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Ailes de légende T01 Spitfire

Ailes de légende T01 Spitfire paru le 29 septembre 2021

L’histoire de l’invention du Supermarine Spitfire par un génial ingénieur.

En septembre 1931 l’hydravion de course Supermarine S-6B remporte la coupe Schneider et bat tous les records de vitesse. Son concepteur, Reginald Mitchell est approché par un officiel du ministère de l’air. Suite au programme de réarmement de l’Allemagne, le gouvernement britannique est inquiet et a besoin d’un chasseur moderne pour la RAF. C’est le Supermarine Spitfire (la mégère en anglais) qui est choisi comme tel. Dans cette histoire, on peut suivre sa mise au point par ses créateurs, notamment l’ingénieur Reginald Mitchell et le pilote d’essais Jeffrey Quill, jusqu’à l’été 40, date d’entrée en guerre de la Grande Bretagne contre L’Allemagne. Il devient l’un des chasseurs monoplaces les plus utilisés par la RAF et les Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Vainqueur de la bataille d’Angleterre, il est devenu un véritable mythe

Le prochain album est déjà annoncé, Il sera consacré à un autre mythe : le Mitsubishi Zero.

Caractéristiques détaillées

Auteur : Jean-Pierre Pécau

Dessinateur : Christophe Gibelin

Editeur : Delcourt

Date de parution : 29/09/2021

Collection : Histoire & Histoires

Format : 24cm x 32cm

Poids : 0, 7720kg

EAN : 978-2413022596

ISBN : 2413022597

Nombre de pages : 72

Prix : 15,50 €


A la Recherche d’un agrandisseur OPAX

Charlie Darmenton, dit Charlie Ambrose sous son nom d’artiste, m’a contacté avec cette requête : il est à la recherche d’un agrandisseur OPAX. Si vous avez connaissance d’un de ces agrandisseur stocké dans un grenier ou dans une grange, Contactez le de toute urgence.

Charlie Ambrose a étudié à l’École supérieure d’art des Pyrénées de Pau afin d’obtenir un Diplôme Nationale d’art ainsi qu’à l’Université Bordeaux-Montaigne au sein du Master Patrimoine et Musées option Régie des œuvres d’art. Il est passionné de photographie ancienne. Il mène des recherches physico-chimique dans son laboratoire et me s’est spécialisé et perfectionné dans les procédés photographiques anciens.

Concernant sa recherche, Il s’agit d’un AGRANDISSEUR OPAX des USINES PEARSON. La société Pearson fut fondée en 1910, pour continuer la fabrication de l’ancienne maison E.T. PEARSON (1883), société dirigée par M.E.Vasseur, pharmacien de 1re classe. Il s’agit d’un agrandisseur photographique fabriqué par les Usines Pearson (20 rue Harold, Paris puis ont déménagé au 43 rue Pinel, Saint-Denis). Exploité jadis par la société des BREVETS PASCAULT. C’est un appareil entièrement métallique mesurant 250 cm x 143 x 80, d’une précision et d’une robustesse remarquable, très supérieur aux appareils similaires construit en bois. Il permet la reproduction d’objets et documents aussi bien que les travaux courants d’agrandissement et de réduction. Il a pu être utilisé couramment dans les archives pour la reproduction de documents, mais aussi dans le milieu aéronautique pour développer les prises de vues aériennes.

Le dépôt de marques OPAX a été fait le 12 Août 1925 à 11 heures auprès du greffe tribunal de Seine par M. Arthur-Richard Pearson, source INPI. Mais il existe aucun brevet déposé sous le nom OPAX. Cependant, j’ai récemment retrouvé quelque chose de très intéressant dans « L’Indicateur de l’industrie photographique Annuaire général de 1926 ». Il est mentionné « appareil agrandisseur permettant la réduction et la reproduction de tous corps ou objets transparents ou opaques, exploité jadis par la Société des BREVETS PASCAULT ». J’ai retrouvé via un collectionneur un agrandisseur de cette marque qui lui est à contrario en bois et ne dispose pas de système de réglages aussi sophistiqué, cependant, il est identique dans sa forme de conception à l’OPAX. L’évolution… Tout s’explique…

Ce type d’appareil a été installé à l’époque (débuts des années 30 au Musée du Louvre, Laboratoires/Archives), dans les laboratoires Mainini, vendu au Ministère de l’air, pour des missions aéronautiques ainsi que des firmes telles que Citroën, Pathé, Établissement Lumière à Lyon, ateliers photographiques Surelle à Saint-Omer et Manuel Frères. On retrouve plus particulièrement une publication qui vante ses mérites dans « L’Aéronautique revue mensuelle illustrée » de mai 1926 N°84 p166 et 167.

L’Aéronautique revue mensuelle illustrée illustrée » de mai 1926 N°84 p166.
L’Aéronautique revue mensuelle illustrée » de mai 1926 N°84 p167.

Aujourd’hui, Charlie Ambrose se permet de vous solliciter, car il recherche cette machine, oubliée du temps, mais qui s’avère être un outil de pointe dans la conception photographique professionnel. En effet grâce à une telle machine, il pourrait concevoir de véritables bijoux photographiques d’une très grande précision. En alliant le savoir faire ancien et la technologie moderne cet outils ferait tout à fait sens dans sa démarche. Ainsi, je pourrais conserver et restaurer un outil de la photographie, qui très certainement et malencontreusement pourrait être voué à finir sa vie dans une benne à ordure. Il pourrait également redonner vie à cette machine en plus d’une démarche de conservation du patrimoine scientifique et technique. Dernièrement, elle donnerait de la plus-value dans son travail artistique et technique dont les techniques employés sont uniques.

Collection privée Brioux René

Contact : Charlie Ambrose

Site Internet : Charlie Ambrose Artiste Photographe

Email : contact@charlieambrose.com

Tel : 06 82 25 44 31


Au revoir Monsieur Belmondo

Pour une fois pas d’image pour illustrer cet article en hommage à Jean-Paul Belmondo décédé le 6 septembre dernier.

Info-Pilote le journal de la Fédération Française Aéronautique (FFA) a rappelé dans son dernier numéro les liens entre « Bebel » et la famille Salis à la Ferté Alais. Ces liens noués à l’occasion des scènes où Jean-Paul Belmondo jouait lui-même les cascades les plus incroyables, quand il sort en plein vol du Bücker Jugmann dans l' »As des as » de Gérard Oury (1982) ou encore dans les « Tribulations d’un chinois en Chine » (1965) de Philippe de Broca où il passe d’un Cessna à un Dragon Rapide le tout avec les deux avions en vol et sans trucage, ou pour finir dans l' »Animal« de Claude Zidi sorti en 1977 où il se retrouve debout sur le pavillon d’un Storch.

Mais rappelez-vous un autre film aéronautique et sans cascade qui marque à tout à jamais l’intérêt de Jean-Paul Belmondo pour l’aviation légère. C’est le premier film de Jean-Paul Belmondo tourné en 1956, sorti en 1957 où à 22 ans il a son premier rôle important, il s’agit du film « Les copains du dimanche » réalisé par Henri Aisner. Passionnés d’aviation et galvanisés par deux copains plus audacieux encore, de jeunes ouvriers d’une usine aéronautique réalisent leur rêve de remettre en état un Tiger-Moth accidenté et le voir voler …

Ayant découvert ce film récemment, je me dis que tout passionné d’aviation devrait le voir. L’histoire rparlera à tous ceux qui cherchent à « grenouiller » des heures de vol pour atteindre les 200 nécessaires avant de commencer la formation de pilote professionnel ou aux autres passionnés qui cherchent à remettre en état de vol un avion malgré les difficultés financières, techniques,administratives…

On retrouve dans ce beau film noir et blanc l’esprit de l' »aviation populaire »

Au revoir Monsieur Belmondo


Constant Crestey : un aviateur engagé

Constant Crestey aux commandes du Morane-Saulnier MS-137 (F-AOUY), acquis neuf en 1936 par Georges Hauton, un membre de l’Aéro-Club Populaire de Rouen, revendu en mai1938 à l’ACPR. le 26 juin1939, Son crash met un terme à l’activité aérienne du club. (Collection privée Nelly Crestey)

Constant François CRESTEY est né le 18 mars 1899 à Tourlaville1(Manche), fils de Auguste Jean CRESTEY, ouvrier à l’Arsenal maritime de Cherbourg, natif de Tourlaville, et de Marie Monique Augustine LIOT, couturière, native de Gonneville (Canton de St Pierre-Eglise, Manche). Il a un frère aîné, Louis Auguste CRESTEY, né en 1893 à Tourlaville, sous-chef de dépôt à la SNCF, Mort pour la France en gare de Caen le 11 avril 1944.

Constant CRESTEY est une figure incontournable et engagée de l’aérodrome de Rouen-Rouvray dès 1931 jusqu’à son décès en 1959.

Les archives de la Manche permettent d’accéder en ligne au registre des incorporations de la classe 1919 de la 10ème Région subdivision Cherbourg. En indiquant la page 519 en bas de la visionneuse, on arrive directement sur la fiche militaire de Constant Crestey, et on peut tout savoir de ses périodes militaires ainsi que de son engagement dans la résistance. Ainsi, Il est incorporé au 136ème régiment d’infanterie le 21 avril 1918 sous le matricule n° 824 comme soldat de seconde classe. Le 1er juillet 1921 il est renvoyé dans ses foyers. Il est ensuite rattaché à la classe 17.

Benne basculante inventée par Constant Crestey et brevetée sous le numéro 534301 délivré le 4 janvier 1922 (Collection privée Nelly Crestey)

Au cours des années 20, il réside à St-Cloud dans les Yvelines, puis à Paris, au 121, rue des Dames dans le 17ème arrondissement. Il a une fille d’un premier mariage , Monique CRESTEY, née le 14 septembre 1925. Après la Seconde Guerre mondiale, il aura deux enfants en secondes noces.

En 1921, Constant Crestey invente un système de benne basculante dépose un brevet français n°534301 délivré le 4 janvier 1922. Ce brevet a fait l’objet d’une adjonction, numéro 25525, en date du 28 décembre 1922.

Après la Première Guerre Mondiale, il est embauché comme chef d’atelier des prototypes chez Hanriot, puis en 1925 comme dessinateur en aviation chez Morane où il participe à la sortie du Morane-Saulnier MS 137.

Par ailleurs, à partir des années 30, il est directeur de cinéma, notamment le « Cinéma Modern » au Houlme, puis entre 1950 et 1959 le « Kursaal » de Gournay-en-Bray où il est domicilié, Le « Théatre des variétés » à Hendaye, le « Magic » au Creusot, « L’Eden » à Rennes,etc.

Aviation-Garage à coté de l’aérodrome de Rouen-Rouvray (Collection privée Constant Crestey)

Entre 1930 et 1932, il ouvre l' »Aviation-Garage »(voir la carte de visite) sur le terrain de Rouen-Rouvray derrière le hangar de l’ Aéro-Club de Normandie dont il est membre (carte de membre actif datée de 1932).

Ce garage dédié à l’entretien des avions était situé de l’autre côté de la route nationale RN840, aujourd’hui dénommée l’avenue des Canadiens, qui menait de Rouen à Elbeuf, juste à côté du Café-Tabac-Restaurant « Aux trois Canards ».

1933 Morane MS AR.35C F-AMEB de Constant Crestey (collection privée Jean Bétrancourt]

Après avoir commencé à piloter dès 1931, il obtient son brevet de pilote en 1932. En 1933, il devient moniteur et achète trois MS AR.35C, Le F-AMEB, le F-AMOT et le F-AMQZ, signe peut-être d’un projet d’école…, mais qui restera sans suite, ce qui le conduit à les revendre dès l’année suivante.

Il est classé pilote militaire d’avion estafette en raison de l’IM2 N°1267-5 A.E.M.G du 13 décembre 1934. Breveté pilote militaire d’avion estafette à compter du 12 août 1935 Brevet N°145.

Le Farman F.190 F-AJIA, carte postale probablement distribuée à l’occasion d’un baptême de l’air (collection privée Constant Crestey)

Il conserve le Farman F.190, le F-AJIA3. L’avion participe au meeting aérien du 9 juillet 1933 en faisant des baptêmes de l’air, mais piloté par une autre personne. Toutefois Constant Crestey a participé à plusieurs meetings aériens (il est notamment présent dans le film « Meeting d’Aviation à Rouen » de la famille Bétrancourt).

L’adresse du Garage Aviation, « Rouen/Madrillet4 » situé près de l’aérodrome figurant en 1934 sur l’enregistrement de l’un de ses avions, indique qu’il pourrait s’être occupé accessoirement de reventes d’avions. Puis, il apparait à nouveau en 1936 dans un article publié dans le Journal de Rouen consacré à l’ACPR).

Constant Crestey. (Photographe Chapuis, 25 quai de Paris, Rouen) (Collection privée Nelly Crestey)

Fin 1936, il participe à la création de l’Aéro-club Populaire de Rouen qui prend naissance officiellement le 29 décembre, Il est soutenu par la municipalité de Rouen et reçoit également l’aide de l’Aéro-club Populaire du Havre (son Président, Mr Grochet, préside à la nomination du bureau rouennais provisoire).

Le nouveau club ne semble pas être le bienvenu sur l’aérodrome et la ville de Rouen devra menacer de résilier la location du terrain en 1937 pour que l’Aéro-Club de Normandie accepte de lui faire une place… L’ACPR s’installe en mars 1937 sur l’aérodrome de Rouen-Rouvray dans un des anciens hangars militaires. . Finalement, la ville de Rouen reprend à son compte la gestion du terrain.

L’ACPR est destiné aux adultes qui ne peuvent pas accéder aux SAP (Section d’Aviation Populaire). L’objectif est de proposer un brevet pour 1500 francs, contre 4100 francs dans un club classique. Les leçons sont données gratuitement, par conséquent, les élèves n’ont à payer que l’essence et l’huile, ce qui explique pour partie la forte progression des inscriptions à l’ACPR Le premier bureau a lieu début 1937 : Crestey est nommé Président secondé par messieurs Molho et Guéroult vice-présidents, Hanotte, secrétaire général, Laquerrière trésorier. Parmi les administrateurs Roland Duruble deviendra constructeur amateur avec la série des Edelweiss dont le RD03 à train rentrant classé IFR (vol aux instruments).

En mars 1937, des subventions sont accordées par la Mairie de Rouen et le syndicat ouvrier CGT. Le ministère de l’Air met alors à disposition de l’ACPR une tente hangar pour trois avions. L’ACPR compte approximativement 80 membres (trois sections cadets/juniors/seniors). Affilié à la Fédération Populaire des Sports Aéronautiques (100 clubs et 10000 membres…), toutefois l’ACPR se défend de vouloir faire de la concurrence à la Section Aéronautique Populaire (SAP) créé au sein de l’aéro-club de Normandie.

En même temps qu’un planeur Avia XVA, le club acquiert un MS 137 (F-AOUY) en avril 1938 auprès de Georges Hauton, membre de l’ACPR. Des baptêmes à 50 francs sont organisés pour attirer des nouveaux membres. Et grâce à la volonté de Constant Crestey qui se rend toujours disponible pour ses élèves malgré ses occupations professionnelles dans son garage Ainsi l’ACPR compte une centaine de membres à la fin de l’année répartis dans les différentes sections : vol à voile, pilotage et modèles réduits. Les avions sont abrités dans un des hangars militaires.

En 1938, le conseil d’administration est composé de Constant Crestey (président) : Lebatteux, William Cornier et Poissant (Vice-président et secrétaire général) : Laquerrière (Administrateur). Tony Larue (homme politique), Molho, Botté, Beauvain. L’enquête de police de mars1938 les place tous comme militant de partis du Front populaire.

Le club possède un « rouleur » qui permet aux débutants de s’entraîner. »Le Minéo Club Oissel » rejoint l’ACPR dans le courant de l’année, apportant en plus de ses membres un planeur Vuillemot, un treuil et un « rouleur », ce qui n’est pas du goût du GRAAL (Groupement Rouennais d’Aviation Légère) .

L’accident du MS 137 le 26 juin 1939 met un terme à l’activité aérienne du club. Il fusionne avec l’ACN en 1944, et Crestey intègre le bureau du club. Il n’est plus propriétaire d’aucun avion.

Constant Crestey, daté de 1940 (Collection privée Nelly Crestey)

En tant qu’aviateur pour l’armée, il a également effectué des missions aériennes de renseignements militaires, notamment à la base aérienne de Rennes du 20 au 31 octobre 1939 et à celle de Gaël du 9 novembre au 1er décembre 1939 (en tant que sergent-chef puis adjudant, spécialité « moniteur-pilote »). 
Engagé dans la Résistance (FFI7) le 1er octobre 1943, il est fait prisonnier par les Allemands le 15 octobre 1943. Il s’évade le 5 juin 1944. Il est rendu à la vie civile avec le grade d’adjudant. le 27 octobre 1944, peu de temps après la libération de Saint-Étienne-du-Rouvray8 il est nommé9 maire de cette ville, (voir procès verbal) jusqu’en avril 1945.

Constant Crestey décède en 1959 après une vie dédiée à l’aviation légère bien remplie et certains de ses élèves sont probablement devenus Pilote de Ligne chez Air France ou pilotes de chasse sur Dewoitine 520 pendant la « drôle » de guerre…

Aérodrome de Rouen–Rouvray en 1938 avec au premier plan les avions et le hangar de l’Aéroclub de Normandie et derrière de l’autre côté de la route l' »aviation-Garage » de Constant Crestey accolé au café-Tabac « aux trois canards » (collection privée Jean Bétrancourt)

Avions ayant appartenu à Constant Crestey

  • 3 MS AR35C F-AMEB (acheté en mai 1933 vendu en octobre 1934), F-AMOT (acheté en mai 1933, vendu en mai 1933) et F-AMQZ (acheté en mai 1933, vendu en juin 1934)
  • Potez 36.13 F-ALOB (acheté en octobre 1934, vendu en janvier 1936)
  • Hanriot HD.35 F-AIRP (acheté en octobre 1937,vendu en mai 1938)
  • Farman F190 F-AJIA (acheté en juin 33 vendu en aout 1936)

Notes de la rédaction

  1. Tourlaville est l’une des cinq communes qui ont fusionné le 1er janvier 2016 avec Cherbourg en Cotentin dans le département de la Manche.
  2. IM =Instruction ministérielle.
  3. Histoire du F-AJIA sur Crezan.net de Michel Barrière
  4. Rouen/Le Madrillet est une autre appellation de Rouen/Rouvray, le Madrillet étant un quartier de Saint-Étienne-du-Rouvray (Rouvray issu de robora en latin signifiant chêne)
  5. F-ALOB : Numéro de série : 2503. Équipage : 2. Moteur Salmson 7 ac (moteur chromé). Modèle 1931 avec aménagement de luxe. Ailes argentées.
  6. Archives « Guide Aérien Michelin France-1935-1936 : https://www.bibert.fr/Joseph_Bibert_fichiers/BA%20122_Souvenirs_fichiers/Betrancourt.htm
  7. FFI = Force Françaises de l’intérieur / FTP = Francs-Tireurs et Partisans
  8. Libération de Saint-Étienne-du-Rouvray : 31 août 1944
  9. En 1944, les premiers maires sont nommés dans les villes libérées pour remplacer les autorités vichystes. Les premières élections municipales auront lieu les 29 avril et 13 mai 1945. Ce sont les premières élections depuis la libération de la France et les premières où les femmes peuvent voter.

Remerciements et sources des informations :

Je tiens à remercier les personnes qui m’ont aidé à réaliser cet article :


NOUVEAU SHOW ÉPOUSTOUFLANT DANS LE CIEL DE GAP-TALLARD (HAUTES-ALPES)

Meeting aérien des 02 et 03 octobre 2021. crédit photographe @Agence de Développement des Hautes-Alpes

COMMUNIQUÉ DE PRESSE / MEETING AÉRIEN 

C’est sous de très bons auspices météo que s’est déroulé ce week-end, la seconde édition du meeting aérien de Gap-Tallard (Hautes-Alpes). Un rassemblement de haut-vol qui a ravi près de 30 000 spectateurs sur 2 jours. Un moment de communication privilégié entre pilotes, passionnés d’aviation de tous bords et un public conquis.    

Bronco OV10 crédit photographe @Agence de Développement des Hautes-Alpes

Organisé pour la seconde fois au pied des Alpes par le Département des Hautes-Alpes et par l’association des usagers de l’aérodrome de Gap-Tallard (AGATHA), ce meeting entièrement gratuit rassemblait au sol et dans les airs, une vingtaine d’aéronefs de légende (Corsair, Bronco OV10, Sabre, Skyraider, etc.).  

Mirage 2000 crédit photographe @Agence de Développement des Hautes-Alpes

Un plateau exceptionnel épaulé par l’équipe de France de voltige aérienne et ses Extra 300 pour un show spectaculaire. Très attendus, les Mirage 2000 et Rafale Marine ont clôturé trois heures de démonstration, pour le plus grand bonheur de tous, des plus petits aux plus grands.  

Skyraider @Agence de Développement des Hautes-Alpes

Après de long mois de restrictions liées au contexte sanitaire, les organisateurs ont souhaité faire de ce meeting, une grande fête populaire. Un pari plus que réussi au regard des milliers de sourires sur les visages présents sur le site de Gap-Tallard !   


La disparition de Werner von Arx, mémoire de l’EuroAirport

Werner von Arx, qui aimait faire visiter son musée aéronautique dans le hangar 112 de l’EuroAirport, est décédé à l’âge de 98 ans.

Il ne reviendra plus dans son « jardin », le hangar 112 de l’EuroAirport où il conservait les trésors aéronautiques collectionnés durant des décennies. Werner von Arx est décédé dans la nuit du dimanche 19 au lundi 20 septembre, à l’âge de 98 ans.

Ce pilote suisse né en 1923 était une mémoire de l’EuroAirport. Issu d’une vieille famille du canton de Soleure, il connaissait tout le monde à l’aéroport de Bâle-Mulhouse, appelé aérodrome de Blotzheim à ses débuts. Il a commencé à voler en 1950… Son maître a été Charles Ingold, légende alsacienne de la conquête de l’air.

Le hangar 112 est orphelin

Il était très fier de son musée : l‘essentiel des pièces est conservé au sein du hangar 112. Parmi elles, des reliques comme ce morceau de la toute première piste faite en tôles perforées posées au sol, des pièces d’Aviatik, célèbre entreprise de construction aéronautique d’origine alsacienne, voire des avions entiers. Et bien sûr des archives, précieuses, comme ce film réalisé par Marcel Fremy en 1946 à Bâle-Mulhouse, des plans ou des vues aériennes.



Pascal VAN DE WALLE
Airport Duty Manager



Aéroport de Bâle-Mulhouse | BP 60120 | F-68304 Saint-Louis Cedex | Tél. +33 (0)3 89 90 36 80

Flughafen Basel-Mulhouse | Postfach | CH-4030 Basel | Tel. +41 (0)61 325 36 80

Cell: +33 7 50 68 72 72

www.euroairport.com



Johann Delestrée, un jeune artiste illustrateur en aéronautique

Bonjour Johan Delestrée. Voulez-vous nous dire comment et quand est née votre passion pour dessiner des avions ?

Depuis tout petit, j’ai toujours aimé l’art, j’ai commencé à dessiner vers l’âge de 7 ans. Ma passion pour les véhicules est elle-aussi arrivée très tôt. Vers l’âge de 15 ans je voulais déjà être designer automobile. Je dessinais des dizaines de voitures et divers vaisseaux spatiaux dans mes carnets de cours. Ma famille m’a rapidement fait comprendre que c’était une voie bouchée, et que j’aurais tout intérêt à faire quelque chose de plus « sérieux ». En suivant leurs conseils j’ai donc opté pour des études d’ingénieur, en réalisant un diplôme de 5 ans spécialisé en mécanique et matériaux.

C’est normal, les parents ont toujours besoin d’être rassuré sur l’avenir de leur enfant avant de le laisser s’exprimer selon sa volonté, et malgré votre diplôme vous permettant d’être embauché pour un travail « sérieux », il me semble que votre volonté de dessiner ne s’est pas éteinte pour autant.

Non effectivement, après presque 2 ans de CDI comme ingénieur, je prends la plus importante décision de ma vie : je pose ma démission et pars en école de design. Cette décision fut extrêmement difficile à prendre, en particulier d’un point de vue économique. Je lâchais une situation financière très stable avec de nombreux avantages et un véhicule de fonction pour redevenir étudiant. Heureusement j’ai trouvé une formation en design intensive d’une année seulement.

Du point vu financier, Comment avez-vous fait pour vivre ?

Je n’allais plus être rémunéré et je devais trouver l’argent pour payer l’école. Il était clair qu’il me faudrait donc un ou plusieurs revenus passifs pour survivre. J’étais bon en dessin et en modélisation 3D, j’ai donc commencé dans un premier temps par réaliser et vendre des modèles 3D pour gagner de l’argent. Mon premier design 3D fut sans surprise un avion. (Photo ci-dessus).

Georges Costes et son Breguet XIV (collection privée famille Delestrée)

Comment expliquez-vous votre passion à représenter de véhicules et en particulier des avions ?

Si l’automobile me fascinait, c’était aussi le cas de l’aviation. Mon arrière-grand-père (Georges Costes) était pilote de chasse pendant la première guerre mondiale, je ne l’ai jamais connu mais les nombreuses photos de lui et son avion sur les murs ont sans doute participé à ma nourrir ma passion. Mon père possède de plus une grande collection de BD d’aviation, que je dévorais adolescent.

Évidement le métier de pilote fait rêver, mais ce qui m’a vraiment fasciné ce sont les véhicules en eux même. Ils auront parfois une forme gracieuse, fluide, mais aussi un aspect souvent inquiétant, presque intimidant. Dessiner des avions c’est découvrir un panel de formes de toute nature, associées à un ressenti et des émotions très fortes. 

Pourtant l’art n’a pas sa place en aéronautique. La forme des avions est directement déterminée par l’aspect fonctionnel, par les lois de la physique en quelque sorte. On s’émerveille ainsi de voir que des contraintes techniques associés aux lois de l’aérodynamique peuvent sculpter un avion de toute beauté tel que le concorde.

Johann Delestrée, pouvez nous expliquer de manière simple votre technique d’illustration ?

C’est en école de design que j’ai découvert ma technique de dessin : les feutres à alcool. Pour commencer ces feutres sont extrêmement difficiles à manipuler, en quelques points je vais tenter de vous cerner les difficultés d’utilisation.

  • Mauvaise couleur ? Impossible à corriger. La couleur étant transparente, si vous ajoutez du jaune à du bleu vous obtiendrez du vert.
  • Couleur trop sombre ? Impossible à corriger. Même chose que précédemment, avec des couches transparentes vous pouvez obscurcir mais jamais éclaircir.
  • Vous coloriez trop lentement ? L’encre a séchée entretemps, votre aplat de couleur est fichu.
  • Une tache de feutre ? Impossible à effacer.

Pour résumer grossièrement la technique est similaire à de l’aquarelle mais en moins liquide. En fait, pour vous donner une idée, un simple carré à colorier est une véritable épreuve au début, car un aller-retour de feutre aura une couleur plus saturée qu’un aller simple (2 couches au lieu d’une). Donc si vous coloriez votre carré n’importe comment, vous aurez des zones hétérogènes à 1,2 ou 3 couches de feutres ! Donc un aplat inégal. Mais malgré toutes ces caractéristiques, j’ai vu un potentiel absolument incroyable dans ces feutres.

  • Dans un premier temps, contrairement aux crayons de couleurs, ils permettent des aplats de couleur extrêmement unis, sans aucun grain.
  • Les feutres colorent le papier, mais ne sature pas ses fibres. Il est donc parfaitement possible de colorier au crayon de couleur ou à papier par-dessus comme si le papier était vierge.
  • Les feutres permettent de réaliser des dégradés très doux.
  • Enfin il est possible de jouer sur la transparence et empiler les couches, afin d’avoir un dessin avec plus de profondeur.

Les feutres sont par exemple très utiles pour dessiner les cockpits, car ils offrent avec la transparence une réelle profondeur. Pour les zones de peinture aussi je peux empiler les couches pour arriver à des peintures abimées par l’usure du temps. J’ai donc eu le coup de foudre pour cette technique de dessin. J’avais déjà essayé la peinture, les pastels, le crayon de couleur, le fusain, et je trouvais enfin quelque chose qui me correspondait.

Qu’en est-il de votre actualité ?

Ce fut pendant le premier confinement Covid que j’ai eu l’idée de vendre mes dessins. Plus de 2 mois enfermé… une occasion comme cela ne se représenterai pas ! J’ai donc complété ma collection de feutres, acheté du papier A3, et j’ai dessiné.

Mon style est très vite apparu : Pas de décors. Ce n’est pas par fainéantise ou par économie de feutre, je trouve simplement que sans décors le regard est focalisé sur le véhicule, les détails ressortent mieux. De plus cela me donne un style distinctif par rapport aux autres artistes. D’une manière générale je n’ai jamais observé d’autres artistes aéronautiques travaillant aux feutres à alcool. Les techniques les plus répandues sont la peinture, le crayon à papier et le coloriage numérique.

Le numérique ne m’a jamais séduit, j’ai pourtant tenté ma chance ! J’ai actuellement une tablette tactile qui prends la poussière chez moi. Le traditionnel me procure un effet bien plus puissant, que ce soit en peinture et en dessin. Pas d’annulation possible, pas de retouche des calques, pas le droit à l’erreur. Oui comparé à une tablette numérique ce sont des désavantages, mais cela fait aussi tout le charme et le challenge. 

J’exerce depuis 2020 en tant que designer freelance, j’ai lancé en parallèle de ça ma boutique d’illustration aéronautique en ligne. Il faut entre 10 et 15h pour terminer une illustration, je viens de terminer ma 20éme et j’espère continuer à ce rythme ! 

En conclusion quels sont vos projets, édition, livre, exposition ?

Pour le moment mes illustrations sont en vente en édition limité sur le site de vente Etsy. J’ai établi un partenariat avec un imprimeur, ce qui me permet de proposer des tirages de très haute qualité en différents formats.

Les premiers retours sont très positifs, mes acheteurs semblent ravis. De plus, grâce à ces bons résultats de vente, j’ai récemment bénéficié d’une offre publicitaire pour accroitre encore la visibilité de la boutique et passer au niveau supérieur.

Je pense qu’il est encore trop tôt pour parler d’un livre ou d’une exposition, cependant la question se posera dans quelques mois ou année, quand j’aurais étoffé ma collection.  D’ici là j’espère nouer des partenariats avec des boutiques de musée, ou bien des vendeurs de tirage d’aviation pour proposer des produits tangibles et ne plus seulement toucher le public d’internet.

En parallèle je pense de plus en plus à l’idée de participer des meeting aériens via un stand pour réellement interagir et discuter avec le public. 

Merci Johann Délestrée d’avoir répondu à mes questions. En attendant pouvez vous nous dire comment on peut voir vos œuvres et vous contacter ?

Mes œuvres sont accessibles sur cette page de vente, 3 tailles sont disponibles en édition limitée, mais je réalise aussi des illustrations personnalisées sur demande. : https://www.etsy.com/fr/shop/JohannDelestreeArt .

Pour toute question, il est possible de me contacter à cette adresse mail : delestreejohann@gmail.com.


RED Aircraft attend avec impatience le DHC-2 Beaver de Sealand équipé du moteur RED A03

REDA03 monté sur le Beaver de Sealand Aviation ©RED Aircraft GmbH

Communiqué de presse du 20/09/2021

RED Aircraft GmbH attend avec impatience le vol inaugural d’un DHC-2 Beaver, appartenant et exploité par Sealand Aviation, équipé du moteur RED A03. Alors que la maintenance et les vérifications finales tirent à leur fin, l’exploitant de l’aéronef partage l’enthousiasme, l’excitation et la confiance de RED dans le nouveau moteur révolutionnaire.

20 Septembre 2021

En collaboration avec Sealand Aviation, RED Aircraft prévoit que le premier vol d’un De Havilland Beaver DHC-2 modifié aura lieu très bientôt. Le moteur révolutionnaire RED A03 a déjà été fixé à la cellule et fait actuellement l’objet de vérifications et d’étalonnage avec un nouveau système de carburant. Une fois ce processus terminé, l’aéronef fera l’objet d’autres travaux de maintenance, y compris d’autres ajouts clés, comme le capotage sur mesure et l’installation de la commande numérique de moteur pleine autorité (FADEC).


Le De Havilland DHC-2 est un aéronef emblématique qui fonctionne comme un cheval de bataille de l’aviation dans les régions éloignées du monde depuis des décennies. Sa courte capacité de décollage et d’atterrissage et sa capacité à transporter de grandes charges utiles en font le choix idéal pour les terrains inhospitaliers. Ces caractéristiques exceptionnelles ne sont que renforcées par l’ajout du nouveau moteur RED A03.

Sealand Aviation prenant livraison du RED A03 © RED Aircraft GmbH


Bill Alder, président de Sealand Aviation, a fait la déclaration suivante pour expliquer pourquoi le RED A03 a été choisi :
« Je considère le moteur RED A03 comme l’étape intermédiaire idéale pour obtenir une puissance zéro émission pour le Beaver et d’autres aéronefs. La plus faible consommation de carburant avec une puissance accrue permet une vitesse plus rapide et des charges utiles plus importantes. Ainsi, le Beaver demeurera un aéronef viable dans un avenir prévisible et il réduira l’impact environnemental de l’aéronef. »


Les avantages du RED A03 sont nombreux. Le moteur offre un rendement énergétique inégalé et une puissance élevée. Dans un monde chargé d’assurer un avenir vert, c’est un choix naturel.
Enrico Evers, Directeur des ventes RED aircraft GmbH


« Travailler avec Sealand Aviation nous offre une occasion fantastique de montrer au monde entier comment le RED A03 peut transformer une cellule établie comme le DHC-2 Beaver.


Nous croyons que la mise à niveau des cellules populaires avec des moteurs modernes conçus à partir de feuilles propres comme le nôtre aidera à créer un secteur de l’aviation plus vert. Économiser le carburant, réduire les émissions et réduire les coûts pour les exploitants. »


Le RED A03 est utilisé dans de nouveaux concepts, mais peut également être adapté à des cellules plus anciennes. Pour faciliter cela dans le DHC-2, Sealand a recruté les services de Hardwood Custom Composites, qui sont chargés de créer des capots pour accueillir le nouveau moteur.


Sealand n’est pas étranger aux modifications apportées aux aéronefs pour assurer des performances de pointe dans des environnements difficiles. Au cours des 40 dernières années, elle a travaillé avec DeHavilland à l’élaboration de plusieurs certificats de type supplémentaires (CTS). La dernière adaptation du DeHavilland Beaver devrait démontrer à quel point une plus grande efficacité est encore possible, en utilisant des solutions innovantes, comme la centrale RED A03.


Une fois les dernières tâches terminées, l’aéronef fera l’objet d’un processus d’approbation autorisant le vol d’essai. Il n’a pas encore été décidé si cela se fera sur roues ou sur flotteurs. La décision finale pour les essais reposera sur le temps restant disponible. Le Beaver, équipé du moteur RED, devrait fonctionner sous divers climats et configurations.
Sealand se targue d’être excellent

A propos de RED Aircraft GmBH

RED Aircraft GmbH s’engage à fournir des moteurs à pistons haute performance pour l’aviation. L’entreprise offre une gamme complète de services d’ingénierie nécessaires au développement des moteurs et des groupes motopropulseurs




Moteur REDA03 ©RED Aircraft GmbH


La Ferté-Alais 2021 : Le temps des Hélices 48 ème édition

La Patrouille de France sur Alphajet à La Ferté-Alais©Yves Bourreau

LE TEMPS DES HÉLICES – 28 & 29 AOÛT 2021   48 ème ÉDITION

Suite aux divers reports liés au Covid­-19, la 48ème édition du meeting aérien « Le temps des Hélices » de la Ferté-Alais a finalement eu lieu les 28 et 29 août 2021.

Caudron G3 F-AZMB de l’AJBS ©Yves Bourreau

N’ayant être présent cette année, je remercie Yves Bourreau de m’avoir envoyé quelques photos permettant d’illustrer certains temps forts du « Temps des Hélices » édition 2021.

Fokker Triplan D-R1 (F-AYDR) ©Yves Bourreau

Selon une méthode rodée depuis longtemps, chaque jour du week-end se réparti en deux-temps :  

  • Le matin, le public peut approcher les avions via l’exposition statique permettant des contacts avec les pilotes et mécaniciens. Diverses animations (séances de dédicaces, défilé de motos anciennes, troupes de reconstitution historique…) sont au programme.
  • L’après-­midi est dédiée aux présentations en vol avec un spectacle de plus de 5h00 comprenant une centaine d’appareils évoluant dans le ciel de l’Essonne. Le spectacle déroule par tableaux thématiques l’histoire de l’aéronautique, depuis le temps des pionniers jusqu’aux appareils de dernière génération, civils et militaires –

Le spectacle est commenté par Bernard Chabbert,    

Junker JU52 (F-AZJU) de l’AJBS ©Yves Bourreau

Yves Bourreau résume ainsi la 48eme édition du « temps des hélices » à La Ferté-Alais : J’ai passé deux journées sublimes dans une bonne ambiance mêlée du bruit du rafale, de l’exhibition phénoménale de l’Airbus A400M, la présentation de la PAF  bien sur, l’EVAA et ses extra 330 , la patrouille Tranchant sur Fouga Magister et ses pilotes dont Jack Krine le plus célèbre moustachu de l’aéronautique ayant lui appartenu à la PAF (NDLR : leader solo en 77 et 78 sur Fouga) ,les éternels tableaux pyrotechniques reproduisant l’attaque de Pearl Harbour avec des T6 simulant les Zero. Le vent faible a permis au Bleriot Xi et Blériot « Charles Pegoud » de voler devant le public. Seul ont manqué à l’appel le Bristol Fighter (on peut voir sur la photo qu’il manque l’hélice) et l’Airbus A330MRTT qui devait simuler le ravitaillement en vol de deux Rafales

Bristol Fighter (F-AYBF) ©Yves Bourreau
CAP20 N°02 (F-AZOE) ©Yves Bourreau
Le magnifique MX-Voltige (F-WPAE) d’Aude Lemordant (Championne du monde en titre de voltige Unlimited) ©Yves Bourreau
Mikaël Brageot (membre de l’équipe de France de voltige et ancien compétiteur des Red Bull Air Race) est prêt au décollage sur son Beechcraft 55 Baron (F-HKMK) pour un numéro de voltige digne de Bob Hoover©Yves Bourreau
Peut être la dernière présentation en meeting aérien du C160 Transall . LFA2021 ©Yves Bourreau
Airbus A400M (F-RBAR). L’avion arbore une livrée spéciale de l’escadron de transport « 4/64 Béarn »©Yves Bourreau
LFA 2021, la patrouille Tranchant sur Fouga Magister est suivie de la patrouille « Carnet de vol » constituée d’un Pitts S-2B, d’un cap-222 et accompagnée d’un extra 300 ,d’un MXS et d’un Beech Bonanza “acrobatique” ©Yves Bourreau

Une patrouille imposante constituées de 9 appareils fit un passage souligné par des fumigènes devant le public. Celle-ci devant symboliser la participation de l’Aéro-Club de France dans son partenariat avec l’AJBS (Amicale Jean Baptiste Salis) pour cette 48 ème édition du Temps des Hélices – Cette Patrouille était constituée des quatre Fouga Magister de la « Patrouille Tranchant » emmenée par Hughes Duval, de la patrouille « Carnet de vol » composée d’un Pitts S-2B (Bertrand Boillot) et d’un Cap-222 (Eric Vazeille), accompagnés d’un Extra 300 (Catherine Maunoury, présidente de l’AeCF),d’un MSX (Aude Lemordant, championne du monde en titre de voltige Unlimited) et d’un Beech Bonanza “acrobatique” (Nicolas Ivanoff).

Ensuite cet ensemble s’est séparé pour laisser place à la démonstration des Fouga Magister. Puis ce seront les monomoteurs à hélice d’assurer leurs présentations en voltige synchronisée puis en solo.

Une fois encore, je dis bravo à l’AJBS, aux pilotes et tous les volontaires qui ont permis que ces deux journées de spectacle aéronautique soient une réussite totale , espérant que les seuls aléas de la 49 ème édition seront ceux de la météorologie.


Le ciel est à vous, film de Jean Grémillon restauré en 4K

Le Ciel est à vous

Jean Grémillon

France – 1944 – 1h45 – Visa 35
Avec Madeleine Renaud, Charles Vanel, Anne Vandène, Jean Debucourt
Sortie le 29 septembre 2021
Version restaurée 4K

Pierre et Thérèse Gauthier, sont expropriés de leur garage à Villeneuve au profit d’un terrain d’aviation civile. Une fois installés en ville, les affaires de Pierre tournent bien, mais rappelé par sa passion pour les airs, il délaisse peu à peu travail et famille. D’abord furieuse, Thérèse se laisse à son tour gagner par l’enthousiasme de son mari. Dévorés par cette passion commune, ils achètent un avion que Thérèse pilote avec brio. Avec le soutien de Pierre elle en vient même à songer à battre le record de distance établi par Lucienne Ivry. Thérèse, s’envole, traverse la Méditerranée, mais disparaît bientôt sans laisser signe de vie.

Vous trouverez ci-après le lien vers la nouvelle bande annonce du chef-d’oeuvre de Jean Grémillon: Le ciel est à vous : https://we.tl/t-PliIaITPpM

Dans le cadre du Festival Play It Again ! une projection sera organisée le 22 septembre à 14h au cinéma Le Vincennes suivie d’une conférence de Jean-Marie Samocki


Les chevaliers du ciel : Le pilote qui en savait trop


LE PILOTE QUI EN SAVAIT TROP

En librairie depuis le 27 août 2021

L’air helvète serait-il malsain ? Depuis que Tanguy et Laverdure sont arrivés pour promouvoir le Mirage III auprès des autorités fédérales, de sombres accidents, un meurtre et un suicide se sont succédé. En plein vol, Michel Tanguy lui-même a essuyé un tir de sniper venu du sol. Une troublante agente britannique est à la manœuvre. Pour qui agit-elle vraiment ?
Zurich bruisse d’espions de haut vol : SDECE, KGB, MI6, voire des forces plus obscures… Car certains sont prêts à tout pour profiter de la guerre froide et s’enrichir dans l’opacité des rouages politiques suisses. Attention péril ! nos héros sont certes des as du combat aérien, mais sont-ils formés à la survie dans un nid d’espions ?

Avec l’aimable autorisation des
© Éditions Dargaud

Références

  • Titre : Le pilote qui en savait trop
  • Collection : Tanguy et Laverdure Classic [4]
  • Auteurs : Patrice Buendia, Hubert Cunin et Matthieu Durand
  • Éditeur : Dargaud/Zépyr
  • Format : 24 X 32 cm
  • Nombre de pages : 48
  • ISBN : 9788-2-20508
  • Prix : 14,95 €

Marc Pourpre, l’aviateur de l’Orient par Thierry Le Roy