Wilbur Wright au Mans en 1908

De gauche à droite : Inconnu, Wilbur Wright derrière le stabilisateur caché par Henri Farman, un jeune garçon, Jacques bancelin en chapeau blanc, Léon Bollée de 3/4 dos , Hart O’Berg, inconnu, inconnu © Jacques Hémet

Wilbur Wright au Mans en 1908

Voici probablement les photos les plus anciennes de sa collection que Jacques Hémet nous fait aimablement partager.

Il s’agit du « Wright Modèle A » modifié pour emporter deux personnes assises dont Wilbur Wright est venu démontrer en France en 1908, les qualités de vol Ces démonstrations en vol font suite à un accord de licence sur le Flyer conclu avec la « Compagnie générale de navigation aérienne » du français Lazare Weiller sous réserve de performances et de formation de trois pilotes.

Wilbur Wright arrive le 15 juin 1908 au Mans où il installe son atelier chez le constructeur automobile Léon Bollée.
Afin de pouvoir effectuer ses vols de démonstration, Wilbur obtient l’autorisation d’utiliser le champ de course des Hunaudières (terrain d’environ  800 x 300 m) .
Et, pour la plus grande joie des spectateurs sarthois, le 8 août 1908, il effectue le 1er vol du Flyer en Europe  devant de nombreux journalistes et bien sûr des pionniers de l’aviation tel que Louis Blériot et Henri Farman.

Wilbur Wright en vol sur son Flyer modèle A biplace en 1908 ©Jacques Hémet

Entre 8 et le 13 août 1908, neuf vols eurent lieu au champ de course des Hunaudières, allant de une à presque 9 minutes et ceci uniquement en ‘’tours de terrain’’  attirant des foules considérables venues admirer l’habileté du pilote. De nombreux témoins attesteront  les performances : Ernest Archdeacon, Hart O. Berg l’agent des Wright pour l’Europe, Léon Bollée, et des journalistes français et américains   De nombreux passagers seront emmenés à bord du Flyer par Wilbur Wright parmi lesquelles les premiers pilotes français Ernest Zens, Louis Blériot, Léon Delagrange et Henri Farman ainsi que des personnalités comme Paul Doumer, Paul Painlevé de l’institut, et le ministre des travaux public Louis Barthou.

Champ de courses des Hunaudières © Jacques Hémet

A partir du 15 août, Wilbur s’installe au camp d’Auvours. Les vols reprennent le 21 août et  pendant 5 mois Wilbur va émerveiller les spectateurs parfois venus de loin. Au fil des vols, les performances sont chronométrées et enregistrées officiellement par témoins dignes de foi : Léon Bollée et Paul Jamin tous deux de l’Aéro-club de la Sarthe, Henri Deutsch de la Meurthe, Henri Farman, Paul Tissandier, le 21 septembre il vole ainsi 66,6 km en 1h 31mn 35 s   Wilbur peut ensuite emmener des passagers Paul Tissandier et le Comte Charles de Lambert, ses premiers élèves, Frantz Reichel du Figaro, Hart O. Berg son agent, Léon Bollée, et le 9 octobre 1908, Louis-Paul Bonvillain directeur des actualités et du service scientifique de la maison Pathé, fut le premier, à embarquer une caméra dans un avion et ainsi à pouvoir réaliser la première photo aérinne. Le 28 octobre, les vols d’écoles commencent , mais les conditions météorologiques irrégulières vont retarder l’instruction des élèves Tissandier, de Lambert et le capitaine Lucas-Girardville. La formation se poursuivra à Pau. Le séjour au Mans s’achève le 31 décembre avec un vol 123 km en 2h 18mn 33s parcourant 124,72 km ce qui permit à Wilbur Wright d’emporter la Coupe Michelin de 20.000 francs accordé au plus long vol de l’année.

Sources des informations :


AEROSCOPIA OUVRE SES PORTES AU GRAND PUBLIC LE 14 JANVIER 2015

© Jean-Pierre Condat
AEROSCOPIA
LE NOUVEAU MUSÉE DE L’AÉRONAUTIQUE OUVRIRA SES PORTES AU GRAND PUBLIC 
LE 14 JANVIER 2015

Le musée Aeroscopia ouvrira ses portes au grand public le mercredi 14 janvier 2015. Sur place, les visiteurs vont expérimenter un voyage en immersion totale dans la culture aéronautique avec de nombreux modèles exposés grandeur nature (Concorde, Caravelle, Super Guppy, A300…) et des expositions retraçant l’histoire de l’aéronautique de la fin du 19ème sicèle à nos jours.
Le musée a été construit sur le site de Pinot. Situé en bordure de la ZAC Aéroconstellation, elle-même en lien direct avec la plate-forme aéroportuaire et les pistes de Toulouse-Blagnac, ce nouvel espace couvre une surface au sol de 15 000 m2.
La halle permet une certaine flexibilité d’aménagement dans le temps avec, notamment, la possibilité de réaliser une extension de 6 500 m2 en vue de l’enrichissement des collections.
Au-delà de la conservation et de la valorisation d’avions de légende, la vocation d’Aeroscopia est de transmettre la culture aéronautique au plus grand nombre, de valoriser les savoir-faire régionaux et de créer un lieu attractif pour susciter des vocations scientifiques et techniques, notamment chez les plus jeunes. L’emplacement du musée permet également de mutualiser sa visite avec celle de la chaîne de montage de l’A380 et des usines Airbus, renforçant l’offre touristique, industrielle et culturelle d’Aéroscopia.
Le projet est porté par un regroupement d’associations, Terre d’Envol. Il bénéficie du soutien de la Ville de Blagnac, du constructeur Airbus, du Grand Toulouse, de la Région Midi-Pyrénées et du Département de la Haute-Garonne.

1932, Alex Virot assure son reportage radio en avion

Alex Virot couvre le tour de France 1932 à bord d’un Nieuport Ni.D 391 F-AIMP de la CAF

Alex Virot couvre le tour de France 1932 à bord d’un Nieuport Ni.D 391 F-AIMP de la CAF ©Jacques Hémet

Cette photo historique de qualité exceptionnelle appartient à la collection personnelle de Jacques Hémet. Il s’agit du Nieuport-Delage Ni.D 391 F-AIMP (ancien prototype du Ni.D 390) appartenant à la CAF, qui en a exploité 16 entre 1929 et 1936. C’est à la demande de la Compagnie Aérienne Française que Nieuport à développé en 1927 le NiD-39 permettant d’emmener quatre passagers et  par ailleurs la CAF a imposé le choix du moteur, un Armstrong-Siddeley Lynx IVc de 7 cylindres en étoile développant  200 ch à 1800t/min pour remplacer le gros moteur Hispano-Suiza V8 de 150 ch qui équipait initialement le prototype du Ni.D 390.

La 3eme personne à l’arrière de l’avion avec les lunettes sur les yeux est Alex Virot (1890-1957) le journaliste sportif de « l’Intransigeant ». Dès 1929, Il écrit des articles et intervient à la radio pour commenter le Tour de France cycliste.

Et pour la 1ere fois en 1932, Alex Virot couvre le Tour de France cycliste en avion. Pilote lui-même, il suit la course dans un appareil équipé de tout le matériel nécessaire à l’enregistrement de disques expédiés pour diffusion dès l’atterrissage sur Radio Toulouse, qui couvre alors un territoire allant du Maroc à l’Allemagne.
Le 14 juillet 1957, à 67 ans, alors qu’il suit le Tour de France sur l’étape menant à Ax-les-Thermes, il fait une chute mortelle en moto, son pilote Wagner décède durant le transport à l’hôpital.

Alex Virot dans le Hangar NB

Alex Virot vérifie le matériel à embarquer dans Le Ni.D 391 F-AIMP de la CAF ©Jacques Hémet

Source des informations :
Jacques Hémet
Jean-Louis Bléneau
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alex_Virot
http://richard.ferriere.free.fr/bleneau/NiD38/NiD38.pdf
http://www.hydroretro.net/etudegh/les_avions_nieuport-delage.pdf


Je suis Charlie

 
La démocratie, c’est l’affirmation  du principe de la liberté d’expression.
Tuer ceux qui promeuvent cette liberté d’expression, c’est vouloir tuer la démocratie.
Face à ceux qui visent à asservir les êtres humains, nous devons affirmer toujours plus fort et porter toujours plus haut nos idéaux, pour que vivent nos démocraties dans le respect des opinions et des différences. En ces jours douloureux, nos pensées vont à ceux qui sont morts et à leurs proches. Ils sont morts parce qu’ils voulaient rester libres.

Ensemble, faisons que vive leur idéal 

qui est aussi le nôtre


Vol IFR en PA28 Arrow IV Turbo

Piper PA28 Arrow IV Turbo ©Xavier Cotton

Sachant que j’ai du renoncer à piloter depuis deux ans, un ami m’a très gentiment proposé de faire un vol en IFR au départ de Reims-Prunay (LFQA) avec une percée ILS (Instrument Landing System) à Chalons-Vatry (LFOK) et  une percée GNSS (Global Navigation Satellite System) au retour. Le rendez vous au terrain est fixé à 9h00. Passage obligé au club-house pour récupérer les papiers et la clé de l’avion, pour cela il faut inscrire son vol sur l’ordinateur de l’aéroclub ce qui permet d’ouvrir la boîte à clé des avions. tel que dans le jeu de Fort-Boyard et on s’attend à voir de la fumée envahir la boite, si nous ne sommes pas assez rapides.

Visite pré-vol, il est important de vérifier que rien ne puisse gêner la rentrée du train d’atterrissage ©Xavier Cotton

Après avoir sorti le PA28 Arrow IV Turbo de l’aéroclub de Champagne du hangar et l’avoir tiré à la mains jusqu’à la pompe à essence, nous faisons un complément de plein par sécurité. Ensuite le pilote effectue la visite pré-vol  en  faisant le tour de l’avion pour vérifier certains points sensibles, tel que les commandes des gouvernes, les tubes Pitot qui permettent de connaître la vitesse de l’avion, le niveau d’huile du moteur, et vérifier que les logements du train rentrant sont bien dégagés.

Début de givrage sur le pare brise ©Xavier Cotton

Comme pour tout vol en IFR, nous devons demander l’autorisation de mise en route au contrôle aérien, celui ci nous délivre  ensuite une « clairance », c’est à dire un ensemble d’instructions de contrôle comprenant un niveau à atteindre sur une radiobalise ou une intersection et un code transpondeur à afficher , ce qui nous permettra d’être identifié et suivi par les radars tout au long du vol.  En l’occurrence nous sommes « clairés » niveau 60, c’est à dire 6000 pieds par rapport au zéro de référence quand l’altimètre est calé sur 1013 millibars.
Nous volons dans la couche nuageuse et alors que nous avons amorcé la descente sur Chalons-Vatry , on peut voir assez vite un peu de givre se former sur le bord d’attaque des ailes et sur le pare brise. On peut donc imaginer facilement qu’il s’en forme aussi sur le bord d’attaque des pales de l’hélice, ce qui réduirait la puissance à la remise des gaz à Chalons-Vatry. Ne voulant pas  prendre de risque inutiles, mon pilote annonce à la fréquence qu’il abandonne la procédure et que nous souhaitons faire demi-tour vers Reims-Prunay. Nous remontons au niveau 60 sous instruction de contrôle, et là on peut voir progressivement fondre le givre.
La procédure d’arrivée à Reims-Prunay se fait sans autre soucis grâce à la maitrise du pilote qui gère son avion avec méthode comme le ferait un pilote professionnel.

Tableau de bord du PA28 Arrow IV Turbo F-GJCL © Xavier Cotton

Caractéristiques du PA 28 Arrow IV Turbo

  • Immatriculation : F-GJCL
  • Numéro de série :  28R8131004
  • Constructeur : Piper
  • Année de construction : 1981
  • Vitesse de croisière : 145kts/270km/h
  • Nombre de place : 4
  • Puissance 200 cv turbocompressé
  • Autonomie moyenne : 6 heures à environ 40l/h
  • Poids à vide : 850 kg
  • Masse maximum : 1315 kg
  • Équipement : classé IFR

Bois d’aviation de Jean-Marie Ballu

Bois d’aviation
Sans le bois, l’aviation n’aurait jamais décollé
Jean-Marie BALLU
préfacé par Catherine Maunoury


PRÉAMBULE
Le bois a permis l’envol de l’aviation et, pendant un siècle, son épanouissement. 
Matériau facile à travailler, léger, souple, résistant et largement disponible, il est naturellement devenu le premier matériau de structure puis de revêtement, avec le bois moulé ou le très fin contreplaqué.
Les premiers constructeurs d’avions, souvent des marins, s’entourèrent de menuisiers. C’est en dentelle de bois, toile et fils de fer, que tous les inventeurs bricolèrent leurs prototypes pour tenter de voler. Que de pistes essayées, rêves ou délires de bois, avant d’arriver aux solutions volantes.
Les ballons et dirigeables firent également appel au bois comme les premiers planeurs, hélicoptères, ailes volantes et avions, même ceux à réactions, tous furent en bois. Il est toujours utilisé dans la construction aéronautique légère !
En nous racontant l’apport du bois à la conquête de l’air, c’est à un voyage allant de la forêt à l’atelier d’aviation d’hier et d’aujourd’hui que nous convie l’auteur.
SUJET DU LIVRE :
Il y a à peine plus d’un siècle, les premiers « avionneurs » se sont inspirés des graines (ailes volantes de la nature), des bateaux et des oiseaux, en copiant jusqu’à leurs os creux, en évidant leurs bois.
Après le frêne, résistant et élastique, et le bambou, les résineux à accroissements fins l’emportèrent rapidement. Quant aux hélices, elles furent sculptées en bois précieux : noyer, acajou…
Au gré d’une réflexion historique et technique, l’auteur nous entraîne dans les menuiseries et les ateliers bois des avions, assister aux tâtonnements avant les premiers envols, au choix des meilleurs bois d’aviation en forêt, aux techniques d’assemblage de ces bois pour garantir la légèreté et la sûreté. Il retrace la construction de nombre d’avions de légende, civils ou militaires, comme celle du célèbre Mosquito anglais, chasseur en bois de la seconde guerre plus rapide que ceux en métal, ou celle du plus grand avion jamais construit au monde, avec 18 m d’envergure de plus que l’A 380, le Spruce goose d’Howard Hugues. Il traite de l’évolution de la construction des avions de chaque époque, sans oublier les hydravions et la naissance de l’aéronavale.
Après un siècle, le bois est toujours présent dans l’aviation populaire et de compétition, CAP 10 et suivants. Il est resté longtemps en tête dans la vitesse et l’acrobatie jusqu’aux années 2000, et les meilleurs pilotes de voltige volaient encore il y a peu sur bois, pur ou composite. Enfin l’auteur, en professionnel de la forêt, nous rappelle que le bois, naturel, renouvelable et écologique, est le seul matériau qui consomme du CO2 et produit de l’oxygène dans son processus de fabrication !
L’AUTEUR :
Issu d’une famille de forestiers l’auteur, agronome et ingénieur général des Ponts des Eaux et des Forêts, a fait une grande partie de sa carrière à l’Office National des Forêts avant de la terminer comme président de la section « nature, forêt, paysages » du ministère de l’agriculture.
Au-delà de nombre de rapports sur la forêt et la nature, il a été notamment l’auteur de plusieurs livres sur la forêt et le bois (aux Éditions du Gerfaut) :
« Bois de marine, les bateaux naissent en forêt », primé en 2001 par l’académie de marine, réédité en 2003 et 2008.
« Bois de musique, la forêt berceau de l’harmonie », mars 2004,
« 250 réponses aux questions des amoureux de la forêt« , octobre 2006, « L’Hermione, l’aventure de sa reconstruction », juin 2007, réédité en juin 2010,
« La Fayette’s liberty ship of 1780, the reconstruction of the frigate Hermione », mai 2011.

RÉCOMPENSES

Après s’être vu décerner à Toulouse, le Prix des Ailes 2014 (France Bleu), Bois d’aviation. Sans le bois, l’aviation n’aurait jamais décollé a reçu le 17 décembre un nouveau prix, le Prix du livre aéronautique 2014 à l’hôtel de Guénégaud, siège de la Fondation Sommer (un des pionniers de l’aviation).
Par ailleurs, cet ouvrage de la collection « Bois de » (Bois de Marine, Bois de musique), qui traite de l’utilisation du bois dans la construction des premiers avions, et présente une histoire de l’aviation sous un angle tout à fait original et novateur, a été labellisé « Centenaire 14/18 » par la Mission du Centenaire et a reçu le coup de cœur de l’Aérobibliothèque.
L’ÉDITEUR :
IDF, Institut pour le développement forestier, 47 rue de Chaillot, 75116 Paris.
Livre édité avec les soutiens du Musée de l’Air et de l’Espace, du Service Historique de la Défense, et de celui de la Fondation Sommer.
LIVRE :
Format : 24 x 30 cm / 192 pages / quadri / cartonné / 
Prix : 37 €.
Présence de QR code (« flashcodes ») pour compléter l’information sous forme de vidéos. 
ISBN : 9782916525075.
Si vous souhaitez commander ce livre, consulter la « Fiche de présentation de l’ouvrage »

JU 52 ou Toucan ?

AAC.1 Toucan au camp de Meucon 1951 @Bruno Baverel
Cette photo qui m’a été envoyée par Bruno Baverel à été prise en 1951 au camp de Meucon près de Vannes. Pour m’aider à la déchiffrer, j’ai fait appel aux spécialistes d’Aéroforum qui comme à l’habitude ont très vite répondu apportant de très nombreuses informations.
La question principale est toujours l’identification de l’avion. Au premier coup d’oeil, l’allure général de cet avion peut faire penser à un JU 52-3m construit par Junkers mais en y regardant de plus prêt on peut voir inscrit sur la dérive AAC 1, il s’agit donc d’un « Toucan ». 
Après 1945, l’armée de l’Air a effectivement été dotée de AAC1 « Toucan » et non de « vraies » Tante Ju en provenance de chez Junkers. L’appellation « Toucan » est la dénomination constructeur concernant les Amiot AAC-1 (Ju 52 construits par Amiot en France). Les moteurs étaient des BMW 132Z3 construits pas Gnome et Rhône.
C’est la Demi-brigade coloniale de commandos parachutiste qui a été stationnée à Meucon de 1947 à 1954, avant d’émigrer vers Bayonne où elle est devenue le 1er RPIMa qui y est toujours. Meucon était alors le point de passage obligé des bataillons coloniaux qui partaient ou revenaient d’Indochine.

Remerciement :
à Philippe Ballarini, Bruno Baverel, Sosthene Billault, Jean-Louis Bleneau,  Philippe Coudercho, Didier Lecoq,  Lucien Morareau.


14-18 L’aviation des missions spéciales

14-18 L’aviation des missions spéciales

Damien Rocha

 De l’union improbable de l’Aviation et des Douanes françaises, naquit à Hermonville, un jour de novembre 1914, l’école des » Missions spéciales ».
De nombreux élèves y furent instruits, puis envoyés en territoires ennemis pour effectuer leur devoir patriotique, pour une France victorieuse !
Découvrez leurs aventures.
Comment une mission aérienne au départ de Rosnay devait mettre un terme au conflit le 25 décembre 1915.
Accompagnez l’As Jean Navarre, l’enfant terrible de l’aviation, dans quelques unes de ses frasques savoureuses.
Navarre, l’homme de toutes les audaces et de toutes les folies !
La mission spéciale est l’une des pages de l’histoire d’un conflit horrible, aujourd’hui effacée de la mémoire des Hommes. Pourtant à l’origine de nos « Forces spéciales » contemporaines.
 
 
Titre : 14-18 L’aviation des missions spéciales
Auteur : Damien Rocha 
Préface : Général d’armée aérienne Jean Fleury, chef d’état de l’armée de l’air (24 avril 1989 – 1er décembre 1991)
Éditions Damien Rocha-Deroche
204 pages 69 documents ou photographies
ISBN N° :978-2-9531290-2-1
Prix : 20€
En vente à Reims dans les librairies :
FNAC Place d’Erlon et réseau FNAC
La Procure Largeron 13 rue Carnot
Le coeur à l’ouvrage 18 rue Chanzy
Librairie Amaury 30 avenue Jean Jaurès

Le DVD de Lens Airshow 2012

120 minutes de film qui retracent les meilleurs moments du meeting aérien 2014 à Lens-Bénifontaine et qui vous font découvrir les coulisses et les acteurs de ce show d’exception.

Le DVD est disponible ! 

Pour le recevoir à domicile, renvoyer un coupons avec vos noms et adresses accompagné du règlement à l’adresse ci-dessous.

Tarifs pour la France: 11,50€ (10€ + port 1,50€)  Tarif pour la zone Europe: 12€ (10€ + 2€) DVD disponible à l’ «Hurricane Bar» de l’aérodrome au prix de 10€  (à partir du 2 Déc.)
Pour les virements bancaires depuis l’étranger, nous contacter par mail.
Dans la limite des stocks disponibles

Rappel des coordonnées  :
Association « Fêtes de l’Air Lens-Bénifontaine »
62 bis, rue Pasteur   F-62410 BÉNIFONTAINE
Tel 06 09 50 31 52
organisation@meeting-air-lens.com
http://www.meeting-air-lens.com
http://www.facebook.com/Lens.Airshow


Jean Beaulieu s’est envolé pour toujours……

Je viens d’apprendre le décès de Jean Beaulieu (85 ans), figure inoubliable de l’aéroclub de Champagne.

Jean s’est inscrit à l’Aéroclub de Champagne en 1950, breveté 1er degré en 1952 puis 2ème degré l’année suivante, il est pilote « Estafette » de l’armée de l’air en 1957 et mais aussi pilote planeur. 
En 1960, il obtient sa qualification «remorquage», puis ses qualifications d’instructeur 1er et 2ème degré en 1969 et 1970. Instructeur complet en 1971, il devient pilote professionnel en 1972. Jean Beaulieu poursuit sa formation et se qualifie IFR monomoteur en 1974, puis IFR bimoteur en 1980. 
Il a été instructeur bénévole à l’Aéroclub de Champagne de 1968 à 1972 puis instructeur appointé de 1972 à 1974. Instructeur professionnel en 1984, il devient Chef Pilote de l’aéroclub de Champagne jusqu’au 1er mai 1989, date de sa retraite.
Lors de l’assemblée générale de l’Aéroclub de Champagne de 1992, Jean Beaulieu reçoit des mains du Président la médaille d’honneur de la Fédération Nationale Aéronautique. 
« Un pilote ne meurt jamais, il s’envole juste et ne revient pas » Antoine de Saint-Exupéry

Rafale en finale à Saint-Dizier

Rafale 113-FN en finale à Saint-Dizier ©Xavier Cotton
En route vers Montier-en-Der et son festival international de la photo animalière, j’avais repéré deux Rafale en vol. alors que j’allais traverser le village d’Hallignicourt, je fus survolé par les deux avions en configuration d’atterrissage pour la piste 11. Il était malheureusement trop tard pour que je sorte mon appareil photo du coffre de la voiture. Mais la chance était avec moi quand je vis le second chasseur remettre les gaz pour un nouveau circuit de piste, du coup je l’ai attendu de pied ferme.
Merci aux spécialistes d’Aéroforum qui m’ont apportés les informations suivantes : Il s’agit du Rafale biplace n° 347 qui a été convoyé de Bordeaux à Saint-Dizier le 8 juillet dernier et qui appartient à l’ESTA 2E.007 « Haute-Marne ». Depuis quelques années les appareils ne sont plus mis en dotation aux escadrons, c’est l’escadron de soutien technique aéronautique (ESTA) qui les soutient qui leur fournit les machines dont ils ont besoin. Toutefois, les insignes sont toujours portés sur les appareils, mais ne sont pas indicatifs de l’équipage ou du pilote qui sont à bord.
Rafale 113-FN vue de dos se posant à Saint-Dizier ©Xavier Cotton

Les Ailes Anciennes de Toulouse et le Breguet 941S


Le Breguet 941S F-RANC appartenait à un parc d’attraction sur l’aérodrome d’Aubenas  © Ailes Anciennes de Toulouse

L’association Ailes Anciennes Toulouse a démarré un projet extraordinaire et a besoin de de l’aide de tous les passionnés d’aviation. En effet ils ont lancé un projet de financement participatif pour sauver un avion majeur dans l’histoire de l’aéronautique, un Breguet 941 S. Cet avion est à l’origine de plusieurs avancées technologiques majeures et doit être sauvé.

L’équipe de démontage ©Ailes Anciennes de Toulouse

Ce Breguet 941S est le résultat d’un concept imaginé dès 1948 par Louis Breguet : L’avion ADAC (Avion à Décollage et Atterrissage Courts) ou STOL (Short Take Off and Landing).
Il invente « l’aile soufflée », en dotant le prototype de volets « à persiennes » de grande surface pouvant s’abaisser à l’arrière des ailes sur la totalité de l’envergure, jusqu’à un angle de 97°. Les moteurs entraînant des hélices surdimensionnées ne peuvent que provoquer un énorme souffle qui, dévié vers le bas par les volets, crée une composante de sustentation. Il est l’un des quatre avions ADAC qui fut en service sur la BA112 de Reims de 1970 à 1974. Les quatre Breguet 941S furent retirés du service entre avril 1974 et avril 1975, ils quittèrent Reims en vol pour les réserves de Châteaudun avec la mention « RAS, bon pour le service » sur leurs carnet de vol !
J’avais déjà eu l’occasion  de vous  parler du Breguet 941S n°4 (F-RAND 62-ND) en attente de restauration sur la Tarmac du Bourget du coté Dugny

Démontage des moteurs ©Ailes Anciennes de Toulouse

L’AATLSE estime le budget nécessaire à ce sauvetage à 22.500 €, hors achat de l’avion évalué à 17.000 € et à son remontage. C’est donc un très gros budget, c’est pourquoi l’association a lancé un financement participatif  sur MyMajorCompany et elle espère grâce à cela récolter 10 000€ d’ici la fin de l’année. Je ne doute que le total soit atteint puisqu’on est à presque 50% de la somme. Alors ne tardez pas et participez même de façon modique et à partir de 50€ vous pourrez bénéficier d’un reçu fiscal vous donnant droit à une réduction de 66% de la somme versée du montant de vos impôts. parlez en autours de vous.

Le liens du projet :
Préservons ensemble le Breguet : https://www.mymajorcompany.com/preservons-ensemble-le-breguet-941
Les ailes anciennes de Toulouse : http://www.aatlse.org/