Voyage en Afrique de Dieudonné Costes

Ces deux photos m’ont étés prêtées par Jacques Hémet malheureusement sans plus d’information sur les personnages et les circonstances. Mais grâce au sérieux et la grande culture aéronautique des participants de « l’Aeroforum histoire de l’aviation » (http://www.aerostories.org/~aeroforums/forumhist/index.php) des réponses ont étés apportées aux différentes questions.

Dans la revue « l’année aéronautique » (1931-1932) de L.Hirschauer  et Ch.Dollfus qu’on peut trouver sur BnF Gallica, voici ce que  ce qu’on peut lire aux page 233/234

VOYAGE EN AFRIQUE par COSTES
16 Février – 23 Mars 1932

But

Itinéraire de la mission aérienne accomplie par Costes et Schneider sur Breguet 27 Hispano-Suiza 500cv ©Espace Patrimoine Safran

Étude d’un nouvel itinéraire pour la ligne France-Madagascar.

Équipage

DIEUDONNÉ COSTES, pilote ; JEAN SCHNEIDER, de la Cie Air Union,passager ; VÉRON, mécanicien.

Matériel

Avion sesquiplan Breguel 270, moteur Hispano-Suiza de 500 CV.

Le Voyage

16 février 1932, Villacoublay-Marseille ; le 17, Rome ; le 18, Naples; le 19, Tunis ; le 20, Tripoli ; le 21, Benghasi ; le 22, le Caire ; le 23, Ouadi Halfa ; le 25, Khartoum; le 25, Abecher ; le 7 mars, Fort Archambault ;
le 23, Bangui ; le 31, N’ Guigmi ; le 2 avril, Bilma ; le 13, Djado; le 14, Fort Saint ; le 16, Tunis; le 17, Alger ; le 18, Oran; le 19, Séville; le 20, Madrid (trois escales dans cette étape par su

ite du mauvais temps) ; le 23,
Paris (le Bourget).

La longueur de ce voyage est de 15.000 km.

En conséquence l’inscription sur la camion « Societa benzin…. » et l’uniforme de l’officier indiques que nous sommes en Italie, la scène se situe donc soit le 17 février à Rome, soit le 18 février à Naples

Quand à cette photo on peut la retrouver sur le diaporama n° 28 de Pierre Jarrige (http://www.aviation-algerie.com/) avec cette légende

17 avril 1932 – Dieudonné Costes,
accompagné de Jean Schneider et Véron, se pose à Maison Blanche en Bréguet 27 en provenance de Tunis. Il rentre d’une mission en Afrique pour le compte d’Air-Union en vue de l’implantation d’une ligne aérienne vers le Tchad par le Sud-Tunisien. Il avait rejoint à Abécher, le 28 février, la mission automobile du prince Sixte de Bourbon. Il est vu ici avec le Colonel Weiss à Maison-Blanche (L Afrique du Nord Illustrée)

Publicité Breguet (collection privée Roger Gaborieau)

Sources des information :

Jacques Hémet

Roger Gaborieau  BLEU CIEL diffusion : http://www.aviation-legere.fr/

BnF Galica : http://gallica.bnf.fr/

Aeroforum Histoire de l’aviation : http://www.aerostories.org/

Le site de Pierre jarrige sur « l’aviation en Algérie de 1909 à 1962 « : http://www.aviation-algerie.com/

 


DES AILES POUR LA SCIENCE AUTOUR DU MONDE

© JUAN RAPTOR / PATAGONIA PHOTO / ZEPPELIN NETWORK

WINGS FOR SCIENCE – DES AILES POUR LA SCIENCE
L’EXPLORATION AÉRIENNE AU SERVICE DE LA SCIENCE

Fin d’expédition pour Clémentine Bacri et Adrien Normier !

Les aventuriers Clémentine Bacri et Adrien Normier viennent de terminer le deuxième volet de leur projet Wings For Science – Des ailes pour la Science : une série d’expéditions dans les endroits les plus reculés d’Amérique pour offrir de nouvelles données scientifiques aux laboratoires locaux.

DES AILES POUR LA SCIENCE AUTOUR DU MONDE
En 2012, Clémentine Bacri et Adrien Normier, même pas trentenaires, embarquent à bord d’un motoplaneur Virus SW80, un aéronef ultraléger, pour effectuer leur premier tour du monde au service de la Science. Pendant 14 mois, ils volent à travers 50 pays et proposent aux chercheurs locaux de profiter de leur moyen aérien pour collecter des données scientifiques inédites. Ils collaborent ainsi avec une quinzaine de laboratoires de recherche : découvertes archéologiques au Pérou, en Jordanie et en France, modélisation en 3 dimensions d’îles volcaniques en Islande, cartographie de parterres sous-marins en Méditerranée, mesures de gaz au-dessus de volcans actifs au Vanuatu et en Indonésie, etc.

© WINGS FOR SCIENCE / ZEPPELIN NETWORK

DES AILES POUR LA SCIENCE AUX AMÉRIQUES
Le tandem récidive en 2016 pour une longue exploration scientifique à travers le continent Américain. Ils choisissent cette fois-ci un ULM amphibie, le Super Petrel LS, pour relier trois éléments (la terre, l’eau et le ciel) grâce à ses roues, sa double paire d’ailes et ses flotteurs. L’aventure débute au Brésil, direction plein sud afin de rejoindre Ushuaïa. Les projets d’exploration prennent une nouvelle ampleur : collectes d’eau et de sédiments, identification de zones de haute biodiversité afin de créer le premier paysage fluvial protégé d’Amérique Latine, cartographie de zones polluées, découverte de fossiles, etc. Plus de 18 mois d’expédition et 17 collaborations scientifiques qui auront permises de nombreuses découvertes.

© WINGS FOR SCIENCE / ZEPPELIN NETWORK

© WINGS FOR SCIENCE / ZEPPELIN NETWORK

© WINGS FOR SCIENCE / ZEPPELIN NETWORK

© WINGS FOR SCIENCE / ZEPPELIN NETWORK

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE TINDER DE L’AVIATION

En novembre 2017 Clémentine Bacri et Adrien Normier sont de retour en France et se projettent déjà sur la suite du projet Wings For Science – Des Ailes pour la Science. En 2018 ils lanceront un projet pilote qui vise à mettre en relation les aviateurs du monde entier avec les laboratoires de recherche. L’objectif : mettre à profit les vols des pilotes locaux pour récolter des données scientifiques.
Pour cela le couple est en train de développer une application avec l’école d’ingénieurs EPITA pour créer le « Tinder de l’aviation » qui mettra en relation les scientifiques avec les pilotes bénévoles. De la sorte ces derniers auront sur leur smartphone leur ordre de mission et pourront télécharger automatiquement les données et photos récoltées qui seront envoyées automatiquement à l’organisme partenaire (ONG, organisation internationale ou laboratoire de recherche). De nombreuses institutions collaborent déjà et sont intéressées par le projet de Clémentine Bacri et Adrien Normier.

© WINGS FOR SCIENCE / ZEPPELIN NETWORK


Le bonheur de huit enfants handicapés en apesanteur

Le bonheur de huit enfants handicapés en apesanteur
Un film émouvant de 3 minutes saisit l’essentiel à bord de
l’avion d’Air Zero G

Il suffit de voir les regards lumineux d’Amita, de Francesco, de Josh ou d’Éléonore, quelques-uns des petits astronautes d’un jour, pour ressentir l’intense bonheur qui a été le leur à chaque nouvelle parabole.

Le 24 août dernier, ces enfants atteints de handicap sont venus d’Allemagne, de Belgique, d’Italie, d’Angleterre et de France pour embarquer à bord de l’Airbus A310 Zero-G de Novespace, filiale du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES). Les enfants étaient invités par les organisateurs de l’opération « Rêves de Gosse »,par l’Agence Spatiale Européenne (ESA) et par Novespace. Ils étaient accompagnés par six astronautes européens et de deux adultes handicapés eux aussi.

Voler, rêve de tout être humain, prend ici une dimension incroyable où l’émotion se confond avec le plaisir. Pas besoin de mots compliqués pour décrire cette joie délicieuse, celle vécue par ces huit enfants « extraordinaires» qui ont communiqué leur enthousiasme aux adultes qui les ont accompagnés ce matin-là, astronautes de l’ESA ou instructeurs des vols Air Zero G.

Les réalisateurs d’Airborne Films ont saisi chaque instant avec leur regard sensible. Pas de mise en scène ou d’effets spectaculaires. C’est simple et étonnant. Étonnamment simple : le rêve est devenu réalité.

Les enfants : Eléonore, Belgique – Alexander, Allemagne – Paula, Allemagne -Nadège, France – Josh, Royaume-Uni – Logan, Belgique – Amita, France -Francesco, Italie
Les adultes : Philippe Carette, France – Samuel Koch, Allemagne
Les astronautes : Maurizio Cheli – Frank De Winne – Claudie Haigneré –Jean-François Clervoy – Timothy Peake – Thomas Reiter

Avec la participation de :

Novespace : http://www.novespace.fr/

ESA : http://www.esa.int/ESA

Air Zero G : https://fr-fr.facebook.com/airzerog/

Airborne Films : https://fr-fr.facebook.com/airbornefilmsofficial/ et http://www.airbornefilms.com/

Rêves de gosse :  http://revesdegosse.fr/


B787-9 Dreamliner d’Air France

B787-9 DREAMLINER (F-HRBA) d’Air France ©Philippe Warnault

Le B787-9 Dreamlier F-HRBA qu’on peut voir sur ces photos fait partie des trois B787-9 actuellement exploités par Air France.Il ont étés livrés comme suit :

  • F-HRBA le 1er décembre 2016
  • F-HRBB le 18 avril 2017
  • F-HRBC le 28 septembre 2017

Deux autre exemplaires sont attendus d’ici la fin de l’année, deux autres sont prévus en 2018, et en 2019 Air France disposera de dix des quinze B787 Dreamliner prévus pour remplacer la flotte vieillissante de B777-200 et A340.

Ces  trois premiers B787-9 sont configurés pour accueillir 30 passagers en classe Affaires, 21 en Premium et 225 en Économie.

Les Boeing 787-9 d’Air France desservent actuellement Le Caire, Montréal, Lyon et Londres et à terme ils desserviront aussi Bamako, Abidjan, Boston, Toronto, Panama City donc et Sao Paulo.

B787-9 DREAMLINER (F-HRBA) d’Air France ©Philippe Warnault


Pour ses 60 ans, Heller réédite les modèles mythiques qui ont jalonné son histoire !

 

 

 

Pour ses 60 ans, Heller réédite les modèles mythiques qui ont jalonné son histoire !

La société Heller, fondée en 1957, commémore son 60ème anniversaire en 2017.
A cette occasion, la marque réédite plusieurs modèles mythiques.

 

Le coffret La Légende Heller

Le coffret La Légende Heller comprend :

– La Caravelle (1/100), première maquette lancée en 1957
– Le Concorde (1/100), réalisé en 1965 à partir des plans originaux avant que l’avion prototype ne vole pour la première fois le 2 mars 1969
– Le superbe livre « Heller, la maquette à la Française »
– Peintures, colle et accessoires

Prix de vente généralement constaté : 39,99 €

La gamme Heller Musée

En 1965, 8 ans après sa création, Heller lance Heller Musée, une nouvelle gamme dédiée à l’aviation et à la production militaire de 1939-1940.

Extrait du catalogue Heller de 1964 :
« Nous sommes fiers, nous les gens de chez HELLER, d’avoir pu fabriquer une ligne d’appareils français qui fait honneur au maquettisme. »

A l’occasion de son 60ᵉ anniversaire, Heller réédite ces modèles dans leurs boites d’origine, avec de nouvelles décorations. En 2018, 6 nouvelles rééditions compléteront la collection Heller Musée.

Chaque coffret contient un modèle d’avion à l’échelle 1/72.

Prix de vente généralement constatés :
– Bloch : 17,99 €
– Leo : 19,99 €
– Morane : 17,99 €
– Bréguet : 19,99 €

A propos de Heller :
L’entreprise Heller Joustra SA est issue de la réunion de deux marques historiques : Les maquettes en plastique Heller et les loisirs créatifs Joustra. Plus de 50 ans après sa fondation en 1957 et le lancement de son premier modèle, la société s’inscrit encore, avec plus de 300 références, dans la tradition des maquettes fabriquées en France. Depuis sa création, Heller a produit plus de 1.500 moules qui donnent les composants nécessaires à la réalisation des nombreux sujets de sa collection: des voiliers, des navires militaires, des voitures de tourisme et de course, des avions, des motos et des véhicules militaires. De la Traction, à la Tour Eiffel, en passant par le Concorde, le Mirage 2000 ou le Soleil Royal, Heller propose des centaines maquettes à monter et à peindre de grande qualité, à différentes échelles et destinées aux maquettistes de tous niveaux.
Pour en savoir plus : http://www.heller.fr/


Six hélicoptères allemands sur l’aérodrome de Reims en Champagne

Deux Sikorsky S76, un Eurocopter EC145 et  trois Ecureuil ©Xavier Cotton

Arrivés mercredi 27 septembre,  les six hélicoptères sont repartis hier en fin de matinée avec une vingtaine de passagers à leur bord. Au premier plan deux hélicoptères Sikorsky S76 de la société Heli-Jet Charter tout au fond à gauche un Écureuil et au milieu deux autres Écureuils l’un cachant l’autre et un Eurocopter EC145 dont la livrée blanche est soulignée par deux bandes bleue et rouge.

Sikorsky S76-B D-HNDL de HeliJet Charter ©Xavier Cotton

HeliJet Charter utilise des Sikorsky S76 pour le transport de voyageurs VIP et exécutifs. Leur flotte comporte 3 Sikorsky S76 possédant quelques variantes.

La principale différence du  S76-B (D-HNDL) présenté ci-dessus par rapport à la version originale de cette série est son puissant moteur Pratt & Whitney. Cette machine a un poids maximal au décollage de 5,3 t., son rotor principal ainsi que le rotor de queue sont équipés de quatre pales, son train d’atterrissage est rentrant. Cet hélicoptère est utilisé ici pour le transport de passagers, mais il possède également un crochet de charge, qui peut être facilement utilisé comme un hélicoptère de transport de fret. L’appareil  est entièrement utilisable jour et nuit ainsi que par mauvais temps. La cabine entièrement climatisée est séparée du poste de pilotage. L’ aménagement de la cabine en classe exécutif comporte 6 places composées de 2 sièges pouvant être tournés de 360 ​​° et d’une banquette pouvant recevoir jusqu’à 4 personnes. l’aménagement de la cabine en classe affaires  est de 8 places, jusqu’à 9 sièges sur demande.

Spécifications techniques

  • 2 moteurs turbo avec une puissance totale de 2066 ch
  • Vitesse de déplacement environ 270 km / h
  • Autonomie jusqu’à 540 km
  • Longueur 13.22 m
  • Largeur 2,13 m
  • Hauteur 4,42 m
  • Diamètre du rotor 13,41 m

Sikorsky S76-C+ D-HUGO de HeliJet Charter ©Xavier Cotton

Le S76-C +  (D-HUGO)  variante de la série S76 C est équipé de Turboméca Arriel 2S1, dispose d’un tableau de bord « glass-cockpit » moderne avec une  cabine passager insonorisée .

Eurocopter EC145 D-HAUN  de MERAVO helicopters © Xavier Cotton

Le  troisième hélicoptère était un Eurocopter EC145 (D-HAUN) de la société « MERAVO Helicopters » basée sur l’héliport d’Oedheim. Cette machine biturbines équipé d’un rotor à 4 pales et d’un rotor de queue bipales est facilement identifiable grâce à sa double dérive (en H). L’EC145 est le mariage d’un BK117 (rotor anti-couple conventionnel, cabine allongée) et d’un EC135 (cockpit, avionique). Il fut d’abord appelé BK117-C2. Comme le BK117 il est coproduit avec Kawasaki (KHI).

Caractéristiques
Rotor : 11,00 m
Longueur rotors tournants : 13,00 m
Longueur fuselage : 10,20 m
Hauteur : 3,96 m
Poids à vide : 1792 kg
poids Maxi : 3585 kg
Vitesse : 246 km/h
Autonomie : 680 km
Équipage : 1 ou 2 pilotes
Passagers : 8

Aerospatiale AS-355 Ecureuil 2 (D-HHFF) ©Xavier Cotton

Eurocopter AS-350BA Ecureuil  (D-AVIA) d’ViaHeli ©Xavier Cotton

Eurocopter AS-350B Ecureuil (D-HEPT) ©Xavier Cotton

Les trois autres machines sont des légendaires « Ecureuil » avec quelques variantes. Ainsi le D-HHFF  de la société e-aviation est un AS-355 Ecureuil 2 version biturbine de  l’AS-350 ce qui augmente sensiblement son rayon d’action et assure plus de sécurité en cas de survol maritime. Le deux autres « Ecureuil » sont des Eurocopter AS-350B. Comme son immatriculation le laisse supposer le D-AVIA appartient à la société ViaHeli et le D-HEPT à la société Heliseven.

Caracteristiques :

Cabine :1 pilote + 5 passagers
Masse à vide appareil standard 1 125 Kg
Charge utile 975 Kg
Charge max. 2 100 Kg
1 Turbine Turbomeca Arriel 1B
Puissance au décollage 477 kW
Puissance en continu 437 kW
Capacité 540 litres / 426 Kg

Source des informations :

HeliJet Cahrter : http://www.helijet-charter.de/helijet_charter/de/Startseite/

MERAVO helicopters: http://www.meravo.de/

E-aviation : https://www.e-aviation.de/startseite/

ViaHeli : http://viaheli.aero/

HeliSeven : http://www.heliseven.de/


Exposition Jacqueline Auriol

Le Grenier de l’Aviation présente depuis 5 ans le patrimoine aéronautique de l’estuaire. Cette année, afin de rendre hommage à Jacqueline Auriol à l’occasion du centenaire de sa naissance, un thème est consacré à sa vie et à ses nombreux exploits : records de vitesse sur avions militaires et civils, première européenne à passer le mur du son, première femme pilote d’essai, première femme à piloter Concorde (en tant que pilote d’essai), etc. Jacqueline Auriol a fait des études au lycée Blanche de Castille, à Nantes. Elle a vécu une partie de sa vie à Saint-Herblain ville qui accueille le Grenier de l’Aviation. Cette ville a fourni de la documentation pour illustrer la vie de celle qui fut une de ses habitante illustre. Ont également participé : Dassault-Aviation, FR3, MC4, La Poste.

 Depuis le 16 septembre 2017, Aéroscope-Atlantique présente l’exposition « Hommage à Jacqueline Auriol et ce jusqu’au 26 octobre

Cette exposition est visible aux heures d’ouverture du Grenier de l’Aviation (le samedi de 14h à 18h) galerie commerciale « Le Sillon Shopping/Auchan » 44800 Saint Herblain


Les tours de contrôle en photos

Tour de contrôle de Calais-Marck (LFAC) ©Xavier Cotton

 Je viens d’ajouter une page aux menus « Tours de contrôle » où j’ai créée une galerie de photos de ces « monuments » de l’histoire contemporaine. Si certaines sont modestes, d’autres dues à l’imagination fertile des architectes sont de véritables œuvres d’art.

Je fais appel à vous pour compléter cette galerie avec des tours de contrôle du monde entier, qu’elle soit anciennes ou récentes, civiles ou militaires, petites ou gigantesques.

Vous pouvez m’envoyer vos photos cette adresse contact@passionpourlaviation.fr.


Fin de production du PC-6 de Pilatus

Pilatus PC-6 Turbo Porter (F-GMEL) du Paraclub de Lens en 2012 ©Xavier Cotton

Pilatus, l’avionneur suisse,  a annoncé la fin de de production de son fameux PC-6 « Turbo Porter » pour 2019, il a précisé qu’il acceptera encore un nombre limité de commandes jusque mi-2018 et que le support et l’approvisionnement en pièces détachées sera assuré pour les vingt ans à venir. 500 exemplaires du célèbre PC-6  (avion multi-rôle) ont été produits par les usines de Stans depuis 1959 (le F-GMEL du Paraclub de Lens date de 1962). Une petite centaine de machines ont été fabriquées aux USA sous licence. le PC6 est un avion ADAC (Avion à Décollage et Atterrissage Court) qui peut décoller en 475m et atterrir en 315m


L’UNIVERS DE LUCIO PERINOTTO : LE TARMAC ET LES NUAGES.

« Deux-Ponts et DC3 au Bourget » ©Lucio Perinotto

LUCIO PERINOTTO 
Exposition de peintures
« TARMAC ET NUAGES »
 
Du 12 octobre au 31 octobre 2017
à la Galerie Vitesse 
(du mardi au samedi de 14h00 à 19h00)

 

L’UNIVERS DE LUCIO PERINOTTO : LE TARMAC ET LES NUAGES.

Parce que lui seul sait jouer de ses pinceaux a rendre les reflets sur les carlingues et les pistes. parce qu’il maitrise parfaitement l’agitation ordonnée des hommes autour des machines qui viennent d’atterrir ou s’apprêtent a décoller. parce que vibrent, sous nos yeux, les constellation, super G, deux-ponts, DC3, DC4 et Stratocruiser, les ciels nuageux, orageux parfois, somptueux toujours, noient notre regard. La vingtaine de toiles présentées évoquent ainsi les débuts de l’aviation commerciale des années cinquante, période mythique.

 Sur le site de Lucio Perinotto http://www.lucioperinotto.com voici ce qui est écrit concernant sa biographie,
« La passion de Perinotto et son talent véritable ont été reconnus en 1992, quand il a été invité  à rejoindre le groupe des peintres de l’air. Ses peintures à l’huile noires et blanches lui ont rapidement forgé une grande réputation. À de multiples occasions, il fut invité par la Guilde des Artistes de l’Aviation. Aujourd’hui, il est sans aucun doute l’artiste d’aviation français le plus doué.

  Avec un style simple et efficace, combiné avec un traitement incroyable de lumière, son travail a une vitalité exceptionnelle. Lucio Perinotto aime aussi jouer avec des ombres et des couleurs ; ses peintures de couleur montrent une variation particulière vers des bleus profonds.

 Lucio Perinotto est passionné d’avions de ligne à hélices et d’avions de chasse de la seconde guerre mondiale. Avec ses avions, vous entendez le bruit des moteurs, vous estimez que le stress d’un pilote s’est engagé dans un combat aérien, vous partagez le frisson de croisière au-dessus de l’océan Atlantique du Nord sur un Constellation.
Le style de Lucio Perinotto est unique : dans chacune de ses peintures, un avion légendaire, vu sous un angle particulier vous fait ressentir l’action, vous en êtes le héros. Lucio Perinotto aime les détails subtils, mais authentiques qui donnent un sens  formidable des réalités à ses peintures et une certaine nostalgie.
Lucio Perinotto nous mène loin au-dessus des nuages, et lorsque l’on atterrit, c’est pour se retrouver dans l’aérogare d’un monde précurseur.
Pour cette nouvelle exposition à la Galerie Vitesse, il a particulièrement étudié les reflets sur les carlingues des somptueuses machines. Ainsi découvre-t-on plusieurs gros plans de Constellation, Stratocruiser, Breguet 2 Ponts, Super G Air France…. La vingtaine de toiles présentées évoquent ainsi les débuts de l’aviation commerciale des années cinquante, période mythique.
Parce qu’il maitrise parfaitement l’agitation ordonnée des hommes autour des machines qui viennent d’atterrir ou s’apprêtent a décoller, le jeu de la lumière sur les carlingues, la remarquable composition des œuvres, une maîtrise irréprochable des volumes, voici un ensemble de caractères qui absorbe la réalité pour en extraire l’ultime poésie.

Galerie Vitesse
48 rue de Berri
75008 Paris
Tel : +  33 (0) 1 42 25 48 13
galerievitesse@gmail.com
www.galerievitesse.com
www.lucioperinotto.com

 


EMBARQUEMENT POUR L’HÉLIPORT JOURNÉE DU PATRIMOINE 2017

À l’occasion de la 34ème édition des Journées Européennes du Patrimoine, l’UFH, le Groupe ADP et la municipalité d’Issy-les-Moulineaux convient le public pour une journée de découverte de la filière hélicoptère le dimanche 17 septembre 2017. Cette année, la journée s’adressera aux adultes et au jeune public qui souhaitent en savoir plus sur l’hélicoptère et ses métiers.

L’HÉLICOPTÈRE, UN PATRIMOINE VIVANT TOURNÉ VERS L’AVENIR

Les professionnels seront présents pour transmettre leur passion à travers des rencontres, des conférences et des visites. Le public pourra :
découvrir la filière hélicoptère, acteur indispensable de la sécurité et des secours en France
– rencontrer et échanger avec les professionnels et les passionnés qui travaillent au quotidien avec les hélicoptères
discuter avec les acteurs des secours publics de la gendarmerie nationale, les sapeurs pompiers, etc.
visiter l’Héliport, un site de 4,5 hectares haut lieu des premiers exploits et expérimentations aéronautiques, infrastructure au cœur des problématiques contemporaines de mobilité urbaine
apprendre à distinguer les différentes sortes d’appareils et leurs missions (secours & évacuation sanitaires, levage & surveillance de site, suivi et prises de vue lors des grands événements sportifs, culturels, etc.)

UN MÉTIER À DÉCOUVRIR : UNE JEUNE RESTAURATRICE PRÉSERVE LES PALES D’OEHMICHEN

Sahra Sebbahi est une jeune conservatrice – restauratrice du Musée de l’Air et de l’Espace. A 27 ans après un parcours scolaire et universitaire impressionnant (Ecole Boulle, Sorbonne, etc), plusieurs expériences en musées ou en tant qu’indépendante, elle travaille avec passion aux côtés de son collègue Arnaud Mars et toute l’équipe du musée (chaudronniers, peintres, techniciens, mécaniciens, documentalistes, etc). Depuis un an et demi, elle y restaure des avions, des objets ou de petites structures. Elle réalise des études préalables ou des diagnostics pour mieux conserver et protéger les œuvres et objets liés à l’histoire de l’aéronautique.
Elle collabore actuellement avec Philippe Boulay, délégué au patrimoine pour l’UFH, sur les pales d’hélicoptères que l’ingénieur, biologiste et pionnier de la voilure tournante, Etienne Oehmichen, a légué au Musée de l’Air et de l’Espace en 1954. La mission de Sahra Sebbahi consiste à tout mettre en œuvre pour protéger ces objets rares, designer un support adapté à leurs grandes dimensions et retracer leur histoire. A travers ces pales, c’est le savoir-faire aéronautique français qui est transmis aux générations futures

L’HÉLIPORT REFUGE DES ABEILLES PARISIENNES ET LIEU DE SENSIBILISATION POUR LES ENFANTS

Le club des partenaires de l’Héliport de Paris – Issy les Moulineaux héberge des ruches qui participent au maintien de la richesse des espaces verts et de la biodiversité. En plus d’une récolte conséquente (plus de 100 kg ont été récoltés en 2017), les insectes participent à la pollinisation des parcs à proximités de l’Héliport. Tout au long de l’année et spécialement pendant les Journées Européennes du Patrimoine, les apicultrices Kaméra VESIC (association PikPik Environnement) et Marie-Odile ENGEL (Couleur Pollen) transmettent leur savoir et leur passion.
L’association PikPik Environnement sensibilise aussi les enfants et les scolaires sur les problématiques environnementales: la biodiversité, le tri des déchets, la gestion de l’eau, les énergies renouvelables, etc.

AVIS À CEUX QUI RÊVENT DE TRAVAILLER DANS L’AÉRONAUTIQUE

Devenir pilote d’hélicoptère est un métier accessible dès l’acquisition du bac. Il est possible d’intégrer le cursus civil, qui donne accès à plusieurs formations, et le cursus militaire. Pour être recruté, il est nécessaire de passer une série de tests psychotechniques et médicaux. Ces tests sont réalisés dans le but de vérifier l’aptitude physique, la motivation et la faculté de dissociation de l’attention du candidat. Il faut aussi avoir une bonne maîtrise de la langue anglaise. Être passionné, motivé et informé sur les hélicoptères est un atout. C’est pourquoi, cette Journée Européenne du Patrimoine est une occasion en or pour dialoguer avec des professionnels, et découvrir les métiers relatifs aux hélicoptères.
Pour devenir technicien de maintenance aéronautique il existe un nombre important de formations allant du CAP jusqu’à la licence professionnelle. Le mécanicien travaille en plein air, sur les pistes et ce peu importe la saison. C’est un métier d’extérieur, qui demande une maîtrise de l’anglais pour communiquer et travailler en équipe. Le technicien est responsable des vérifications avant et après le vol de l’hélicoptère.

Bien d’autres métiers passionnants dans cette filière existent : les secouristes en hélicoptères, les métiers de la captation audiovisuelle pour les grands événement sportifs ou internationaux, les métiers liés à la maintenance, à la surveillance et aux interventions rapides en milieu difficiles

L’HÉLIPORT D’ISSY-LES-MOULINEAUX, BASE CAPITALE DES HÉLICOPTÈRES DE LA SÉCURITÉ CIVILE

Deux hélicoptères (modèle EC 145) de la Sécurité Civile sont basés sur l’héliport d’Issy-les-Moulineaux, ce qui permet des interventions rapides et la liaison avec les principaux hôpitaux de la capitale. Un des deux appareils est équipé en permanence pour effectuer les missions de secours. Le second est plutôt dévolu aux missions de sureté. Un hélicoptère peut transporter 9 passagers dont 1 victime et 1 équipe médicale. L’indicatif de l’appareil est «DRAGON 75». Il est apte à l’évacuation des personnes, au transport d’équipes de secours ainsi qu’à l’hélitreuillage. Il peut avoir pour mission la recherche de personnes (utilisation de la caméra thermique), les reconnaissances et la coordination des secours (pollutions, grands incendies, inondation, attentats, etc.).

L’HÉLIPORT, UN SITE DE HAUT VOL

Crée en 1957, l’Héliport regroupe sur 4,5 hectares des opérateurs privés et publics qui remplissent des missions liées aux transports, à la surveillance et à la maintenance des infrastructures, aux prises de vues aériennes ou des missions de service public. Le champ de manoeuvres d’Issy-les-Moulineaux, créé en 1890, a accueilli dès le début du siècle un foisonnement sans précédent d’expérimentations aéronautiques et la foule s’y pressait pour admirer les exploits des aviateurs. En 1946, le terrain est devenu un aérodrome, placé sous la gestion du Groupe ADP (ex Aéroports de Paris). C’est en mars 1957 que s’est ouvert l’Héliport de Paris. Le bâtiment en bois de l’héligare tout comme certains hangars sont les témoins architecturaux de cette histoire aéronautique qui continue de s’y écrire au quotidien.

LE PROGRAMME ET LES INFORMATIONS PRATIQUES

Entrée libre et gratuite de 10h à 12h, et de 14h à 17h, Accès sur présentation d’une pièce d’identité en cours de validité via le portail au 61 rue Henry Farman 75015 Paris.

Visites guidées à 10h30 et 14h : Philippe Boulay, délégué au patrimoine de l’UFH, conduira une passionnante visite à travers l’héliport (durée 1h00). ATTENTION : nombre de places limité à 20 personnes par visite guidée, inscription obligatoire auprès du service culturel de la ville d’Issy-Les-Moulineaux au 01 41 23 87 00

Conférences à 10h00, 11h et 14h30 : Thierry Couderc, délégué général de l’UFH, animera des ateliers conférences techniques (durée 45 mn). Chacun pourra tester à cette occasion le plateau de simulation à bille utilisé par les élèves pilotes pour appréhender la dextérité nécessaire au pilotage et poser toutes les questions liées au pilotage et aux procédures de sécurité.

Ateliers enfants toute la journée : les associations environnementales Pik Pik et Plante & Planète qui ont réalisé l’inventaire des espèces et installé des ruches sur l’Héliport, espace vert en milieu urbain, proposeront des activités aux enfants sur la biodiversité.

 


Marcel Jeanjean illustrateur

MORANE 406 illustré par Marcel JEANJEAN (collection privée Claude LE BIHAN)

Je vous présente ici quelques illustrations couleurs des avions français à la veille de la seconde Guerre Mondiale. Marcel JEANJEAN (1893-1973), est un célèbre illustrateur français plus particulièrement fécond dans le domaine de l’aviation. Mobilisé en 1914, son talent de dessinateur s’exprime dans un journal du front « Le Canard poilu ». En 1917, il demande à servir dans l’aviation et devient pilote de reconnaissance. il ne manque pas de saisir des instants de la vie quotidienne de son escadrille sur des carnets à dessin, à la fin de la guerre il en sortira un album de croquis  « Sous les cocardes, scènes de l’aviation militaire » (1919). À défaut de casser votre tirelire pour acheter un exemplaire de la 1ere édition sur les sites marchands, vous pouvez le trouver disponible en seconde réédition  (1992) sur les sites de livres rares bien connu sur le web. Il illustre ensuite « Les aventures de Fricasson » (1925/26) – « Parlons d’aviation » (1933) – « Les conquérants du ciel » (1943).

Il est nommé peintre officiel du Département de l’Air en 1933, Jeanjean continuera une activité parallèle d’illustrateur pour des publications civiles, en grande partie destinées à la jeunesse.

Sources des informations :

Claude LE BIHAN

Pégase N°103, octobre 2001, Marcel Jeanjean, au-delà des cocardes.

BNF Gallica