Category: Aviation de loisir

Le Starck A.S. 37 de R.Nickel

Starck A.S. 37 construit et piloté par R.Nickel (collection privée famille Starck)

Avec l’accord du président du RSA, je publie le rapport de R.Nickel paru dans le n°100-101 des cahiers du RSA sur l’A.S 37 construit par lui même selon les plans conçus par André Starck.

Les cahiers du R.SA.100-101 mai juin juillet août 1978

« J’ai pensé qu’un rapport objectif et réel sur les vols de mon A.S.37 pourrait intéresser vos lecteurs.

Le 37 que j’ai construit est rigoureusement confor­me à la liasse d’origine, moteur GS 65 CV, démarreur, train classique tubes(NDLR : au vu des photos, c’est plutôt un train tricycle), plans obliques, cabine capitonnée, radio, appareil entièrement marouflé (dans mon cas) ce qui s’est traduit par une forte augmentation de poids.

Depuis le premier vol, de janvier 1977 à Octobre, je totalise près de 72 H et plus de 250 atterrissages, vols répartis en essais, mise au point et refroidissement moteur, réglages cellule, essais hélices, exploration des centrages et surtout présentations en vol aux visiteurs.

  • Appareil de sécurité totale, ne décroche pas, s’enfonce à plat avec léger buffeting. Avec action à fond sur le gauchis­sement n’a aucune tendance à s’engager.
  • Les virages peuvent être exécutés correctement, soit au palonnier ou au manche sans problème. Absence de lacet inverse.
  • Décollage relativement court à charge moyenne (160 -180 m).
  • Atterrissages très courts, moins de 150 m, dans les plus mauvaises conditions, il est possible de poser le 37 sur une bande de 3 m de large, de 50 m de long (essais effectués), et dans certains cas, avec vent, 35 m (mesurés).
  • Visibilité excellente à tous les angles de vol. – Accessibilité cabine très aisée.
  • Sécurité au sol : les hélices sont placées de telle sorte qu’il est possible de contourner l’appareil moteur en mar­che, sans risque d’accident.
  • Solidité à toute épreuve, coefficient 10. – Encombrement réduit.
  • J’exécute des loopings, renversements et virages très serrés.
  • Pilotage précis, n’échappe jamais aux commandes.
Starck A.S. 37 construit et piloté par R.Nickel (collection privée famille Starck)

Quelques extraits du carnet de vol.

  • Centrage adopté entre 27 et 30 %, essais jusqu’à 36 %. – Régime au décollage 5.400 T/M.
  • Régime en vol 5.800 T/M.
  • Vitesse en palier à 5.700 T/M. 150 km.
  • Montée à 1.400 mètres : 0.45 ‘
  • Hélice au pas de 0 m 85 : vitesse ascensionnelle 1 m 80/s.
  • Hélice au pas de 0 m90 : vitesse ascensionnelle 1 m 50/s.
  • Montée à 900 m en 9 ‘ – pas de 0,85 (1 m 60/s.) moteur 5.600 T/Min.
  • Montée à 300 m en 2′, 5 – pas de 0,85 (2 m/s.) moteur 5.600 T/Min.

Présentation en vol à Monsieur SALAÜN du SFACT. Rassemblement R. S.A. de Romans.

Présentation en vol au rassemblement de Brienne-­le-Château le lundi et mardi seulement (cause mauvais temps).

Le moteur CITROEN GS 65 CV est un excellent mo­teur, robuste, sans défaillance. Il était très tentant à l’ori­gine par son faible prix d’achat (2.500 F), par contre son couple maxi (8,9 kg) qui se situe à bas régime (3.240 T/M) ne laisse plus que 41 CV, soit au rendement des hélices de 80 %, 33 CV utilisables au décollage et en montée.

Ce couple maxi à bas régime, qui est une qualité pour les reprises sur voiture, devient un handicap en utilisation avion, qui lui, réclame sa puissance et son couple maxi au décollage et en montée, n’ayant pas de boite de vitesse.

Il est cependant remarquable que cet appareil vole avec si peu de puissance (16 1/2 CV sur chaque hélice).

Tous ces vols ont été effectués sans carénages de roues.

Je fais couramment des montées à 2.000 mètres sur le relief, mais la vitesse ascentionnelle dans ces conditions de puissance est insuffisante (on ne fait pas de miracle avec 1, litre 200).

Depuis un an, ne voyant pas sortir le GS 1 litre 500, STARCK s’est orienté vers des moteurs à plus fort couple, et préconise l’adoption du PORSCHE 2 litres – 100 CV que Monsieur KNOEPFLI, d’autres constructeurs et moi-même sommes entrain de monter.

D’autre part, la REGIE RENAULT a mis à la dispo­sition de STARCK un moteur R. 20 de 90 CV. Ce dernier est en cours de montage sur le 37 de Monsieur BOUCHER de St MARCELLIN.

Starck A.S. 37 construit et piloté par R.Nickel (collection privée famille Starck)

Un autre 37 construit par Monsieur BOURDREUX de CADARACHE va être équipé du nouveau moteur SACMA de Monsieur NEGRE.

Dans tous ces cas, la puissance sera au moins dou­blée, ce qui laisse prévoir de belles performances en vites­ses ascensionnelles.

Afin de faciliter l’adaptation aux meilleurs pas, j’ai construit des hélices à deux pales à pas variable au sol. Sur le même procédé, j’ai fait des trois pales pour les mo­teurs de 90-100 CV.

Les transmissions par courroies crantées POWER­GRIPP de UNI-ROYAL ont une très bonne tenue, sans aucun problème.

Pour les nouvelles puissances, je monte la nouvelle courroie HTD de même marque, qui permet de passer 120 CV par hélice.

En conclusion, à part quelques adaptations personna­lisées et une motorisation suffisante (actuellement en cours de réalisation), l’appareil confirme les qualités de sécurité de la formule, déjà longuement expérimentées sur l’AS 20 et plus récemment sur l’AS 27 par près de 30 pilotes.

Toutefois, construisant en amateur à temps perdu, la mise au point est obligatoirement plus longue que celle de la production industrielle. »

R . NICKEL 1978

L’A.S. 37 est désormais dans les réserves de l’Espace Air Passion d’Angers.


Convoyage du Norécrin 1203 F-OBGH à Colomb-Béchar

23 décembre 1957 à Cognac-Chateaubernard. Le mécanicien de l’Aéro-club aide Marcelle Ratinaud à charger les bagages à l’arrière du Norécrin F-OBGH. Ce Norécrin étant convoyé par Jacques Ratinaud et son épouse de Toussus-Le-Noble à Colomb-Béchar – Au premier plan de gauche à droite leurs neveux et nièces, Élisabeth, François, Jean-Louis et Anne-Marie Vignaud – Collection privée famille Vignaud

Je tiens à remercier Jean-Louis Vignaud qui m’a fait parvenir ces photos extraites d’un album familial et m’a autorisé à les publier.

Les informations très précises transmises par Jean-Louis m’ont aidé à situer la scène. Nous sommes le 23 décembre 1957 devant le hangar de l’aéroclub sur la zone civile attenant à la Base Aérienne 709 de Cognac-Chateaubernard. Jacques et Marcelle Ratinaud après une escale familiale chez les parents de Jean-Louis s’apprêtent à poursuivre leur périple en Norécrin à destination de Colomb-Béchar (Algérie). Du haut de ses neuf ans Jean-Louis assiste aux préparatifs du départ en compagnie de ses deux sœurs Anne-Marie (à droite) et Élisabeth (à gauche) et de son petit frère François. Cette scène restera gravée à vie dans ses souvenirs.

Convoyage du Norécrin F-OGBH par Jacques Ratinaud de Toussus-le-Noble à Colomb-Béchar via Cognac – Perpignan – Valence – Alicante – Malaga – Tanger – Meknès – Oudja – Décembre 1957

Le Certificat de Navigabilité ( CDN) du F-OBGH datant du 17 décembre 1957 confirme que le périple réalisé par Jacques et Marcelle Ratinaud entre le 22 décembre 1957 et début janvier 1958 était le convoyage de cet avion de Toussus-Le-Noble à Colomb-Béchar pour l’Aéro-Club du même nom. Les Norécrins étaient alors stockés en éléments de base, fuselage, ailes à Toussus-Le-Noble avant d’être assemblés sur place.

Convoyage du Norécrin F-OBGH à Colomb-Béchar par Jacques et Marcelle Ratinaud – Escale à Cognac-Chateaubernard – 23 décembre 1957 – Collection privée famille Vignaud

Comme en témoigne Claude Salaün  dans Bleu Ciel Magazine N °4 et 5 : Le Norécrin pouvait se vanter de son accessibilité en tenue de ville permettant à une famille de voyager dans un certain confort. Plus besoin de combinaison de vol, ni de casque et de lunettes pour se protéger des projections d’huile. Son train rentrant, son hélice à pas variable, ses volets en faisait de lui un avion séduisant pour des pilotes qui envisageaient maintenant d’aller explorer les airs bien au-delà du tour de piste. Avec le Norécrin, le voyage aérien privé était entré dans une nouvelle ère.

Le « Tour de la Méditerranée » surnommée « La Croisière Bleue» constitué de 22 Norécrin partis de Nice le 27 mars 1948 pour arriver le 16 avril 1948 à Toussus-le-Noble avait déjà largement prouvé la fiabilité de l’avion et de son moteur.

Après leur escale à Cognac-Chateaubernard, Jacques et Marcelle Ratinaud s’apprêtent à poursuivre le convoyage du Norécrin F-OBGH jusqu’à Colomb-Béchar – 23 décembre 1957 -Collection privé famille Vignaud

Jacques Ratinaud est né le 9 février 1916 à La Rochelle et décédé à Dieppe le 8 juillet 1971. Ayant fait l’École des Officiers de Réserve, il est nommé Lieutenant et il breveté pilote militaire n° 29658 le 23 février 1940 à Bergerac.

Marcelle Ratinaud obtient son Brevet élémentaire de pilote privé le 2 août 1960.

Mise en route du Norécrin F-OBGH- 23 décembre 1957- Collection privée famille Vignaud

Caractéristiques du F-OBGH

Le F-OBGH est le Norécrin 1203-2 N° 366. son CDN date du 17 décembre 1957 et il appartient à l’Aéro-Club de Colomb-Béchar.

Norécrin 1203-II
Longueur 6.91 m
Envergure 10,20 m
Hauteur 2.57 m
Surface alaire 13.14 m2
Masse et capacité d'emport
Max. à vide 654 Kg
Masse max. 1 050 Kg
Passagers 2 plus le pilote
Moteur SNECMA-Régnier 4L00
Puissance 147 Cv
Vitesse de croisière maximale 215 km/h à 2280 tr/mn
Vitesse maximale 220 km/h
Autonomie 3 h 40 mn (à 2100 t/mn)
Rayon d'action900 km/h

Sources des informations


Elixir : 3 millions d’euros et une nouvelle usine pour accompagner la production

 

communiqué de presse :
3 millions d’euros et une nouvelle usine pour accompagner la production

 

Elixir Aircraft, l’avionneur français ayant conçu le premier biplace de 4ème génération, finalise une levée de fonds auprès de nouveaux investisseurs. Suite à l’obtention de la certification CS23 en mars 2020, ce tour de table de 3M€ va permettre d’accélérer la montée en puissance industrielle et commerciale de la société, en accueillant à son capital des fonds institutionnels locaux, Ouest Croissance et Océan Participations, et de nouveaux business angels. Ce développement s’accompagne de nombreux recrutements ainsi que de l’installation dans de nouveaux locaux sur l’aéroport de La Rochelle.  

  Elixir Aircraft, 4ème génération d’avions légers à visée internationale
Elixir Aircraft souhaite proposer au marché mondial une gamme d’avions biplaces qualifiés de 4ème génération, performants et bénéficiant d’un plus faible coût d’exploitation. Le produit qu’elle a conçu, simple, robuste, confortable et particulièrement sûr, est composé d’un nombre restreint de pièces, facile à maintenir. Sa construction a largement recours aux matériaux composites, notamment selon la technologie du « One shot », et à la dernière génération des moteurs thermiques et des équipements électroniques pour avions légers.
La certification CS23 obtenue en mars 2020 pour la version VFR 100ch de l’avion a permis d’engendrer un carnet de pré-commandes conséquent qui témoigne de l’intérêt suscité et de sa pertinence sur le marché de l’aviation générale.
Une entreprise innovante
Elixir Aircraft ambitionne de se positionner durablement sur le marché de l’aviation générale comme une entreprise innovante. Ce positionnement lui permet d’être retenue par l’Union Européenne dans le cadre du programme d’excellence H2020 (aujourd’hui EIC) et de faire partie d’un programme national financé par le DGAC associant Elixir Aircraft à de grands groupes aéronautiques français, comme Airbus et Daher.
Montée en puissance industrielle et commerciale   La levée de fonds permet à la société d’accompagner la production en série de la version VFR 100ch et de poursuivre le développement et la certification d’autres versions, notamment plus puissantes, mais également NVFR ou IFR. Parallèlement, Elixir Aircraft, qui totalise aujourd’hui 32 collaborateurs, complète son équipe par des recrutements de toutes natures – techniciens de fabrication, commerciaux et personnels administratif et financier – pour passer du stade de start-up à celui d’une PME structurée en forte croissance. L’entreprise s’installe également dans de nouveaux locaux rénovés (norme RT2012) de 2300m2, mieux adaptés et plus vastes, dans la zone industrielle jouxtant l’aéroport de La Rochelle, et dont la capacité de production peut atteindre 80 avions par an.
De nouveaux investisseurs
Depuis la création d’Elixir Aircraft en 2015, les trois fondateurs – Arthur Léopold-Léger (Président), Cyril Champenois (Responsable Marketing, Vente et Qualité) et Nicolas Mahuet (Responsable du bureau d’Étude) – ont réuni autour d’eux des proches, des business angels, un fournisseur local, ainsi que deux fonds d’investissement régionaux (Fonds de co-investissement régional Poitou-Charentes et FCI Limousin, tous deux gérés par Aquiti Gestion).
À travers ce nouveau tour de table, la société accueille à son capital Ouest Croissance et Océan Participations, deux fonds institutionnels locaux (à hauteur de 18%), ainsi que deux nouveaux importants investisseurs privés (12%).  
« Ces deux fonds ont une vraie attache locale, notamment chez certains de nos sous-traitants ou partenaires. Ils ont l’habitude de travailler ensemble. Laurent Bodin (Ouest croissance) a une connaissance du milieu dans lequel nous évoluons, l’aviation légère; c’est un atout pour évoquer les stratégies de développement.” commente Arthur Léopold-Léger, président-fondateur d’Elixir Aircraft.   « Nous avons été doublement conquis par Elixir Aircraft. D’une part par notre rencontre avec une personne exceptionnelle, qui a su mener un projet à bout, en partant de zéro pour aboutir à la certification européenne, le tout en mode start-up. Et bien sûr par l’avion lui-même qui correspond à une réelle demande du marché, comme l’atteste les pré-commandes!” ajoutent Laurent Bodin et Henri Guillermit de Ouest Croissance.   « Dès nos premiers échanges, nous avons été séduits par une équipe dirigeante passionnée et animée par la volonté de proposer des solutions disruptives sur le marché de l’aviation générale. L’obtention de la certification EASA CS-23 est un vrai gage de savoir-faire et d’abnégation. Enfin, l’avion saura, nous en sommes sûrs, mettre en appétence son marché ! » Pierrick Charrot et Vincent Pelloquin d’Océan Participations.  
Partenaires
 
Investisseurs :
Ouest Croissance : Laurent BODIN, Henri GUILLERMIT
Océan Participations : Pierrick CHARROT, Vincent PELLOQUIN
Investisseurs Privés : Pascal-Olivier MANTOUX, Hervé LIBEAU   Conseils Société :
Financier : LINKERS – Philippe LAURENT, Florent COUDRAY
Juridique : Malgorzata LÉOPOLD-LÉGER et Jérôme HERCE (HMP Avocats)   Conseils Investisseurs :
Juridique : PwC Société d’Avocats – Jacques DARBOI
Audit financier : KPMG Transaction Services – Arnaud COLAS
M. Mantoux : Rothschild & Cie – Philippe DUBOIS de MONTREYNAUD, associé-gérant
   
Rappel Sociétés
  Elixir Aircraft
Certifié EASA CS-23 et bientôt FAA FAR-23, et grâce à sa conception simplifiée, l’Elixir garantit les plus hauts standards de sécurité en aviation générale, tout en offrant une polyvalence inégalée et en réduisant les coûts. Il répond aux besoins des écoles de pilotage, des aéroclubs et des pilotes privés. Conçu tout en minimisant son impact environnemental, l’Elixir Aircraft est 50% plus économe en carburant, utilise de l’essence non plombée et concentre sa R&D sur l’émergence de nouvelles technologies. La société créée en 2015 emploie 32 personnes.   https://elixir-aircraft.com/    contact@elixir-aircraft.com 2 rue du Jura, 17000 La Rochelle  
Ouest Croissance « La confiance est le capital des alliances qui durent »
Société de capital investissement de trois Banques Populaires (BPGO, BPACA, BPVF), Ouest Croissance a soutenu plus de 500 PME-PMI régionales dans 32 départements du Centre, de l’Ouest et du Sud-Ouest de la France depuis sa création en 1987. Ouest Croissance accompagne les dirigeants d’entreprises performantes dans leurs projets de croissance, de réorganisation de capital ou de transmission en apportant une expertise « haut de bilan ». Avec un encours de 200 M€, 100 participations actives et un ticket d’investissement pouvant atteindre 10 M€, Ouest Croissance se comporte en associé proche, fiable et durable.   www.ouest-croissance.com   Suivez-nous sur Twitter @OuestCroissance et LinkedIn @ouest croissance  
Océan Participations
Océan Participations a été créée en 1988 pour développer des solutions d’intervention au service de l’entreprise, destinées à favoriser leur développement et répondant à leurs projets de croissance interne et externe, de reprise et de transmission, comme en matière de reclassement de capital. Elle intervient comme « facilitateur » des projets de l’entreprise, avec un principe essentiel : le respect de son autonomie.

Son affiliation à 100 % à la Caisse Fédérale du Crédit Mutuel Océan de La Roche-sur-Yon lui assure une assise financière sécurisante pour accompagner les sociétés dans le temps en toute confiance, et sans contrainte de liquidités.

Partenaire minoritaire de proximité auprès de 100 entreprises régionales pour plus de 95 millions d’euros investis, sa raison d’être est de préserver les richesses et les centres de décisions sur leur territoire, de favoriser la croissance de leurs activités, et donc de permettre un développement dont elles seront le principal acteur. Océan Participations offre un soutien efficace quel que soit le cycle de vie de l’entreprise.
  www.ocean-participations.fr

   
  Elixir Aircraft
2 Impasse du Front Ouest
17000 La Rochelle Tel: +336 87 38 40 40 www.elixir-aircraft.com
contact@elixir-aircraft.com Facebook LinkedIn   Instagram YouTube  

NORECRIN 1203 N°363 F-BDRB

Norecrin 1203-VI N°363 F-BDRB (collection privée Patrick Bordier)

Patrick Bordier nous fait le plaisir de partager cette photo du Norécrin 1203 type VI immatriculé F-BDRB dont il a été copropriétaire avec un ami au début des années 70

A l’époque Patrick travaillait avec un ami au fret import chez Air France au Bourget . Un soir celui-ci débarque chez lui et annonce :  » j’ai trouvé un Norécrin, est-ce que tu es d’accord pour participer à 50% ? » c’est sans hésiter que Patrick répond simplement : « OK » . Depuis l’age de 16 ans, Patrick a fait environ une quarantaine d’heures de vol à l’aéro-club de Valenciennes, plus quelques heures sur le Norécrin, toujours sous la responsabilité d’un instructeur, mais il n’a jamais passé les brevets de pilote privé.

Patrick témoigne « Le Norécrin a un pilotage pointu et faire un 360° en gardant le haut du capot sur l’horizon était difficile pour moi. Mon ami voulait devenir pilote de ligne en passant par « la petite porte » comme on disait à l’époque (NDLR, Passer par la grande porte consiste à suivre la formation délivrée par l’École Nationale de l’Aviation Civile). Cet avion lui a permis de progresser avant d’aller passer ses « qualifs » à Miami puis en Afrique. Avant qu’on se perde de vue, j’ai su qu’il était devenu pilote de Boeing chez Gulf Air quelque années plus tard, Chapeau! »

Patrick nous raconte encore au sujet du Norécrin : « L’avion était basé à Persan-Beaumont, c’était, dans le coin où on souhaitait voler, la seule piste en dur suffisamment longue qui permettait son décollage. Malgré l’hélice à pas variable réglable au sol, on décollait en bout de piste à ras des blés !! Et je « pompais » pour rentrer le train, en tant que « copilote ». On réalisait nous mêmes le petit entretien mécanique sous contrôle du mécanicien de l’aérodrome. Toute une époque, j’avais 22/23 ans! ». Patrick et son ami ont gardé l’avion environ un an et l’ont revendu à Louis Schmidt pilote photographe aérien de Metz.

Le Nord 1203-3 – F-BDRB N° 363 a d’abord appartenu à l’Aéroclub de la Beauce (Étampes) du 18/12/1957 au 15.02.1961. il a appartenu ensuite à un particulier basé à Cannes-Mandelieu. Puis c’est la Société Servo-Contact. (Toussus-le-Noble) qui en a été propriétaire du 08/04/1961 au 27/02/1970 date où Patrick Bordier et son ami Daniel C l’ont acheté avant de le revendre le 10/11/1970 au pilote photographe Louis Schmidt (Metz). Son Certificat de Navigabilité est suspendu le 12/06/1972. Jusqu’en 1983, son épave est restée à l’extérieur offerte aux intempéries sur le terrain de Metz. On ne sait pas bien ce qu’il est devenu ensuite.

Patrick souhaite reprendre contact avec son ami, si vous le reconnaissez et avez une idée pour le joindre n’hésitez pas à m’écrire à l’adresse contact du site, je transmettrai : contact@passionpourlaviation.fr


L’aventure Elektropostal, escale à Challes-les-Eaux

Escale à Challes-les-Eaux pour le Velis Electro Pipistrel [HB-SYF] ©Lionel Virely

Le 23 septembre dernier, les deux Velis Electro (Pipistrel) de l’aventure Elektropostal ont fait escale à Challes-les-Eaux, ils ont passé la nuit, avant de repartir le lendemain matin pour la suite de leur vol. Il est à noter que dans l’histoire de ce terrain plus que centenaire, ces deux Velis Electro (HB-SYE et HB-SYF) resteront marqués comme les deux premiers appareils à moteur électrique ayant volé à Challes-les-Eaux.

Escale à Challes-les-Eaux pour le Velis Electro Pipistrel [HB-SYE] ©Lionel Virely

L’aventure Elektropostal a permis à ces deux Velis Electro de relier du 23 au 28 septembre 2020, Lausanne à Aix les Miles via Challes-les-Eaux, Chambery, Grenoble, Valence, Orange et Avignon. Les deux équipages chacun composés de deux pilotes ont parcouru 400NM en étapes de 35NM à la vitesse moyenne de 80 kt.

Pour 2021, un périple encore plus grand est prévu par l’équipe de l’aventure Elektropostal, celui-ci sera ouvert à tous les aéronefs électriques, il s’agira pour eux de relier Genève à Casablanca via Marseille, Aix, Barcelone . Le but étant de prouver que l’aviation générale participe à l’évolution du monde aérien du futur.

Source des informations

L’Elixir est certifié EASA CS-23.

©Elixir Aircraft

Il y a quasiment un an je vous avais présenté l’Elixir premier avion léger de 4eme génération celui-ci déjà commandé à plus de 100 exemplaires, n’attendait que sa certification européenne EASA CS-23 pour être mis en production.

Le 20 mars 2020, l’Elixir dans sa version 100hp VFR a reçu son certificat de type dans la catégorie reine : CS-23, et selon le dernier amendement (5), reflétant le plus haut niveau de sécurité atteignable aujourd’hui.

Les travaux de la future usine d’Elixir Aircraft sur l’aéroport de la Rochelle ont débuté en décembre 2019. La livraison de ces 2 300m² dédiés à la production et à l’assemblage des Elixir était initialement prévue fin mai 2020.

©Elixir Aircraft

Elxir Aircraft entre maintenant dans une nouvelle phase : la production et la livraison. La production des 4 premiers appareils a débuté récemment

Les réservataires seront invités un par un à passer une journée chez Elixir Aircraft avec le programme suivant :

  • Une demie journée consacrée à la présentation en détail de l’Elixir, manuel de vol, performances, tableau de bord, innovations, maintenance, suivi de navigabilité, etc…
  • Une demie journée consacrée à des vols sur l’Elixir permettant de découvrir en détails ses atouts : maniabilité, sécurité exceptionnelle du décrochage, performances, etc…

contact :

Elixir Aircraft
6 rue Aristide Bergès
17180 PERIGNY
Tel: +336 87 38 40 40
www.elixir-aircraft.com
contact@elixir-aircraft.com

©Elixir Aircraft
©Elixir Aircraft
©Elixir Aircraft

Histoire au sujet de l’Abbé Marguery…par Michel Léveillard

Michel Léveillard devant le MS 315 F-BCNL à Tarbes le 2 octobre 1950 (collection privée Michel Léveillard)

En 1950 l’Abbé m’avait invité d‘aller avec lui pour le pèlerinage des Aviateurs à Lourdes…

Humm… je ne fus jamais trop friand des grosses foules MAIS près de Lourdes il y a l’usine et l’école de pilotage Morane Saulnier à Tarbes –Ossun et je savais qu’il y avait un avion que j’avais toujours rêvé de piloter… Le Morane-Saulnier 315…

Donc pas besoin de me faire inviter deux fois…

Nous voilà à Lourdes et on prend un taxi pour aller à Tarbes-Ossun…

Un petit check out sur ce bel avion et j’emmène mon curé… un bon vieux Normand qui ne passait jamais une occasion de voler ni une p’tite goutte de Calva…

Nous avions déjà décidé d’aller survoler Lourdes et de faire notre p’tit Pèlerinage d’un peu plus haut… et miracle (bien sûr puisque nous sommes à Lourdes) voilà la grotte et la Basilique entre les nuages… alors mission accomplit…

Au retour l’Abbé veux prendre des photos pour marquer l’événement alors il détache les sangles et ceintures de sécurités et il se met à genoux (certainement pour prier) à l’envers pour prendre ma photo oubliant que je n’ai qu’à peine une heure de vol sur le Morane-315 alors je lui fais signe de se rassoir mais voilà … il a quand même pris ma bobine en plein vol…..

Il se raccroche et au retour vers Tarbes-Ossun je le laisse tâter les commandes…

Il pilote toujours bien mais non d’un chien revoilà qu’il tire la manette des gaz pour augmenter le régime moteur au lieu de la pousser…

Mais je n’ai rien à critiquer car au retour on se paye un petit tonneau de père de famille et je me retrouve à 90 degrés de l’axe…

Bon ben nous sommes de retour à Lourdes à temps pour les photos de groupe…

L’Abbé retrouve tous ses copains qui viennent des 4 coins du Monde et moi je prends le temps de faire une p’tite prière au Grand Chef Pilote pour le remercier de m’avoir permis de voler sur ce bel avion…

Regardez comme il était beau le Morane-Saulnier 315…

Des belles roues à rayons… pas de frein… pas de roulette de queue…et Dieu qu’il était chouette à écouter le moteur Salmson…

Pas besoin de vous dire que j’étais retourné A Tarbes-Ossun…

Pour un autre Pèlerinage … bien sûr…


Page de mon carnet de vol avec seulement 22 minutes de double commande …… et 29 minutes de solo avant d’emmener mon Curé faire le Pèlerinage « en hauteur »

Entre Tarbes-Ossun et Lourdes… l’Abbé s’est raccroché … ouf

De même mais un peu plus loin…

Patience Mon Curé on va trouver la grotte et le Basilique…

Voilà … la grotte et la Basilique…

Petite montée au-dessus des nuages… pour prendre des photos…

Et pour faire un p’tit tonneau au retour… mais là ce n’était pas le Stampe…

Arrêt du tonneau à 90 degrés de l’axe…

Heureux comme tout mon curé mais c’est sa soutane qui m’a faite gâcher mon tonneau…

Bon ben faut quand même pas se gonfler les chevilles

MS317 F-BCNL de l’AJBS piloté ParJack Krine au Meeting de La Ferté Alais de 2010 ©Xavier Cotton

Plus tard dans la vie le F-BCNL deviendra un Morane-Saulnier 317….

Les belles roues à rayon remplacés avec des moches … des freins qui servent à rien…

… et une roulette de queue…

Avec en plus un moteur Américain qui tourne dans le mauvais sens…

Il ne faut pas oublier le Pèlerinage…

Nous étions rentrés à Lourdes à temps …

… pour les photos de groupe…

L’histoire de ce vol de Michel Léveillard avec l’abbé Marguery a été publié pour la première fois dans le livre de Michel Léveillard et Jean-Noël Violette « Cap’tain Mike ou les tribulations d’un pilote français mélomane en Amérique »


Aéroclub du Boulonnais à Saint-Inglevert

Robin DR400-120 F-GGJC ©Xavier Cotton

Que vous habitiez dans le Boulonnais ou dans le Calaisis, si l’envie vous prend de survoler votre région ou d’apprendre à piloter, je vous conseille de vous rendre sur l’aérodrome de Saint-Inglevert surnommé le terrain des deux caps (Cap Griz- Nez et Cap Blanc-Nez). Vous y rencontrerez des membres de l’aéroclub du Boulonnais qui forment une équipe accueillante et dynamique.

Avec 3 instructeurs en section avion et deux en section ULM, vous me manquerez pas de créneau pour vous former à la maitrise du vol qui vous permettra d’accéder au plaisir sans cesse renouvelé de survoler votre belle région côtière, et une fois breveté plus rien ne vous arrêtera pour survoler la France et éventuellement d’autres pays

Malgré un incendie tragique qui en 2010 a detruit le hangar et les huit avions (dont 3 démontés) qui se trouvaient à l’intérieur, l’aéroclub du Boulonnais a su rebondir et possède maintenant trois Robin, un Super Emeraude CP 1315 et un Jodel 195 (classé ULM), auxquels est venu s’ajouter un Piper PA 28 (Train rentrant – Pas variable), un deuxième hangar permet d’abriter la flotte de l’aéroclub.

Aéroclub du Boulonnais : https://www.aeroclub-boulonnais.fr/


PC-6 Pilatus : Arrêt de production

Pilatus PC-6 F-GMELdu para-club de Lens au meeting de Lens 2012 ©Xavier Cotton

Comme annoncé en 2017, l’avionneur suisse Pilatus arrête la production de son PC-6, 60 ans après son 1er vol réalisé en mai 1959. Le PC-6 Porter devint dès 1961 « Turbo-Porter » en remplaçant son moteur à piston d’origine par une turbine. 500 exemplaires du célèbre PC-6  (avion multi-rôle) ont été produits par les usines de Stans depuis 1959 dont un peu plus de 300 seraient toujours en service dont le F-GMEL du Paraclub de Lens qui date de 1962. Une petite centaine de machines ont été fabriquées aux USA sous licence.

Le PC-6 Turbo-Porter est connu pour son aspect rustique et sa fiabilité, ses qualités ADAC (Avion à Décollage et Atterrissage Court) qui lui permette de décoller en 475 m et atterrir en 315 m, sa palette de vitesse allant de 53 Kt pour la vitesse de décrochage à 145 kt en croisière et sa charge utile de 1200 Kg ont fait de lui, l’avion favori des parachutistes et des pilotes devant se poser sur des pistes courtes et sommaires. Pilatus assure le support et l’approvisionnement en pièces détachées pour les vingt ans à venir


Elixir Aircraft, l’aviation légère de 4ème génération

©Elixir Aircraft

C’est à Perigny près de La Rochelle en Charente Maritime, que l’équipe d’Elixir Aircraft travaille sur ce biplace de 4eme génération dans l’attente de sa certification EASA CS-23. Qu’est-ce qu’un avion de 4ème génération ?   Les avions de 1ère génération sont les avions bois et toile allant du Farman au DR400 en passant par le MS-317, la seconde génération apparue dans les Années 30 correspond aux avions en métal riveté comme les Cessna, Piper, ensuite est née dans les années 60 la 3ème génération avec les avions en composites, on y trouve les Lancair, Cirrus, Diamonds, APM. Alors qu’est ce que la 4eme génération dont l’Elixir est le précurseur ? C’est la technique du « One Shot » apparue il y a une quinzaine d’année dans la fabrication des grands voiliers de courses, mais son application à la fabrication d’un avion léger est une première mondiale.  On fabrique les éléments majeurs tel que l’aile ou le fuselage de l’avion en une seule pièce en une cuisson unique en four autoclave, ce qui donne pour résultat une pièce parfaite qui ne nécessite aucune retouche d’aspect. La structure de l’Elixir est uniquement constituée de 8 grosses pièces (l’aile, le fuselage,la dérive, la gouverne de profondeur, les deux ailerons et les deux volets). Les conséquences en coût de production, gain de temps lors de la fabrication et de l’assemblage semblent évidentes. Mais cela a aussi pour conséquence un gain de temps en matière de maintenance, et une sécurité accrue due à la réduction des assemblages de pièces. La technique du « One Shot » permet de créer un avion plus simple, plus sûr et plus durable. Sa cellule est dépourvue de colle, de vis et de rivets donc pas de corrosion possible, pas de bulles d’air dans la colle, pas de vieillissement du bois.

En créant « Elixir Aircraft » il y a 4 ans , les 3 cofondateurs, Cyril Champenois, Arthur Léopold-Léger et Nicolas Mahuet souhaitaient réaliser un biplace facile à piloter en toute sécurité, au coût réduit à l’achat, en exploitation et maintenance, tout en ayant de bonnes performances de vol que ce soit en vitesse ou en autonomie et bien sûr confortable  pour les missions envisagées : la formation, le voyage ou le remorquage de planeurs. C’était un sacré défit, mais on peut dire aujourd’hui qu’ils y sont parvenus.

Coté sécurité, on peut citer le réservoir unique de 110L situé dans l’aile, évitant les risques d’étourderie puisque il n’y a plus de sélection nécessaire.De plus il est est rempli de mousse anti-explosion supprimant les ballotements Combiné avec le Rotax 912iS ou 915iS, vous êtes assurés de sept heures d’autonomie bien supérieur a celle des pilotes ! De plus dès le début de la conception de l’Elixir, un parachute balistique BRS a été intégré à l’avion et fait partie de l’équipement de série de celui-ci assurant la sécurité des pilotes quasiment en toutes circonstances.

Si Elixir Aircraft a bien réfléchi au cahier des charges selon la vision  du « pilote », le constructeur n’ a pas oublié la vision du « Mécanicien » en prévoyant des trappes larges facilitant l’accessibilité à toutes les parties de l’avion, tel que système de carburant ou les bielles d’ailerons. Un autre exemple, on peut changer le réservoir de carburant situé dans l’aile en le faisant passer au travers du caisson central sortir par le saumon.

L’Élixir est en passe d’obtenir sa certification EASA CS-23, gage ultime de sécurité et de qualité. Elixir Aircraft qui a déjà engrangé 60 commandes de son avion espère pouvoir mettre en route la commercialisation  en ce début 2019.

Voulant redynamiser l’aviation légère certifiée, EASA et politiques ont pris le sujet à bras le corps afin de permettre que la CS-23 s’adapte aux types d’appareils souhaitant l’utiliser, en d’autres termes, faire en sorte que les moyens de conformité d’un bimoteur de 19 places ne soient pas les mêmes que ceux d’un monomoteur biplace.

 La CS-23 réparti désormais les avions en fonction de leur nombre de place et de leur vitesse. Elle laisse libre choix au constructeur de proposer des moyens de conformité appropriés.

L’Elixir est un avion moderne équipé d’un écran tactile  Garmin G3X, proposé de série donnant accès aux  paramètres de vol, paramètres moteur, NAV/COM, GPS, pilote automatique. Afin de faciliter les tâches du pilote, la gestion du moteur et de l’hélice se font par une seule et unique manette (FADEC).

Les caractéristiques de l’Élixir

    • Coût à l’Achat 150 à 180 000€ selon le moteur (Rotax 912iS ou 915iS) et 200 000€ si équipé IFR
    • Coût d’exploitation TVA, maintenance et assurance incluses : 70€/h
    • Certification : l’avion répondra ou excédera les exigences établies par la réglementation EASA CS-23
    • Nombre de sièges : 2
    • Charge utile : 280kg
    • Bagages : 25kg (dans le compartiment dédié)
    • Carburant (essence auto ou Av Gas ou UL91) : 110L dans un réservoir unique  donc sans sélecteur situé dans l’aile
    • Vitesse : 130kts @75%
    • Autonomie : 7h


Cette photo a été prise en Octobre dernier, à la fin de la campagne d’essais en vol. Voici l’équipe-projet qui s’est renforcée depuis de 2 personnes supplémentaires. De gauche à droite : Jean Piatek (ingénieur d’essais), Maxime Gaignet (ingénieur de conception), Cyril Champenois (co-fondateur, directeur qualité & directeur marketing), Nicolas Mahuet (co-fondateur, chef du bureau d’études), Maxime Pawlak (chargé de marketing), Quentin Wibaut (ingénieur achats), Malo Ginot (ingénieur structures), Arthur Léopold-Léger (PDG, co-fondateur) et Didier Ilcinkas (pilote d’essais). ©Elixir Aircraft

Les co-fondateurs d’Elixir Aircraft :

  • Arthur LÉOPOLD-LÉGER est le PDG d’Elixir Aircraft : Breveté pilote à 16 ans. Il a acquis une grande experience du pilotage par les essais et  les livraisons d’appareils à travers l’Europe pour le compte de ses anciens clients, il compte aujourd’hui 1000 h de vol à son actif. Arthur a notamment participé au Tour de France Aérien des jeunes pilotes. Arthur a néamoins suivi une formation d’ingénieur aéronautique à la Kingston University près de Londres et est titulaire de la licence nationale de maintenance aéronautique (LNMA). Au cours de ces 10 dernières années Arthur a assemblé une vingtaine d’avions. Arthur est aussi un skipper émérite se préparant pendant six ans à la Mini-Transat, course transatlantique en solitaire. Il a construit son voilier en utilisant des matériaux et technologies de pointe notamment le composite.
  • Cyril CHAMPENOIS est directeur qualité & directeur marketing : Lui aussi passionné d’aviation et de conception, il part faire ses études à Londres, et durant de son cursus d’ingénieur  au sein de la Kingston University of London il rencontre Arthur. A son retour en France il est embauché par la Société DASSAULT SYSTEMES en tant qu’ingénieur. Il se formera pendant 5 ans sur des domaines très variés : Program Management, Simulation Management, Ingénierie des systèmes, Design 3D, etc… Cyril est en cours de formation pour obtenir sa licence de pilote.
  • Nicolas MAHUET, est le chef du bureau d’étude : Passionné d’aviation et de conception depuis toujours, Nicolas a suivi des études d’ingénieur en Conception des Systèmes Mécaniques Aéronautiques à Toulouse et rejoint dès la fin de ses études la société Dynaéro de Cristophe Robin, où il se formera pendant 15 ans au métier d’ingénieur aéronautique polyvalent. En parralèle de son emploi Nicolas est un pilote et instructeur planeur chevronné adepte des compétitions. Également pilote d’ULM, bientôt pilote d’avion, il est lui aussi titulaire de la licence nationale de maintenance aéronautique, et a été le responsable technique de la maintenance des planeurs du club de Dijon pendant plus de 10 ans.

 

©Elixir Aircraft

 

Contact :

Elixir Aircraft  : http://elixir-aircraft.com/


La Patrouille des Papys de l’Aeroclub Alpin par Denis Turina

Papy leader, Vincent Scotto di Vettimo les mains derrière le dos, est secondé par Alain Bondon, les bras croisés. Papy 2, Robert Huet cravaté, est secondé par Béatrix Escallier. Papy 3, votre serviteur sous la casquette rouge, est seul dans son avion.

Formée au début des années 2000, La Patrouille des Papys était tombée en sommeil après avoir animé le ciel de Tallard à l’occasion de fêtes aériennes.

Remise en état de vol, et améliorée parce que ses pilotes qualifiés arrivaient en bout de potentiel, elle a pu honorer la cérémonie de remise de la médaille de l’Aéronautique à Serge Boichot, le chef pilote de l’aéroclub. Regardons-la de plus près pour ce vol du 16 mai 2015.

Le leader officiel est Alain Bondon, le Président de l’Aéroclub Alpin. A ses cotés pour le conseiller, à la voix puisque le CMAC (Conseil Médical de l’Aviation Civile)  lui a interdit de piloter : Vincent Scotto di Vettimo. Formé au Canada dans les années 50, moniteur sur T6 à Marrakech, pilote de reconnaissance sur Mirage III R puis instructeur à Dijon sur Mirage III B, il a longtemps été chef pilote de l’aéroclub et vient de fêter ses 80 ans. Alain pilote l’Ecoflyer F-HCPL.

Le N°2 est Robert Huet. Instructeur montagne de l’aéroclub, c’est un ancien de la Royale. Lâché sur Hellcat à Kouribga dans les années 50, il a continué sur Vampire, Aquilon, Etendard et Crusader, avant de pouvoir, enfin et tout en gardant son uniforme à deux rangées de boutons, quitter le porte-avions et piloter des avions de l’Armée de l’Air. Il a formé plusieurs lots de pilotes, à Tours sur T 33 et sur Mystère IV, puis à Salon sur Fouga. A ses cotés, depuis que le CMAC lui a interdit de voler seul : Béatrix Escllier. Robert pilote le DR 400 120cv F-BTZP

Le N° 3 est Denis Turina (ndlr : http://sjlardy.free.fr/Galerie3/turina.htm) , votre serviteur. Gamin qui peut revoler en solo depuis que le CMAC lui en a redonné l’autorisation. Lâché sur Mirage III en 1968 par Vincent, il flirte avec les 75 ans. Il pilote le DR 400 160cv « armé » d’une go pro F-GEIU.

Décollage du DR400-120 F-BTZP, de l’ Ecoflyer F-HCPL et du DR400-140B F-GEIU

Caractéristiques cumulées :

  •  420 CV, dont 135 « à mazout » sur l’Ecoflyer, pour la puissance des avions.
  • plus de 2 siècles en âge et moins de 3 quintaux en masse, pour les trois pilotes qualifiés patrouille.

Le programme :

  • Décollage en patrouille serrée à trois,
  • virage de présentation et passage en flèche,
  • virage en vent arrière, formation en colonne et nouveau passage,
  • dégagement vers le nord, mise en échelon refusé à droite,
  • présentation au « peel-off » 100 pieds 200 km/h,
  • peel-off à trois secondes, atterrissage du leader et remise de gaz en très courte finale pour 2 et 3,
  • patrouille serrée à droite, tour de piste et atterrissage en patrouille serrée pour 2 et 3,
  • retour au parking des trois avions, en colonne. Arrêt des moteurs au top du leader.

Si les circonstances s’y prêtent et le permettent, cette patrouille sera peut-être encore réactivée. Son indicatif pourrait être alors : « Les Criqués » ?

Merci à Denis Turina qui m’a envoyé cette présentation de la patrouille des Papys qui démontre que la passion de voler habite toujours ces « jeunes hommes » . Ils totalisent  plusieurs milliers d’heures de vol chacun sur des machines pointues et ont conservé le plaisir de voler sur DR400 ou Ecoflyer.

Madame, Messieurs ; Félicitations !


DES AILES POUR LA SCIENCE AUTOUR DU MONDE

© JUAN RAPTOR / PATAGONIA PHOTO / ZEPPELIN NETWORK

WINGS FOR SCIENCE – DES AILES POUR LA SCIENCE
L’EXPLORATION AÉRIENNE AU SERVICE DE LA SCIENCE

Fin d’expédition pour Clémentine Bacri et Adrien Normier !

Les aventuriers Clémentine Bacri et Adrien Normier viennent de terminer le deuxième volet de leur projet Wings For Science – Des ailes pour la Science : une série d’expéditions dans les endroits les plus reculés d’Amérique pour offrir de nouvelles données scientifiques aux laboratoires locaux.

DES AILES POUR LA SCIENCE AUTOUR DU MONDE
En 2012, Clémentine Bacri et Adrien Normier, même pas trentenaires, embarquent à bord d’un motoplaneur Virus SW80, un aéronef ultraléger, pour effectuer leur premier tour du monde au service de la Science. Pendant 14 mois, ils volent à travers 50 pays et proposent aux chercheurs locaux de profiter de leur moyen aérien pour collecter des données scientifiques inédites. Ils collaborent ainsi avec une quinzaine de laboratoires de recherche : découvertes archéologiques au Pérou, en Jordanie et en France, modélisation en 3 dimensions d’îles volcaniques en Islande, cartographie de parterres sous-marins en Méditerranée, mesures de gaz au-dessus de volcans actifs au Vanuatu et en Indonésie, etc.

© WINGS FOR SCIENCE / ZEPPELIN NETWORK

DES AILES POUR LA SCIENCE AUX AMÉRIQUES
Le tandem récidive en 2016 pour une longue exploration scientifique à travers le continent Américain. Ils choisissent cette fois-ci un ULM amphibie, le Super Petrel LS, pour relier trois éléments (la terre, l’eau et le ciel) grâce à ses roues, sa double paire d’ailes et ses flotteurs. L’aventure débute au Brésil, direction plein sud afin de rejoindre Ushuaïa. Les projets d’exploration prennent une nouvelle ampleur : collectes d’eau et de sédiments, identification de zones de haute biodiversité afin de créer le premier paysage fluvial protégé d’Amérique Latine, cartographie de zones polluées, découverte de fossiles, etc. Plus de 18 mois d’expédition et 17 collaborations scientifiques qui auront permises de nombreuses découvertes.

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LE TINDER DE L’AVIATION

En novembre 2017 Clémentine Bacri et Adrien Normier sont de retour en France et se projettent déjà sur la suite du projet Wings For Science – Des Ailes pour la Science. En 2018 ils lanceront un projet pilote qui vise à mettre en relation les aviateurs du monde entier avec les laboratoires de recherche. L’objectif : mettre à profit les vols des pilotes locaux pour récolter des données scientifiques.
Pour cela le couple est en train de développer une application avec l’école d’ingénieurs EPITA pour créer le « Tinder de l’aviation » qui mettra en relation les scientifiques avec les pilotes bénévoles. De la sorte ces derniers auront sur leur smartphone leur ordre de mission et pourront télécharger automatiquement les données et photos récoltées qui seront envoyées automatiquement à l’organisme partenaire (ONG, organisation internationale ou laboratoire de recherche). De nombreuses institutions collaborent déjà et sont intéressées par le projet de Clémentine Bacri et Adrien Normier.

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