
Mickael Brageot lors du championnat de France 2015 à Epernay ©Xavier Cotton
Mickael Brageot lors du championnat de France 2015 à Epernay ©Xavier Cotton
USA ÜBERALLES Tome 2
Sorti depuis le 15 octobre, je vous présente le deuxième tome de la trilogie en en bande dessinée USA ÜBERALLES. Dans le premier tome les auteurs Pécaud et Maza imaginent un déroulement possible de la suite des évènements, si finalement en 1944 les alliés et l’Allemagne s’étaient unis face à l’URSS en 1944. Dans le n°2, nous sommes en France en 1947 e
t Nicolas Charlier, un pilote d’exception récemment évadé d’un bagne soviétique, refait surface. Son ancien patron,l’avionneur Marcel Dassault lui propose d’integrer un programme de recherche destiné à mettre au point un bombardier américain top secret. Mais un célèbre chasseur d’espion de la CIA a des doutes, et si Charlier était un agent soviétique ?
USA ÜBERALLES Tome1
Bulle d’air sur Facebook
Ce livre de Roger Gaborieau qui vient de sortir est le seul actuellement qui raconte l’histoire du Rallye, le célèbre et dernier avion Morane-Saulnier.
Le livre :
• Format 21 x 29,7 cm (A4), 226 pages*, plus de 300 illustrations* (photos, profils et infographies
originaux,)
• Broché avec rabats, cahiers cousus collés.
• Impression quadrichromie de qualité sur papier couché satiné 135 g/m2
BLEU CIEL Diffusion
Roger Gaborieau
28, boulevard Henri-Paul Schneider
71200 Le Creusot
Téléphone : 03 85 57 54 85 /06 07 54 35 81
Courriel : bleucielmagazine@orange.fr
Site internet : www.aviation-legere.fr
Aéropuces 9e édition
La 9e édition de la brocante aéronautique se tiendra dans le hall des Concorde du musée de l’Air et de l’Espace.
Rendez-vous au musée pour acheter, échanger et rencontrer des passionnés. Plus de soixante exposants sont attendus.
La brocante est ouverte aux particuliers et aux professionnels. Vous y trouverez :
Informations pratiques Horaires : 10h00 à 17h00
Venir à Aéropuces
En savoir plus
http://www.museeairespace.fr/aeropuces/2015/
Source : Musée de l’Air et de l’Espace
Short L.17 G-ACJJ Scylla au Bourget en 1936 @Alain Bétrancourt
La légende du Constellation
Aujourd’hui, la légende revit. » D’abord dans ce bel ouvrage, où les passionnés pourront découvrir la riche histoire d’un des plus fameux « oiseaux » de tous les temps. Mais aussi grâce au Breitling Super Constellation Star of Switzerland, l’un des deux seuls « Super Connies » encore en état de vol dans le monde et le seul basé en Europe« – Théodore Schneider – Président Breitling SA.
L’ouvrage permet de découvrir, grâce à des documents inédits, un univers épique et luxueux, celui du voyage aérien dans les années 1950. Un monde dans lequel l’aventure avait un goût, la découverte un sens et les hommes un idéal. Affronter les caprices du ciel sur la route de New York, Dakar ou Saigon, tel était le défi que les équipages et les passagers relevaient au quotidien.
Et cette nouvelle édition permet de découvrir le Star of Switzerland, qui continue à faire vivre la légende en étant « l’invité de marque de nombreuses manifestations aéronautiques »
Titre : La légende du Constellation
Auteurs : André Rouayraux Marc Jendly
Editeur : Editions Privat
Collecton : Aéronatique & défense
Taille : 305 X 245 mm
Couverture : cartonnée
photos : plus de 180
Nombre de pages : 160
Prix 35 €
ISBN : 978-2-7089-9266-5
Venez rencontrer les acteurs de ce merveilleux projet de restauration unique en son genre !
Classé Monument Historique, le Lockheed L1049 G Super Constellation F-BGNJ est le dernier avion de ce type visible en France et encore en bon état parmi les 24 appareils mis en service par Air France à partir de 1953.
TARIFS : Tarif unique 4 € / personne, gratuit pour les moins de 18 ans. Parking gratuit
HORAIRES :Samedi & Dimanche 9h-12h30 14h-18h30
ADRESSE : Route de Frémiou 44860 Saint-Aignan-de-Grandlieu Aéroport Nantes-Atlantique
EXPOSANTS : Association Les Aéroplanes, Association Aéroscope, Anciens d’Airbus
Association AREA, Aviation Sans Frontières, Buvette, Boutique
Amicale du Super Constellation
124 rue de l’aviation
44340 BOUGUENAIS
http://superconstellation-nantes.fr
contact@superconstellation-nantes.fr
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BA 102 de Dijon : ultime participation aux Journées du Patrimoine
S’il est une base aérienne historique en France, c’est bien celle de Dijon, entrée en service au printemps 1914 et baptisée du nom de l’as Georges Guynemer, le plus illustre des aviateurs français. Un aérodrome militaire centenaire figurant depuis sa création parmi les plus importantes plates-formes aéronautiques de l’Armée de l’air : première base à disposer d’appareils à réaction (le DH 100 Vampire, arrivé en 1949), lieu de stationnement de la Patrouille de France dans les années cinquante (équipée à l’époque de Mystère IV), base emblématique des chasseurs construits par Dassault Aviation (l’Ouragan en 1953, le Mystère IV en 1956, le Mirage III en 1961 et le Mirage 2000 en 1984), lieu de tournage de la série télévisée « Les Chevaliers du Ciel » (diffusée de 1967 à 1969), première base à avoir été dotée de Mirage 2000 (1984), etc.
Dissolution oblige (été 2016), la base 102, par l’intermédiaire de son musée, participera pour la dernière fois les samedi 19 et dimanche 20 septembre prochains à un rendez-vous annuel cher aux amateurs d’histoire locale (et aux férus d’aviation) : les Journées européennes du Patrimoine, qui précéderont de peu le démantèlement du musée.
Au programme sera proposée une visite partiellement commentée des trois espaces d’exposition du musée (350 m²), qui se trouve être le plus ancien musée créé sur une base aérienne de l’Armée de l’air (fondé en 1993, il fut transféré dans des locaux plus spacieux en 2012).
Ces espaces sont :
– la salle dite « iconographique » relatant un siècle d’aviation militaire à Dijon (1914-2014) ;
– la salle dédiée à l’évolution de l’armement aérien depuis la Grande Guerre (canons et missiles air-air) ;
– l’incontournable Mirage 2000 Cristal, chasseur construit par Dassault à taille réelle et revêtu d’un fuselage en plexiglas translucide permettant d’observer les 700 éléments principaux constituant la technologie du Mirage 2000 C (cockpit, réacteur SNECMA M 53, radar de bord…).
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Plaquette souvenir musée BA 102 Dijon |
Nouveauté 2015
Une nouveauté est annoncée : la présentation à l’extérieur du musée d’un authentique Mirage III des années soixante, chasseur aux couleurs du prestigieux escadron des « Cigognes » (l’avion des lieutenants Tanguy et Laverdure, les « Chevaliers du Ciel » de la fameuse série télévisée).
A ne pas manquer : une plaquette souvenir à tirage limité !
Sera distribué gratuitement aux visiteurs (dans la limite des quantités éditées : un exemplaire par famille) un document qui devrait s’arracher : une plaquette souvenir du musée de vingt pages spécialement éditée, avec préface du colonel Pierre Réal commandant la base, à tirage limité… et numéroté.
Horaires et tarifs :
Samedi de 14 h00 à 18 h 00 et dimanche de 10 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 18 h 00 (dernières entrées à 17 h 15). Entrée gratuite (pas d’inscription préalable).
Pour toute information, contacter Monsieur Frédéric Lafarge, délégué au patrimoine historique de la base aérienne 102 : 03 80 69 51 56.
———-la Patrouille de France autrement dit une superbe journée en perspective.
Georges Guynemer dans son premier uniforme : celui du collège Stanislas, prestigieux établissement privé d’enseignement catholique parisien où il étudia à partir de 1906.
La maladie vint toutefois compromettre ces projets et la guerre éclata, début août 1914, alors que la famille Guynemer, en raison de la santé médiocre du jeune homme, s’était retirée quelques mois plus tôt sur la côte atlantique, près de Biarritz, dans la station balnéaire d’Anglet (Basses-Pyrénées) (9). Il voulut aussitôt s’engager dans l’armée, mais cela lui fut refusé – et à plusieurs reprises, en dépit des relations de son père – pour faiblesse de constitution (10). C’est par l’école d’aviation militaire de Pau – qu’il intégra le 22 novembre « au titre du service auxiliaire comme élève mécanicien d’avion » grâce à la bienveillance de son commandant, le capitaine Alphonse Bernard-Thierry, que Georges Guynemer, fasciné depuis sa plus tendre enfance par l’aviation (11), parvint à intégrer l’armée, plus spécialement l’Aéronautique militaire (12). « Je suis soldat. J’espère aller dans les deux mois au feu… » Appuyé par le commandant de l’école, le jeune engagé volontaire pour la durée de la guerre écrivit le 23 décembre une demande au ministre de la Guerre pour devenir élève-pilote : « J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir m’admettre dans le personnel navigant comme élève pilote. J’ai déjà exécuté des vols comme passager. ». L’armée y répondit favorablement, et Georges Guynemer vola pour la première fois début mars 1915. Il fut breveté pilote militaire peu après, le 26 avril (13), après avoir intégré le 20 mars l’école de pilotage du camp d’Avord (Cher). « Il était très nerveux, très excité. Seulement il aimait ça, il ne jurait que par l’aviation, c’était un mordu ! » a raconté Paul Tarascon, qui fut son instructeur à l’école de Pau.Après un très bref passage par la réserve générale d’aéronautique du Bourget pour s’y entraîner sur son avion d’arme et y attendre de connaître son unité, Georges Guynemer fut affecté au sein d’une escadrille dans laquelle il devait servir durant toute la guerre : la MS 3 (14) commandée par le capitaine Antonin Brocard, formation qui s’apprêtait à se couvrir de gloire – jusqu’à devenir la plus glorieuse des ailes françaises de 14-18 – et qu’il intégra le 9 juin, peu après avoir été nommé caporal, alors qu’elle était stationnée à Vauciennes (Oise). « Le gosse de vingt ans était chic, très chic, d’une mise élégante, même recherchée, qui, je l’avoue, produisit sur moi un effet désastreux. » a raconté l’adjudant Charles Védrines, qui l’accueillit à son arrivée à l’escadrille. Le sous-officier le prit pourtant sous son aile, et ne ménagea pas ses efforts pour que ce jeune pilote de dix-neuf ans, qui « cassa du bois » à ses débuts dans l’unité, perfectionnât son pilotage. Au gré de la modernisation de son parc, la MS 3 deviendrait successivement l’escadrille N 3 (15) puis la redoutable SPA 3 (16) dite « des Cigognes » en raison du symbole – une « cigogne d’Alsace à l’envol, aux ailes basses en fin de battement » – qui serait peint à partir de juin 1916 sur le fuselage de ses avions. Georges Guynemer, aux commandes d’un Morane-Saulnier « Parasol » équipé d’une mitrailleuse Lewis montée sur affût mobile, remporta sa première victoire le 19 juillet 1915 contre un Aviatik, biplan que l’observateur Charles Guerder, qui actionnait la mitrailleuse de l’avion, descendit, et qui s’écrasa dans les lignes ennemies au sud de Soissons (Aisne) (17). Une victoire qui valut à celui qu’on surnommait le « Gosse » – et parfois « Fil de fer » – l’attribution de la Médaille militaire (18) et… le respect de ses camarades pilotes : « Il me semble qu’au début ils le prenaient pour un jeunot, un « blanc-bec » sans expérience. Il paraissait si jeune et si frêle ! Il avait l’air malade. Mais dès qu’il a abattu son premier avion allemand […], il me semble qu’on commença à le considérer mieux. De mieux en mieux, au cours de ses exploits. » a rapporté une habitante de Vauciennes (19).
Photographiés devant leur Morane-Saulnier « Parasol » : le caporal Georges Guynemer et le soldat Charles Guerder (blessé à la main droite), peu après leur victoire du 19 juillet 1915, remportée contre un Aviatik. Un exploit qui valut aux deux aviateurs de la MS 3 – l’un pilote et l’autre « mécanicien mitrailleur » – la Médaille militaire et la croix de guerre avec palme de bronze.
Georges Guynemer, encore convalescent, photographié le 13 mai 1916 près de Dijon, sur le « camp d’aviation d’Ouges-Longvic ». Ce jour-là, l’officier de la N 3, âgé de vingt-et-un ans et déjà as de guerre aux huit victoires homologuées, prit part en tant que porte-drapeau à une importante prise d’armes au cours de laquelle il eut le privilège de porter un prestigieux emblème qui fut présenté aux troupes : le drapeau de l’Aviation militaire.
Le 13 mai, convalescent, il prit part à Dijon, sur l’aérodrome d’Ouges-Longvic, à une importante prise d’armes au cours de laquelle, en tant que porte-drapeau, il reçut un prestigieux emblème : le drapeau de l’Aviation militaire. Totalement remis, il put rejoindre son escadrille peu après et prendre part à la bataille de la Somme à partir du terrain de Cachy, à l’est d’Amiens, théâtre où, de juin 1916 à janvier 1917, il ajouta une vingtaine de victoires sûres à son palmarès. C’est au cours de cette période que le jeune officier sortit miraculeusement indemne d’une terrible « méprise » : le 23 septembre, son appareil fut touché de plein fouet par un obus français en repassant sur les lignes et chuta de 3 000 mètres. « Je suis venu m’effondrer à quelques mètres de leur batterie. Ils ont été terriblement navrés, et c’est moi qui ai dû leur remonter le moral. […] Tout de même, ce fait prouve que nos pièces antiaériennes sont adroites. Atteindre un SPAD à 3 000 mètres, c’est de la précision ou je ne m’y connais pas ! » Il fut promu au grade de capitaine le 18 février 1917, époque où la SPA 3, avec les autres escadrilles composant le groupe de chasse n° 12 créé à l’automne précédent, se trouvait basée en Lorraine, à Manoncourt-en Vermois, pour assurer la protection de Nancy.
Le sous-lieutenant Guynemer en juillet 1916, devant son Nieuport 17 (dont l’hélice est brisée). Un an seulement après avoir remporté son premier succès, l’aviateur avait déjà une dizaine de victoires certifiées à son actif.
Un « as en majesté » : Georges Guynemer, début 1917. Sur la poitrine de l’as, sous l’insigne de la SPA 3, les trois plus prestigieuses décorations françaises : la croix de chevalier de la Légion d’honneur, la Médaille militaire et une croix de guerre déjà « chargée » d’une quinzaine de palmes de bronze.
La dernière photographie du capitaine Georges Guynemer, prise le 10 septembre 1917 – la veille de sa mort – vers 18 h 30 par le sergent pilote Louis Risacher, montrant le jeune commandant de la SPA 3 avec Parasol, le chien de son camarade Albert Deullin, lui-même as de guerre. Quinze heures : voilà tout ce qu’il reste de vie à Georges Guynemer, de plus en plus lucide quant à l’issue de ses duels aériens.
Le plus célèbre des monuments édifiés à la gloire du capitane Guynemer : celui de Poelkapelle, ici photographié en 1967, lors de la cérémonie organisée pour célébrer les cinquante ans de la disparition de l’as de guerre.
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