Le Boeing Stearman de l’association Vintage Aero Passion

Francis Pelletier à bord du Boeing Stearman PT17 N4561N au meeting d’Epernay 2015 ©Xavier Cotton

La première fois que j’ai croisé ce Boeing Stearman N4561, c’était au meeting d’Epernay en 2015, ayant réussi quelques photos sympa de cet avion dont une avec le pilote très souriant, J’ai appris  que cet avion faisait parti de l’association Vintage Aeropassion  et que son pilote était Francis Pelletier. J’ ai pris contact via le site de l’association afin de lui envoyer quelques photos souvenir de sa présentation à ce meeting d’Epernay 2015. L’année dernièe j’ai un vol avec cet avion l’année dernière lors des journée porte ouverte de Soissons j’ai pu réaliser un des rêves aéronautique effectuer un vol sur cet avion : Vol en Boeing Stearman au dessus de Soissons .

Vol sur le  Boeing Stearman N4561N à Soissons ©RC

Historique du Boeing Stearman N2S4

Le Boeing Stearman modèle A75 Kaydet est un avion biplan biplace d’ entrainement militaire dont le premier vol a été effectué en 1934 . Près de 10000 exemplaires du Stearman,ont été construits entre 1934 et 1945. Plusieurs variants PT13,PT17,PT18 équipés de moteurs en étoile de 7 à 9 cylindres ; respectivement Lycoming R680 de 225 cv, Continental R670 de 220cv, et Jacobs R755
de 225 cv ont équipé l’US Army.

Les avions de l’US Navy ont reçu le type N2S1 N2S2 N2S3 N2S4 N2S5 en fonction des types de moteurs utilisés et de quelques modifications mineures.Tous les avions de l’US Army avaient le fuselage bleu et les ailes jaunes alors que ceux de l’US Navy étaient entièrement jaunes avec une bande de couleur rouge ou verte en fonction des escadrons. Ils étaient communément appelés « Yellow Perril » le péril jaune.

Une version A76 militarisée pour l’exportation, équipée du moteur Wright Wirlwind de 320cv fut l’objet de contrats avec de nombreux pays d’Amérique latine ( Brésil,Argentine Pérou) et Philippines en 1937. Cette version était équipée de 2 mitrailleuses de 7,5 mm, une dans l’aile basse droite, l’autre en place arrière et pouvait emporter 2 bombes de 50 livres en rack entre les jambes du train principal. Un modèle du A76 est toujours en exposition au Musée de la Força Aeria Brasileria à Rio de Janeiro.

Boeing Stearman PT17 N4561N au meeting d’Epernay 2015 ©Xavier Cotton

Le Stearman de Vintage Aeropassion basé à Soissons S/N 75-8435 est sorti de l’usine Stearman Company, filiale de Boeing à Wichita dans le Kansas le 18 janvier 1943. Il a été pris en compte par l’US NAVY le 6 septembre 1943 et fut affecté à la base aérienne d’Ottumwa dans l’Iowa jusqu’en septembre 1945 pour la formation de base des pilotes de l’US Navy dont l’un des officiers était le futur Président Richard Nixon. Il fut ensuite transféré sur la base auxiliaire de Cabanys Field au Texas. En juin 1946, il rejoignit la base aérienne de Rodd Field au Texas jusqu’en mai 1947 puis à Pensacola Naval Air Station en Floride jusqu’au 31 janvier 1948. Il fut ensuite stocké sur la Naval Air Station de Glynko en Géorgie avec de très nombreux autres Stearman avant d’être vendu aux enchères et rayé des listes de l’US NAVY. Il continua sa carrière civile en tant qu’avion d’épandage agricole puis comme avion de formation en aéroclub. En 1990 l’avion est complétement restauré dans sa livrée actuelle équipé du moteur Continental R670 de 225 cv. Dans cette configuration il a obtenu le prix de la meilleure restauration au standard de l’époque lors du rassemblement annuel d’Oskoch dans le Wisconsin. En 2012, son propriétaire américain s’en sépare. L’avion est envoyé par bateau à Malmöe en Suède, remonté puis convoyé en vol jusqu’à Soissons en juin 2013 via Brème, et Aix la Chapelle où il fait partie maintenant de l’association Vintage Aeropassion qui compte également un Stinson 108 de 1948 et un NC854S de 1951.

Présentation en vol de deux Boeing Stearman  N4561N et F-AZUD au meeting D’Epernay 2015 ©Xavier Cotton

Caractéristiques techniques

Envergure : 9,81m
Longueur : 7,54m
Masse maxi : 1200 kg
Vitesse de décrochage : 50 kts
Vitesse de croisière : 90 kts
Plafond : 4000m
Autonomie : 3h30

Il faut être un peu agile pour aller faire le plein dans l’aile supérieure, n’est ce pas Francis ? ©Liliane Cotton


Jean Mermoz disparait le 7 décembre 1936

Jean Mermoz (Collection Jean Bétrancourt)

Jean MERMOZ est né le 9 décembre 1901, à Aubenton (Aisne).
  • En 1920, s’engage dans l’aviation
  • En 1921, il est breveté pilote civil
  • En 1926, il entre comme pilote chez Latécoère
  • En octobre 1927, il vole de Toulouse à Saint-Louis sans escale
  • En décembre 1927, il est nommé chef-pilote de l’Aéropostale à Buenos Aires
  • En 1929, il passe la Cordillère des Andes, puis établit la ligne Mendoza – Santiago du Chili
  • Le 12 mai1930, il franchi l’Atlantique à bord du Comte-de-la-Vaulx, réussissant par la même occasion la1re liaison aéropostale entre la France et l’Amérique du Sud
  • En janvier 1933, il effectue la traversée  de l’Atlantique sud en 14 h, sur l’Arc-en-Ciel construit par René Couzinet (voir escales du vol retour à Casablanca et Toulouse-Francazal)
  • En mars 1933, lors de la naissance d’Air France, il est nommé chef-pilote de cette Cie pour la ligne France-Amérique du Sud
  • En 1934 il effectue des liaisons régulières dans chaque sens et le 7 décembre 1936 à 10 h 47, à sa 24 e traversée, il transmet cet ultime message : Coupons moteur arrière droit
Le Gouvernement de la République française le citera à l’ordre de la Nation :
Mermoz Jean, commandeur de la Légion d’Honneur, Inspecteur général de la Compagnie Air France
« Sublime figure d’aviateur d’un valeur morale et professionnelle hors pair. Créateur aux prix d’efforts surhumains, de l’aviation commerciale transocéanique a fait de son nom un symbole et de sa carrière une longue suite d’exploits.
Allant jusqu’au bout de toute entreprise, envisageant la mort avec sérénité, a mérité l’admiration générale par la grandeur de ses actes.
Porté disparu avec l’équipage de la Croix-du-Sud, dont il était le chef de bord.
Accomplissait sa 24 traversée de l’Atlantique sur la ligne postale qu’il avait été le premier à tracer.
Entre de plain-pied dans  la légende et s’inscrit parmi les héros les plus purs de l’aviation française.
8.200 heures de vol »
Fait à Paris le 15 décembre 1936
Le Ministre de l’Air : Pierre Cot.

D’azur et de sable de Marcel Migeo

Un récit exceptionnel d’une brûlante actualité

Marcel Migeo est un grand nom de l’époque héroïque de l’aviation, même s’il n’a pas la notoriété d’un Mermoz, d’un Guillaumet ou d’un Saint-Exupéry, qu’il a d’ailleurs connus tous les trois. Refusant une vie toute tracée de fonctionnaire au Ministère des Finances, il choisit l’aéronautique militaire par goût de l’aventure et des voyages. En janvier 1923, il part pour la Syrie, affecté comme pilote de chasse à la 53e escadrille du Levant basée à Deir ez-Zor. Sur Breguet XIV, il va participer aux opérations de « pacification » de la Syrie, y gagnant la Croix de guerre et la Médaille du Levant avec barrette.

Chaque jour, il a noté sur son inséparable carnet de moleskine les faits marquants de son quotidien : les missions aériennes, ses relations avec la population, sa découverte des villes et paysages de Syrie. Ces notes ont donné naissance à un manuscrit, inédit jusqu’à aujourd’hui.

Devenu assureur dans sa ville natale de Reims, Marcel Migeo a écrit une dizaine de livres, dont la majorité consacrée à l’aviation. On lui doit ainsi des récits de guerre, comme Batailles dans le ciel (Grand Prix littéraire de l’Aéro-Club de France) et des biographies de Saint-Exupéry, Henri Guillaumet, Maryse Bastié et Didier Daurat. Près de cent ans après, ses écrits sur la Syrie – nous retrouvons Alep, Palmyre, Raqqa et Deir ez-Zor – prennent une résonnance toute particulière et étonnamment actuelle, alors que ce pays est déchiré par une guerre civile qui a pris une dimension internationale.
Ce document exceptionnel inaugure la toute nouvelle collection des éditions Heimdal, Les Ailes de l’Histoire, consacrée aux personnages et faits majeurs de l’épopée aéronautique.
Le journaliste et écrivain Patrick Poivre d’Arvor, rémois lui aussi, préface cet ouvrage par fidélité à la mémoire de Marcel Migeo, qu’il a connu et dont les récits de jeunesse passionnés ne sont pas étrangers à la passion qu’il a développée, à son tour, pour les temps héroïques de l’aviation.

Editions HEIMDAL
Titre : D’azur et de sable, un aviateur français en Syrie en 1923
Auteur : Marcel Migeo
Broché, 256 pages,
cahier photos de 8 pages.
19,50 €
Sortie en décembre 2017


Sondage commandé par EASYVoyage sur le plaisir de voyager en Avion

A380 d’Air France ©Philippe Warnault

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

65% des internautes aiment voyager en avion malgré un manque de confort souvent souligné (81% des sondés) !

Le comparateur de vol Easyvoyage a sondé plus de 1050 internautes sur le moyen de transport plus ou moins incontournable pour voyager… L’avion !

Levallois-Perret, le 21 novembre 2017
Pour certains, il représente déjà le début des vacances alors que pour d’autres, il est synonyme d’inquiétude… Les offres des compagnies low-cost ayant largement contribué à sa démocratisation, rares sont ceux qui n’ont jamais pris l’avion ! En revanche, ce qui met tout le monde d’accord, c’est une certaine appréhension des différentes étapes avant de s’envoler : file d’attente, contrôle de sécurité, … Pour tout savoir sur la façon dont les Français s’envoient en l’air, Easyvoyage.com révèle les résultats de son enquête menée auprès de 1050 internautes* !

Voyager : le parcours du combattant ?

Le trajet pour se rendre à l’aéroport est l’une des principales préoccupations pour 41% des voyageurs, notamment s’il y a des embouteillages. Les files d’attente interminables et l’oubli des papiers ou des billets d’avion sont des sources d’inquiétude pour respectivement 28% et 26% des sondés. Ils sont également 6% à se soucier des contrôles, avec une certaine appréhension au niveau des portiques de sécurité… D’ailleurs, en termes de sécurité, un peu plus d’un sondé sur 2 trouve indispensable les contrôles renforcés dans les aéroports, surtout dans le contexte actuel. 33% les jugent nécessaires mais par forcément efficaces… Et les plus pressés les trouvent beaucoup trop long (9%).

Pour se rendre à l’aéroport, les voyageurs utilisent plus souvent leur propre véhicule (36%) si ce n’est pas un proche qui les y dépose (30%). Ils ne sont que 17% à prendre les transports en commun et 14% optent pour un VTC ou un taxi. Seuls 2% choisissent le co-voiturage.

Même pas peur !

Dans quel état les internautes sont-ils avant de monter dans l’avion ? Plutôt, sereins ! Ils sont près de 65% à ne pas en avoir peur ! 25% d’entre eux pensent même que c’est le moyen de transport le plus sûr. Certains internautes restent tout de même craintifs. Ils sont ainsi 10% à être angoissés à l’idée de prendre un avion… Enfin, 26% des sondés, bien que n’appréciant pas particulièrement ce moyen de transport, aiment trop voyager pour s’en passer.

Les incivilités insupportent les voyageurs…

Étonnamment, ce n’est pas le décollage ou l’atterrissage qui stresse le plus les voyageurs (seulement 12% des répondants) mais bien le fait que les autres passagers puissent être bruyants ou peu civilisés (40%). Les turbulences inquiètent tout de même 29% des internautes,juste devant le confinement (24%)

Par ailleurs, les internautes sont quasiment unanimes sur ce qu’ils détestent le plus lors d’un voyage en avion : l’inconfort des sièges et le manque d’espace (82%), surtout s’il s’agit d’un vol long-courrier ! Les repas ne sont vraiment pas mémorables pour 9% et l’exiguïté du compartiment à bagages (8%) complètent le classement. Enfin, seul 2% des sondés gardent en (mauvais) souvenirs certains équipages de vol, pas franchement agréables… C’est peut-être pour cette raison que les voyageurs apprécient le plus l’amabilité des hôtesses et stewards (45%) lorsqu’on les interroge sur ce qu’ils préfèrent le plus lors d’un vol ! Viennent ensuite les sensationnels « décollage /atterrissage » (21%), alors que 19% se réjouissent à l’idée de regarder des films tout juste sortis au cinéma et enfin 14% d’entre eux plébiscitent le service à bord !

… Et même moins que les retards

S’ils ne sont que 20% à en avoir jamais subi, 24% déclarent avoir déjà vécu des retards et trouvent même qu’ils se produisent de plus en plus souvent ! C’est également arrivé à 55% des internautes, qui, plus philosophes, ne trouvent pas cela bien grave…

Réacteur d’A320 vue à travers un hublot ©Xavier Cotton

Le hublot sinon rien !

Il y a, comme pour tout moyen de transport, des places à privilégier et l’avion ne déroge pas à la règle ! Les internautes préfèrent avant tout être devant, près du cockpit afin de rentrer et de sortir plus vite de l’appareil (47%). Les voyageurs prévoyants (36%), se sentent bien au-dessus des ailes, près des toboggans… Et les gourmands (9%), restent au fond, pour recevoir en 1er les plateaux repas ! Enfin les plus inquiets (7%) choisissent les issues de secours.

Les sièges aussi ont leur importance pendant un vol. Le côté hublot reste le plus prisé pour 65% des internautes, pour pouvoir admirer la vue. Certains internautes ont la bougeotte (32%) et mise tout sur le côté couloir, pour pouvoir se dégourdir les jambes quand ils le souhaitent. Le milieu, lui ne récolte que 2% des avis, et c’est avant tout pour être entouré en cas de stress !

Demain, y-aura-t-il un pilote dans l’avion ?

Tout comme la voiture sans conducteur, l’avion sans pilote semble être le futur ! Si 53% des internautes sont prêts à tenter l’expérience après quelques années de pratique, pour 38% d’entre eux, il en est hors de question ! Les derniers, très sereins n’ont aucun souci avec ce type de projet (8%).

To eat or not to eat… That is the question !

Les internautes ne semblent pas friands des offres de restauration proposées dans les aéroports ! En effet, avant le passage des contrôles, ils sont 73% à trouver cela cher, pas spécialement bon et avec un choix trop limité…, bref ils ne sont pas fans ! 14% considèrent cela comme plutôt sympathique car ils apprécient l’ambiance des aéroports. Enfin, pour 13% des sondés, cela dépend de l’aéroport !

Après les contrôles, le choix est sans appel ! Ils sont 80% à trouver l’offre très pauvre et encore plus chère qu’avant la zone de contrôle… Seul 19% apprécient de prendre un en-cas avant de monter à bord.

Au niveau des commerces, le Duty Free est considéré comme un bon moyen de passer le temps pour la majorité des internautes (65%). Ils sont tout de même 15% à faire de ces boutiques un passage obligé, au point d’arriver plus tôt à l’aéroport ! Les autres n’ont pas le temps d’y passer (3%) ou trouvent cela vraiment inutile (16%).

A Roissy, en attente d’un vol vers Cork (Irlande) @Xavier Cotton

Des internautes plutôt Gaullistes !

L’aéroport Paris-Charles de Gaulle remporte la palme du meilleur aéroport pour 30% des internautes ! Juste derrière, celui de Paris-Orly (13%) et pour compléter ce classement, celui de Dubaï avec 6% des votes !

*Le sondage a été réalisé auprès de 1 050 internautes la semaine du 13/11.

 

A propos de Easyvoyage

Lancé en janvier 2001 par Jean-Pierre Nadir, Easyvoyage.com est le portail éditorial consacré au voyage le plus complet du marché. Easyvoyage (groupe Webedia) présente une approche originale combinant contenus éditoriaux, moteurs de comparaison (vols, circuits, séjours, hôtels), notation des hôtels par les professionnels et par les utilisateurs, dimension communautaire forte (forum de discussions, club de membres…), et recherche de bons plans. Le site et ses fonctionnalités sont accessibles et optimisés sur tous les types de support (desktop, mobile, tablette…). Easyvoyage s’est imposé parmi des leaders européens sur ces métiers de l’infomédiation (information + moteurs comparaison) et rassemble près de 7 millions de visiteurs chaque mois. Easyvoyage occupe notamment la première place sur le marché français. Le groupe est présent sur les 5 grands pays Européens (France, Espagne, Italie, Angleterre et Allemagne) et autour de trois marques fortes : Easyvoyage (en Europe), Alibabuy (en France) et Dealchecker (au UK). En Juin 2015, Easyvoyage a intégré le pôle Travel de Webedia.

Plus d’informations sur www.easyvoyage.com


Sous Le Ciel de Tokyo …

SOUS LE CIEL
DE TOKYO…
VOLUME 01
PAR SEIHO TAKIZAWA

Tout comme les films Le Vent se lève d’Hayao Miyazaki, et plus récemment Dans un recoin de ce monde de Sunao Katabuchi, Sous le ciel de Tokyo… suit le quotidien d’un couple en pleine Seconde Guerre mondiale.
Un seinen à part, très précis et instructif pour tout ce qui concerne l’aéronautique de l’époque (que ce soit l’ingénierie, les combats, et les différences notoires de moyens entre les États-Unis et le Japon), mais aussi touchant grâce à une histoire d’amour tout en subtilité, tendresse et drôlerie.

Fin 1943. Shirakawa, un pilote de chasse ayant combattu dans diverses régions du monde, rentre enfin à Tokyo et est muté au Centre d’essais aériens de l’armée impériale. Après une longue absence, Shirakawa essaie de reprendre sa vie de famille auprès de sa femme Mariko.
Sous le ciel de Tokyo… raconte le quotidien ordinaire d’un couple à une époque où la vie et la mort se côtoient chaque jour.

SEIHO TAKIZAWA
est né à Sapporo, sur l’ile de Hokkaido, en 1963.
Il réside au japon

Il étudie le design à l’Université Tokyo Zokei. Il devient designer industriel et se lance en parallèle dans le fanzinat. Il débute sa carrière professionnelle en 1990 dans le magazine Model Graphix, spécialisé dans les maquettes. En 1992 son premier album, Ao no Korô – Japanese Interceptors 1945 est publié. Il s’est depuis spécialisé dans les récits de bataille aérienne se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a actuellement une quinzaine de séries à son actif.

Editions Delcourt : www.editions-delcourt.fr
Album broché
208 pages
128 x 182 mm
EAN : 978-2-4130-0085-3
PRIX : 7,99 €


L’Aéro-Bar de l’Aéro-Club de Normandie à Rouen-Rouvray

Potez 36 F-ALQT de l’Aéro-Club de Normandie à Rouen Le Madrillet le 17 juin 1933 (collection privée Alain Bétrancourt)

Ce joli restaurant  se trouvait à coté du pavillon hollandais à l’exposition coloniale de 1931, entièrement reconstruit sur le terrain de Rouen le Madrillet, il a été inauguré  le 17 juin 1933  sous le nom d’Aéro-Bar par l’Aéro-Club de Normandie. Sur les deux cotés courrait une véranda et à l’intérieur se trouvait une vaste salle qui pouvait servir de salle de danse.

Louis Antier président de l’Aéro-Club de Normandie inaugura le Club-House entouré de René Aubin et Jean Germain (vice-président), Jean Horlaville (secrétaire général), Jean Betrancourt (trésorier), Emile Anterion (secrétaire adjoint), Marcel Laigné (trésorier adjoint), Le docteur Delabost, René Cano (assesseurs), Bertrand, Baulet, Huéber, Lufbery, lieutenant-colonel Pepin, Potel (membres du bureau), Coeffin, Bilger, l’abbé Marguery,  Constant Crestey membre de l’Aéro-Club.

Sur l’initiative du président de l’Aéro-Club de Normandie, Louis Antier, les invités de l’ACN montèrent tour à tour dans le Farman F190 de Constant Crestey pour faire un vol au dessus de Rouen dite la ville aux cent clochers.

Sur l’aérodrome de Rouen-Le Madrillet, à gauche Farman 200 (F-ALPF) de l’Aéro-Club de Normandie et à droite le Farman F190 (F-AJIA) de Constant Crestey (collection privée Alain Bétrancourt

Breitling met fin à son sponsoring aéronautique

Le L-1049 « Super Constellation » HB-RSC sponsorisé par Breitling au Salon du Bourget 2011 ©Xavier Cotton

En mai dernier, Breitling a été racheté par le fonds d’investissement britannique CVC Captital Partners. La nouvelle direction mise en place chez le célèbre horloger suisse à pris une décision radicale au début de cet automne : cessez toutes ses actions de sponsoring dans le monde de l’aéronautique

Si pour l’instant, le partenariat avec la Breitling Jet Team est maintenu, ce n’est pas le cas de ceux  qui se terminent fin 2017,  dont les Breitlings Walkers sur Boeing Stearman, le  DC3 Breitling  (HB-IRJ) qui vient pourtant de finir un tour du monde, la Breitling Racing Team dont son pilote Mikaël Brageot n’aura fait qu’une saison sur le circuit Red Bull Air Race avec son MXS-R « Skyracer » aux couleurs de Breitling et pour finir le L-1049 « Super Constellation » HB-RSC  de la Super Constellation Flyers Association basée en Suisse, l’un des deux Super Connie en état de vol au monde. C’est en bonne partie grâce au soutien de Breitling que l’appareil avait pu être acheté et remis en état de vol par les 3500 membres de l’association. L’association cherche désormais de nouveaux soutiens, souhaitons-lui de retrouver rapidement de nouveaux sponsors et de continuer à faire voler cet avion extraordinaire

Afin  de financer de lourds travaux de maintenance prévus l’année prochaine, un appel à don à été lancé.Vous trouverez comment procéder sur le site https://www.superconstellation.org/ . 35 donateurs seront tirés au sort pour effectuer un vol de 45 minutes à bord du « Super Connie » helvète.

DC3 Breitling HB-IRJ à Chalons-Vatry (2016-09-20) ©Sandra Prevost

Le sites :

http://www.breitling-jet-team.com

https://www.superconstellation.org

http://breitlingracingteam.com/fr

https://www.breitling.com

http://www.flydc3.net/


Le musée de Philippe Warnault

Philippe Warnault me présente sa collection ©Xavier Cotton

Cela fait déjà 10 ans que j »échange par mail avec Philippe Warnault  qui m’a contacté, à la suite de cet article sur la présence du Bristol 170 Freighter sur l’ aéroport de Calais-Marck. En effet, Philippe à une passion particulière  pour cet avion et peut tout vous raconter sur son exploitation à travers le monde. Depuis longtemps Philippe m’avait invité à visiter son musée personnel et voir sa collection, mais jusqu’ici je n’avais pas trouvé le temps. Vendredi dernier, accompagné de mon épouse, je suis allé lui rendre visite.

Philippe Warnault ©Xavier Cotton

Arrivé chez Philippe à quelques kilomètres de Compiègne, il commence par nous faire visiter son jardin où on peut voir un joli salon de jardin, dont la table basse est constituée d’une roue d’Airbus A300 avec un plateau de verre posé dessus, des saumons de caravelles posés contre un mur, un ancien poteau d’arrêt de bus de l’aérodrome du Bourget et encore quelques pneus d’avion sous un abri.

Ensuite descente au sous-sol où Philippe à préparé dans le garage, une petite exposition spécialement pour nous , on peut y voir des uniformes de commandant de bord, des chapeaux d’hôtesses, des photos, des galleys de la SABENA, d’UTA et autres compagnies, des anciennes plaques de rue avec des noms d’aviateurs, des jouets en forme d’avion dont le fameux avion de Barbie du sketch de Florence Foresti. Bien sûr passionné d’aviation comme il est, Philippe connait par cœur tous les objets de sa collection , sachant exactement où il les a achetés et dans quelles conditions.

Une partie de la collection de Philippe Warnault ©Xavier Cotton

Philippe Warnault ©Xavier Cotton

Philippe nous invite à entrer dans une autre pièce du sous-sol où se situe le cœur de sa collection et là on peut imaginer sans difficulté combien de temps, de recherches, de patience, de contact , de km parcourus, il a fallu à Philippe pour rassembler autant de trésors aéronautiques. On ne sait où poser les yeux tant il y a d’objets bien rangés dans ce petit espace, maquettes, instruments de bord, fanions, disques vinyl, calendriers, horaires des vols, cartes d’embarquement, vaisselle de bord et bien sûr  tous les « goodies » imaginés par les compagnies:  stickers, jeu  de cartes, boites allumettes, cendriers, petite trousse de toilette…….

Un coté de la pièce est réservé à la documentation rangée de manière impeccable sur des étagères, On y voie des livres, des revues, mais aussi de la documentation officielle comme la Manuel de vol du Bristol 170 Freignter ainsi que son manuel d’entretien.

Si vous avez des objets ou revues aéronautiques, de la documentation dont vous ne voulez plus mais que vous ne souhaitez pas jeter, et en particulier sur le Bristol 170 Freighter, sachez que Philippe Warnault saura les mettre en valeur.

Merci Philippe pour la visite de ton musée personnel et ton accueil chaleureux. Nous sommes restés deux heures à t’écouter avec plaisir nous présenter ta « collection de toute une vie », mais si nous n’avions pas du partir, nous serions volontiers restés une heure de plus.

 


Exposition des dernières œuvres de François Bricq

KING AIR LIGHT acrylique sur toile1 30X130 cm ©François Bricq

 

LES DERNIERS TABLEAUX DE FRANCOIS BRICQ

GALERIE VITESSE à Paris

Du 16 novembre au 14 décembre 2017

 

« ENTREE D’AIR», acrylique sur toile, 97X130 cm ©François Bricq

Un univers mécanique de motrices, turbines et réacteurs s’invite aux cimaises de la Galerie Vitesse.

À la virtuosité de la technique de Francois Bricq  (1937-2013) on doit le passage réussi entre les zones hyperréalistes – les éléments mécaniques – et le traitement des reflets ou l’interprétation est libérée.
A sa maitrise parfaite de la peinture acrylique on doit la conjugaison des formes et des couleurs, avec une palette volontairement réduite.

Pour lui les avions sont les outils de la transformation du réel, les symboles du monde contemporain, de la consommation, des échanges, de la vitesse, mais aussi une invitation au voyage, au départ pour un quelque part encore inconnu .

Les créations de François Bricq balancent en toute ambiguïté entre l’interprétation poétique et le plaisir absolu et gratuit des formes et des couleurs.

REACTEUR GRIS », acrylique sur toile, 97X130 cm ©François Bricq

Galerie Vitesse : http://www.galerievitesse.com/
48 rue de berri
75008 Paris, France
00 33 142 25 48 13
La Galerie Vitesse est ouverte du mardi au samedi de 14 à 19 heures


Latécoère Cent ans de technologies aéronautiques

Cet ouvrage revient sur l’histoire de Latécoère, une histoire aux origines de l’aéronautique toulousaine. C’est en 1917 que Latécoère construit ses premiers avions, les Salmson, dans son usine de Montaudran. Depuis, la société participe à tous les grands défis aéronautiques : les lignes Latécoère qui engendreront l’Aéropostale de Mermoz et Saint-Exupéry, les premières traversées de l’Atlantique Sud, la construction d’hydravions géants, l’élaboration des premiers missiles français, l’électronique embarquée et les matériaux composites. Aujourd’hui, ce sous-traitant de premier rang travaille aussi bien pour Airbus que pour Boeing ou Dassault, employant plus de 4 300 personnes à travers le monde (Allemagne, Brésil, Maroc, Mexique, République Tchèque, Tunisie…), dont le tiers en France.

Pour raconter cette histoire, marquée par un goût de l’aventure et du défi technique, Jean-Marc Olivier en décrit les étapes successives. Dans un premier chapitre, il évoque l’entreprise familiale de 1917 à 1945. Du portrait de Pierre-Georges Latécoère aux premiers hydravions, il raconte les années glorieuses de la société. Il consacre le deuxième chapitre aux années 1945-1985, des années plus difficiles durant lesquelles Latécoère multiplie les expériences mais qui se clôturent par la fin de l’entreprise familiale. Le dernier chapitre (1985-2017) rappelle les années Junca, l’ascension de l’activité « systèmes d’interconnexion », les incertitudes face à la crise de l’aéronautique… jusqu’à nos jours marqués par de nouvelles ambitions avec une entreprise qui s’est internationalisée, structurée pour répondre aux enjeux de demain.

Aujourd’hui le groupe dirigé par une femme, Yannick Assouad, souhaite retrouver l’esprit Latécoère en promouvant trois valeurs historiques essentielles : l’audace, l’excellence et l’engagement.

Editions Privat : https://www.editions-privat.com/

Collection : Aviation
168 pages –24X30-Relié

32 € TTC
ISBN : 978-2-7089-9276-4


DC-7 restauré par BINTER à El Berriel

DC-7C EC-BBT restauré par BINTER à El Berriel (photos de Cmonsieurplus42)

 

DC-7C EC-BBT avant restauration à El Berriel en 2015 (photos de Jean Pierre Landais)

Octobre 2017, ce DC-7C stationné sur la commune de Tarajalillo  tout près de l’aérodrome El Berriel Au sud est de la Grande Canarie à coté de Bahia Feliz à  quand même meilleure allure une fois repeint même si un petit lavage régulier lui ferait du bien.Rappelez vous dans quel état il était lors du l’article publié à son sujet  en février 2012.  Depuis, Il a été restauré en 2015 par BINTER CANARIAS compagnie locale de transport aérien dont il porte maintenant les couleurs, mais malheureusement , comme tout avion exposé en extérieur, il continuera de subir l’agression des vents de sables et des embruns marins.

Il est à noter que ce DC-7C Seven Seas quadrimoteur à hélice fabriqué par Douglas en 1958 est le dernier des 350 DC-7  produits. Le DC-7C Seven Seas  dernière version du DC-7 fut le premier avion de ligne à moteurs à pistons à traverser l’Atlantique Nord, en service commercial, sans escale dans les deux sens.

DC-7C EC-BBT restauré par BINTER à El Berriel (photos de Cmonsieurplus42)

Ce dernier DC-7 (cn 45553/1038) est livré à Swissair baptisé sous le nom de « Schwyz » (immatriculé HB-IPP) . Après deux ou trois ans il a été vendu à Scandinavian Airlines System (SAS) immatriculé SE-CCH avec pour nom de baptême « Erik Viking ». Cependant, il n’a jamais opéré aucun vol sous les couleurs de SAS. Il a en effet été échangé contre un DC7 converti pour le transport de fret de la compagnie Japan Airlines (JAL). Il fut donc immatriculé JA-6306 en 1962 et changea de nouveau de nom pour devenir le « ville de Hong Kong. L’avion fut la propriété de quelques autres compagnies, avant de voler à partir 1965 sous sa dernière immatriculation (EC-BBT) sous les couleurs de la compagnie charter espagnole SPANTAX qui fut la dernière à l’exploiter jusqu’en 1976. Parqué définitivement sur l’aérodrome « El Berriel » depuis 1979 cet avion a servi plusieurs campagnes publicitaires et à porté pour l’occasion les couleurs d’Airtour International et celles de Rothmans . On peut remercier BINTER  CANARIAS de s’être investi dans la restauration de cet avion témoin  de l’histoire de l’aviation commerciale car l’Aéroclub Royal de Grande Canarie qui préserve l’avion n’a surement pas les moyens d’assurer à cet avion une restauration digne de son passé et une protection contre les agressions humaines et celle du temps qui passe.

Panneau indicatif de l’histoire du DC-7C EC-BBT (photos de Cmonsieurplus42)

Ci-dessous vidéo en Time Lapse de la restaurtion du DC7 EC_BBT


Aéropuces 2017

Aéropuces 2017 AU Musée de l’Air et de l’Espace au Bourget

Samedi 21 Octobre 2017 au Dimanche 22 Octobre 2017 de 10h00 à 17h00

Rendez-vous dans le Hall 6 Concorde et de l’entre deux guerres du Musée de l’Air et de l’Espace au Bourget pour une nouvelle édition de la brocante aéronautique et spatiale.

La brocante est ouverte aux particuliers et aux professionnels et l’entrée est libre.

Vous pouvez y dénicher :

  • Des livres, affiches, magazines, cartes postales et objets de collection…
  • Des instruments et accessoires, moteurs, hélices, casques, uniformes…
  • Des aéronefs, pièces, maquettes…

Rendez-vous au musée pour acheter, échanger et rencontrer des passionnés. Plus de soixante exposants sont attendus.

Venez dénicher, découvrir, compléter votre collection : instruments et accessoires : moteurs, hélices, casques, uniformes, maquettes, aéronefs, pièces, objets insolites, ivres, affiches, cartes postales, vieux papiers, magazines, objets de collection comme cet avion à pédales pour enfant.

Les ateliers seront ouverts exceptionnellement le samedi 21 et dimanche 22 octobre 2017.

Le Hall Concorde est intégralement accessible aux personnes en fauteuil roulant.

Le Hall de l’Entre-deux-guerres est en partie accessible aux personnes en fauteuil roulant (22 marches à gravir pour atteindre la mezzanine).

Pour tout renseignement complémentaire sur l’accessibilité de cet événement, contactez le MAE à cette adresse ecrire[arobase]museeairespace.fr

Musée de l’Air et de l’Espace
Aéroport de Paris Le Bourget
BP 173

93352 LE BOURGET

www.museeairespace.fr

tel 01 49 92 70 62 / 01 49 92 70 22

fax : 01 49 92 71 41

Accès
Bus : 350 (départ Gare de l’est) – 152 (départ Porte de la Villette)
Route : A1 sortie LE BOURGET
Autoroute : A1, Sortie 5 Aéroport du Bourget
RER : B, Gare du Bourget puis bus 152
Métro : Ligne 7, La Courneuve, puis bus 15