Catégorie : Non classé

DC3 (F-GIDK) en attente à Dinard

DC-3 F-GDIK en attente à Dinard, remarquez le moteur droit qui a été descendu ©Philippe Lohat

Fin octobre 2008, le DC3 (F-GIDK sn/33352) était toujours en attente sur le parking de Dinard-Pleurtuit-Saint-Malo, on peut apercevoir que le moteur gauche est démonté. J’ai eu le plaisir de le voir voler en meeting à Saint Valery en Caux en 1995. Pour en savoir plus sur son histoire allez sur le site : France DC3. Le F-GIDK est de nouveau en état de vol dans le cadre de l’association « Un Dakota sur la Normandie« 

DC-3 F-GDIK en attente à Dinard ©Philippe Lohat

Plus d’info sur le DC3 F-GILV ou F-ODQL

Avant DC3 F-GILV F-ODQL Malta Aviation Museum (©Xavier Cottton)

Un grand merci à Yves TARIEL membre fondateur de FRANCE-DC3. qui m’a envoyé ces informations au sujet du DC3 exposé en extérieur au Malta Aviation Museum :

« Selon votre demande,voici quelques informations sur le DC-3 F-GILV. Il s’agit du c/n:32935 USAAF s/n:44-766O3 sorti d’usine le 24 mars 1945.
Ce DC-3 a été acheté en Afrique du Sud par la Ste.Hemet-Exploration de Toulouse,qui était spécialisée dans la détection magnétométrique . Elle louait aussi ses DC-3 pour d’autres missions de Travail Aérien (sauf Transport Public).
Il fut immatriculé F-ODQL fin 1984 et baptisé « Ville de Villandrie » (semblant n’avoir aucun lien avec le château de Villandry en val de Loire).Il participa au Paris-Dakar » fin 1984 et début 1985 comme transport de logistique.
Après divers chantiers aériens en Afrique, il tombe en panne à Tamanrasset (date inconnue) avec le moteur droit cassé.S’en suivit un imbroglio concernant les taxes aéroportuaires jugées prohibitives de telle sorte que ces taxes additionnées à la panne et la logistique nécessaire à la réparation,son propriétaire préféra l’abandonner.
S’en suivit quand même son retour en France grâce à Mr.Gilbert Vila garagiste à Nîmes. Mr.Vila convoyait des voitures vers l’Afrique Noire.Or, il découvrit le DC-3 abandonné. Étant lui-même pilote,il décide de le récupérer. Le dossier fut ressorti.Mais entretemps le DC3  » avait subit des avaries. Par grand vent une palette avait endommagé l’avion. Mr.Vila contacta Hémet-Aviation qui ne voulait plus entendre parler de cette histoire,et l’offrit Mr.Vila,qui par la même occasion héritait du dossier épineux.En fin négociateur,faisant état des dégâts sur l’avion,il réduisit la note demandée qui devint symbolique à condition d’évacuer l’avion le plus rapidement possible.Il acheta un moteur,et avec une équipe de bénévoles,il alla remettre le DC-3 en vol à Tamanrasset.C’était en décembre 1989..
Enfin rentré en France,à Nîmes-Courbesac, il est classé « Privé » et immatriculé F-GILV (pour GILbert Vila).Il le fit voler à l’aide de Sponsors. Parmi eux, »Afrique Air Solidarité » pour un transport à caractère humanitaire à destination de Bamako.Mais j’ignore si ce vol a été effectué.Il réalisa probablement d’autres vols,mais je ne les connais pas.
Connaissant personnellement Mr.Vila, il m’invita à voler dans son DC3. Avec lui,son épouse et 8 ou 9 autres amis de Mr.Vila nous décollâmes de Nîmes-Courbessac le 17 novembre 1990 pour Las-Palmas aux îles Baléares. Il était co-pilote.Le CDB était Jean Claude Tornier « cocher « Air France ». Nous rentrâmes le lendemain après avoir rendu visite à la Cie Aero-Market propriétaire de 3 ou 4 DC-3. Malheureusement, Mr.Vila se tua dans le crash d’un MS-733 à Nîmes-Courbesac.Son épouse vendit l’avion, semble-t-il en Autriche avec une immatriculation US (N48ME). Il faut savoir qu’à cette époque nous étions en pleine guerre en Yougoslavie,et des rumeurs ont courues selon lesquelles ce DC-3 aurait effectué quelques vols « spéciaux » en Bosnie!!.Il aurait ensuite reçu d’autres immatriculations étrangères avant d’être saisi par je ne sais qui. Toujours est-il qu’il a été vendu aux enchères, et acheté par le muséum de Malte ou vous l’avez vu. Peut-être en saurez-vous plus là-bas. Et si vous obteniez des informations, celles-ci m’intéressent…… »


Si le DC3 avion mythique vous fait vibrer je vous conseille vivement ce site : FRANCE-DC3


DC3 F-ODQL

DC3 de la Société « Hémet Exploration » sur le Tarmac du Bourget(Collection privée Jacques Hémet ©Jacques Guillem
Je vous ai montré il y a quelque temps, une photo du DC3 F-ODQL (F-GILV) en cours de restauration au Malta Museum Aviation, le voici sur le tarmac du Bourget en 1986. sous les couleurs d’ HEMET EXPLORATION qui l’avait acheté à AIR CAPE (Afrique du Sud). C’est une photo que son auteur, Jacques Guillem , a eu la gentillesse de m’envoyer avec quelques autres photos de ce DC3 du temps ou il volait sous immatriculation Française (F-GILV et F-ODQL).

 


DC3 F-GILV en vol

DC3 F-GILV lors du meeting de Villeneuve sur Lot en août 1991©Jacquies Guillem
Je vous ai montré il y a quelque temps, une photo du DC3 F-GILV en cours de restauration au Malta Museum Aviation, le voici à l’atterrissage lors du meeting de Villeneuve sur Lot en août 1991. C’est une photo que son auteur, Jacques Guillem , a eu la gentillesse de m’envoyer avec quelques autres photos de ce DC3 du temps ou il volait sous immaticulation Française (F-GILV et F-ODQL).

 


DC3 (F-GILV) au Malta Aviation Muséum

DC3 F-ODQL/F-GILV exposé en extérieur au Malta AIr Muséum en 2009 (©Xavier Cotton)
Ce Douglas Dakota DC3 (cn 16187/32395) exposé depuis le 28 mars 2006 à l’extérieur du Malta Aviation Museum à Ta’Qali près de l’ancienne base de la RAF (Ta’Qali Airfield) à une très longue histoire depuis sa livraison par l’USAF (44-76603) au 436 Sqd de la RAF (KN462) en mars 1945 (basé au Sri Lanka) comme en témoigne la succession d’immatriculations et de propriétaires (Aero Transport data Bank) : d’abord G-AMTB (British Eagle Int’L AL), VP-YKM (Central African AW), 7Q-YKM (Air Malawi), ZS-EYO (Air Cape),F-ODQL (Hémet Exploration), D-CDST (Reise und Rundflug), F-GILV (Hémet Exploration, Gilbert Villa Minerve Industries Paraclub, Afrique Air Solidarité en 1991 d’ou certainement l ‘autoccolant du Paris-Dakar toujours visible à droite de la porte cargo), N48ME (Warmair Inc Trustee).
Sous l’immatriculation 3C-JJN (usagers privés en Guinée Equatoriale), il décolle de Malte pour Alger le 7 mars 1995, mais après une heure de vol il fait demi-tour suite à un problème moteur,. Malgré une série de tests moteurs réussis en avril 1995, ce sera son dernier vol.
Il sera ensuite immatriculé T9-ABC pour des usagers privés en Bosnie-Herzégovine mais la transaction fut finalement abandonnée. NewCal Aviation l’acquit finalement sous l’immatriculation N47ME auprès de Medavia (Mediterranean Aviation Co.Ltd) qui en faisait don au Malta Aviation Museum dans le but de l’exposer. Ce DC3 est complet à 100% incluant les moteurs, l’instrumentation complète et les radios et si les ailes sont démontées c’est qu’il fut transféré par la route de Luqa Airport à Ta’Qali. Il fallut neuf heures et ce fut fait de nuit pour gêner le moins possible la circulation routière (Cliquez ici pour voir les photos du transfert).

 


Caudron Renault C-635 Simoun

Caudron Simoun F-ANRO du MAE ©Xavier Cotton

Ce Caudron Renault C.635 Simoun (F-ANRO) appartient au Musée de l’Air et et de l’Espace. Conçu par Marcel Riffard, il fut présenté pour la 1ere fois au salon aéronautique de Paris en 1934. Ici peint aux couleurs D’AIR BLEU (qui en possédait 6), il livrait le courrier entre les grandes villes à 250Km/h. Pour cela il était équipé d’un moteur Renault de 6 cylindres en ligne de 240 Cv. La compagnie « AIR BLEU » transporta 45 millions de lettres en 2 ans avec une fiabilité de 95%.

Antoine de Saint-Exupéry et son mécanicien Prévot eurent un accident en Lybie à bord d’un avion de ce type lors d’un vol vers Saïgon en 1935. Le crash s’est produit à pleine vitesse. Pris dans les nuages, ils avaient décidé de reprendre le contact visuel avec le sol, ils on en fait réalisé un atterrissage dur avec une pente de dune descendante et tangentielle à leur trajectoire; ce fut un grand coup de chance. l’avion avait été offert à Antoine de Saint-Exupery par sa « fiancée » de l’époque, la célèbre écrivain français, Louise de Vilmorin. Vous pouvez écouter sur le site de l’INA, Stéphane PIZELLA, journaliste, racontant à Pierre DUMAYET sa première rencontre avec Antoine de SAINT-EXUPERY au Caire suite à sa disparition lors de ce raid Paris-Saigon dont il fait le récit détaillé.

Ne manquez pas de lire l’essai en vol du Caudron C.635 SIMOUN écrit par Pierre Peyrichout (Aviasport N°308 janvier 1980) au sujet du F-AZAM d’Albert Prost. Son propriétaire est décédé dans l’accident de cet unique Caudron Simoun en état de vol à Roannes-Renaison en 2002.

l’Association pour la renaissance du Caudron Simoun a pour projet de remettre en état vol un Caudron Simoun d’origine militaire à l’échéance 2014 . Celui-ci sera décoré aux couleurs de l’avion d’Antoine de Saint-Exupéry immatriculé F-ANRY. Ne manquez pas de visiter leur site (http://www.caudron-simoun.com)

Musée Henri Guillaumet à Bouy

Musée Henri Guillaumet à Bouy (Marne) ©Xavier Cotton
Je vous recommande vivement lors de vôtre prochaine balade champêtre en Champagne d’aller visiter le musée communal Henri Guillaumet à Bouy. Henri Guillaumet est né à Bouy, près de Châlons-en-Champagne, le 29 mai 1902. Il a participé en tant que pilote à la construction des lignes de l’aéropostale et a eu pour amis illustres Antoine de Saint-Exupéry et Jean Mermoz.

Dès son plus jeune âge, il aime fréquenter avec ses frères le « camp de Châlons ». Il apprécie l’ambiance du terrain d’aviation et l’atmosphère si particulière qui entoure les exploits des pilotes. Le 30 octobre 1908, il voit voler Henri Farman qui réalise le premier « voyage » aérien de Bouy à Reims à bord d’un avion Voisin (27km en 20 min à 25m). A partir de ce jour, il n’aura plus de doute : il sera pilote.

 

Heures d’ouverture du Musée

Musée Place P.G. Latécoère 51400 BOUY

Du 1er juin au 31 octobre le dimanche de 14h00 à 18h00

Contact :

Tél. : 03 26 70 26 11
e-mail jp.guillaumet@wanadoo.fr

 


Armand Baverel sur Stampe S.V 4 C

(Photo collection privée Bruno Baverel)

 

Armand Baverel, dit « La Bavouse » à l’entraînement voltige sur le STAMPE SV4 ( F-BDUC cn 1105 construit par l’A.I.A d’Alger) de l’aéroclub d’Oran en Algérie en 1955. Armand Baverel, à bientôt 80 ans, est toujours passionné d’aviation et vole à l’aéroclub de La Rochelle.

Jean Berthet et le GAO 509 à Alger

Potez 63-11 du GAO 509 avec le Lieutenant Jean Berthet à Alger (Collection privée Karine Rousseau)

L’adjudant Demesmay, mitrailleur, etle capitaine O’Kelly, pilote et commandant les volants du GAO509, posent à Alger devant le Potez 63-11 n° 303 qui leur a fait traverser la méditerranée le 22 juin. On note la bande blanche de reconnaissance, peinte conformément aux ordres du 24 mai 1940 pour éviter toute confusion avec les Messerschmitt 110 allemands. Au dos de la photo originale est indiqué la date du 5 juillet, mais l’armement étant encore en place il est probable que ce cliché, a été pris juste après l’arrivée du groupe à Alger » (Matthieu Comas)  

Au 25 juin 1940, 120 Potez 63-11 (avion de reconnaissance et d’observation dont l’équipage est composée d’un pilote, un observateur et un mitrailleur) étaient déjà présents en Afrique du Nord, 93 furent évacués de Métropole entre le 25 juin et le 5 août. Le Potez 63-11 a été l’avion qui a subi le plus de pertes durant la campagne de France, après le MS 406 : 106 appareils détruits pour 122 membres d’équipage tués, sans compter les accidents (21 pour 29 tués).

Collection privée Karine Rousseau)

Sur cette photo  prise par le sous lieutenant Deprez à Alger en juillet 1940, on peut voir  devant la dérive du Potez 63-11 n° 303, de droite à gauche: le capitaine O’Kelly, le lieutenant Jean Berthet (observateur et commandant de l’avion),  Mutz, le sous-lieutenant Corneille et l’adjudant Demesmay derrière la double dérive du Potez 63-11 n°303 du GAO 509. A l’arrière plan de la photo on peut voir un bombardier LeO 451 à la peinture passablement écaillée.

Si vous voulez en savoir plus sur le Groupement Aérien d’Observation (GAO509)  dans lequel servait le Lieutenant Berthet en 1940, je vous recommande l’article de Matthieu Comas dans la revue Avions N°175 de mai-juin 2010.


LEDUC 010

Leduc 010 monté sur le dos d’un Languedoc au Musée de l’Air et de L’Espace du Bourget

Cet hiver pendant les grands froids allez visiter le Musée de l’air et de l’espace.
Vous y verrez des pièces de collection uniques comme cet avion imaginé par René LEDUC à propulsion par statoreacteur.
Ici un LEDUC 010 sur le dos d’un Bloch M.B.161 « Languedoc » construit par Marcel Bloch (le futur Marcel Dassault) . Il effectua son premier vol le 15 janvier 1952 et son dernier vol en 1954.


New York le porte-avions « Intrepid »

(Photo collection privée Xavier Cotton)
Dans le West Side de Manhattan, se situe au pier86, le porte-avions Intrepid reconverti depuis 1982 en un musée de la marine, de l’aviation et de l’espace sous le nom d’Intrepid Museum.

Malheureusement ce jour de juin 2003 le soleil n’était pas au rendez-vous pour une superbe photo des gratte-ciel de Manhattan depuis le pont d’envol de l’Intrepid.

Posted by Picasa

La Maison du Livre Aviation

si vous cherchez un livre bien precis sur l’aviation je vous recommande cette librairie