L’ ULM testé en mission opérationnelle par la Gendarmerie

FK9 testé l’été dernier par la gendarmerie @Pascal Ballut
Durant l’été dernier, dans le cadre d’un dispositif renforcé de sécurisation du chantier de construction de la ligne très haute tension Maine-Cotentin, la Gendarmerie Nationale a pu tester pendant un mois l’intérêt d’utiliser en mission opérationnelle un ULM. Cet ULM de type FK9 a été principalement employé pour des missions de surveillance et d’observation ou encore de reconnaissance de zone. 
60 heures de vol ont étés effectuées sur toute la longueur du chantier permettant de transmettre en temps réel un certain nombre de renseignements opérationnels au centre d’opérations et de renseignement de la gendarmerie et au poste de commandement opérationnel installé à Saint-Lô (Manche)
L’ULM s’avère être un outil d’observation économique (14 litres/heure), rapide et discret (peu de bruit, livrée civile), donc bien adapté à l’action de la GTA (Gendarmerie des Transports Aériens). Dans un même temps, sa faible vitesse en configuration d’atterrissage  lui permet de se poser sur des terrains de moins de 300 m et sa vitesse de croisière supérieure à 200 km/h lui permet de s’intégrer au trafic d’aérodromes plus importants sans gêner. Cette souplesse d’utilisation permettrait d’augmenter la fréquence de surveillance des aérodromes, nombreux et distants des brigades de GTA, et de faciliter les contacts avec les usagers des aérodromes secondaires.
L’ULM pourrait être un outil complémentaire de l’hélicoptère qui seul permet le vol et l’observation de nuit, l’observation en stationnaire et l’emploi d’équipements sophistiqués (caméra, phare,etc.)
La Gendarmerie renouvellera l’expérience en 2013 en axant principalement les missions  sur les activités GTA.
Crée en 1953, La Gendarmerie des Transports Aériens fête  cette année ses 60 ans d’existence.

Source des informations :

Il y a soixante ans : Reims, berceau de la Patrouille de France !

Le décollage des quatre Republic F-84G Thunderjet de la « Patrouille de France » sur la base aérienne 112 de Reims en 1953.
2013 marque le soixantième anniversaire de l’une des plus prestigieuses formations acrobatiques du monde : la Patrouille de France, dotée d’Alphajet depuis 1981. Pour célébrer l’événement, la base aérienne 701 de Salon-de-Provence ouvrira ses portes au public tout un week-end, les samedi 26 et dimanche 27 mai prochains, pour un spectacle aérien – que l’on promet époustouflant – au cours duquel on ne manquera pas de rappeler les circonstances de la création de cette patrouille, qui tire ses origines d’une formation à quatre appareils née sur la base aérienne 112 de Reims au tout début des années cinquante…

En 1952, la 3e escadre de chasse, formation stationnée sur la base aérienne 112 de Reims, fut désignée pour être l’ambassadrice de l’Armée de l’air à un meeting aérien organisé à Lyon. Dans la précipitation, une patrouille acrobatique composée de quatre Republic F-84G Thunderjet et conduite par le commandant Pierre Delachenal (commandant en second de l’escadre) fut mise sur pied… et une toute première « prestation d’ensemble » put être présentée à Épernay le 2 juin.

Les Republic F-84G Thunderjet de la « Patrouille de France », emmenés par le commandant Pierre Delachenal, photographiés en formation. En 1953, furent les équipiers du commandant les lieutenants Jean Dellac et Jean Petit de l’escadron de chasse 01.003 « Navarre » et les lieutenants Gaston Le Cong et Jean Villain du 02.003 « Champagne ».
 À l’issue de la démonstration réalisée le dimanche 6 juillet à Lyon, Pierre Delachenal fut quelque peu déçu par le spectacle offert au public. Aussi se résolut-il à créer une patrouille plus « homogène ». Il travailla entre autres à la mise au point d’une figure particulièrement spectaculaire qui consistait à éclater la patrouille à la verticale en direction des quatre points cardinaux puis, au top, à demander aux quatre chasseurs de faire demi-tour, ce qui les amenait à se croiser deux par deux avec un décalage de quelques mètres seulement (vues du sol, les trajectoires semblaient se croiser en un seul et même point).
Représentés au cours d’une séance d’entraînement exécutée à la verticale de la base aérienne 112, la Cité des Sacres se devinant en arrière-plan : les quatre Republic F-84G Thunderjet, de la 3e escadre de chasse brillamment emmenés par le commandant Pierre Delachenal. La figure représentée sur cette aquarelle signée Henri Wénisch et datée de 1954 – qui fut longtemps exposée sur la BA 112 et constitue peut-être la plus ancienne représentation artistique de la « PAF » – est plus particulièrement celle dite du « tonneau lent ».

Pour l’année 1953, sur demande de l’état-major de l’Armée de l’air, le 1er commandement aérien tactique (1er CATac) désigna la 3e escadre de chasse de Reims unique formation aérienne équipée d’avions de combat en charge de représenter l’Armée de l’air aux meetings aériens programmés au cours de l’année. Et c’est lors du premier meeting de cette longue série, organisé le dimanche 17 mai à Alger, sur le terrain de Maison-Blanche, avec la participation des prestigieuses formations acrobatiques américaine (les Skyblazers), britannique et italienne, que Jacques Noetinger, commentateur officiel des meetings nationaux et ancien pilote de chasse, utilisa avec enthousiasme, pour la toute première fois, le patronyme national de « Patrouille de France » pour désigner la formation constituée par les quatre chasseurs rémois. La « formule-choc » frappa les esprits et cette appellation, qui fut retenue dans leur édition du lendemain par plusieurs quotidiens de la presse algéroise qui tinrent à saluer la performance des Thunderjet de la BA 112, fut finalement conservée lors du XXe Salon aéronautique de Paris-Le Bourget et lors d’autres meetings aériens. Elle fut, dès lors, définitivement acquise.

L’année suivante, l’état-major de l’Armée de l’air retint d’autres appareils pour constituer la  « PAF » : des Marcel Dassault MD-450 Ouragan, avions mis en œuvre par la 2e escadre de chasse stationnée sur la base aérienne 102 de Dijon.

Auteur : Frédéric Lafarge, ancien conservateur du Musée de la BA 112 et de l’Aéronautique locale (Reims), chargé de relations publiques et délégué au patrimoine historique de la base aérienne 102 de Dijon. Mars 2013.

Les huit Alphajet de la Patrouille de France photographiés à la verticale des installations de la base aérienne 112 de Reims le lundi 27 juin 2011, trois jours avant sa dissolution officielle. Un passage plein de panache pour un ultime salut à la base qui la vit naître cinquante-huit ans plus tôt ! ©Frédéric Lafarge

Sources :  

Jean-Pierre Calka, Frédéric Lafarge : « La BA 112 de Reims, histoire d’une grande base aérienne », Marines Editions, Rennes, 2010. ISBN 978-2-35743-040-2
Jean-Paul Philippe : « La Patrouille de France, cinquante ans de panache », Librairie académique Perrin, Paris, 2002.

Journées Portes Ouvertes à l’Aérodrome Strasbourg Polygone

Aérodrome Strasbourg Polygone
Journées Portes Ouvertes
27, 28 et 29 avril 2013
L’Alsace et sa capitale Européenne proposent aux propriétaires d’avions anciens une rencontre sur l’aérodrome de Strasbourg-Polygone (LFGC) où l’association « Les Ailes Historiques du Rhin » est  dorénavant basée.
« Les Ailes Historiques du Rhin » mais aussi les autres associations (vol moteur, vol à voile et parachutisme) de cet aérodrome, auront le plaisir de vous accueillir pour un rendez-vous convivial et sympathique sur cette magnifique plate-forme historique !
Historique, avec par exemple les premiers vols organisés par Emile Mathis en 1910, ou les premiers cours de pilotages du jeune Antoine de Saint-Exupéry en 1921, ou bien encore les vols commerciaux vers les pays de l’Est dans les années 20/30, sans oublier la présence pendant presque une quinzaine d’années du prestigieux groupe de chasse des « Cigognes » que vous pourrez découvrir dans une exposition mise en place par notre association « Les Ailes Historiques du Rhin ».         

 

La situation géographique de Strasbourg permet aux pilotes d’une grande partie de l’Europe de se rencontrer. Vous pourrez y voir des machines venues d’Angleterre, d’Allemagne, de Belgique, du Luxembourg, de Suisse et bien sûr de France, avec peut-être quelques surprises !
Une importante compétition de parachutisme de précision se déroulera ce même week-end, assurant un spectacle de qualité.

Le terrain reste ouvert à la CAP, mais un NOTAM sera publié. N’omettez pas de contacter Strasbourg Approche le cas échéant afin de connaître l’activité réelle, évitez la verticale du terrain, contactez Strasbourg-Neuhof suffisamment à l’avance et conformez-vous dans tous les cas aux consignes  éventuelles de la Direction des Vols.
Les inscrits au Fly-In seront cordialement invités à la « Choucroute party » du samedi soir offerte par le Club de Parachutisme (attention, places limitées). Le terrain dispose d’une  pompe de 100 LL et de Kérosène.
L’entrée est gratuite, y compris pour le musée du Parachutisme.
Pour plus d’informations ne manquez pas de consulter  le site de l’association « Les Ailes Historiques du Rhin« 

Pour le retour des Fouga à l’entrée du Musée de l’Air

L’année dernière les trois Fouga Magister aux couleurs de la patrouille de France qui servaient de figure de proue au Musée de l’Air et de L’Espace depuis plus de 25 ans ont étés déposés pour leur restauration devenue indispensable.
Après une expertise approfondie, il s’est avéré que l’état de corrosion des appareils était très avancé, à tel point que le projet de restauration a été remis en question. Finalement Le musée de l’air a pris la decision de leur substituer 3 modèles synthétiques identiques qui assureront le meilleur compromis de mise en œuvre, coût économique, durabilité et sécurité.
Pour mener à bien ce projet, le Musée de L’air et de l’Espace lance une campagne de dons privés qui prendra fin début juin. Vous aussi, quel que soit le montant de votre participation, vous pouvez contribuer à ce retour. Participez, votre nom sera cité sur le site Internet, à l’entrée du musée ou sur une plaque au pied des Fouga. Selon votre don vous aurez droit à deux invitations pour le salon du Bourget, des visites exclusives du Musée de l’air et de l’Espace, un déjeuner avec un astronaute et même 30 minutes de vol avec Catherine Maunoury directrice du musée de l’air et de l’espace et double championne du monde de voltige aérienne
Pour les foyers fiscaux français, chaque don donne droit, à une réduction d’impôt de 66% de son montant dans la limite de 20% du revenu imposable. L’excédent éventuel peut être reporté sur 5 ans. Un reçu, à joindre à votre déclaration de revenus, vous sera adressé peu de temps après réception de votre chèque (télécharger le formulaire de don sur cette page) ou que vous l’ayez fait par carte bancaire sur via MyMajorCompany. Vous pourrez d’ailleurs y voir en direct l’état d’avancement de la récolte des fonds. 
Ne tardez pas à participer à ce projet, il vous reste 72 jours !
Les 3 Fouga du MAE en 2008 ©Xavier Cotton

Suivre la flotte de Volga Dnepr sur Flightradar24

AN124-100 de Volga Dnpr à Nantes ©Philippe Lohat

Volga Dnepr Airlines est spécialisé dans le transport de « colis » de très gros volume comme on peut le voir sur cette photo, et pour cela sa flotte de d’Antonov 124 et Ilyushin 76 sillonne la planète.
Si vous souhaitez savoir ou se trouvent les 10 Antonov 124 et les 9 Ilyushin 76 de Volga Dnepr Airlines, il suffit aller sur cette page (http://www.flightradar24.com/data/airplanes/volga-dnepr-airlines-vda) de Flightradar 24. Vous pouvez ensuite cliquer sur l’immatriculation voulue pour obtenir la liste des derniers déplacement intercontinentaux d’un avion donné. Prenons par exemple l’Antonov 124-100 immatriculé RA-82045 et pris en photo sur la plateforme de Nantes-Atlantique ce mardi 12 mars, on peut voir qu’il a volé presque tous les jours de la fin février et que le 11 mars, il a décollé à 22h06 UTC à de Kinston (KISO) en Caroline du Nord aux USA sous le numéro de vol VDA2684. Ensuite en cliquant sur « watch flight playbak » vous pouvez revisualiser la trajectoire de son vol jusqu’à son arrivée à Nantes-Atlantique.

Je ne connais pas le contenu de ce colis mais on peut imaginer par exemple que c’est une machine outil pour une usine AIRBUS.


Et HOP!

CRJ-1000 NextGen aux couleurs de HOP! au départ de Nantes ©Philippe Lohat
Pour contrer les low-cost européennes easyJet, Ryanair mais aussi Volotéa qui multiplient les ouvertures de lignes domestiques, Air France a dévoilé le 28 janvier 2013 le nom  de sa nouvelle compagnie régionale, HOP! issue de ses trois filiales régionales : Brit-Air, Regional et Airlinair.
Les premiers avions peints aux couleurs de HOP! sont sortis ces jours derniers des ateliers de Sabena Technics à Bordeaux. Le CRJ-1000 F-HMLL fut le premier aux couleurs de HOP! Il a été mis en ligne dès le 6 mars au départ d’Orly vers Brest, Mulhouse et Strasbourg. Le CRJ-1000 F-HMLM aux couleurs de HOP! l’a rejoint dès cette semaine sur Nantes-Atlantique.
Le 31 mars prochain pour le lancement de la compagnie , une quinzaine d’avions devraient être prêts. La quasi intégralité de la flotte de HOP! sera repeinte dans le courant de l’année.
Avec une flotte de 98 avions de type ATR, CRJ et Embraer de 48 à 100 sièges, HOP! assurera au total 530 vols quotidiens et desservira 104 destinations en propre et 32 destinations pour le compte d’Air France pour un aller simple à partir de 55€
Réserver un billet sur un vol HOP! :
http://www.hop.fr ou 0825 30 22 22

« La légende de Little Eagle » de Florian Rochat

 La légende de Little Eagle 

de Florian Rochat

Après « Cougar corridor » Florian Rochat vient de publier récemment son deuxième roman « La légende de Little Eagle« 

En 1944, un jeune pilote américain se « crashe » près de Verdeil, petit village bourguignon. Touché par la flak allemande, il  aurait pu sauter en parachute, mais s’est sacrifié en restant à bord de son Mustang P-51 jusqu’au bout pour ne pas percuter une maison. Bien des années plus tard Hélène Marchal, journaliste dans la quarantaine, hérite de cette maison dont elle n’avait jamais entendu parler. Sa mère peut avant sa mort lui ayant révélé le sacrifice du pilote américain, elle se rend sur les lieux et trouve dans un livre de la bibliothèque une copie carbone d’une lettre adressée en 1947 par son grand-père maternel aux parents du premier lieutenant John Philip Garreau, pilote de chasse dans l’armée de l’air américaine. Cette jeune femme d’aujourd’hui, comprenant que d’une certaine manière elle doit à ce pilote d’avoir pu naître, va souhaiter découvrir qui il était et reconstituer son histoire. Grâce à l’adresse trouvée sur la lettre, Hélène Marchal décide de rendre dans le Montana pour en apprendre plus sur les motivations du jeune pilote à venir combattre en Europe et raconter son histoire.

L’idée de départ de ce roman est l’histoire vraie de Leroy Lutz jeune pilote américain qui s’est « chrashé » volontairement avec son P38 Ligtning plutôt que de sauter en parachute afin éviter de percuter une maison. Lire l’article dans L’Union de Reims du 30 janvier 2012 : http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/andre-mathy-noubliera-jamais-ce-jeudi-22-juin-1944

D’après Florian Rochat « Ce n’est ni un livre de guerre, ni un livre d’aviation, mais plutôt un roman sur le destin. Il comprend toutefois pas mal de séquences de formation et de combat, et même une rencontre à Borgo avec Saint-Exupéry, où le héros a  une discussion poignante avec lui sur la « vraie fausse mort » du Petit Prince. »

Florian Rochat

Ancien journaliste de presse écrite, radio et télévision, Florian Rochat vit au pied des montagnes du Jura suisse, où il pratique de manière assidue la randonnée et le ski de fond. Amoureux de l’Ouest américain, notamment du Montana, « terre d’ancrage » de deux de ses romans.  Il a publié deux ouvrages chez des éditeurs traditionnels: un document sur la vie au travail en France, La Saga du boulot (Favre, 1986) et Cougar corridor, roman écologique sur les lions de montagne (Le Passage, 2009).
Convaincu des nombreux avantages offerts par les développements de l’édition numérique, il a choisi d’autopublier son nouveau roman, « La légende de Little Eagle« , sous cette forme dématérialisée (2€90 au format kindle sur Amazon.fr). Il est toute fois possible d’en acheter la version papier pour 10$99 sur le site d’Amazon.com.

Jusqu’au 10 mars 2013 midi, la version numérique (tous formats) de « La légende de Little Eagle » est offerte gratuitement à cette adresse : https://www.smashwords.com/books/view/109054

Source des informations :
Florian Rochat : http://www.florianrochat.com
L’union de Reims : http://www.lunion.presse.fr
L’Aérobibliothèque :  http://www.aerostories.org/~aerobiblio/article3588.html


Air France dans tous les ciels

AIR FRANCE
DANS TOUS LES CIELS
Denis Parenteau
En mission à Toulouse, je suis allé faire un tour à la FNAC où je sais trouver un rayon de livres aéronautiques assez copieux vu l’importance historique et industriel de l’aviation pour cette ville. J’y ai découvert ce joli livre objet très richement illustré et agrémenté de fac-similé de documents d’époque (flyers, affiche, billet d’avion…) bien protégés par des pochettes philatéliques. Bien que paru en octobre 2012, je ne résiste pas pas à vous le présenter car je suis sur qu’il fera rêver petits et grands.
En voici le texte de la 4eme de couverture :
« Depuis sa création en 1933, Air France est une des compagnies les plus emblématiques du transport aérien : soucieuse d’une image d’élégance et de savoir-vivre français, la compagnie a toujours été à la pointe des innovations et de la modernité, participant à la création des grandes lignes aériennes et à l’invention des vols de tourisme. L’histoire d’Air France se confond de fait avec celle du transport aérien français, des modes et des modèles de son époque. – Grâce à ce « livre-objet » vous plongerez dans l’Histoire la compagnie, des précurseurs de l’Aéropostale à l’Airbus A320. Vous découvrirez tous les secrets de la flotte et ses avions mythiques : la Caravelle, le Dewoitine D338, les Bloch, le Douglas DC3 et l’incontournable Lockheed Constellation. -Vous pourrez découvrir en fac-similés les documents de l’âge d’or des affichistes et des dessinateurs de publicité et vous pourrez épingler sur votre fauteuil le carton donné à bord du Lockheed Constellation indiquant qu’il vous est réservé…« 
Le livre aborde essentiellement 4 thèmes :
  • Histoire : Naissance d’Air france en 1933 de la compagnie crée en 1933, l’explication de la crevette, la présentation des appareils de chaque époque.
  • Préparer son voyage : Les agences, les affiches qui font rêver, les billets, le réseau. 
  • Le voyage : l’accès à bord, le confort, comment occuper les enfants le service et les repas, les personnels navigants, l’entretien des avions.
  • Souvenirs : Des passagers diplômés, une collection de timbres, cartes de vœux, objets et cadeaux publicitaires, maquettes et jeux, les calendriers.
Au final, un livre de référence écrit par Denis Parenteau qui est désormais Président d’honneur du Musée Air France, après avoir occupé plusieurs postes de direction chez Air France.

Air France dans tous les ciels
Auteur : Denis Parenteau
Editions Ouest France 

120 pages – format 27cm x 29cm- fermeture par rabat aimanté
32 euros
paru en octobre 2012
ISBN : 978-2-7373-5868-5

Les femmes et l’aviation

©Aéroclub de France
Les femmes et l’aviation

4 mars 2013 à l’Aéro-Club de France
Soirée présentée par Marie-Françoise Scibilia
ingénieur de recherche au CNRS
.

Marie-Christine Villatoux, chef du département du service des Archives de la Défense à Vincennes, évoquera les conditions politiques, sociales et militaires qui ont permis aux femmes l’accession au rang des pilotes militaires. Des courts métrages illustreront le parcours impressionnant de certaines pilotes exceptionnelles.

Une série de témoignages autour d’une table animée par Marie-Françoise Scibilia, présentera différentes actrices du monde de l’aviation :
Marie-Françoise Scibilia, carrière d’ingénieur de recherche dans l’aéronautique au CNRS ;
Alex Jolivet, mécanicienne chargée de la maintenance en ligne, d’abord sur Concorde et actuellement sur Boeing 777 chez Air France Industries ;
Le lieutenant Helena Augusto, pilote d’hélicoptère de l’armée de Terre ;
Chloé Traisnel, copilote de ligne, chez Air France ;
Martine Tujague, pilote privée et vice-présidente de l’Association Française des Femmes Pilotes ;
Michèle Bondin-Seignette, pilote de compétition et de voltige ;
Catherine Maunoury championne du Monde de voltige aérienne, 10 fois championne de France et actuelle directrice du musée de l’Air et de l’Espace.

Cette soirée exceptionnelle vous est proposée grâce à la participation de l’Association Françaises des Femmes Pilotes, du musée de l’Air et de l’Espace, du 3ème régiment d’hélicoptères de combat de l’armée de Terre, d’Air France et de la DGAC.

Signatures de livres :
Catherine Maunoury : l’Etrange bonheur de voler, la sagesse de l’Aviatrice 
Geneviève Moulard : les Femmes de la Royal Air Force 1918-1945 ;
Martine Gay : du rêve à la réalité sur les traces de l’Aéropostale
Martine Gay-Alexandre Kaiser : le Pilote et sa machine
Martine Gay-Michel Poirieux : La liberté d’être au féminin
Michèle Bondin-Seignette : Au vent des Hélices
Christian Bernadat, Philippe Pâris, Michèle et René Seignette : Cent Ans d’Aéronautique sur la Plaine de Versailles

Informations pratiques :
Les conférences ont lieu à 19 h 30 dans les Salons de l’Aéro-Club de France
adresse : 6 rue Galilée – 75016 Paris
Métro Boissière
Participation aux frais : 4 euros
Réservation obligatoire : communication@aeroclub.com ou 01 47 23 72 63

Source des informations : 
Aéro-Club de France : http://www.aeroclub.com


Marrakech au départ de Vatry avec Ryanair

B737-8AS EI-DCZ ©Xavier Cotton

Le 26 avril, Ryannair débutera une liaison deux fois par semaine depuis Marrakech (nouvelle base marocaine avec Fès) vers Vatry. Les vols du mardi et vendredi quitteront le Maroc à 15h40 pour arriver à 20h05, les vols retour décollant à 20h30 pour se poser à 22h55.
La ligne Vatry–Porto gagnera elle un aller-retour hebdomadaire : départs de Vatry mardi et jeudi à 11h05,  samedi à 16h25, et retour de Port respectivement à 7h15 et 12h35
Marseille sera aussi relié à Vatry à compter du 2 avril, avec des vols mardi, jeudi et samedi (horaires variables selon les jours).
Par contre cet été, Ryanair abandonne  la liaison entre Paris-Vatry (Disney) et Stockholm-Skavsta. Cette liaison crée en 2010 assurait deux rotations hebdomadaires. Vatry avait déjà perdu fin 2011 sa liaison avec Oslo.
Rappelons que Jetairfly a confirmé le retour des liaisons bi-hebdomadaire entre Nice et Vatry du 29 mars au 25 octobre 2013, que LuxairTours assurera des rotations sur Palma de Majorque (22 mai au 25 septembre) et Heraklion (27 juin au 29 août) et que des vols Charters vers le Cap-Vert, la Croatie, Madère et Malte seront organisés par Top of Travel et vers la bulgarie par Look Voyages.
Vous trouvez sous ce lien le programme complet des vols au départ de Paris-Vatry : http://www.vatry.com/IMG/pdf/progvol.pdf
Sources des informations :
L’Est Eclair : http://www.lest-eclair.fr
Aéroport de Paris-Vatry : http://www.vatry.com

Le CRNA-Est fête ses 30 ans

Centre en Route de la Navigation Aérienne-Est à Reims ©Xavier Cotton

Non ce n’est pas BEAUBOURG mais le CRNA-Est (Centre en Route de la Navigation Aérienne Est). Implanté à Reims, il est en charge de la gestion du trafic aérien du quart Nord-Est de la France.
Il fête aujourd’hui ses  30 ans depuis le premier message diffusé dans les airs, le 22 février 1983.
Le CRNA-Est se situe au cœur de la zone des plus importants carrefours européen de trafic aérien, la « Core area » où il gère un espace presque exclusivement dédié aux survols. Il est à la croisée des transits de l’Italie et la Suisse à destination du Royaume-Uni , des pays scandinaves et du nord de l’Allemagne vers la l’Espagne, les îles Canaries et le Maghreb , ainsi que des départs de la plate-forme parisienne vers l’orient, le Moyen-Orient, l’Asie et des vols transatlantiques en provenance de l’Europe de l’Est.
540 personnes y travaillent, une population plutôt jeune puisque la moyenne d’age y est de 33 ans. La fluidité et la sécurité  des vols y sont assurées pour une moyenne de 2500 vols/jour et plus de 800.000 vols /an.

Vol Air France Paris-Marseille en 1937

Potez 62 F-ANPI  » Cigogne » d’Air France ed Godneff (collection privée Xavier Cotton)

Voici les impression du docteur Robert Delabost sur son vol de Paris à Marseille avec un Potez 62 d’Air France en 1937. Ce témoignage est paru dans la « Revue de l’Aéroclub de Normandie » (trimestrielle) d’août 1937. Air France est alors une toute jeune compagnie aérienne puisque fondée en 1933.

« Notre vice président fondateur de l’Aéro-Club, Robert Delabost, ayant le 13 mai dernier, employé l’avion de la ligne « Air-France » pour un déplacement dans le midi, a bien voulu donner à notre trésorier (Jean Bétrancourt, ndlr), et à l’attention de nos membres, ses impressions sur ce voyage.

Collection Alain Bétrancourt

Oui, mon cher trésorier, comme je l’avais projeté depuis longtemps, je viens de faire le voyage de Paris à Marseille par le service d »Air-France » sept cents kilomètres à …… vol d’oiseau, en trois heures un quart et deux demies heures d’auto.
C’est un rêve en comparaison avec la longue et fatigante nuit que l’on doit passer en chemin de fer pour effectuer le trajet, et c’est une joie pour un « vieux de l’air ».

Mais comment est-on admis à faire le voyage ?….

C’est bien simple : on consulte à la gare, dans les agences de voyage ou à l’aéroclub, un horaire d' »Air-France » et l’on retient, par lettre ou par téléphone, sa place à bord de l’avion, de préférence quelques jours à l’avance, au Bureau de cette Compagnie Aérienne, 2, rue Scribe, à Paris : On paie 630 francs à ce Bureau qui vous indique l’heure du départ de l’autobus spécial qui part du Bureau d' »Air-France » 116, rue Lafayette et vous conduit à l’aérodrome du Bourget. c’est dans ce Bureau que l’on vous remet les billets et que l’on vous prends tous vos bagages et votre appareil photographique. ceux ci vous seront remis à votre arrivée à Marseille.

Et c’est les mains libres que l’on monte dans l’autobus rapide qui vous attend, et on a juste le temps de traverser les interminables couloirs de la nouvelle gare pour arriver dans la salle d’attente et sur l’aire de départ de l’avion. À moins qu’une averse d’importance, comme celle qui tomba alors, ne retarde l’envolée de dix minutes par mesure de prudence.

Embarquement à bord d’un POTEZ 62 d’Air France Sur la ligne Paris-Bordeaux ©Jacques Hémet

On se hâte alors vers un superbe bi-moteur « Potez 62 », qui vous attend en face, à cinquante mètres : on monte à tour de rôle les marches d’un escabeau et l’on s’installe à son grès sur les fauteuils libres de la carlingue, absolument comme dans un wagon.

Les moteurs sont chauds, le pilote et le radio-gonio sont à leur poste, le steward s’assure que les douze voyageurs (dont onze anglais) sont à leur place, la porte est claquée, les moteurs ronflent plus fort et l’on décolle.

  Et le confort à bord ?….

Parfait. Les sièges, très souples, se moulent au corps, et le dossier, bien incliné, vous donne une impression si agréable que de tout le trajet, je n’ai vu aucun voyageur le quitter pour se délasser comme on le fait volontiers dans le chemin de fer. Une grande glace vous permet de voir aisément la terre en restant confortablement assis. Au dessus de la glace, un petit ventilateur réglable vous envoie un courant d’air frais très agréable sur la figure, car l’air de la carlingue est aussi calme et chaud que celui d’un compartiment de chemin de fer ; au dessous de la glace, une pochette contient trois petits sacs de papier résistant pour recevoir, au besoin, les résultats du mal de l’air.

Aménagement de la cabine d’un Potez 62 ©Photo constructeur via Jacques Moulin

Il y a très peu de vibrations et l’on peut écrire ses mémoires d’un écriture à peine tremblée.

Le steward vous remet bientôt un petit sachet de papier contenant du coton pour mettre dans les oreilles : mais le bruit des moteurs n’est pas très fort puisque l’on peut se parler et se comprendre à cinquante centimètres en élevant un peu la voix, et l’on ne tarde pas à se passer du bouchon de coton : quelques minutes après le départ, le steward vous distribue des bonbons. Le geste est délicat, mais aussi il est utile, car ce sont des pastilles de chewing-gum, que l’on suce pendant tout le trajet pour aider la pénétrations ou la sortie de l’air dans la caisse du tympan et éviter bourdonnements ou douleurs aux changements d’altitude.

Potez 62 F-ANPG ©Photo constructeur via Jacques Moulin

        

Et maintenant pourriez vous nous donner quelques impressions de voyage ?….

Bien volontiers. Au départ, on s’élève sur cette banlieue Nord-Est de Paris dont les maisons banales et les usines ne tardent pas à paraître bien petites ; puis, dans la brume qui suit la pluie d’orage, on devine Paris et sa tour Eiffel. Un ruban lamé d’argent, c’est la Seine ; puis un autre tortueux, c’est la Marne. Un troisième plus étroit apparait, c’est l’Yères (en réalité c’est l’Yerres dans l’Essonne à ne pas confondre avec l’Yères petit fleuve côtier de Seine-Maritime, ndlr). On vole encore sous les volutes noires d’un ciel orageux. Puis, c’est le brouillard : on traverse les nuages. Le soleil apparait alors éblouissant dans un ciel bleu, et aussitôt, on survole les moutons dorés, à perte de vue, de la mer de nuages. On est à 1,600 ou 1,800 mètres. Le spectacle est merveilleux.

De temps en temps,par une trouée noire, on voit la terre. Elle est bien sombre et bien vilaine, par comparaison, la terre.

Après trois quarts d’heure environ, petit à petit, le sol apparait à travers la brume, de plus en plus net ; mais ce n’est pas la terre de chez nous ; les champs sont petits et en forme de polygones irréguliers. À dix kilomètres environ sur la droite, on longe un long ruban argenté, c’est la Loire, dont nous remontons la vallée : nous survolons Chateau-Chinon. Un quart d’heure se passe et nous voyons un pays tout plein de flaques d’eau : le Nivernais.

Potez 62 F-AOUA à Lyon-Bron ©SLHADA

Puis nous tombons dans deux ou trois tous d’air causés par la traversée des Monts du Lyonnais et quelques minutes après, nous longeons la Saône, et nous sommes en vue du Rhône et son confluent. On est déjà sur Lyon, qui ne parait pas très grand. Voilées par une légère brume, on distingue Notre-Dame-de-Fourvières, la place Bellecour et la gare Perrache.

Mais tout cela s’enfuit rapidement, car l’avion va vite ; on se rapproche du sol, la terre tourne encore, et l’on roule sur le terrain de Bron. Cinq minutes d’arrêt, tout juste le temps de prendre un café trop chaud, et l’on court à l’avion qui s’envole.

Puis nous voyageons dans l’air limpide et chaud de la vallée du Rhône, à quelques 20 kilomètres de sa rive gauche. Les Alpes neigeuses sont toutes dorées par le soleil ; on reconnait le Massif du Mont-Blanc, puis celui du Pelvoux

Plus loin, on rase de près le Ventoux aux pentes pierreuses. On survole des fleuves de sable : C’est l’Isère, la Drôme et la Durance. Sur la droite, on distingue le Massif Central couvert d’orages éclairés par les lueurs rouges feux du soleil. le spectacle est passionnant de tous côtés… Et, tout d’un coup, on a l’agréable surprise de découvrir l’Étang de Berre, avec ses réservoirs de pétroles, ses deux terrains d’aviation et, plus loin, la belle mer bleue.

On cherche à s’orienter, mais la terre se met à danser une sarabande effrénée ; tout tourne devant les yeux et l’avion roule sur le terrain de Marignane.

À l’arrêt, seul je descends ; les onze autres voyageurs, Les Anglais, restent dans le Potez, qui repart aussitôt pour Cannes.

Dix minutes après, j’étais invité à monter dans un vieux tacot d' »Air-France », qui par des chemins invraisemblables, me conduit, avec un bruit de ferraille, vers la banlieue de Marseille, plus bruyante encore et plus grouillante, où l’on ne peut avancer qu’à grands coups d’une trompette sonore.

À trois heures, j’avais quitté la rue Lafayette, et à sept heures, j’étais sur la Cannebière, frais et dispos. C’est au bureau d' »Air-France » que mes bagages et mon appareil photographique me furent rendus.

Potez 62 F-ANPH ©Photo constructeur via Jacques Moulin

Et pour conclure ?……

Voyage beaucoup plus court, plus beau et moins fatigant qu’en Chemin de fer. À peine plus coûteux, si l’on tient compte qu’à l’arrivée on n’éprouve pas le besoin de perdre du temps pour se reposer.
Le Danger ? Infiniment moindre que dans les promenades en autocar dans les montagnes niçoises ou sur les corniches en bordure de la mer.
Enfin, c’est un agrément, et c’est aussi un devoir pour chacun de contribuer au développement de notre aviation en s’en servant, comme savent s’en servir…… les Anglais.

Sources des Informations et Documentations :
Alain Bétrancourt
Photos constructeur via Jacques Moulin
Revue de l’Aéroclub de Normandie août 1937
Société Lyonnaise d’Histoire de L’Aviation et de Documentation Aéronautique : http://www.slhada.fr/