Category: Avion de voltige

Premier vol public réussi pour INTEGRAL R !

INTEGRAL R (F-WJMK) ©AURA AERO

COMMUNIQUE DE PRESSE

Premier vol public réussi pour INTEGRAL R !
L’avion biplace nouvelle génération, 100% français

Conçu et développé par la jeune société toulousaine AURA AERO, le tout premier exemplaire d’INTEGRAL R, l’avion biplace de nouvelle génération 100% français, a effectué ce jour avec succès son premier vol public au départ de l’aéroport de Toulouse-Francazal. L’avion avait auparavant réalisé un premier vol technique, le 22 juin.

Le premier INTEGRAL R, immatriculé F-WJMK, a décollé à 15h30, pour un vol d’une durée d’une heure, au cours duquel les pilotes d’essais Eric DELESALLE et Hervé POULIN ont exploré le domaine de vol de l’avion conformément au programme visé, et ont salué les performances de l’appareil : « cet avion est bien né ! Dès le premier vol, les commandes de vol s’avèrent remarquablement équilibrées et les efforts sont homogènes en profondeur et en gauchissement. La maniabilité est excellente, et cet avion devrait satisfaire les exigences des voltigeurs aguerris ! », a déclaré Eric DELESALLE

L’appareil, accompagné par un avion chargé d’observer les différentes manoeuvres, était également suivi en temps réel par des experts au sol.
Jérémy CAUSSADE, Président et co-fondateur d’AURA AERO, a déclaré : « ce premier vol marque le démarrage concret de l’aventure INTEGRAL, et nous sommes aujourd’hui très émus et fiers de voir notre projet prendre enfin son envol, au sens premier du terme ! AURA AERO se positionne sur un marché en constante évolution, avec de nouveaux besoins, nécessitant des appareils aptes à remplir ces nouvelles missions, et c’est ce que nous avons voulu proposer avec la famille INTEGRAL. Nos premières commandes confirment que cet appareil a toute sa place sur le marché des biplaces aujourd’hui ».
Tolérant des facteurs de charge élevés, INTEGRAL R est un avion biplace à train classique qui permet une activité intense en voltige. Il peut atteindre une vitesse de croisière de 180 kt (335 km/h) avec une autonomie de plus de 1 000 km et une charge utile jusqu’à 330 kg. Utilisant largement le bois-carbone, INTEGRAL R allie légèreté, résistance et facilité de mise en oeuvre et de réparation.
INTEGRAL R possède le cockpit le plus large de sa catégorie, un tableau de bord de nouvelle génération et des sièges ergonomiques, qui permettent une utilisation maximisée de l’appareil, notamment dans ses activités de formation

INTEGRAL R fait partie d’une famille d’appareils destinés à la voltige, à la formation et au loisir. Associant optimisation des coûts d’opération, performances, sécurité, ergonomie et préoccupation environnementale, ces appareils offrent une efficacité opérationnelle jamais égalée. La famille compte également INTEGRAL S, une variante à train tricycle. Les deux appareils offrent des capacités complémentaires suivant les besoins des opérateurs.
Ce premier vol public marque le début d’une campagne d’essais en vol de plusieurs mois, qui s’achèvera avec la certification EASA CS23 d’INTEGRAL R.
La production en série est en préparation sur deux sites français et la chaîne d’assemblage final sera implantée en Occitanie.

NTEGRAL R (F-WJMK) ©AURA AERO

INTEGRAL R – Fiche technique :

  • Configuration : Biplace / côte à côte – Train classique
  • Longueur : 7,26 m / Envergure : 8,78 m / Hauteur : 2,46 m
  • Masse maximale au décollage : 950 kg
  • Sécurité : parachute de cellule, sièges anti-crash, réservoirs carburant anti-crash
  • Moteur (Lycoming) : AEIO-390 – 210 hp @ 2 700 rpm
  • Hélice : Pas variable ou Pas fixe
  • Facteur de charge (@730 kg pilote unique) : +9 / -9 G
  • Vitesse de croisière : 180 kt (335 km/h) – Vitesse de manoeuvre : 300 km/h
  • Vitesse de décrochage : 90 km/h – Vitesse à ne pas dépasser : 390 km/h
  • Distance franchissable : plus de 1 000 km (1 111 km ou 600 nm)
  • Charge utile : 330 kg, dont 30 kg de bagages
  • Capacité en carburant : 175 l
  • Capacités d’opérations VFR

A propos d’AURA AERO :


Créée en 2018, AURA AERO est le premier constructeur aéronautique digital et éco-efficient, né de la volonté de trois ingénieurs aéronautiques de combiner le meilleur de l’industrie aéronautique et du digital afin de concevoir, fabriquer et opérer des produits volants présentant une efficacité inégalée, sur le marché grandissant des véhicules éco-efficients et à faible émission de carbone.
Passionnés de voltige et cumulant une expérience de plus de 40 ans dans le développement, la production, la commercialisation et le suivi en service d’avions, allant du monoplace au quadrimoteur long-courrier, Jérémy Caussade, Wilfried Dufaud et Fabien Raison avaient pour objectif de développer un avion biplace nouvelle génération 100% français.
Les valeurs fondamentales d’AURA AERO se retrouvent dans la transmission du savoir-faire aéronautique français, l’excellence opérationnelle et la prise en compte des enjeux environnementaux modernes. Déclinée en deux modèles, la gamme AURA AERO est disponible en version clé-en-main. Basée à Toulouse-Francazal, AURA AERO emploie une quinzaine de personnes.


Plus d’infos sur : www.aura-aero.com
Suivez-nous sur Facebook : @auraaero, Instagram : @aura_aero, Linkedin : AURA AERO, Twitter : @aero_aura


1er vol public de l’Integral R d’AURA-AERO

Image de synthèse l’Intégrale R biplace de voltige côte-côte ©Aura Aéro)

Je viens d’apprendre que le 1er vol public de l’Integral R aura lieu cette après-midi à 15h30 et sera visible sur leur page Facebook : https://fr-fr.facebook.com/auraaero/ en attendant vous pouvez visiter leur hangar virtuel : https://www.aura-aero.com. Je vous en dirais plus dans un prochain article.


Les patrouilles de Jacques Bothelin : du CAP 10 au L-39 Albatros

L’un des trois CAP 10B (F-BUDQ) de la patrouille Apache présente au meeting de Saint-Valery en Caux (5 septembre 1981) ©Regis Biaux

Dans cet article je voudrais vous faire partager la volonté d’un homme qui se bat depuis presque 40 ans pour vivre sa passion du pilotage en patrouille et trouver des sponsors pour financer une patrouille acrobatique privée de renommée mondiale.

Les CAP 10B Avions Mudry

1981 : Jacques Bothelin pilote professionnel, qualifié voltige fonde sur l’aérodrome de Dijon-Darois la société « Apache Aviation » ainsi qu’une patrouille acrobatique équipée de 2 puis 3 CAP 10B, (F-BUDH n° 38, F-BUDQ pour le n°49 et F-BXHB n° 58) cette formation prend le nom de « Patrouille Apache« .

Patrouille « Martini-Europe1 » sur SIAI Marchetti SF.260 au meeting de Sion (Suisse) en 1986 ©Paul Schaller

Les SF.260 SIAI-Marchetti

1982 : Jacques Bothelin et Apache Aviation rencontrant Martini & Rossi ont la possibilité de créer une nouvelle patrouille, ce sera la « Patrouille Martini Racing » qui volera sur trois SIAI Marchetti SF.260. Elle sera présente dans de nombreux meetings aériens aussi bien en France que dans de nombreux pays européens.

1984 : En raison de la loi Evin qui réglemente la publicité concernant les cigarettes et les vins, Martini ne ne peut renouveler son sponsoring au grand désespoir des pilotes de la formation, toutefois la saison sera malgré tout sauvée par un autre sponsor (Lindbergh Flying School).

1985 Martini revient comme sponsor en même temps qu’Europe 1.

Patrouille « Martini-Europe 1 » sur PC7 meeting de Lens 1988 ©Xavier Cotton

Les Pilatus PC-7

1987 : c’est en mars que la patrouille Martini change de monture et passe sur Pilatus PC-7. Ces trois avions sont la propriété de Pilatus et restent immatriculés sous le registre des aéronefs suisses (HB-HMA, HB-HMB et HB-HMC). Grâce à leurs performances et leur fiabilité, ils donnent aux pilotes de la patrouille de nouvelles possibilités de présentation encore plus spectaculaires, les pods fumigènes dont sont équipés les appareils permettent de souligner leurs évolutions dans le ciel. Cette année 1987, la Patrouille « Martini – Europe 1 » réalisera plus de 100 présentations dans toute l’Europe et Moyen Orient. Elle volera sous ces couleurs jusqu’en 1990.

Pilatus PC-7 Turbo – Patrouille ECCO – Meeting aérien de la BA 705 de Tours-St-Symphorien (TOURAINE 15 septembre 1991) ©Patrick BOUCHENARD

1991 : la Société de travail temporaire ECCO est le nouveau sponsor, à cette occasion les trois Pilatus PC-7 sont rejoints par un quatrième (HB-HMP). Ils changent de décoration et la formation évolue désormais sous le nom de « Patrouille ECCO« 

Patrouille ECCO Pilatus PC-7 F-GMED N°2 au meeting de Saint-Valery en Caux 1995 ©Xavier Cotton

1993 : les 4 Pilatus PC-7 deviennent propriété du GIE ECCO et sont inscrits au registre français des immatriculations d’aéronefs français (F-GMEA, F-GMEB, F-GMEC, et F-GMED)

Pilatus PC-7 (F-GMEA) de la Patrouille ADECCO au meeting d’Ambri 1998 ©Paul Schaller

1997 : suite au rapprochement des entreprises ECCO et ADIA qui se transforment en ADECCO, les avions changent un nouvelle fois de livrée pour passer en rouge sous le nom « Patrouille ADECCO« .

1999-2001 ADECCO ayant choisi de se désengager du sponsoring, » Apache Aviation » n’a plus qu’une solution pour continuer de voler, racheter les 4 Pilatus PC-7. La patrouille vole alors sous son propre nom « Patrouille Apache » avec deux appareils pilotés par Jacques Bothelin et Philippe Laloix.

Meeting national d’Orléans L-39 (ES-YLI) de la patrouille Khalifa ©Jean-François Hirsch

Les Aero L-39C Albatros

2002 : Jacques Bothelin décide de faire évoluer la patrouille en la faisant passer sur avion à réaction de conception tchèque, l’aéro L-39C Albatros. Un contrat est signé en mars 2002 entre Apache Aviation et Rafik Khalifa propriétaire de la compagnie aérienne algérienne Khalifa Airways. Le passage sur L-39 Albatros permet à la patrouille de Jacques Bothelin de devenir la première et unique patrouille acrobatique civile du monde équipée de jets. Mais la firme fait faillite et Apache Aviation se retrouve dans la plus mauvaise passe financière de son histoire.

Aero L39C Albatros de la « Patrouille Breitling » au salon du Bourget 2007 ©Xavier Cotton

2003 : Heureusement Breitling, marque de montres à la précision suisse reprend le sponsoring, la patrouille passe alors de 5 à 7 « Albatros », le succès ne cesse de s’affirmer et ses présentations réjouissent des centaines de milliers de spectateurs.

2006 : Apache Aviation fête ses 25 ans

L39 Albatros Patrouille Breitling salon du Bourget 2011 ©Xavier Cotton

2012 : Le 10 octobre 2012, les sept L-39C Albatros de La Breitling Jet Team décollent de l’aérodrome de Dijon-Darois pour une tournée en Asie. Cette première mondiale durera presque un an. La Breitling Jet Team est de retour le lundi 9 septembre 2013 après 40.000km de vol, 21 pays survolés, 28 shows aériens (en Chine, en Asie du sud-est, en Corée du Sud, au Japon, à Moscou ainsi qu’en Europe de l’Est) et près de 5,5 millions de spectateurs.

2015 : La Breitling Jet Team remporte un grand succès lors de sa tournée aux Etats Unis tout au long de la saison 2015 lors de la vingtaine de shows aériens dans lesquels la patrouille s’est produite.

2016 : la seconde partie de la tournée nord américaine de La Breitling Jet Team se déroule durant l’année 2016 et feront leur présentation dans une quinzaine de shows aériens

L’Apache roll figure acrobatique inventée par la Breitiling Jet Team de Jacques Bothelin au meeting de Meaux 2018 ©Xavier Cotton

L’Apache Roll :

Jacques Bothelin et son équipe mettent au point la fameuse figure acrobatique appelée « Apache Roll » (en souvenir du nom de son chien) où plusieurs avions volent en ligne droite et un autre vient tourner des tonneaux barriqués autours des autre appareils. La figure est si démonstrative en meeting aérien qu’elle sera reprise par plusieurs patrouille dont la PAF.

L’équipe des pilotes est composés de :

  • Jacques Bothelin (Speedy) : leader de la patrouille et seul pilote l’équipe qui n’a jamais été pilote militaire.
  • Bernard Charbonnel (Charbo) : ex pilote de Mirage 2000, numéro 2,
  • Christophe Deketelaere (Douky) : ex pilote de Jaguar, numéro 3, vole en tant que premier charognard.
  • François Ponsot (Ponpon) : ex pilote de démonstration du Mirage 2000, numéro 4, vole en tant qu’intérieur gauche.
  • Vincent Marteau : ex pilote instructeur de l’armée de l’air, numéro 5, vole en tant que second Charognard.
  • Paco Wallaert (Paco) : ex pilote de la patrouille de France, numéro 6, vole en tant qu’extérieur droit
  • Patrick Marchand (Gaston) : ex pilote de Jaguar, numéro 7, vole en tant qu’extérieur gauche.

Mais comme dans toute équipe d’engins mécaniques que ce soit avions ou voiture de course, il ne faut surtout pas oublier les mécaniciens sans qui cela ne fonctionnerait pas longtemps et qui par leur professionalisme assurent la sécurité des pilotes. L’équipe des mécaniciens de la Breitling Jet team est composée de David Champion, Jean-Yves Moreau, Adberrahim Benrkia, Julien Marché et Yannick Diry.

La Breitiling Jet Team de Jacques Bothelin au meeting de Meaux 2018 ©Xavier Cotton

2019 sonne l’arrêt de tout sponsoring aéronautique de la part de Breitling, y compris la patrouille de Jacques Bothelin.

2020 Nouveau partenariat. mais de nombreux meetings aériens annulés cette année à cause du Covid-19.

2021 Après 3050 démonstrations réalisées dans 39 pays, je suis certain que la Patrouille de Jacques Bothelin et ses équipiers, survivra cette nouvelle difficulté et que nous les verrons fêter les 40 ans d’Apache aviation et de présentations par son leader Jacques Bothelin en meeting aérien à travers le Monde de ses patrouilles de voltige allant du CAP 10 à l’aéro L-39 Albatros en passant par le SIAI-Marchetti SF-260 et le Pilatus PC-7.

La Breitiling Jet Team de Jacques Bothelin au meeting de Meaux 2018 ©Xavier Cotton

Monsieur Jacques Bothelin, avez vous une idée du nombre jeunes ayant assisté à vos démonstrations en meeting aérien durant ces quasi 40 ans et qui sont devenus pilote professionnels civils ou militaires grâce à la passion de voler que vous avez fait naître en eux ?

On ne vous remerciera jamais assez pour tout ce que vous avez fait pour l’aviation.

Malheureusement l’aventure risque de s’arrêter là, faute de sponsor prêt à s’engager.

Alors si vous pouvez soutenir la patrouille Apache, faites vous connaître c’est urgent !

Contact :

Apache aviation : https://www.apache-aviation.com

mail : contact@apache-aviation.com

Breitiling Jet Team sur Aero L-39C au meeting de Meaux 2018 ©Xavier Cotton
Type avionCAP 10SF.260PC-7 L-39C
ConstructeurAvions MudrySIAI-MarchettiPilatusAero Vodochody
Avion de voltigeAvion d’entrainementAvion d’entrainementEntraînement avancé
Nombre de places 2 2 à 322
Envergure8,06 m8,35 m10,40 m9,46 m
Longueur 7,16 m7,10 m9,77 m12,13 m
Hauteur 2,55 m2,41 m3,21 m4,77 m
Surface alaire10,55 m2 10,1 m2 16,60 m2 18, 80 m2 
Masse à vide 540 kg720 kg1330 kg3 459 kg
Masse maximale à l’atterrissage800 kg1 200 kg1 990 kg4 000 kg
Vitesse de croisière 250 km/h295 km/h425 km/h750 km/h
Vitesse maximale 340 km/h439 km/h500 km/h910 km/h
Vitesse de décrochage 90 km/h104 km/h120 km/h162 km/h
Vitesse ascensionnelle 6 m/s9 m/s10 m/s22 m/s
Facteur de charge+6/-4,5G+6/-3 G+8/-4G
Plafond 5 500 m4 660 m10 000m11 000 m
Distance franchissable 1 000 km1 440 km1 300 km1 100 km
Type de motorisationMoteur à pistonMoteur à pistonTurbineRéacteur sans post combustion
MotorisationLycoming EIO 360 B2F de 180 cv Lycoming O-540-E4-15 de 260 cvPratt & Whitney Canada
PT6A-25A de 550 cv
Ivtchenko-Progress AI-25TL de 16,9 kN
Tableau comparatif des performances des 4 avions
Solo de la Breitling Jet Team au meeting de Meaux 2018 ©Xavier Cotton

Sources des informations :

Les photos sont de :

  • Régis Biaux (CAP10),
  • Paul Schaller (patrouille Martini sur SF.260 et PC-7 ADECCO)
  • Patrick Bouchenard (patrouille ECCO en vol)
  • Jean François Hirsch (patrouille Khalifa L-39)
  • Xavier Cotton Patrouille Martini, PC-7 ECCO F-GMED et toutes les autre photos Breitling)
  • François Kowal (Patrouille Martini sur PC-7)
La patrouille Martini au meeting de Veules-les-roses 1990 ©François KOWAL

Appel à photos

Si vous avez des photos parmi la liste suivante et que vous souhaitez m’aider à compléter cet article, contactez moi contact@passionpourlaviation.fr

  • La Patrouille Apache sur CAP 10 avec si possible les 3 avions en patrouille
  • La Patrouille Martini Racing (sans Europe n°1) sur SF.260
  • La Patrouille « Linbergh Flying School » sur SF.260
  • La Patrouille Apache sur PC-7 avec une tête de chef indien sur le capot moteur

Hamilton présente le premier projet suisse d’avion électrique adapté à la voltige aérienne

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Hamilton Silence Twister « aEro » 2016©Jean-Marie-urlacher

Hamilton présente le premier projet suisse d’avion électrique adapté à la voltige aérienne

Porte-étendard de l’innovation et de l’avant-gardisme, c’est tout naturellement que Hamilton a choisi de s’associer à un projet exceptionnel qui partage ses valeurs, une aventure unique dans le secteur aéronautique : devenir le pionnier de l’aviation électrique.

Pour se lancer dans cette histoire extraordinaire Hamilton s’est associé avec Hangar 55, une entreprise fondée par Thomas Pfammatter, pilote chez Air Zermatt, et Dominique Steffen, champion de parapente acrobatique. Le premier vol public a eu lieu le mercredi 21 septembre 2016 à Raron en Valais, en présence de Nicolas Ivanoff, ambassadeur d’Hamilton, afin qu’il partage ses connaissances sur la voltige, l’aviation et les montres de pilote.

Hamilton et le monde de l’aviation
La relation profonde entre Hamilton et l’aviation est née en 1918, à l’époque où la marque fournissait de façon officielle toutes les montres du service de poste aérien américain entre Washington et New York. En 1926, l’amiral Richard E. Byrd s’est équipé d’une montre Hamilton lors de son survol historique du pôle Nord. Dans les années 30, Hamilton était la marque de montres officielle des compagnies aériennes TWA, Eastern, United et Northwest Airlines. Ses montres ultra-précises ont connu un succès retentissant auprès des pilotes, qui ne s’est jamais démenti par la suite. La marque est également profondément liée à l’armée : elle a obtenu le « E Award » de l’armée américaine pour excellence manufacturière pendant la Seconde guerre mondiale, au cours de laquelle elle s’est révélée « essentielle à la réussite de nos opérations navales et aériennes », selon les mots de l’amiral Arleigh Burke, chef d’état-major du vice-amiral Marc Mitscher, après la victoire des États-Unis dans la bataille du golfe de Leyte.

Aujourd’hui, Hamilton est toujours largement impliquée dans le monde de l’aviation et équipe de nombreux corps militaires du monde entier, comme les Snowbirds canadiens, le 123e bataillon de l’armée sud-coréenne ou encore la Patrulla ASPA espagnole. Dans le cadre de sa longue collaboration avec Air Zermatt, une unité de transport et de secours par hélicoptère basée dans les Alpes suisses, Hamilton a développé deux montres de pilote en édition limitée : la Khaki Flight Timer et la Khaki Takeoff. Ambassadeur de la marque depuis plus de dix ans, le pilote de voltige aérienne Nicolas Ivanoff participe à de nombreuses compétitions dans le monde entier, des spectacles d’aviation aux championnats du monde Red Bull Air Race.

L’avion électrique
Ensemble, les partenaires de ce projet ont construit le tout premier projet suisse d’avion électrique capable de réaliser des figures de voltige à partir des meilleurs composants disponibles sur le marché. Le Silence Twister associe aérodynamique exceptionnelle et poids réduit grâce au plus efficace des moteurs électriques Siemens. Le résultat ? Un avion de voltige qui ne consomme pas une goutte d’essence et ne rejette pas un gramme de CO2.

Son coût d’opération direct représente environ un cinquième de celui d’un avion de voltige classique, ce qui en fait une alternative économique pour la nouvelle génération d’athlètes avides de découvrir le ciel sous tous les angles. Les avions électriques incarnent le futur de l’aviation, non seulement d’un point de vue écologique mais aussi en raison de leur faible pollution sonore. Une première mondiale qui ouvre les portes d’un futur durable et plus respectueux de l’environnement pour la voltige et le transport de passagers.

Détails techniques sur l’avion

Poids du moteur : 13 kg
Poids de l’équipement : 10 kg
Poids de la cellule : 140 kg
Poids des batteries : 160 kg
Poids à vide (batteries, équipement et moteur inclus)  : app. 310 kg
Charge utile (pilote, bagages) :110 kg
Poids maximal : 420 kg
Charge alaire : 47 kg/m2
Facteurs de charge maximum : + 6 g / – 4 g
Envergure : 7,5 m
Surface des ailes : 8,73 m²
Longueur : 5,5 m
Puissance du moteur : 80 kW
Vitesse maximum : 300 km/h
Vitesse de croisière : 270 km/h
Puissance moyenne : 30 kW/h
Autonomie : 160 km

Hamilton a été créée en 1892 à Lancaster, en Pennsylvanie (États-Unis). Les montres Hamilton allient l’esprit américain avec la précision incomparable des derniers mouvements et nouvelles technologies suisses. Réputée pour son design innovant, Hamilton est bien implantée à Hollywood : ses produits sont visibles dans 450 films. La marque hérite également d’une longue tradition dans le domaine de l’aviation.

Pour plus d’informations :
www.hamiltonwatch.comwww.facebook.com/hamiltonwatchwww.twitter.com/hamiltonwatch


BÖLKOW BO 208 C Junior

BÔLKOW BO 208C D-EGOC à Reims-Prunay ©Xavier Cotton

BÔLKOW BO 208C D-EGOC à Reims-Prunay ©Xavier Cotton

Cet avion porte très bien son nom de baptême « Cloud dancer », en effet le BÖLKOW BO 208 C Junior (D-EGOC cn 646 construit en 1967) est un avion biplace certifié voltige. Conçu par l’ingénieur aéronautique Ludwig BÖLKOW, il effectua son 1er vol en 1962, il est équipé d’un moteur Continental O-200-A de 100CV. Les dimensions de cet avion le font ressembler à un jouet pour grands enfants.

Longueur : 5,80 m
Envergure : 7,40 m
Hauteur : 2,00 m

Poids à vide : 379 Kg
Poids Max : 630 Kg

Vitesse de Croisière : 175 km/h
Vitesse Max : 230 Km/h
Taux de monté max : 800 ft/min
Plafond : 14 000 ft
Autonomie : 500 Nm