal longue de 240 mètres et large de 40 : un hangar d’aviation qui, conçu par la société Dubois, se distinguait par sa toiture, laquelle était soutenue par un ingénieux dispositif fait de pylônes et de câbles. En juillet de la même année, en lisière de l’aérodrome, une zone civile fut créée pour permettre à l’aviation civile naissante et aux aviateurs des pays signataires de la Convention de Paris de 1919 – portant réglementation de la navigation aérienne – d’utiliser le terrain d’aviation, réservé jusque-là à l’usage exclusif de l’armée. Dijon, « aérodrome mixte » parfaitement signalé à partir de 1925 par un phare aéronautique de grande puissance implanté au « sommet » du mont Afrique, devait demeurer pendant des années une escale de choix sur la route aérienne conduisant de Paris à Marseille via Lyon.
Le 1er janvier 1924, le 32e RAO devint le 32e régiment d’aviation mixte, et deux escadrilles de chasse – les SPA 15 et SPA 77 dotées de biplans Nieuport-Delage 29 – intégrèrent le régiment, se mêlant aux escadrilles d’observation déjà existantes. Ce furent là les prémices de la présence à Dijon d’une aviation qui devait faire les beaux jours de ce qui deviendrait dix ans plus tard la « base aérienne 102 » : l’aviation de chasse. Deux escadrilles d’observation rattachées à ce régiment furent envoyées au Maroc l’année suivante pour y prendre part à la guerre du Rif.
Preuve du fort attachement des aviateurs du « centre aérien de Longvic » – nom officiellement porté par le champ d’aviation depuis le 1er avril 1923 – au plus célèbre des as français, un monument à la mémoire du capitaine Guynemer fut érigé en lisière de l’aire d’envol et solennellement inauguré le 25 juillet 1932. Cette même année, une réorganisation de l’arme aérienne intervint et, à Dijon même, fut créée la 2e brigade aérienne, entité ayant autorité sur plusieurs formations parmi lesquelles trois escadres installées sur l’aérodrome : la 32e escadre d’observation (disposant de Breguet 19), la 7e escadre de chasse dotée successivement de Wibault 72 (1932), de Morane-Saulnier 225 (1933) et de Spad 510 (1937) et la 52e escadre de grande reconnaissance équipée de Potez 25, Breguet 19 et Lioré-et-Olivier 20 puis de Potez 540.
En 1934, année qui vit la création de l’Armée de l’air, une nouvelle organisation territoriale fut arrêtée ; les « régions aériennes » firent leur apparition et, deux ans plus tard, officiellement le 1er octobre 1936, au centre-ville de Dijon, place Wilson, s’installerait en provenance de Metz l’état-major de la « 1re RA ». Cette même année 1934 fut créée une patrouille acrobatique dont la notoriété devait finir par dépasser les frontières. Baptisée du nom de son créateur, René Weiser, la « patrouille Weiser » s’illustrait par ses périlleuses évolutions effectuées avec un nombre sans cesse croissant d’avions, trois à ses débuts… et jusqu’à dix-huit en 1937. Particularité remarquable : ses Morane-Saulnier 225 évoluaient… attachés entre eux trois par trois !
En 1936, la 3e escadre de chasse, équipée de Dewoitine 500 et 501, s’installa sur l’aérodrome en provenance de Châteauroux, y prenant la place de la 32e escadre d’observation. La base, raccordée depuis peu à Dijon par une ligne de tramway dite « ligne d’Ouges », se « spécialisa » dès lors dans la chasse et, à la veille de la guerre, dix escadrilles y stationnaient : celles des 3e et 7e escadres, formations que l’on avait renforcé le 1er mai 1939 par la création de deux groupes (les GC III/3 et III/7) et que l’on venait d’équiper de modernes Morane-Saulnier 406, et qui côtoyaient sur l’aérodrome le groupe aérien d’observation 508, unité créée quelques années plus tôt et équipée, quant à elle, de Potez 25 et autres Breguet 27. En mars 1939, le GC I/7 avait quitté Dijon pour intégrer l’escadre de marche d’Afrique du Nord en cours de création au Maroc.
À l’été 1939, les menaces de guerre s’intensifiant, permissionnaires et réservistes furent rappelés. Le départ des unités aériennes à destination de leurs terrains du temps de guerre respectifs s’effectua dans les derniers jours d’août et débuta par la 7e escadre de chasse. Dans le même temps, les escadrilles des groupes composant la 3e escadre de chasse effectuaient le même mouvement. Le transfert opéré se solda toutefois par une catastrophe : la perte tragique, le 28 août, de six chasseurs du groupe III/3, qui s’écrasèrent dans leur survol de la Saône-et-Loire. Abandonnée par les formations qui y résidaient à titre permanent, la base accueillit presque aussitôt, et pour plusieurs mois, l’état-major de la 32e escadre de bombardement et l’un de ses deux groupes, équipé de Bloch 200.
Le 10 mai 1940, à 5 heures, pour la première fois de son histoire, la base fut bombardée. Les dégâts considérables causés par les frappes des bombardiers de la Luftwaffe – qui s’accrurent encore dans l’après-midi puis le 14 mai à la suite de deux nouveaux bombardements – contraignirent les unités stationnées sur le site à l’évacuer et à se replier plus au sud, délaissant un aérodrome par lequel, dans leur repli, nombre d’unités ne tarderaient pas à transiter. Le 17 juin, la base tomba finalement entre les mains de l’ennemi, en même temps que Dijon qui, déclarée « ville ouverte », ne fut pas défendue.
Frédéric Lafarge
chargé de relations publiques
et délégué au patrimoine historique de la BA 102

Airexpo 2014

Airexpo 2014
28 ème édition
Muret-Lherm
31 mai 2014
10h00 à19h00
 Organisé à 100% par des étudiants de première année des deux écoles d’ingénieurs aéronautiques toulousaines, l’ENAC (École Nationale de l’Aviation Civile) et l’ISAE (Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace) depuis plus de 28 ans.
Airexpo est une association à but non lucratif qui vise à produite un meeting aérien.
Cette année pour la 28ème édition, le meeting aura lieu le 31 mai sur l’aérodrome de Muret-Lherm en région toulousaine.
Le plateau  est en train de se constituer, mais est déjà annoncés la présences d’avions de collection comme les T6 et un P51 Mustang, d’avions lourd d’Airbus qui viendra en voisin avec un A380 et un Beluga, mais aussi d’un Rafale. Et clou du spectacle, La patrouille de France sera aussi présente.
Vous pouvez voir la mise à jour du programme sur cette page : http://www.airexpo.org/fr/programme

Mais faire voler ces machines coûte beaucoup d’argent, alors  pour permettre à un maximum de personnes de venir rêver devant ces beaux avions en conservant un prix d’entrée de 5€, L’association Airexpo fait appel à vos don pour fiancer ce magnifique spectacle aérien : http://fr.ulule.com/air-expo/
 Dépêchez vous il ne reste que 10 jours pour les aider

A quoi va servir le financement ?

   Leur budget est très serré et il doivent satisfaire les demandes des 4 commissions organisatrices du meeting.
  •  La commission avion. Les avions qui viennent sont pour la plupart entretenus par des passionnés qui doivent être rémunérés pour continuer à faire voler leurs machines de rêve. Ces pilotes doivent également être logés et nourris pendant 2 à 3 jours. 
  • La logistique. En effet, accueillir 25 000 spectateurs ne se fait pas sans un minimum de logistique tel que la sonorisation, l’électricité, l’eau, les toilettes, les buvettes, les exposants ou encore le stand VIP. De plus, le jour du meeting près de 200 bénévoles issus des écoles organisatrices sont présent pour tout installer et accueillir au mieux le public, et bien sûr ils faut les nourrir !
  • La sécurité. Il faut rémunérer les pompiers, les gendarmes, les policiers présents le jour du meeting
  • la communication. Pour un évènement de cette ampleur, elle participe à la visibilité de l’évènement dès les premiers mois de préparation. Puis lors du meeting elle s’occupe du point information, de l’accueil des médias et de la boutique.
Les recettes proviennent essentiellement des sponsors que la commission partenaires recherchent activement depuis le début de l’année.
 L’association Airexpo est composée d’une cinquantaine d’étudiants et étudiantes répartis entre responsables et membres de ces deux écoles. ils sont tous en première année dans une des deux écoles (ENAC et ISAE) dans différents cursus (ingénieurs, techniciens, masters spécialisés, contrôleurs aériens, pilotes).  Alors souhaitons leur bonne chance pour l’organisation du meeting et encourageons les en en les soutenant : http://fr.ulule.com/air-expo/
Informations :
Aérodrome de Muret-L’Herm
31 mai 2014
10hh00 à 19h00
Entrée : 5€, gratuite pour les moins de 12 ans
Parking gratuit
Navette depuis Toulouse.
Préventes sur : http://www.airexpo.org/
Pour plus d’informations :

http://www.airexpo.org/
https://www.facebook.com/meetingairexpo?fref=ts
https://twitter.com/airexpo


Meeting Aérien Grand Troyes

Meeting aérien du Grand Troyes
Dimanche 29 Juin 2014
Troyes-Barberey
La Société Skyline Events organise, avec le soutien de la Communauté de Commune du Grand Troyes, le Conseil Général de l’Aube et SNC Lavalin, gestionnaire de l’aéroport de TroyesBarberey une manifestation aérienne destinée à faire découvrir le monde de l’aviation civile, militaire, et « historique » au public Champenois.
La présentation du Rafale Solo Display et la présentation tactique de Mirage 2000 (en attente de confirmation) permettront d’approcher un univers unique et rarement accessible au grand public : celui des avions de chasse. L’Extra 330 de l’EVAA (Équipe de Voltige de l’Armée de l’Air) championne du monde en 2013  fera une démonstration à vous couper le souffle.
Des aéronefs appartenant aux plus belles collections d’avions historiques au monde seront également dévoilés au public : Spitfire, Seafury, Mustang P51D, Bronco OV10, Patrouille de T6, Yak 3, Vampire, Falco, Waco, Boeing Stearman, L39 Albatros, Piper Cub, Fouga Magister…  Pour compléter le spectacle riche dans la diversité des aéronefs présentés: Marc Mathis sur son Zlin, un hélicoptère EC145 de la Sécurité Civile et le DC3 d’Air France qui effectuera un largage de parachutistes.

En savoir plus  :
Aéroport de Troyes en Champagne
Horaires du show : 10 h-12 h et 13 h 30-18 h
Ouverture du site à 9 h
Gratuit pour les moins de 10 ans – Tarif enfants (10 à 17 ans) : 5 € – Tarif adultes : 10 €
Parking gratuit

Contact :
contact@skyline-events.fr
http://www.skyline-events.fr/
http://www.meeting-aerien-troyes.fr/


La France en avion-les 20 plus belles balades aériennes

La France en avion 2014
les 20 plus belles balades aériennes
nouvelle édition Avril 2014
Vous aussi, jouer les « touristes de l’air » ! Cette expression, utilisée dès 1912 dans le premier «aéro-guide », pourrait tout à fait caractériser ce qui est proposé dans cette nouvelle édition du Petit Futé « La France en avion » ; guide pour découvrir ou redécouvrir la France en avion léger de tourisme en aéro-club.
Pour ceux qui n’ont jamais pris le manche alors qu’ils en ont toujours rêvé, ils découvriront dans le « Carnet de vol » que le pilotage se révèle être plus accessible qu’on ne l’imagine. Il suffit d’assister au premier lâcher d’un élève pilote pour mesurer combien l’intensité du plaisir de voler est immense – autant que la fi erté au retour du vol – et chaque pilote breveté sait bien que ce grand moment compte parmi les meilleurs souvenirs de sa vie. Une fois que vous aurez décroché votre brevet de pilote, toutes les destinations évoquées dans cette nouvelle édition vous tendront les bras… ou plutôt les ailes (cette nouvelle édition proposant 20 balades aériennes dans le ciel de France) ! Pour ceux qui sont déjà pilotes, le guide fourmille d’idées de destinations sans oublier qu’ici, toutes les informations proposées demeurent accessibles au plus grand nombre : pas de langage aéronautique abscons où les hauteurs sont en pieds, les distances en milles nautiques, les vitesses en noeuds… Bref, des informations risquant de rebuter rapidement les non-initiés !
Aussi…, vous pouvez laisser traîner nonchalamment cet ouvrage dans votre salon, c’est même fortement conseillé ! Famille ou amis seront interpellés par ce restaurant incroyable à deux pas d’un aérodrome, ou cet hôtel caché entre l’aérodrome et la plage. En ce sens, le Petit Futé « La France en Avion » souhaite aussi vous aider à défi nir des destinations pour voler avec vos proches.
Quel plus grand bonheur en eff et que de partager sa passion avec sa famille ou ses amis ! Trop souvent les idées de destination des pilotes chevronnés se trouvent être déterminées par des critères strictement aéronautiques, ce qui n’emporte pas l’adhésion spontanée de leur entourage… Grâce à ce Petit Futé, vous pourrez choisir des activités qui plairont à votre famille et à vos amis et vous n’aurez
plus qu’à préparer la navigation, le Petit Futé ayant balisé pour vous la partie touristique du vol. Ainsi équipé, le Petit Futé vous souhaite bons vols au dessus de notre beau pays.

VERSION NUMÉRIQUE OFFERTE :  Le Petit Futé vous offre sa version numérique en téléchargement gratuit pour votre Smartphone, votre tablette, votre liseuse ou votre ordinateur PC/Mac. Une offre futée pour préparer au mieux son séjour et voyager léger tout en restant informé.

EN 2014, LE PETIT FUTE VOUS OFFRE LE GUIDE DE VOS VACANCES : Afin de toujours mieux accompagner ses lecteurs, le Petit Futé propose cette année, en plus du bonus numérique, le Petit Futé propose « Le guide de vos vacances » pour tout achat d’un guide des collections Country-Guide, City-Guide Monde, City-Trip, Départements et Régions de France, Thématiques et bien sûr, City-Guides. Cette off re est valable en France Métropolitaine mais aussi en Belgique, en Suisse, au Luxembourg et au Canada dans tous les points de vente participant à cette opération (dans la limite des stocks disponibles). A travers ce guide, le Petit Futé propose à ses lecteurs une mine de conseils, de bons plans futés et de bonnes adresses afi n de choisir et découvrir leurs prochaines destinations de vacances, en France et dans le monde comme le bassin d’Arcachon, la Corse, les îles bretonnes, le Luberon et le Pays Basques ou l’Andalousie, le Cap Vert, Cinque Terre, Cuba, les îles croates, l’Islande, Las Vegas et les parcs nationaux des États-Unis, la Louisiane, mais également Madagascar, la Nouvelle Zélande, le Québec, le Pérou, la Crête, la Sardaigne ou bien encore le Sénégal, le Sri Lanka, la Thaïlande ou le Vietnam. Alors, n’hésitez pas à vous renseigner lorsque vous irez acheter votre Petit Futé !
Le Petit Futé LA FRANCE EN AVION 2014
Nouvelle édition – Collection Thématiques – 312 pages – Prix public : 14,95 Euros.
Version numérique offerte avec le guide.
Disponible sur : www.petitfute.fr
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L’imagerie des avions par Marie-Renée Guilloret

L’imagerie des avions

Marie-Renée Guilloret

 
Dans la collection à succès les imageries (documentaires 128 pages illustrées) des éditions Fleurus est paru depuis le 14 mars « L’imagerie des avions » sur le modèle de l’imagerie des camions et des engins de chantier,
 l’imagerie des avions est une mine d’informations et de découvertes : la construction d’un avion, son fonctionnement, le rôle du pilote, les étapes avant le décollage, le fonctionnement d’un aéroport, tous les types d’avion. Cet ouvrage est riche en informations et répondra parfaitement aux questions que se posent les enfants dès l’age de sept ans.

 

 

Collection : Imagerie
Titre : Les avions
Auteur : Marie-Renée Guilloret
Illustrateurs : collectif
Parution le : 14 Mars 2014

 
19,5 X 23,5 cm
128 Pages
ISBN : 978 2 215 141679
Prix : 11,70 €

ATR 72-600 EC-LRR d’Air Nostrum

ATR 72-600 EC-LRR d’Air Nostrum à Malaga ©Xavier Cotton
 

C’est le 2 octobre 2007, que l’entreprise ATR (Aviation de transport régional) a lancé la version -600 de ses ATR 42 et ATR 72, ce dernier sera développé le premier. Les deux nouvelles versions ont la même longueur que leurs prédécesseurs et des hélices Ratier-Figeac (568F) à 6 pales. L’accent a été mis pour améliorer le confort et réduire le bruit dans sa nouvelle cabine nommée Armonia. L’ATR 72-600 peut emporter entre 68 et 74 passagers.
Les ATR 42-600 et 72-600 sont équipés des nouveaux moteurs PW127M de Pratt & Whitney Canada, plus puissants et moins gourmands en carburant.
Le cockpit bénéficie d’écrans à cristaux liquides et d’un ordinateur multi-fonction qui augmente la sécurité de l’appareil et son efficacité. La nouvelle avionique est fournie par Thales Avionics et comprend un nouvel ILS.
Le premier vol de l’ATR 72-600 est intervenu le 24 juillet 2009. La certification civile est obtenue de l’EASA à la fin du mois de mai 2011.
C’est la compagnie marocaine Royal Air Maroc qui a reçu Le premier ATR 72-600 en aout 2011. Elle a depuis conquis de nombreux transporteurs permettant ainsi à ATR de dépasser largement son concurrent canadien Bombardier dans le domaine des avions turbo-propulsés. La flotte de la série -600 atteint désormais plus de 130 avions en service.

La photo ci-dessus a été prise le mercredi 5 mars 2014, l’ATR 72-600 (72-212A) immatriculé EC-LRR (cn 1023) est en finale sur le QFU31 de Malaga. Ce jour là il assure pour Iberia (IB8271) la liaison  entre Mellila (MLN) et Malaga (AGP) . Cet avion a effectué son premier vol le 23 mai 2012 sous l’immatriculation F-WWLQ et a été livré le 6 juin à Air Nostrum.


Airshow Franco-Belge à lens-Benifontaine

l'affiche officielle, réalisée par Pierre-André Cousin, peintre de l'Air

l’affiche officielle, réalisée par Pierre-André Cousin, peintre de l’Air

Après le succès des Fêtes de l’Air 2007, 2010 et 2012 qui ont accueilli respectivement 22.000, 30.000 et 53.000 spectateurs, le prochain grand meeting aérien aura lieu le Dimanche 18 Mai 2014 sur l’aérodrome de Lens-Bénifontaine. Il aura pour thème l’Amitié franco-belge. Pascale Alajouanine-Duhoo qui est la marraine officielle du Meeting de Lens-Bénifontaine depuis 2007, le sera à nouveau pour celui de 2014.

Pascale Alajouanine Lens 2012 ©Xavier Cotton

Pascale Alajouanine Lens 2012 ©Xavier Cotton

Cet événement d’importance qui verra la présence d’aéronefs des deux pays est organisé grâce au soutien de la Communauté d’Agglomération de Lens-Liévin, du Département et de la Région ainsi que de nombreux partenaires privés et institutionnels.
Son organisation exemplaire et la qualité du spectacle offert le placent dans le paysage des grands Airshows européens et sa gratuité pour le public permet l’accès au plus grand nombre.
La Fête de l’Air de Lens-Bénifontaine est devenue un événement attendu, par le grand public et par les initiés.

Patrouille Aérostar sur Yak Lens 2012 ©Xavier Cotton

Patrouille Aérostar sur Yak Lens 2012 ©Xavier Cotton

La Fête de l’Air de Lens-Bénifontaine se déroulera à l’aérodrome, sur deux jours.
Le samedi 17 Mai réservé aux entraînements des aéronefs et aux baptêmes de l’air en avions et hélicoptères sera destiné à l’accueil des enfants et handicapés, aux médias ainsi qu’aux professionnels et photographes spécialisés.

Potez 60 F-POSE Lens 2012 ©Xavier Cotton

Potez 60 F-POSE Lens 2012 ©Xavier Cotton

Le dimanche 18 Mai sera consacré au grand meeting aérien franco-belge. Dès 13h00, la Fameuse Patrouille « Breitling Jet Team » et ses sept L39 Albatros ouvrira le bal. Le grand public pourra assister gratuitement à plus de 6 heures de spectacle aérien varié, alterné de démonstrations d’aéronefs civils et militaires récents et de collection, de voltige aérienne et de vols en patrouille.
L’aérodrome sera également le lieu d’animations et d’expositions diverses et une grande exposition statique d’aéronefs sera ouverte au public dès le début de matinée.

Patrouille de Mirage 2000 Lens 2012 ©Xavier Cotton

Patrouille de Mirage 2000 Lens 2012 ©Xavier Cotton

Un meeting aérien de cette importance ne peut être organisé qu’avec le soutien et l’aide financière de Partenaires qui doivent trouver un intérêt et un retour en terme d’Image et pour lesquels les organisateurs du meeting ont développé une gamme de prestations qui leur permet de monter une opération de relation publique adaptée à leurs budgets et besoins. Cela va de la simple invitation en parterre VIP au carré privatif avec chapiteau et repas.

Spitfire Lens 2012 ©Xavier Cotton

Spitfire Lens 2012 ©Xavier Cotton

 Contacts : 

Association « Fêtes de l’Air Lens-Bénifontaine »

62 Bis, rue Pasteur F-62410 BÉNIFONTAINE
Téléphones : (33) (0) 6 09 50 31 52


Meeting de La Ferté Alais 2014 : Le temps des hélices

©Romain Hugault
7 et 8 juin 2014
La 42eme édition du traditionnel meeting de l’Amicale Jean-Baptiste Salis (AJBS) aura lieu les 7 et 8 juin sur le «champ d’aviation» de La Ferté-Alais, implanté sur la commune de Cerny, en Essonne (91). 
Le thème principal sera la commémoration du 70 ème anniversaire Débarquement en Normandie (Jour J), la plus grande opération aéroportée de la Seconde Guerre mondiale débutée le 6 juin 1944. Un tableau aérien évoquera ce fait de l’histoire avec plus d’une dizaine d’appareils en vol au même moment, comprenant plusieurs warbirds, une patrouille de trois Douglas DC-3/C-47 Dakota et le largage de parachutistes par un C-160 Transall de l’Armée de l’Air. 


Ouverture du terrain à partir de 7h30 les samedi et dimanche. Attention, les vendredi 6 juin et lundi 7 juin, l’aérodrome sera réservé aux personnes autorisées.

  • Le matin, il y aura la possibilité d’effectuer des baptêmes de l’air à bord d’avions historiques ( Junkers Ju-52, Antonov An-2,  Stinson Reliant,  Boeing Stearman, T-6 et Travel 4000)
  • Vous pourrez recevoir des dédicace des dessinateurs de BD aéronautique les plus réputés, dont Romain Hugault, auteur de l’affiche 2014.
  • Mais aussi voyager dans l’histoire de l’aviation avec une exposition historique et bien d’autres animations.
  • Enfin un plateau de 150 avions de collection exceptionnels, que le public pourra approcher toute la matinée, fera la joie des passionnés et des photographes.


À partir de 13h, le spectacle aérien commenté par Bernard Chabbert, entraînera petits et grands à la découverte du monde de l’aviation, des débuts héroïques des pionniers jusqu’aux avions d’armes les plus modernes en passant par les chasseurs de la première et de la Seconde guerre mondiale… Sans oublier les « limousines de l’air » des années 1930.
 
Le plateau mettra en scène également les chasseurs de la Grande Guerre, et notamment la collection de « Memorial Flight » qui se complète cette année d’un rare LVG CVI récemment achevé.
La présence du Morane G, réalisé par l’équipe de Réplic’Air, réplique de celui avec lequel Roland Garros a traversé la Méditerranée en 1913 (exploit renouvelé en septembre dernier par Baptiste Salis) est confirmée. Il volera de concert avec le Morane H de l’Amicale J.-B. Salis.

Les avions d’armes modernes ne sont pas oubliés avec la présence de deux Rafale de la Marine Nationale accompagnés de deux Super Etendard et d’un Grumman Hawkeye. Le Rafale Solo Display de l’Armée de l’Air est également au programme du meeting 2014.

Cette année c’est la patrouille Breitling Jet Team, et ses 7 L-39 Albatros qui clôturera le meeting de La Ferté-Alais. Le dimanche 8 juin profitant d’un parcours de liaison entre deux commémorations officielles, la PAF fera un passage au dessus de l’aérodrome de La Ferté-Alais.
 Le plus important meeting aérien d’Europe  avec sa pyrotechnie, son habillage musical et sa sono surround…

Informations Pratique :

Ouverture au public le samedi 7 et le dimanche 8 juin à partir de 7h30
Les vendredi 6 juin et lundi 9 juin, accès de l’aérodrome réservé aux seules personnes autorisées.Entrée : 25 € (hors exposition statique). Enfants de 10 à 16 ans : 10 €. Gratuit pour les moins de 10 ans.Exposition statique : 5 € (adultes et enfants de 10 à 16 ans). Gratuit pour les moins de 10 ans. Parking voitures gratuit. Campings cars : 30 € pour les 2 jours (hors billets d’entrée)
avec une mise en place possible à partir du vendredi 18h00 jusqu’à 20h00.

Il est recommandé d’acheter, à prix préférentiel (20 €), les billets à l’avance dans les magasins (Carrefour, Fnac, Géant, Magasins U, Intermarché, Auchan, Cora, Cultura, Leclerc, Le Progrès…) ou sur internet (www.francebillet.com ou www.ticketnet.fr)
Détails pratiques sur www.ajbs.fr.


Compiègne Aéro-Classic 2014

Affiche « Compiègne Aéro-Classic » 2014 dessinée pour le CMV par Antoine Crespin.
« Compiègne Aéro-Classic » 2014 se déroulera les 14 et 15 juin sur l’aérodrome de Compiègne-Margny. Les équipes du Cercles des Machines Volantes sont d’ors et déjà à pied d’œuvre pour organiser ce rendez-vous à ne pas manquer.
Comme l’édition 2013, le « Compiègne Aéro-Classic » 2014 s’articulera en deux temps forts :
    • La matinée sera organisée autour du parking statique, où vous pourrez découvrir de près les avions présents et discuter avec pilotes et mécaniciens, et de l’exposition de véhicules anciens et militaires. Différents stands vous feront découvrir les projets en cours de l’association et l’histoire de l’aérodrome de Margny-lès-Compiègne, un des premiers en France. A l’issue, un service de restauration sera disponible sur place.
    • L’après-midi sera dévolue aux démonstrations en vol. Sont déjà annoncés : Nieuport 28 (réplique), Sopwith Pup (réplique), Stampe SV4, De Havilland Tigermoth, Piper L4H, Beechcraft 17 Staggerwing, North-American T6 Texan, North-American P51 « Mustang », Yak 50, Yak 52, Yak 11 (statique), Luscombe Silvair, Pitts, Christen Eagle… et d’autres surprises que nous vous dévoileront le moment venu !

Horaires

    • Ouverture au public entre 10h et 18h
    • Accès au parking avions de 10h et 13h30
    • Démonstrations en vol de 14h à 17h30

Tarifs et Billetterie

    • Entrée du meeting :
      • Adultes : 8€ (ne comprend pas l’accès au parking avions)
      • Enfants de moins de 12 ans : gratuit
      • Parking : gratuit
    • Entrée du parking avions :
      • Adultes : 1€
      • Enfants de moins de 12 ans : gratuit
Les billets seront en vente sur place.

Accès au meeting

Les différents accès à l’aérodrome de Margny-lès-Compiègne sont expliqués ici.
Les arrivées en avion seront autorisées entre 10h et 12h, les départs à partir de 18h. Pendant la durée du meeting, le contrôle sera assuré par le directeur des vols. Contact radio obligatoire sur la fréquence de l’aérodrome. Un parking avions visiteurs sera organisé au Sud de la piste. La carte VAC est disponible ici.

Hébergement, Restauration et plus !

Un service de restauration rapide vous sera proposé sur place.
Pour continuer votre visite dans notre belle région, l’Agglomération de la Région de Compiègne est doté un grand nombre d’hôtels et de restaurants : Hotels, Restaurants. L’Office de Tourisme de Compiègne et sa Région vous propose de nombreuses visites guidées, expositions et sorties culturelles.
Sources des Information :
Le Cercle des Machines Volantes : http://www.cercledesmachinesvolantes.com/
L’Écharpe Blanche : http://www.lecharpeblanche.fr

Air 14 Payerne Suisse

Ce film digne d’un clip à la « Top Gun » accompagné du logo « AIR 14 » ont été présentés mercredi dernier à la presse. Ils annoncent l’un des plus grands meetings européens de 2014, composé de plus de 300 avions et attirant près de 400 000 spectateurs à Payerne en Suisse . En 2004, sur un seul week-end « Air 04 » avait déjà attiré plus de 270 000 spectateurs autour du dernier meeting aérien d’envergure organisé à Payerne.
En 2014 plusieurs anniversaires auront lieu dont le centenaire de l’armée de l’air suisse, le 50eme anniversaire de la Patrouille Suisse et le 25eme anniversaire de la « PC7 Team ». Plusieurs événements seront organisés en 2014 pour marquer ces différents anniversaires dignement, le tout s’articulant autour de dix journées, dont la moitié seront ouvertes au grand public .

Le début des festivités sera lancé au sud des Alpes où la Base aérienne Locarno célébrera le 75ème anniversaire de son terrain d’aviation militaire et civil.
Le 31 juillet, la célébration officielle sera tenu à Berne Beundenfeldsite de la première piste d’atterrissage des Forces aériennes suisses. 

En 2014, c’est deux meeting aériens qui auront lieu à Payerne pour fêter un anniversaire d’une telle importance. Les deux week-ends consécutifs de fin août et début septembre, Payerne deviendra le rendez-vous incontournable pour les passionnés d’aviation AIR 14 PAYERNE . Alors surtout n’oubliez pas ces deux dates.

30 – 31 août et 6 – 7 septembre 2014


Le Colonel GS Ian Logan, chef du projet « AIR 14« , est responsable de l’organisation de toutes les activités organisées pour fêter le centenaire de l’Armée de l’air suisse .

Sources des informations :

Crash d’un MS475 Vanneau du CER 310

(photo collection privé Alain Vallet)
Voici une photo dun Morane Saulnier MS475 Vanneau du CER310 crashé au Maroc.
Biplace d’entrainement à la chasse dérivé du Morane-Saulnier MS-472 ‘Vanneau’. Premier vol le 8 aout 1947. 201 exemplaires construits pour l’armée de l’air française.