La Patrouille des Papys de l’Aeroclub Alpin par Denis Turina

Papy leader, Vincent Scotto di Vettimo les mains derrière le dos, est secondé par Alain Bondon, les bras croisés. Papy 2, Robert Huet cravaté, est secondé par Béatrix Escallier. Papy 3, votre serviteur sous la casquette rouge, est seul dans son avion.

Formée au début des années 2000, La Patrouille des Papys était tombée en sommeil après avoir animé le ciel de Tallard à l’occasion de fêtes aériennes.

Remise en état de vol, et améliorée parce que ses pilotes qualifiés arrivaient en bout de potentiel, elle a pu honorer la cérémonie de remise de la médaille de l’Aéronautique à Serge Boichot, le chef pilote de l’aéroclub. Regardons-la de plus près pour ce vol du 16 mai 2015.

Le leader officiel est Alain Bondon, le Président de l’Aéroclub Alpin. A ses cotés pour le conseiller, à la voix puisque le CMAC (Conseil Médical de l’Aviation Civile)  lui a interdit de piloter : Vincent Scotto di Vettimo. Formé au Canada dans les années 50, moniteur sur T6 à Marrakech, pilote de reconnaissance sur Mirage III R puis instructeur à Dijon sur Mirage III B, il a longtemps été chef pilote de l’aéroclub et vient de fêter ses 80 ans. Alain pilote l’Ecoflyer F-HCPL.

Le N°2 est Robert Huet. Instructeur montagne de l’aéroclub, c’est un ancien de la Royale. Lâché sur Hellcat à Kouribga dans les années 50, il a continué sur Vampire, Aquilon, Etendard et Crusader, avant de pouvoir, enfin et tout en gardant son uniforme à deux rangées de boutons, quitter le porte-avions et piloter des avions de l’Armée de l’Air. Il a formé plusieurs lots de pilotes, à Tours sur T 33 et sur Mystère IV, puis à Salon sur Fouga. A ses cotés, depuis que le CMAC lui a interdit de voler seul : Béatrix Escllier. Robert pilote le DR 400 120cv F-BTZP

Le N° 3 est Denis Turina (ndlr : http://sjlardy.free.fr/Galerie3/turina.htm) , votre serviteur. Gamin qui peut revoler en solo depuis que le CMAC lui en a redonné l’autorisation. Lâché sur Mirage III en 1968 par Vincent, il flirte avec les 75 ans. Il pilote le DR 400 160cv « armé » d’une go pro F-GEIU.

Décollage du DR400-120 F-BTZP, de l’ Ecoflyer F-HCPL et du DR400-140B F-GEIU

Caractéristiques cumulées :

  •  420 CV, dont 135 « à mazout » sur l’Ecoflyer, pour la puissance des avions.
  • plus de 2 siècles en âge et moins de 3 quintaux en masse, pour les trois pilotes qualifiés patrouille.

Le programme :

  • Décollage en patrouille serrée à trois,
  • virage de présentation et passage en flèche,
  • virage en vent arrière, formation en colonne et nouveau passage,
  • dégagement vers le nord, mise en échelon refusé à droite,
  • présentation au « peel-off » 100 pieds 200 km/h,
  • peel-off à trois secondes, atterrissage du leader et remise de gaz en très courte finale pour 2 et 3,
  • patrouille serrée à droite, tour de piste et atterrissage en patrouille serrée pour 2 et 3,
  • retour au parking des trois avions, en colonne. Arrêt des moteurs au top du leader.

Si les circonstances s’y prêtent et le permettent, cette patrouille sera peut-être encore réactivée. Son indicatif pourrait être alors : « Les Criqués » ?

Merci à Denis Turina qui m’a envoyé cette présentation de la patrouille des Papys qui démontre que la passion de voler habite toujours ces « jeunes hommes » . Ils totalisent  plusieurs milliers d’heures de vol chacun sur des machines pointues et ont conservé le plaisir de voler sur DR400 ou Ecoflyer.

Madame, Messieurs ; Félicitations !


Decollage L-39 Albatros à Reims en Champagne

Décollage en douceur à Reims en Champagne du L39 Albatros LX-STN ©Xavier Cotton

Hier de passage au terrain de Prunay, ah non pardon !  j’oubliais que l’aérodrome de Reims-Prunay s’appelle désormais Reims en Champagne, cela fait quand même plus sérieux même si la distance disponible au décollage (TODA) indiquée sur la carte VAC n’est que de 1100m. Ceci étant dit, si c’est largement suffisant pour les avions d’aéroclub style DR400, C172 et autre PA28, cela semble l’être aussi pour ce L39 Albatros de la patrouille Sparflex qui était en ligne de vol avant même la moitié de la piste. Sur la photo ci-dessus juste après décollage le LX-STN amorce son virage au cap 270 comme indiqué par la procédure en piste 25 afin d’éviter le survol du site FRANGAZ et du village de Puisieulx.

Vous pouvez voir plus de de photos de cet avion en allant voir l’album « L-39 Albatros Patrouille Sparflex » sur ma galerie Flickr : https://www.flickr.com/photos/passiondesavions/


l’Adjudant-Chef Sahuc sur Potez 25 lors de la Coupe Bréguet 1927

Adjudant-Chef Sahuc devant son Potez 25 à l’occasion de la Coupe Bréguet 1927 ©Jacques Hémet

Merci à Jacques Hémet de nous faire partager les richesses de sa collection privée. Grâce  à BnF-Gallica voic ce qu’on peut lire dans la Revue Bi-mensuelle L’Air N°191 du 15 octobre 1927 page 13 sous la rubrique « d’une quinzaine à l’Autre » :

« La période automnale incite beaucoup d’équipages, avant de replier leurs ailes pour la saison d’hiver, à entreprendre d’importants voyages. Lorsque paraîtront ces lignes sans doute de nouveaux exploits auront-ils été accomplis et nous attendons beaucoup de certains projets français, sérieux. La quinzaine nous permet en outre d’enregistrer plusieurs voyages de grande envergure. Une mention spéciale doit être accordée aux résultats obtenus par l’adjudant-chef Sahuc dans la Coupe Bréguet. Ah ! si l’on confiait à certains de nos équipages militaires le soin de faire briller leurs cocardes tricolores au loin, je vous assure que nous aurions souvent l’occasion de nous enthousiasmer. Mais ils sont trop souvent considérés comme n’ayant pas le droit de dépasser les limites de la grande volière qu’est la France.

L’adjudant Sahuc détenteur de la Coupe Breguet

La Coupe Breguet devant venir à échéance le 31 Octobre, la lutte est de plus en plus sévère pour le classement, et les performances s’améliorent sans cesse. C’est ainsi qu’au cours d’un essai fait du 28 Septembre au Ier Octobre, l’adjudant-çhef Sahuc, a élevé de près de 8 kilomètres la moyenne réalisée jusqu’alors.

Il prenait le départ, le 28 Septembre,  du Bourget, à 12 h 40 et y revenait à 17 h 31m ayant bouclé le circuit Paris-Metz-Dijon-Metz-Paris, soit 973 kilomètres en 4 h. 51 m., ce qui donne lune moyenne officielle de 207 km 190 à l’heure, déduction faite des 10 minutes officiellement retranchées.

Le 29 Septembre, départ à 12 h. 14 m., retour à 17 h. 31 s, soit 211 km. 960 à l’heure.

Le 30 Septembre, départ à 12 h. 6 min 6 s, retour à 16 h. 54 min. 56 s., à l’allure de 208 km. 756.

Le 1er Octobre enfin, pour le dernier tour de l’épreuve, départ à 9 h. 51 m. 34 s., retour à 14. h. 44 m. 34 s. 4/5, soit 206 km. 636 à l’heure.

La moyenne générale était donc de 208 km. 636. Mais la bonification résultant des quatre parcours réalisés dans le minimum de jours, par des conditions atmosphériques peu favorables, notamment le 29 Septembre et le 1er Octobre, portait la moyenne réalisée au cours de l’épreuve à 215 km. 101 à l’heure.

L’adjudant-chef Sahuc à bord de son Potez 25 lors de la coupe Bréguet 1927 ©Jacques Hémet

Sahuc prenait ainsi la première place du classement provisoire, devant le lieutenant Lasalle, qui avait obtenu une moyenne de 207 km. 935.

Sahuc avait remporté la Coupe Bréguet en 1925 et s’y était classé 4e en 1926. Il avait, le mois dernier, réalisé un très beau raid de propagande de près de 5.ooo kilomètres à travers les pays baltes avec le capitaine Lahorie.

Dans toutes ces performances, il montait un avion Potez 25 entoilé et verni à l’Avionine muni d’un moteur Lorraine démultiplié.

Désirant faire mieux encore, Sahuc repartait le 7 Octobre dans l’espoir d’améliorer son temps ou tout au moins de s’attribuer une nouvelle place de lauréat au classement : reprenant le même circuit Paris-Metz-Dijon-Metz-Paris, il partait du Bourget à 11 h. 47 et y rentrait à 16 h. 38 min. 9 s., après une montée à 4.000 mètres. Il réalisait la moyenne horaire de 207 km. 746. Le lendemain, parti à 11 h. 3 m. 3 s. 1/5, il était de retour à 15 h. 57 m. 39 s. 3/5, avec une montée à 3.000 mètres, soit 205 km. 230 à l’heure.

Le 9 Octobre, Sahuc quittait le Bourget à 10 h. 13 m. et y rentrait à 15 h. 2 m. 29 s., avec montée à 2.000 mètres. La moyenne était de 209 km. 279.

Le quatrième parcours était effectué à 2.000 mètres d’altitude et à une moyenne de 210 km. 904 à l’heure. Avec la bonification supplémentaire de 3 % de régularité, la moyenne générale était de 214 km. 537, inférieure de 500 mètres seulement à celle de la précédente performance. L’adjudant Sahuc devenait donc 1er et 2e du classement provisoire.

Le capitaine Wizen, dans une tentative. effectuait, le 10 Octobre, son premier parcours à 206 km. 114 à l’heure, le record, le lendemain, à 215 km. 126 de moyenne, sur Bréguet 19.

Sources :

Revue Bimensuelle L’Air N°191 du 15 octobre 1927

Jacques Hémet


Atterrissage délicat par vent de travers

 Déposé sur YouTube par HvdH-Plane-Spotter, cette vidéo montre combien les pilotes de ce  Dash8 Q400 (D-ABQD) ont du se battre avec les commandes de l’avion pour le poser  sans encombre sur la piste à Dusseldorf en Allemagne. L’atterrissage de ce vol  d’Eurowings en provenance de Bologne en Italie a eu lieu le 18 janvier dernier alors que sévissait la tempête Friederike responsable de la mort de neuf personnes. Le vent soufflait avec des rafales atteignant 63 Kt soit 110Km/h et plus de 20 avions avait préféré avorter leur tentative d’atterrissage et remettre les gaz. Bravo à tous ces pilotes quelques soient leur décisions, ils ont fait du bon boulot.

Spitfire la Légende d’Alain Pelletier

LE SPITFIRE, UN AVION DONT LA NOTORIÉTÉ N’A FAIT QUE CROÎTRE AU FIL DES ANNÉES, AU POINT D’ÊTRE AUJOURD’HUI DEVENU L’AVION INCONTOURNABLE DE L’HISTOIRE DE L’AVIATION.

il s’est illustré dans plusieurs batailles marquantes de la Seconde Guerre mondiale, comme la bataille d’Angleterre, le siège de l’île de Malte ou encore la défense contre les V-1et a équipé les aviations renaissantes de différents pays, dont la France. Aujourd’hui, le Spitfire est l’objet d’une passion dont la flamme n’est pas prête de s’éteindre. Grâce à l’action de nombreux collectionneurs, le Spitfire participe à de nombreux meetings aériens où il fait immanquablement jaillir un moment d’émotion intense parmi le public venu le voir. Le lecteur découvrir a dans cet ouvrage plus de 250 photographies, des graphiques, des ca tes ainsi qu’un tableau synoptique complet des unités de la RAF ayant volé sur Spitfire , l’inventaire complet des pays ayant utilisé le Spitfire et un chapitre dédié à leur utilisation par l’armée de l’Air et l’Aéronavale française.

Ce livre exhaustif des modèles de Spitfire ambitionne de faire connaître l’histoire de cet avion et de ses exploits, dont certains sont devenus légendaires.

L’AUTEUR
Alain pelletier est passionné par l’histoire de l’aviation depuis plusieurs dizaines d’années. il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages relatifs à l’aéronautique, parus en France, en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Avec La légende Spitfire, il signe son sixième titre aux éditions E.T.A.I. après Boeing, géant de l’aéronautique de 1916 à nos jours, Histoire mondiale des avions de ligne depuis 1908, Haute voltige, histoire de l’acrobatie aérienne, Courses aériennes, l’âge d’or de l’aviation et Les filles d’Icare, histoire mondiale des aviatrices.

Titre :Spitfire la légende
Auteur : Alain Pelletier
Nombre de pages : 192
Photos : 255 couleurs
Format : 240 x 290 mm
ISBN : 979 10 283 0241 2
Prix public : 49,00€ TTC


Rumpler et LVG et DFW C exposés dans cours des invalides en 1917

Deux avions exposés dans la cours de l’hôtel national des Invalides :  Rumpler C.I 4525/15 de la FA(A) 273  et au fond DFW C.V(LVG)    (collection privée Jacques Hémet)

Pour cette photo prêtée par Jacques Hémet c’est de nouveau Christophe Cony, rédacteur en chef de la revue « AVIONS » qui indiqué ces informations concernant les deux avions exposées à partir du 3 juillet 1917 dans la cour de l’hôtel national des Invalides

Au premier plan on trouve le Rumpler C.I 4525/15 de la FA(A) 273 posé par erreur à Fismes-La Cense (Marne) le 23 janvier 1917 (équipage prisonnier : Ltn. Hans von Stockhorn, pilote, et Ltn. Heinrich von Unruh, observateur) ; à l’arrière de la photo et sur celle ci-dessous, le DFW C.V(LVG) 5155/16 capturé à Dannemarie (Haut-Rhin) par le Sgt Edmond Pillon (3e v.), un futur as de la N 82, le 24 avril 1917. A l’origine de couleur toile, le Rumpler sera camouflé par les Français avant le 2 août 1917.

DFW C.V(LVG) 5155/16 (collection privée Christophe Cony)


17 eme victoire de Georges Madon

Rumpler C.IV contraint à se poser à Passavant-en-Argonne le 24 octobre 1917

Merci à Christophe Cony, rédacteur en chef de la revue « AVIONS » a qui je dois l’explication de cette photo` :

« Cet avion est un Rumpler C.IV, dont le numéro de série exact est C.8302/16. C’est la 17e victoire confirmée de l’as Georges Madon de la N 38, qui a contraint son pilote (Hans Villinger) à se poser à Passavant-en-Argonne le 24 octobre 1917. Sur ce cliché, l’appareil est exposé devant la porte Sainte-Croix de Châlons-sur-Marne, avec derrière lui la mère, la sœur et la future femme de l’as… »

 


Accès direct aux revues aéronautiques sur BNF Gallica

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C’est grâce au partenariat entre l’association du Musée Air France et La Bibliothèque nationale de France que s’est concrétisé  la numérisation de  nombreuses revues aéronautique mises en ligne sur Gallica. Cette collection de périodiques aéronautiques est désormais accessibles par des liens directs grâce au document PDF ci-dessus produit par le musée Air-France ce qui sera une aide précieuse pour les historiens de l’aviation.

Sources :

Musée Air France : http://www.airfrancemusee.org
Bibliothèque nationale de France : http://www.bnf.fr/
Gallica : http://gallica.bnf.fr


une application et un nouveau site pour AIRcontact

Depuis juillet 2004, tous les mois, Géraldine Galland et Véronique Barraud, passionnées du « monde de l’air », éditent une version papier d’AIRcontact offrant une multitude d’annonces dans le domaine de l’aviation légère et sportive. 4 000 exemplaires sont envoyés aux clubs et aux professionnels du secteur. La version numérique du journal est quant à elle diffusée auprès de 15 000 pilotes, par courriel ainsi que sur Facebook et Twitter.

Aujourd’hui, AIRcontact devient une plateforme unique d’annonces : 1 application smartphone + 1 site web + 1 journal papier et numérique. Toutes les annonces postées sur www.air-contact.com peuvent être relayées sur l’édition papier, mais aussi sur Facebook et sur Le Bon Coin. Voilà une formule sans pareille pour augmenter ses chances de bien vendre et bien acheter dans le domaine de l’aviation légère et sportive !

Concrètement sur AIRcontact dont le succès ne s’est pas démenti ces dernières années, vous pouvez vendre ou dénicher : des appareils neufs ou d’occasion (avions, hélicoptères, planeurs, pendulaires, autogires, multiaxes, montgolfières, deltaplanes, parapentes, paramoteurs, parachutes, modèles réduits, drones, kites, cerfs-volants), des pièces détachées, des accessoires, des services, des offres et demandes d’emplois et de formations (avec la présentation des écoles), des annonces de manifestations, etc.

AIRcontact offre également un outil unique et gratuit qui référence plus de 6000 professionnels, clubs et associations. Cet annuaire, véritable mine d’or, est à votre disposition sur le site et sur l’application.

Grâce aux liens tissés depuis presque 15 ans dans le domaine de l’aviation légère et sportive, Géraldine et de Véronique visent aujourd’hui à rassembler une communauté de professionnels, d’amateurs et de passionnés autour d’échanges et de bons plans !

Application AIRcontact disponible sur  Apple store (Iphone, Ipad) ou Google Play (Android)
www.air-contact.com

 


Le temps des hélices n°7 est paru

Afin de clôturer cette année 2017 en beauté, je vous propose de télécharger le n°7 du webmagazine  « Le temps des hélices » de l’AJBS. « Le temps des hélices », c’est le nom de baptême du meeting annuel de l’Amicale Jean-Baptiste Salis qui se déroule à la Ferté Alais chaque week-end de pentecôte, mais depuis le 28 février 2017 c’est aussi le nom du nouveau bulletin de l’AJBS

Afin d’améliorer sa communication aussi bien interne qu’externe, l’AJBS à décidé de créer ce bulletin/journal qui sera publié qui sera mensuel en période « pré-meeting ».
 Vous pourrez ainsi découvrir toutes les activités de l’Amicale, ses projets, prendre connaissances de nouvelles fraîches mais également des dossiers techniques et historiques.

Ce bulletin est distribué en PDF sur le site de l’AJBS   (http://www.ajbs.fr) , mais  également en format papier pour les membres de l’AJBS qui le souhaiteraient. Les numéros de 2017 du TDH sont téléchargeables sur cette page de l’AJBS : http://www.ajbs.fr/le-temps-des-helices-ou-tdh-le-web-magazine-de-lajbs/

Bonne lecture et bon réveillon

 


Nouveau partenariat entre Edeis et la FFA

Jérôme Arnaud directeur général adjoint d’Edeis et Jean-Luc Charron président de la FFA,

Edeis, gestionnaire de dix-huit aéroports en France et en Espagne, et la Fédération Française Aéronautique (FFA), regroupant 600 aéroclubs affiliés et 41 000 pilotes privés licenciés, annoncent la signature d’un partenariat de deux ans.

Ce partenariat prévoit notamment la réduction de moitié du tarif public des redevances d’atterrissage pour les pilotes d’avion de moins de deux tonnes licenciés à la FFA, et la mise en place d’un programme de réflexion autour de l’aéroport du futur et des enjeux de sécurisation de l’exploitation des aéronefs électriques.

Pour Jérôme Arnaud, directeur général adjoint d’Edeis en charge du management des infrastructures, « ce partenariat consacre un engagement de longue date aux côtés de la FFA et de ses pilotes licenciés. C’est une formidable opportunité pour accélérer ensemble le développement des aéroclubs et des terrains d’aviation de proximité. »

Pour Jean-Luc Charron, président de la FFA, « ce partenariat s’inscrit dans une démarche partagée en faveur de la mobilité des pilotes et du rayonnement de l’aviation légère et sportive en France.
Le savoir-faire et l’expérience d’Edeis en matière d’ingénierie et d’exploitation élargissent notre vision sur l’aéroclub de demain et l’introduction de l’avion électrique. »

Edeis est un acteur majeur dans le secteur de l’ingénierie et de l’exploitation d’infrastructures et de bâtiments complexes. Le groupe emploie 1000 collaborateurs répartis entre la division ingénierie (13 agences en France et à Monaco) et le management d’infrastructures (18 aéroports en France et en Espagne, 2 trains touristiques et un port de plaisance). Edeis est le leader de l’exploitation d’aéroports en France. Grâce à sa vision innovante et durable, le groupe accompagne ses clients pour la réalisation et l’exploitation de leurs opérations de développement, d’aménagement et de valorisation des espaces et des territoires.

Crée en 1929 à Paris, la Fédération Française Aéronautique (FFA) contribue depuis bientôt plus d’un Siècle au développement de l’aviation légère et des aéroclubs tout en veillant au maintien des acquis des pilotes. La FFA représente l’essentiel de l’activité de l’aviation légère et sportive française avec plus de 40 000 pilotes et élèves pilotes licenciés volant sur plus de 2400 avions d’Aéroclub. Avec des projets prometteur dans l’aviation électrique et la prise en compte des opportunités du numérique. La FFA accompagne l’aviation légère d’aujourd’hui et construit celle de demain en bonne intelligence avec ses adhérents, les pouvoirs publics et l’industrie pour que la France continue d’être la deuxième puissance de l’aviation légère dans le monde.

EDEIS : https://www.edeis.com

FFA : http://www.ffa-aero.fr


Avion des frères Wright au Mans en 1908

Flyer III des frères Wrigth au camp d’ Auvours près du Mans en août 1908, l’homme à la casquette derrière le biplan est le constructeur automobile Hart O’Berg (collection Sophie Leblay)

Sur cette carte postale ancienne qui m’a été prêtée, on peut voir le biplan Wright Modèle A modifié pour emporter deux personnes assises dont Wilbur Wright est venu démontrer en France en 1908, les qualités de vol. Ces démonstrations en vol font suite à un accord de licence sur le Flyer conclu avec la « Compagnie générale de navigation aérienne » du français Lazare Weiller sous réserve de performances et de formation de trois pilotes.

le 8 août 1908, il effectue le 1er vol du Flyer en Europe  devant de nombreux journalistes et bien sûr des pionniers de l’aviation tel que Louis Blériot et Henri Farman.

L’avion d’une longueur totale de 12,50 m est composé de deux plans superposés, à l’avant se situe le gouvernail de profondeur et le gouvernail de direction est à l’arrière. Le moteur à 4 cylindres délivre 28 CV et entrainent les deux hélices propulsives qui tournent en sens inverse.

Ne manquez pas d’aller voir le  précédent article sur le sujet : http://www.passionpourlaviation.fr/2015/01/18/wilbur-wright-au-mans-en-1908/