André Turcat s’est envolé pour toujours

Concorde F-BVFC

Concorde F-BVFC au musée Aeroscopia de Toulouse @Xavier Cotton

André Turcat s’est éteint hier hier soir à l’âge de 94 ans. En effectuant le premier vol de de l’avion supersonique franco-anglais Concorde le 2 mars 1969, ce pilote d’essai déjà très connu s’est forgé une légende. Il était aussi aux commandes, le 1er octobre 1969  pour faire  franchir le mur du son pour la première fois au prototype de Concorde.
Ce pionnier de l’aéronautique moderne a battu de multiples records. En 1954, il est devenu le premier pilote européen à franchir le mur du son en palier à bord de l’avion expérimental GERFAUT I, puis sur le GERFAUT 2, il bat plusieurs records du monde de vitesse ascensionnelle et en 1959, sur le GRIFFON II, il établit le record mondial de vitesse en circuit fermé sur cent kilomètres, à la moyenne de 1.640 km/h. 

Griffon II au Musée de l'Air et de l'Espace au Bourget

Griffon II au Musée de l’Air et de l’Espace au Bourget @Xavier Cotton

Le GRIFFON faisait appel à la propulsion mixte par turboréacteur et statoréacteur. Le turboréacteur permettait à l’avion de décoller seul et le statoréacteur fournissait la poussée nécessaire aux grandes vitesses

André Turcat est né le 23 octobre 1921 à Marseille dans une famille de constructeurs d’automobiles. Sorti de l’École Polytechnique en 1942, il devient Officier de l’Armée de l’air breveté pilote en 1947, il se retrouve chef d’opérations en Indochine.

En 1952, il est nommé directeur de l’école du personnel navigant d’essai de l’Armée de l’air et entre, l’année suivante comme chef pilote d’essais à la SFECMAS (Société française d’étude et de construction de matériels aéronautiques spéciaux) qui sera absorbée par Nord-Aviation. C’est a cette époque qu’il met au point les « Gerfaut » et le « Griffon ».
En 1959, le vice-président Richard Nixon lui  remet la plus haute récompense aéronautique américaine,  le Harmon Trophy en reconnaissance de ses essais sur les vols à Mach et ses travaux sur le stato-réacteur.  Fait exceptionnel, il le recevra une seconde fois, en 1970, pour le Concorde.

A Sud-Aviation devenu Aérospatiale puis EADS de 1964 à 1976, il devient directeur des essais en vol du Concorde.

Le 22 janvier 1971,il reçoit les insignes de Commandeur de la Légion d’honneur, il est aussi grand officier de l’Ordre national du mérite et commandeur de l’Empire britannique.

En 1973 au salon du Bourget, André Turcat effectue une  brillante démonstration du Concorde,  Convié à bord de son concurrent soviétique le Tupolev-144 il refuse l’invitation échappant ainsi  au terrible crash du « Concordski » qui s’écrase en flammes après son décollage à pleine puissance, tuant les six membres d’équipage et huit personnes au sol.


Durant sa carrière,André Turcat a effectué plus de 6.000 heures de vol.

En 1983, il contribue au lancement de l’Académie nationale de l’Air et de l’Espace à Toulouse. 

André Turcat a raconté l’aventure du Concorde dans plusieurs ouvrages, dont « Concorde, essais et batailles », et écrit ses mémoires dans le livre « Pilote d’essais ».
J’adresse mes plus sincères condoléances à sa famille, ses proches ainsi qu’à toute la communauté aéronautique. André Turcat aura à tout jamais marqué de son empreinte  l’histoire de l’aviation mondiale.
« Un pilote ne meurt jamais, il s’envole juste et ne revient pas » Antoine de Saint-Exupéry

Caudron 480 Fregate F-ANRB

CAUDRON 480 FREGATE

Caudron 480 Frégate F-ANRB sur le terrain de Rouen-le Madrillet @Alain Bétrancourt

Le Caudron C. 480 Frégate est un monoplan à aile haute, à conduite intérieure, entraîné par un moteur Renault 4Pei de 140 ch lui donnant 1000km d’autonomie à 185 km/ en croisière. Construit en bois et métal entoilés, il a une envergure de 11,91 m., une longueur de 8,18 m. et pèse à pleine charge un peu plus d’une tonne.
Le Caudron 480 Fregate (7/7004) immatriculé F-ANRB  a été basé à Rouen-Rouvray à partir du 14 juin 1935 sous la propriété d’André Jouas habitant Mont St Aignan, puis vendu en juillet 1937 à Suarez d’Aulan de Reims. Son dernier propriétaire Jacques de Bouille (le Raincy) l’a acquit  en février 1938. Comme la grande majorité des avions en F-A il a disparut pendant la guerre.

 


Au capitaine Guynemer, l’Aviation

C’est sur la base aérienne 102 de Dijon – base centenaire de l’Armée de l’air – que se dresse l’un des plus célèbres monuments érigés à la gloire de Georges Guynemer, le héros mythique des ailes françaises. Un aviateur dont il sera beaucoup question en 2017, année qui verra l’Armée de l’air célébrer le centenaire de la fin tragique de l’as « tombé en plein ciel de gloire ».
C’est en 1932 que ce monument fut inauguré, au cours d’une cérémonie qui rassembla sur l’aérodrome militaire bourguignon, outre une foule dense, de nombreuses autorités civiles et militaires, en présence de la mère de l’aviateur et de sa sœur Yvonne.
Georges Guynemer, en tant que porte-drapeau, avait pris part le 13 mai 1916 à une importante cérémonie au cours de laquelle le drapeau de l’Aviation militaire, prestigieux emblème qui avait été remis à l’armée quelques mois plus tôt par le président de la République Raymond Poincaré, fut présenté aux aviateurs du 1er groupe d’aviation de Dijon.
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Georges Guynemer sur le terrain d’aviation d’Ouges-Longvic le 13 mai 1916, portant le drapeau de l’Aviation militaire.

Georges Guynemer sur le terrain d’aviation d’Ouges-Longvic le 13 mai 1916, portant le drapeau de l’Aviation militaire.

La guerre terminée, l’as de guerre était devenu un héros légendaire et « officiel » de l’aviation militaire, et une circulaire datée du 25 septembre 1924 avait instauré la tenue chaque 11 septembre, sur tous les aérodromes militaires, d’une cérémonie commémorant sa mort au champ d’honneur et comportant la lecture de sa dernière citation.

En 1928, le colonel Gaston Ludman, commandant du 32e régiment d’aviation mixte de Dijon (formation installée à Dijon depuis 1920), prit la décision de faire ériger en lisière de l’aire d’envol, face à l’entrée du quartier Ferber, un monument à la gloire du héros national entré au Panthéon six ans plus tôt. Pour en assurer le financement, il mit sur pied un comité qu’il chargea de récupérer les fonds nécessaires et lança une souscription publique « pour l’érection du monument commémoratif de la remise au capitaine Guynemer du premier drapeau de l’aviation ».

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Le monument peu après son inauguration.

La construction du monument, en pierre du pays, fut confiée à l’entreprise Lonati, qui l’érigea d’après des plans de M. Paris. Quant au buste, encadré de l’inscription « Au capitaine Guynemer, l’Aviation », il fut réalisé par la fonderie Lauterbach Frères de Dijon d’après une sculpture de deux artistes dijonnais, madame Yencesse et son fils. Le lundi 25 juillet 1932, jour de l’inauguration, le colonel Ludman termina son discours inaugural en ces termes « Chaque nuit, un phare fixé à l’intérieur du lanterneau de l’édifice projettera vers le haut une vive lumière, symbole de cette flamme ardente qui anima Guynemer jusqu’à son dernier jour. » Le dernier orateur, le colonel René Geibel, son successeur à la tête de ce qui était devenu le 32e régiment d’aviation d’observation, conclut son discours par ces mots : « L’aviation, fidèle à ses belles traditions que domine le souvenir de l’impérissable silhouette du capitaine Guynemer, vole impassible et sereine vers ses destinées, les yeux fixés sur la plus belle citation qui fût donnée à l’un des siens. » Après les discours, l’effigie de Georges Guynemer fut solennellement dévoilée ; puis les troupes défilèrent pour la première fois devant le monument, qu’encadraient trois avions frappés de la célèbre cigogne symbolisant l’escadrille SPA 3. Enfin, une brillante démonstration aérienne mit un terme à la cérémonie, au cours de laquelle Michel Détroyat, Marcel Haegelen, Louis Massotte, Paulhan, se prêtèrent à des voltiges des plus osées.

L’édifice, épargné par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, sera inauguré une nouvelle fois en 1966, sous le commandement du colonel Bernard de Royer, à l’occasion du cinquantenaire des « Cigognes », en présence des généraux Alfred Heurtaux et Emmanuel d’Harcourt, non sans avoir été préalablement rénové et transformé en obélisque par la suppression du lanterneau sommital. Il sera enrichi, pour l’occasion, d’une plaque gravée de la célèbre citation attribuée à titre posthume à l’as de guerre aux cinquante-trois victoires officielles, choisi quelques années plus tôt par les aviateurs dijonnais pour être le parrain de la base aérienne 102.

Stèle Guynemer, le 15 mars 2015

Le monument Guynemer de nos jours.

En mai 2016, quelques semaines avant d’être dissoute, la base aérienne 102 rendra hommage au plus illustre des as et célébrera les cent ans de sa venue à Dijon. Elle organisera du lundi 9 au samedi 14 mai une « Semaine Guynemer » qui comportera, principalement, une exposition (Archives départementales de la Côte-d’Or), un concert (Dijon), une conférence (Ouges), une cérémonie militaire (BA 102) et un « événement philatélique » (Longvic). Frédéric Lafarge, délégué au patrimoine historique de la BA 102 de Dijon.


Fokker F-XII PH-AID

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Fokker XII PH-AID de KLM au Bourget 1933 ©Alain Bétrancourt

Cette photo fait partie de la très riche collection de Jean Bétrancourt dont son petit fils Alain est détenteur et à la gentillesse de nous faire partager.
 
A la demande de KLM, l’avionneur conçut, en 1930, le Fokker F.XII, un trimoteur à aile haute monoplan avec un cockpit fermé pour deux pilotes, et capable d’emporter 16 passagers, finalement KLM en emportera seulement 14 sur ses lignes européennes.
Petite, aparté pour vous signaler que la « compagnie royale d’aviation » KLM créé le 7 octobre 1919 peut donc être fière d’être la plus ancienne compagnie aérienne mondiale encore en activité ayant gardé son nom d’origine. En effet, KLM a eu cette année 96 ans d’existence.
Le prototype (PH-AFL) équipé avec des moteurs en étoile Bristol Jupiter VI de  465 Cv effectua le premier vol, le 5 décembre 1930.
KLM  commanda 8 exemplaires du F.XII lui permettant d’assurer une rotation vers Batavia (Jakarta) alors  capitale des Indes Orientales Néerlandaises. Il fallut environ 81 heures de vol en 10 jours pour effectuer la première liaison Amsterdam-Batavia. Les Fokker XII affectés à cette ligne n’emportaient que 4 à 6 passagers dans des sièges très confortables permettant éventuellement de dormir.

Sur la photo on voit le Fokker XII PHA-AID (cn 5291) sur l’aéroport du Bourget, en 1933. Son surnom « Duif » signifie colombe en néerlandais.  Il fut prêté à la compagnie aérienne Irish Iona National Airways qui voulait assurer une liaison postale plus passagers entre Dublin et Berlin. Dans ce but le Capitaine Scholte de KLM décolla de Baldonnel près de Dublin emportant 13 passagers à 7h30, le matin du 24 octobre 1932 et se dirigea vers Croydon. Le vol se poursuivi ensuite vers Berlin, ou le PH-AID arriva à 16h30. Ce fut finalement le seul vol sur cette destination car le gouvernement irlandais n’était pas intéressé par des liaisons aériennes entre Dublin et les principales capitales européennes.

L’avion fut vendu en Grande Bretagne le 31 octobre 1936 et immatriculé G-AEOS.

Pour plus d’information sur les Fokker XII ne manquez pas de lire cette page en anglais : http://www.dutch-aviation.nl/

Caractéristiques de l’avion :

Constructeur : Fokker
Type Avion : F.XII
Date du 1er vol : 5 décembre 1930
Équipage : 2 pilotes
Envergure : 23, 02 m
Longueur : 17, 8 m
Hauteur 4,75m
Nombre de passagers : 14-16
Moteurs  selon option : 

3 x Pratt & Whitney Wasp refroidis par air avec une hélice en métal
3 x Pratt & Whitney Wasp T1D1
3 x Bristol Jupiter VI

Puissance développé selon moteur respectif : 425 CV/500 CV/465 CV
Vitesse de croisière  : 205 km/h
Poid max au décollage : 7250 Kg

Poid à vide : 4350 KG
Rayon d’action : 1480 km/ 2740Nm


Disparition de Marc « Leon » Mathis

Marc » Leon » Mathis sur P51 (F-AZSB) au meeting d’Épernay le 28 juin 2015 ©Xavier Cotton

Marc « Léon » Mathis, 67 ans, bien connu dans le monde des pilotes d’avions de collection est décédé samedi dernier aux alentours de Strasbourg lors d’un vol d’essai sur un ULM expérimental, le HKW-01 développé par HKW-Aéro en Alsace et pour lequel il effectuait les essais en vol. Marc Mathis, 67 ans, ancien pilote de ligne à Air Liberté sur MD 83 et DC 10 totalisait 22 500 heures de vol.  Il était notamment connu pour ses présentations en meeting sur Zlin 526 et sur Warbird (réplique, Fw 190, Yak 11, P51). Pour l’instant les causes de l’accident ne sont pas connues et on peut espérer que les enregistrements vidéos prises par des caméras embarquées à bord de l’ULM  permettront d’apporter des réponses.  

« Un pilote ne meurt jamais, il s’envole juste et ne revient pas » Antoine de Saint-Exupéry


Nord 1203 III Norécrin F-BEUS à Hagueneau

Norecrin+F-BEUS

Norécrin 1202 III à Montpellier sur le parking du SFACT en octobre 1982 © Xavier Cotton

Le Norécrin 1203 III F-BEUS (cn180 construit en 1948) a d’abord longtemps appartenu à la SNECMA (01/49 à 04/74) puis à son aéroclub durant deux ans. Ensuite, après être passé par les mains de  plusieurs propriétaires, il a été restauré en profondeur à Montbéliard à la fin de années 80, celle-ci s’est poursuivie à Corbas en 1998, lorsque qu’il faisait partie des Ailes Anciennes de Corbas.
Le F-BEUS vient de changer de propriétaire et est désormais basé à Haguenau (LFSH)

Caractéristiques techniques du NORD 1203 III F-BEUS :
CN 180 construit en 1948
Nombre de places: 3 /4
Moteur : SNECMA – Régnier – Type 4 L OO
Puissance maxi : 147 CV à 2340 t/mn
Puissance maxi continue : 135 CV à 2280 t/mn
Hélice bois : type MERVILLE
Hélice métallique : type RATIER FIGEAC 2164
Poids à vide: 1050 kg
Charge utile : 360 kg
Essence 100 LL : 116 litres
Huile : 9 litres
Vitesse maxi: 255/250 km/h à 2160 t/mn
Vitesse de croisière : 215/210 km/h à 2160 t/mn
Vitesse Ascensionnelle : 2,4 m/s de 0 à 360m
Autonomie: 3,9 h sans réserve
Distance franchissable : 860 km
Longueur de roulement : 340m décollage 20°de volet,  310m atterrissage 40°de volet
Longueur: 7,25m
Envergure de la voilure : 10,20 m surf.13,14 m2
Envergure de la profondeur : 3,60 m surf. 2,32 m2
Train d’atterrissage: E.R.A.M. renforcé

Source d’informations :
Ailes Anciennes de Corbas.


Mickael Brageot vainqueur de la catégorie Challenger Class des Red Bull Air Race

Mickael Brageaot

Mickael Brageot lors du championnat de France 2015 à Epernay ©Xavier Cotton

C’est à 12 ans que Mickael Brageot, a effectué son 1er vol  en 1999, ensuite c’est un peu comme s’il était tombé dans la « Marmite ». Grâce à un travail sérieux et de nombreux entrainements, ce jeune pilote talentueux a développé ses qualités de pilotage lui permettant de gravir tous les échelons du pilotage et de la voltige aérienne. C’est ainsi qu’en 2003 alors qu’il n’a que 16 ans, la FFA le reconnait comme le plus jeune pilote de voltige. Sa 1ere participation aux championnats du Monde de Voltige Aérienne date de 2009, puis en 2012 il rejoint l’équipe Breitling. Il participe ensuite aux Red Bull Air Race dans la catégorie Challenger Class, après sa 3eme place en 2014, il est vainqueur de la catégorie en 2015.
Aux Championnats du Monde de Voltige Aérienne qui se sont déroulés cet été à Châteauroux, il finit 7eme au classement général et 1er du programme inconnu
Mickael Brageot est  aussi pilote de ligne et quand son agenda chargé le lui permet il fait passer des qualification voltige en tant qu’instructeur à l’aéroclub de Villeneuve sur Lot.
Mickael, nous ne pouvons te que te souhaiter d’être le prochain Champion du Monde de Voltige Aérienne et de passer en « master class » des Red Bull Air Race

USA ÜBERALLES sortie 2eme tome

USA ÜBERALLES T2

USA ÜBERALLES Tome 2

Sorti depuis le 15 octobre, je vous présente le deuxième tome de la trilogie en en bande dessinée  USA ÜBERALLES. Dans le premier tome les auteurs Pécaud et Maza imaginent un déroulement possible de la suite des évènements, si finalement en 1944 les alliés et l’Allemagne s’étaient unis face à l’URSS en 1944. Dans le n°2, nous sommes en France en 1947 e

t Nicolas Charlier, un pilote d’exception récemment évadé d’un bagne soviétique, refait surface. Son ancien patron,l’avionneur Marcel Dassault lui propose d’integrer un programme de recherche destiné à mettre au point un bombardier américain top secret. Mais un célèbre chasseur d’espion de la CIA a des doutes, et si Charlier était un agent soviétique ?

La sortie du tome 3 est prévu en mai 2016.
Éditions Delcourt : http://www.editions-delcourt.fr
prix 14,95€

USA Uberalles T1

USA ÜBERALLES Tome1


Bulles d’air 2015 Evreux

Bulles d’air
Bulles d'Air 2015, EvreuxLe rendez vous de la BD et de l’aviation
Samedi et Dimanche 15 novembre 2015
Base aérienne 105 Evreux
Entrée gratuite

 

  • Rencontre-Dédicace BD
  • Exposition BD aéronautiques
  • Visite du musée de la BA.105
  • Visite d’un Transall
  • Bourse d’occasion BD
  • Exposition de Dioramas
  • Bourse aux miniatures
  • Simulateur de vol

Bulle d’air sur Facebook


Rallye, le dernier des Morane

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 Rallye, le dernier des Morane
Roger Gaborieau
Éditions Bleu Ciel Diffusion

Ce livre de Roger Gaborieau qui vient de sortir est le seul actuellement qui raconte l’histoire du Rallye, le célèbre et dernier avion Morane-Saulnier.

A l’origine prévu pour 130 pages, le livre vient de dépasser les 200 pages grâce à la richesse de la documentation et des illustrations que l’auteur a pu retrouver.
A noter que Jean Bardaud (http://jeanbarbaud.blogspot.fr), dessinateur et auteur de BD bien connu (Les dézingueurs, Gueules de zings, Pur Zing, Lieutenant McFly…) s’est emparé du livre en illustrant avec l’humour qu’on lui connait  des hors-textes anecdotiques d’aventures vécues par des pilotes de RallyeLe Rallye, une légende de l’aviation légère, voila ce qu’en dit Roger Gaboriau :
« Peu d’avions dans l’histoire de l’aviation légère auront alimentés autant de conversations au » bar de l’escadrille » que le Rallye de Morane-Saulnier. Né en 1959 pour renouveler la flotte des aéro-clubs, Il a connu immédiatement un grand succès en France, mais aussi à l’international et sa carrière se poursuit aujourd’hui encore alors que sa production a été arr^tée apres trente ans de présence au catalogue de ses constructeurs.
Sa nouveauté, ses qualités et ses défauts lui ont valu des passions et des inimitiés mais son bilan parle pour lui : des milliers de pilotes formés en sécurité et dans la sérénité- autant des élèves pilotes que leur instructeurs-, une présence quasi-incontournable dans les aéro-club et prés de 3400 exemplaires construits, ce qui représente un record dans l’histoire de l’aéronautique française de loisirs.
Le Rallye est bien une légende de l’aviation dont jusqu’à présent l’histoire navait pas été racontée avec précision et documentation. Voici enfin la véritable du Rallye, dernier avion à porter le sigle Morane-Saulnier sur sa dérive… »
L’auteur:
Roger  Gaborieau,  journaliste et éditeur est lui-même pilote de Rallye. C’est au  cours  de  sa formation qu’il  a  eu  pour la première fois  l’occasion de  voler sur cet avion légendaire , puis comme pilote remorqueur de planeur. Roger Gaborieau est membre  du  Musée  Régional  de  l’Air, Espace  air  Passion d’Angers-Marcé. Passionné du patrimoine de l’aéronautique et pilote d’avions anciens, Roger Gaborieau a  également signé «L’aviation légère en France, 1920-1942» chez Bleu Ciel Diffusion.

Le livre :
• Format 21 x 29,7 cm (A4), 226 pages*, plus de 300 illustrations* (photos, profils et infographies
originaux,)
• Broché avec rabats, cahiers cousus collés.
• Impression quadrichromie de qualité sur papier couché satiné 135 g/m2

BLEU CIEL Diffusion

Roger Gaborieau
28, boulevard Henri-Paul Schneider
71200 Le Creusot
Téléphone : 03 85 57 54 85 /06 07 54 35 81
Courriel : bleucielmagazine@orange.fr
Site internet : www.aviation-legere.fr


Aéropuces 9e édition

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 Aéropuces  9e édition 

Musée de l’Air et de l’Espace
les 17 et 18 octobre 2015

La 9e édition de la brocante aéronautique se tiendra dans le hall des Concorde du musée de l’Air et de l’Espace.

Rendez-vous au musée pour acheter, échanger et rencontrer des passionnés. Plus de soixante exposants sont attendus.

La brocante est ouverte aux particuliers et aux professionnels. Vous y trouverez :

  • des livres, affiches, magazines, cartes postales et objets de collection…
  • des instruments et accessoires, moteurs, hélices, casques, uniformes…
  • des aéronefs, pièces, maquettes…

 

Accès gratuit

Informations pratiques Horaires : 10h00 à 17h00
Venir à Aéropuces

En savoir plus
http://www.museeairespace.fr/aeropuces/2015/

Source : Musée de l’Air et de l’Espace


Farman 402 F-ANFY : véritable avion de voyage

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Farman 402 F-ANFY  équipé du Lorraine 5 Pb de 110ch ©Alain Betrancourt
Je viens de recevoir une nouvelle série de photos de la collection privée d’Alain Bétrancourt avec l’autorisation de vous les faire partager. Elles viennent des albums de son grand père Jean Bétrancourt qui fut vice président de l’Aéroclub de Normandie.
Sur cette photo de 1936, il s’agit du Farman 402 (67/7454)  qui fut acheté neuf par l’Aéroclub de Normandie le 3 octobre 1934 pour être basé sur le terrain de Rouen-Le Madrillet jusqu’en 1939 où il disparait comme beaucoup d’autres avec les aléas de la seconde guerre mondiale. Il est baptisé « Charles Houbart », du nom du généreux donateur qui offrit 50 000 francs à l’Aéroclub de Normandie en 1932 dans le but d’acheter deux avions et de créer un centre d’entrainement pour les pilotes de réserve de l’armée aérienne.
La version de grande série appelée F402 construite à près de 70 exemplaires, avait été doté du Lorraine 5 Pb de 110ch, moteur dont la robustesse de construction permettait 500 heures d’utilisation sans révision. Tournant à 1650tr/mn et ne consommant pour son graissage que 0,007 kg d’huile au cheval, il était plus spécialement réservé aux avions de tourisme. Avec 3 personnes à bord pour une masse maxi de 1150 kg, il était capable d’atterrir en 150 m et d’avoir une vitesse de croisière de 165 km/h. 
Des vibrations du plan fixe horizontal allait cependant nécessiter la mise en place d’un petit mat oblique de soutien du stabilisateur.
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Farman 402 F-ANFY à Budapest : Mme de Bergevin, un officiel hongrois, Jean Bétrancourt ©Alain Bétrancourt
En 1937 profitant des qualités du F402, Jean Bétrancourt  emmènera à bord du F-ANFY, un journaliste du Journal de Rouen, Daniel de Bergevin et sa jeune femme, dans un long voyage à travers une partie de l’Europe. Ils effectuèrent un périple de 4420 kilomètres en 30h16 de vol à la vitesse moyenne de 146 Km/h se posant sur des « terrains variés » sans le moindre incident mécanique, performance qui est tout à l’honneur du pilote et du matériel.

 

Sources :
Alain Bétrancourt
DOCAVIA N°21 les avions FARMAN de J.Liron  :