8ème Salon officiel des Peintres de l’air

8ème Salon officiel des Peintres de l’air
du 7 juin au 14 septembre 2013
Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget
Ce salon se tient du 7 juin au 14 septembre 2013 au sein du musée de l’air et de l’espace du Bourget.
En France, le titre de « peintre officiel de l’air et de l’espace », plus connu sous le titre de « peintre de l’air » est accordé par le ministre de la Défense à des artistes consacrant leur talent à l’aéronautique et à l’espace. Il peut être attribué non seulement à des peintres mais aussi à des illustrateurs, des graveurs et des sculpteurs.

Le catalogue de l’association des peintres de l’air.
Sources des informations :
L’Écharpe Blanche : http://www.lecharpeblanche.fr/breves/vernissage-du-8eme-salon-officiel-des-peintres-de-lair/


Meeting Aérien de Valence-Chabeuil

Meeting Aérien à Valence-Chabeuil
Dimanche 7 juillet 2013


Pour fêter son 80 ème anniversaire l’aéroclub de Valence présente un grand meeting le 7 juillet prochain sur l’aérodrome de Valence-Chabeuil (Drôme). 
De nombreux Warbird y seront présents : P51 Mustang, T6, T28, Yak11 mais aussi un MD312 Flamand, un OV10 Bronco.
Vous pourrez y voir le MC15 Cricri, le plus petit bimoteur au monde. Vous verrez une présentation de voltige en planeur tout en douceur, mais aussi celle plus musclée de l’Extra 330 de l’EVAA.
L’armée de Terre sera représentée par un hélicoptère de combat Tigre, La Marine nationale par un hélicoptère NH90 et l’Armée de l’air par deux Rafale.
Et la PAF qui fête cette année son 60 ème anniversaire clôturera ce magnifique spectacle qui fera rêver petits et grands.

Entrée 10 Euros – Gratuit pour les moins de 12 ans. 
Prévente à l’Aéroclub de Valence, office du tourisme de Valence et de Chabeuil
Informations pratiques : http://www.aeroclub-valence.com/pages/informations-pratiques.html


TravelAir 4000 N4418 d’Aero Vintage Academy

Curtiss Wright TravelAir 4000 N4418 au meeting de la Ferté Alais 2013 ©Xavier Cotton
 Lors du meeting de La Ferté-Alais 2013 « le temps des hélices », Baptiste Salis nous a présenté en vol l’unique Curtiss Wright TravelAir 4000 volant en France. Celui ci fait partie de la flotte d’Aero Vintage Academy qui l’a acheté en 2012 en Californie. Il est utilisé notamment pour donner des baptêmes de l’air grâce à sa banquette avant qui peut accueillir deux personnes, pilote et passagers n’étant protégés que  par un simple coupe-vent.
Immatriculé NC4418, ce biplan a été construit en 1928 par la Travel Air  Manufacturing Company de Wichita, au Kansas, en tant que TravelAir 2000 avec le n° de série 378 et un moteur V8 OX-5 de 90 ch. Cette société avait été fondée par Clyde Cessna, Walter Herschel Beech et Lloyd Stearman, trois noms célèbres de la construction aéronautique américaine.
Conçu dans l’entre-deux-guerres (premier vol en 1925), le TravelAir 2000  était très inspiré du chasseur Fokker D.VII allemand. Le premier avion à porter le nom de Travel Air était un biplan à ailes idécalées et train fixe. La voilure avait une structure en bois, longeron en spruce et nervures en spruce et contreplaqué, tandis que le fuselage était réalisé en tubes d’acier au chrome-molybdène soudés. L’ensemble étant raidi par des cordes à piano. Il n’y a des d’ailerons, largement dimensionnés, que sur l’aile supérieure. Environ 1800 avions de voyage aérien ont été produits en moins de cinq ans. La firme fut rachetée par Curtiss Wright en 1931.
Il fut l’avion favori des  pilotes qui arpentaient les États-Unis de  village en village pour vendre des baptêmes de l’air. Grâce à sa grande ressemblance au Fokker D.VII, il fut aussi souvent employé au cinéma.
Ensuite voici les évolutions qui suivirent, le Travel Air 3000 à moteur Hisso A (150 cv) ou E (180 cv)  Hispano-Suiza construit sous licence aux USA, le 4000 à moteur Wright J5 de 220 cv, puis le E4000 à moteur Wright J6-7 (ou R-760 selon son appellation militaire) de 225 ch et quelques autres variantes à moteur en étoile. 
Celui d’Aero Vintage Academy fut remotorisé en 1943 avec un Wright J6-7 ce qui en fait techniquement en E4000 et lui donne une vitesse maximum de 190 km/h.

Curtiss Wright TravelAir 4000 N4418 à l’atterrissage à la Ferté Alais 2013 ©Xavier Cotton
Source des informations :
Le Fana de l’Aviation n°524 juin 2013
Aero Vintage Academy : http://www.aero-vintage-academy.fr
Travel Air Restorers Asssociation : http://www.travelair.org/

A320 Sharklets EC-LVS de Vueling

A320 Sharklets EC-LVS à Nantes-Atlantique ©Philippe Lohat
Merci à Philippe Lohat qui a pris cette photo de l’Airbus A320-232 EC-LVS (MSN5599) de Vueling le 10 juin  dernier à Nantes-Atlantique. Celui a effectué son premier vol le 08 mai 2013 sous l’immatriculation temporaire D-AUBK et a été délivré à la compagnie espagnole le 21 mai 2013.
En mars dernier, Vueling la plus grande compagnie aérienne « low-cost » en Espagne a pris livraison  de son premier avion A320 équipé de dispositifs « Sharklet » en bout d’aile permettant des économies substantielles en carburant, devenant ainsi le premier transporteur espagnol à le faire. En incluant cette livraison, la flotte d’A320 en service de Vueling est monté à soixante et un. Depuis quatre livraisons supplémentaires ont eu lieu portant la flotte d’avions de la famille A320 de la compagnie Vueling à soixante-cinq.
les « Sharklets » sont les nouveaux dispositifs en bout d’aile atteignant 2,5 mètres de haut qui améliorent l’aérodynamique de l’avion et réduisent significativement la consommation en carburant des compagnies aériennes. Leur installation permet par ailleurs de réduire de quatre pour cent les émissions de CO2 sur des voyages plus longs, soit environ 700 tonnes par avion et par an. les « Sharklets » sont en option sur les nouveaux  avions de la famille A320, mais seront bien sûr intégrés au futur A320 Neo à partir de 2015. Dès maintenant, ils offrent aux utilisateurs d’A320 un gain d’autonomie d’environ 100 Nm ou la possibilité d’augmenter la charge utile d’environ 450 Kg. 
De plus, L’A320 Neo sera équipé de nouveaux moteurs qui feront chuter sa consommation en carburant de 15 %.

Science & Vie Spécial Aviation 2013

Comme à l’habitude, à l’occasion du Salon du Bourget qui a lieu tous les deux ans, Science & Vie sort un numéro spécial pour faire un état des lieux de l’aviation civile et militaire, ainsi que de la conquête spatiale.
Cette édition « spécial AVIATION 2013 » de Science & Vie revient sur les choix stratégiques, économiques, mais aussi technologiques qu’il peut y avoir dans le transport aérien ou militaire. Focus également sur la cinquantième édition du Bourget, qui a lieu du 17 au 23 juin. Du Blériot XI à l’A380, en passant par le Triton (premier avion à réaction français), le concorde, le Boeing 787 « Dreamliner » ou le F117, vous pourrez aussi y découvrir une rétrospective des grands moments qui ont marqué ces cinquante éditions du salon du Bourget.
Comme à chaque édition spéciale de ce numéro, on peut y trouver deux grandes parties, celle consacrée à  l’aviation militaire et celle consacrée au transport aérien
En ce qui concerne l’aéronautique militaire, un dossier spécial expose les choix de l’armée française, en écho au récent Livre Blanc de la Défense, sur les budgets, la stratégie, et les armements. Les opérations aériennes en pays étranger ( Afghanistan, Libye, Mali) y sont évoquées. Qu’en est il de l’avenir du Rafale fleuron français déjà vieillissant. Pourquoi ne pas le remplacer par un  drone de combat ? La revue revient donc sur le nEUROn, l’UCAV français. La bonne capacité d’armement aérienne de  la Chine est aussi abordée.
La série noire des crash d’hélicoptères se poursuit, que se passe t’il? L’A350 XWB  qui vient de réaliser son 1er vol vendredi dernier est étudié sous toutes les coutures. D’ici 2030, 30 000 avions deviendront obsolètes, heureusement le recyclage est aujourd’hui possible, illustrée par d’impressionnantes images du découpage d’un Boeing B747.
À travers huit projets futuristes, la dernière partie s’intéresse à la vitesse puisque ceux-ci visent désormais les Mach 5, mais à très haute altitude. Enfin la lutte contre la pollution est abordée au travers de la réduction d’émission de CO2 grâce l’utilisation des biocarburants car dès aujourd’hui pétroliers et avionneurs sont techniquement prêts mais pour l’instant la rentabilité n’est pas encore au rendez-vous.

SCIENCE & VIE 

Édition spéciale n°36

Parution :12/06/2013
Prix : 5€90

La Ferté Alais 2013

Stinson Reliant F-GPJS, Curtis-Wright Travel Air 4000 N4418, Boeing PT-17 Stearman N62188 ©Xavier Cotton

Malgré un temps peu favorable, le meeting  « le temps des hélices »  de la Ferté Alais a bien eu lieu ce dernier week-end de Pentecôte (18 et 19 mai 2013) à La Ferté Alais sur l’aérodrome de Cerny. Ce meeting est organisé annuellement et sans exception depuis 1974 par l’Amicale Jean Baptiste Salis (AJBS) aidée de nombreux partenaires. La première édition de ce meeting ayant eu lieu en 1970, c’est donc à la  quarante et unième édition que j’ai pu assister en ce dimanche 19 mai sous un ciel très menaçant, me demandant à quelle heure il allait pleuvoir.

Morane Saulnier MS760 Paris F-AZLT ©Xavier Cotton

Le plateau présenté était tout a fait exceptionnel, essentiellement constitué d’avions anciens à hélices complétés par quelques avions à réactions (MS760 Paris, Super Étendard, Rafale Marine, Boeing B737 et Alphajet de la PAF).

Morane-Saulnier H-13 F-AZMS ©Xavier Cotton

Cette fête aérienne se voulait célébrer le centenaire de la première traversée de la Méditerranée par Roland-Garros le 23 septembre 1913. Le passage du Morane type H et du Bleriot XI ont symbolisé  ce vol historique.

Curtiss Hawk H75 G-CCVH au décollage ©Xavier Cotton

Tout en conservant les présentations classiques, on a pu aussi voir des avions présentés pour la première  fois à La Ferté Alais. Cette année, les stars de la Ferté sont le Republic P-47 Thunderbolt et le Hawk 75 de l’association « The Fighter Collection » de Sir Stephen Gray, le Vought Corsair F-4U4  Lockheed P-38 Lightning des « Flying Bulls », ainsi qu’un superbe OV-10 Bronco de couleur beige, camouflage US Marines Corps, appartenant à l’ « Amicale des Avions Anciens de la Drome ».

Antonov An 2 D-FKME ©Xavier Cotton

En plus du statique et des présentations en vol, les visiteurs ont pu admirer la collection d’avions anciens du «Musée Volant ». L’AJBS offrait en plus la possibilité de réaliser des baptêmes de l’air en Antonov AN-2, en Junker JU-52, ainsi qu’avec les avions de en Stinson Reliant ou dans le Boeing PT17  Stearman et  le T-6 d’Aero Vintage Academy.

Jack Krine (81 ans) en BB Jodel ©Xavier Cotton

« Le Temps des Hélices » était comme à l’habitude composé de différents tableaux représentant des périodes particulières de l’histoire de l’aviation.
Le « Prélude à Irène » patrouille composée de deux moto-planeurs SF-38 et d’un bébé Jodel piloté par Jack Krine (81 ans) inaugure avec douceur et romantisme la présentation en vol des avions de l’après midi.

Pitts S-2B Special F-HBOB ©Xavier Cotton

Ensuite la voltige aérienne moderne était présente avec un nouveauté cette année vla patrouille « Skyloop », un duo composé d’un Muddry CAP 232 (G-EJAC) piloté par Eric Vazeille et d’un Pitts (F-HBOB) piloté par Bertrand Boillot.
Ensuite est venu le largage de parachutistes de l’armée de l’Air à partir d’un Junkers JU-52 (F-AZJU). Effectuant de magnifiques figures, ils sont venus se poser avec une  précision extrême devant la tribune officielle.

atrouille Marine Nationale MS760, Hawkeye, 2 Rafales M, 2 Super Etendard ©Xavier Cotton

Puis vint la patrouille de la Marine Nationale composée de deux Rafale Marine,  deux Super Etendard et d’un Grumman E-2C HawkEye, à cette patrouille s’était ajouté le MS760 Paris (F-AZLT) d’Armor Aero Passion. Ensuite la patrouille s’est éclatée afin et chacun des types d’avion nous ont fait une présentation personnalisée.

Morane Saulnier MS317 F-BGUV et F-BCNL ©Xavier Cotton

Ensuite ce fut le tour des  Morane-Saulnier en premier le Morane type H (F-AZMS)  puis les MS230 (F-AZAK) aux couleur de celui de Michel Detroyat et 317 (le F-BGUV et le F-BCNL cher au coeur de mon ami Michel Léveillard) pour rendre hommage à la voltige plus douce des années 30.

Extra EA-330SC F-TGCI EVAA ©Xavier Cotton

Puis de nouveau place à la voltige aérienne moderne avec la présentation de l’Extra 330 ( F-TGCI) de l’EVAA pour un programme libre en solo ; franchement époustouflant !
Décolle maintenant toute une série de biplan : des Stampe, le Tiger Moth (F-AZEY), le SE-5A ( F-AZCY) et les Bücker, afin d’évoquer le « Temps des As » et les combats de la première guerre mondiale. Nous pouvons entre autre assister à une simulation de combat aérien entre le SE-5A et l’un des Bücker.

JU52 HB-HOT et F-AZJU ©Xavier Cotton

MD 311 F-AZER et 312 F-AZDR ©Xavier Cotton

Puis c’est au tour du Fieseler Storch qui nous fait une démonstration de ses qualités de vol lent. Les Junker JU-52 (F-AZJU et HB-HOT) prennent l’air et nous offre un des plus beaux ballets aériens de la journée encadrant le terrain en patrouille serrée.

Une évocation du transport aérien commence par une démonstration en vol des Dassault Flamant 311( F-AZER) et 312 (F-AZDR). Ensuite nous pouvons assister à une patrouille improbable de deux avions qui arrivent plein phares : Un Boeing B737 (F-GIXE) d’Aeropost à vitesse réduite se faisant doubler par le DC3 (F-AZOX) plein badin d’un Dakota sur la Normandie.

Le Boeing 737 fait ensuite une série de passage dont un lent en configuration atterrissage avec  bien sûr une remise de gaz.

C’est ensuite l’évocation de « Pearl Harbor » et de Tora Tora Tora, par l’attaque simulée du terrain de Cerny par une escadrille T6, le tout accompagné d’effets pyrotechniques spectaculaires et impressionnants. Un Curtiss  P-40 décolle dans l’urgence pour répondre à l’attaque des chasseurs japonais.

De nouveau cette année, le planeur DFS Habicht (D-1901) a dessiné dans le ciel de magnifiques figures de voltige toute en douceur soulignées par des fumigènes oranges situés en bout d’ailes. Le tout terminé par une prise de terrain avec un dernier virage très serré.

Catherine Maunoury dans l’Extra 330 SC HB-MTR ©Xavier Cotton

Ensuite c’est au tour Catherine Maunoury (surnommée la « Reine Catherine ») double championne du monde de voltige aérienne et actuellement directrice du Musée de l’air et de l’espace Madame de nous fasciner avec un programme libre de voltige aux commandes d’un Extra 300 (HB-MTR).

P38 Lightning N25Y et F4U-4 Corsair OE-EAS Red Bull ©Xavier Cotton

Puis c’est au tour du métal hurlant d’entre en action avec les warbird de la seconde guerre mondiale :
le P-51D Nooky Booky IV, le Spitfire Griffon Mk XIV, le Sea Fury avec ses fumigènes dessinant des boucles dans le ciel grâce à ses vortex. Puis les « Flying Bulls » nous offrir un duo gigantesque alternant passages  rapides et simulation de combat aérien entre le P-38 Lightning (N25Y) en aluminium poli et le F4U-4 Corsair  (OE-EAS) bleu marine,

La Patrouille de France – Tonneaux en formation ©Xavier Cotton

En réalisant sa présentation « beau temps », la Patrouille de France et ses huit Alphajet tricolores a su une fois de plus réjouir son public, grands et petits confondus et le rendre admiratif devant la précision des figures réalisées.  Alternant des formations à huit appareils mêlant grâce et technicité avec les percussions simulées des solos, ce fut encore une fois un spectacle magnifique. Cette année, le programme de la PAF revêt un caractère spécial, car la Patrouille de France née sur la BA112 de Reims en 1953 célèbre son soixantième anniversaire.

Yak 11 F-AZNN ©Xavier Cotton

Ensuite des Warbirds russes (Yak3, Yak3U et Yak11) remplissent le ciel en l’honneur du célèbre régiment de chasse des Forces Aériennes Françaises Libres du Normandie-Niemen.

La « Navette bretonne » Broussard F-GDPX et MC15E Cri-Cri F-PZTU ©Xavier Cotton

Cette année, la navette Bretonne est de retour dans le ciel de la Ferté-Alais avec le Cri-Cri (F-PZTU) bimoteur électrique (Electravia) de Hugues Duval installé sur le dos du Broussard (F-GDPX) de l ‘équipe « Tranchant ». C’est lors du deuxième passage que le Broussard largue le Cricri qui se met à voler de ses propres ailes. A signaler que Hugues Duval et son Cri-Cri ont battu le record de vitesse en avion électrique le 25 juin 2011, en présentation officielle devant le public du Salon du Bourget, en volant à 283km/h.

Douglas AD-4N Skyraider F-AZHK © Xavier Cotton

Ayant deux heures de route à faire pour rentrer à Reims je suis parti un peu avant la fin du meeting alors que le Douglas A-4DN Skyraider (F-AZHK) et le T-28 Fennec (F-AZKG) roulaient vers le seuil de piste pour leur présentation en vol.

North American T-28A Fennec F-AZKG ©Xavier Cotton

L’édition 2013 est une réussite, malgré la météo. Rendez-vous en 2014, pour la quarante deuxième édition, si vous souhaitez en savoir plus concernant l’AJBS et pourquoi pas en faire partie, rendez-vous sur le site de l’association www.ajbs.fr.

Vous pouvez voir plus de mes photos de ce magnifique meeting sur l’album « La Ferté Alais 2013 » sur Picasaweb ou Google+


Exposition vente d’aquarelles d’Henri Wénisch

Exposition-Vente d’Aquarelles 
d’Henri Wénisch
Musée de l’Aéronautique locale 
de Bétheny
Le 16 juin de 15h00 à 17h30
Mairie de Betheny (Marne)
Dimanche 16 juin 2013 de 15h à 17h30, le musée de l’Aéronautique locale de Bétheny sera ouvert aux visite. Le prix de l’entrée est de 5€
À cette occasion est organisé une exposition-vente d’aquarelles d’Henri Wénisch (1917-2013), ancien mécanicien personnel du commandant Edmond Marin la Meslée, as des as de la campagne de France 1939-1940 et parrain de l’ancienne base aérienne 112 de Reims.
                   
 
Contacts et renseignements :
 03 26 07 12 71

Exposition photographique : Mille et une manières de voler d’Alain Ernoult

@Alain Ernoult
EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE
Mille et une manières de voler
par Alain Ernoult
Du 11 juin au 29 septembre 2013

Le Palais de la découverte expose sur sa coursive une vingtaine de clichés
du photographe Alain Ernoult, qui mettent en lumière les différentes étapes techniques qui ont conduit l’homme à la conquête du ciel.

Ses passions pour la lumière, la vitesse et la liberté du ciel ont amené Alain Ernoult à porter un regard intense sur le vol, les hommes en vol et toutes les façons de voler. La maîtrise des images et leur beauté parfois insolite montrent à l’évidence la relation étroite qui associe à la performance des machines, la prouesse du pilote et celle du photographe. Chacun est emporté
dans un même mouvement par son goût des limites. Le visiteur pourra ensuite continuer son exploration du ciel en assistant à une séance du planétarium.

Source des informations :
Alain Ernoult : http://www.ernoult.com/


PATROUILLE DE FRANCE vs RAFALE (AIRBORNE FILMS)


PATROUILLE DE FRANCE vs RAFALE www.patrouilledefrancelefilm.com from AIRBORNE FILMS on Vimeo.

Rendez vous sur le site patrouilledefrancelefilm.com DVD disponible maintenant sur Amazone.fr / pre-commande / sortie au salon du bourget
La PATROUILLE DE FRANCE comme vous ne l’avez jamais vue. Un film de Eric MAGNAN, produit par François-Olivier ROBIN & Eric MAGNAN – AIRBORNE FILMS
« PATROUILLE DE FRANCE », c’est l’histoire d’une passion et d’une fidélité. Le réalisateur, pilote et esthète Eric Magnan à qui l’on doit notamment les très remarquées séquences aériennes du long-métrage Les Chevaliers du Ciel, a déjà filmé ce corps d’élite et les pilotes ont trouvé tout naturel qu’il réalise le film événement à l’occasion du 60ème anniversaire de la Patrouille de France.

 


POTEZ 439A F-AMJB

Potez 439A F-AMJB aéroclub du Languedoc ©Jacques Hémet

Potez 439A F-AMJB aéroclub du Languedoc ©Jacques Hémet

Cette photo du Potez 430 F-AMJB a été prise par Jacques Hémet en 1954 sur l’aérodrome de Toulouse-Lasbordes.

Je vais essayer de retracer un peu son histoire :
Il est tout d’abord enregistré le 06/04/1933 sous le CdI n°3348 avec le Certificat de Navigabilité N°3148 
Au registre AIR en 1934 au nom de Mr Camille Marot, basé à Troyes avec 222h00 de vol.
Toujours au registre AIR en 1935 au nom de AIR MEETING  basé à Orly pour 322h00 de vol  (mutation du 24/02/1934) puis au nom de Paul de Lathuy (mutation du 27/12/1934)
Au registre AIR 1936, il est enregistré au nom de Société française des Carburants, baptisé « Marqué » -373h00 de vol basé à Orly.( mutation du 06/11/1935 au nom de la Société des HOUILLES PETROLES ET SCHISTES)
Au registre AIR 1937, On le retrouve au nom de Pierre WEIL toujours basé à Orly – 673h00 de vol le 11/09/1936 – Il semble ne plus avoir de nom de baptême  (mutation du 30/04/1936)
Au registre AIR 1938, au nom de l’A/C de Villefranche basé à Anse-Villefranche – 735h00 de vol, équipé en double commande. (mutation du 16/12/1936)
Au registre AIR 1939, toujours au nom de l’A/C de Villefranche,  avion non classé au registre à la date du 18/08/1938 – peut être que la visite annuelle n’a pu être passée?
Jusqu’à la veille de la seconde guerre mondiale l’avion est toujours référencé comme un POTEZ 430.

Après la guerre, il reçoit un nouveau CdN N° 8348 le 08/05/1947 au nom de Mr Billon Louis à Lyon (mutation du 02/04/1947)
Il semble qu’il devienne la propriété de aéro-club du Languedoc à la date du 30/07/1948 basé à Toulouse- Lasbordes, il est alors transformé en Potez 439

Selon  le registre AIR, le Potez 439 est une variante du POTEZ 430 équipé d’un moteur DH Gipsy Major de 120 Cv, d’une hélice Chauvière Bb (Bois blindée) série 5275 et de 2 roues de 0.492 x 0.183. 

 
Le F-AMJB est radié du registre F le 04/05/1965

 


Le CEAM, créé à Reims, fête ses 80 ans !


Les six hangars en béton du groupe nord de la base aérienne 112 de Reims. Les deux hangars métalliques visibles à gauche abritent, pour le plus gros, le centre d’expériences aériennes militaires (hangar n° 4, futur HM7) et, pour le plus petit, l’Aéro-club de Champagne.©Frédéric Lafarge

C’est le lundi 3 juin prochain que, sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, en présence du général d’armée aérienne Denis Mercier, chef d’état-major de l’Armée de l’air, l’Armée de l’air célèbrera en grande pompe le 80eanniversaire de l’une de ses plus prestigieuses unités : le centre d’expériences aériennes militaires. L’occasion de rappeler les toutes premières années d’existence de cette célèbre unité et de se remémorer que c’est en Champagne, plus précisément à Reims, sur la base aérienne 112, qu’elle fut créée, au tout début des années trente.
Aménagé au milieu des années vingt pour abriter un régiment d’aviation à trois groupes (le 12e régiment d’aviation de bombardement de jour, future 12eescadre de bombardement), l’aérodrome militaire de Reims, entré en service fin 1928 et officiellement dénommé « base aérienne n° 112 » le 1eravril 1933, voit le 1er juillet de la même année une deuxième unité prendre ses quartiers sur son sol. Ce jour-là nait en effet le « centre d’expériences aériennes militaires ».
Signé du ministre de l’Air, l’arrêté du 26 avril 1933 créant le « CEAM 381 » stipule que ce centre, rattaché à la 12e escadre de bombardement pour son administration, sera commandé par un officier général ou supérieur relevant directement du ministre. Treize appareils seront affectés à ce centre dont les effectifs provisoires seront de cinq officiers, d’un adjudant-chef, d’un adjudant, de six sergents-chefs et trois sergents, de seize sergents-chefs mécaniciens, de cinq caporaux-chefs et caporaux, de cinquante-huit soldats, de dix pilotes et de sept employés civils.
Quatre missions sont confiées à la jeune unité :
– fixer les conditions d’utilisation du matériel en service de manière à en tirer le meilleur rendement possible au combat ;
– rechercher par l’expérimentation aérienne l’adaptation permanente de la doctrine d’emploi tactique des petites unités à l’évolution technique du matériel ;
– contribuer, en liaison avec les états-majors, à l’élaboration de la doctrine d’emploi stratégique des forces aériennes ;
– proposer à l’état-major des améliorations possibles et souhaitables des matériels en service et aussi des fiches-programmes relatives aux matériels futurs.
Organisé en escadrilles correspondant chacune à l’une des grandes spécialisations de l’Armée de l’air naissante – le renseignement, le bombardement et la chasse –, le CEAM dispose pour sa logistique d’un organisme commun s’appuyant sur les moyens dont dispose la base aérienne de Reims : la section des moyens généraux.
Par la suite seront créées au sein du CEAM une escadrille de vol rasant, une section d’étude en vol des appareils de radionavigation et une section de détection électromagnétique ; fin 1934, une section d’autogires Lioré-et-Olivier C-30 lui sera affectée.

L’un des autogires mis en œuvre par le centre d’expériences aériennes militaires, photographié à l’intérieur de l’un des hangars de la base aérienne 112 de Reims ©Frédéric Lafarge
Le centre installera son état-major en ville, rue de Neufchâtel, tandis que ses avions prendront place sur la base aérienne, à l’intérieur de l’un des hangars du groupe ouest, le hangar n° 4 (futur hangar HM 7), que ne tardera pas à libérer la 23e escadrille de chasse de nuit, transférée à Chartres.
Le choix du terrain d’aviation de Reims s’explique par l’existence d’une importante place militaire où caserne une unité motorisée : la 1re division légère mécanique. Par ailleurs, outre le fait d’être située à proximité des vastes camps militaires de Tahure, de Châlons et de Sissonne, la Cité des Sacres permet des liaisons faciles avec la capitale, distante de cent quarante kilomètres seulement. Enfin, la base aérienne est sur le point d’héberger une escadre de chasse en plus de la 12e escadre de bombardement (la future 4e escadre aérienne), d’où une possibilité de mise en application immédiate en unité des méthodes et procédures qui seront élaborées par le centre d’expériences. Il est à noter qu’un officier de cavalerie de la 1reDLM, observateur en avion, sera en permanence détaché auprès du CEAM en qualité d’adjoint au commandant de l’escadrille de renseignement, chargé des liaisons d’une part avec les unités de cavalerie motorisées ou mécanisées et, d’autre part, avec celles de chars de combat.
Quelques années après sa création, parmi les nombreuses missions qui lui incombent, le CEAM aura à réaliser la « montée météo », vol quotidien consistant à observer si la structure des systèmes nuageux rencontrés correspond bien à la prévision météorologique réalisée sous forme de coupe verticale. Le général de brigade aérienne Marcel Tétu obtiendra à cet effet la mise à disposition d’un ballon captif qui, installé à quelques kilomètres au nord de l’aérodrome, sera monté jusqu’à ce qu’il dépasse la couche nuageuse chaque fois que celle-ci le permettra ; l’avion météorologique pourra alors décoller, déterminer le sens et la force du vent à diverses altitudes et se servir de ce point de repère dont la position est parfaitement connue pour faire sa percée – c’est-à-dire passer sous la couche nuageuse – et rejoindre le terrain.
L’une des dates marquantes dans l’histoire de la BA 112 sera, le 16 février 1939, l’arrivée à Reims des deux premiers Curtiss H-75, chasseurs de construction américaine affectés à l’escadrille SPA 67 du groupe de chasse I/5 (que commande alors le lieutenant Jean-Mary Accart) ; ils y seront évalués et testés en relation avec les spécialistes du centre d’expériences aériennes militaire dans le but d’établir le manuel d’utilisation de cet avion dont l’Armée de l’air attend beaucoup et qui, d’ici à l’été, aura totalement équipé les huit escadrilles composant les 5e et 4e escadres aériennes stationnées à Reims.
A la déclaration de guerre, le centre d’expériences aériennes militaires (qui, à lui seul, aura en compte, à cette date, plus d’une cinquantaine d’appareils), se repliera sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy.
Auteur : Frédéric Lafarge, ancien conservateur du Musée de la BA 112 et de l’Aéronautique locale (Reims), chargé de relations publiques et délégué au patrimoine historique de la base aérienne 102 « Capitaine Georges Guynemer » de Dijon. Mai 2013.


Potez 567 de la marine aux couleurs de Vichy

Potez 567 Marine @Jacques Hémet
Voici encore une photo de la collection personnelle de Jacques Hémet, il s’agit d’un Potez 567 de la Marine aux couleurs de Vichy (bandes rouges et jaunes sur les capots moteur et la dérive). Il s’agit d’un triplace de remorquage de cible équipé de 2 moteurs Potez 9Eo de 240 CV construit à 22 exemplaires pour  la Marine Nationale.
Pour la date, si l’on se réfère au « Camouflage et marques » n°1 d’Aero Editions » la photo aurait été prise entre juin et décembre 1941 (selon les circulaires officielles…mais l’écart entre les circulaires et leur application est parfois grand…).
le lieu de prise de vue n’est pas connu malgré un première indication selon laquelle la phot aurait été prise à Damas. En effet Remi Baudru, un expert D’Aéroforums argumente pour dire que  le château d’eau et les bâtiments visibles sur cette vue ne collent pas avec avec d’autres photos du terrain de Damas.