Anjou Ailes Maquettes 2018

 

Vous possédez une maquette dont vous êtes fier ? Elle représente une machine ancienne ? Vous êtes novice complet ou grand habitué des concours ? Soyez le bienvenu à Anjou Ailes Maquettes.
Comme chaque année, que votre maquette vole depuis dix ans ou qu’elle soit en cours de construction, qu’elle fasse quelques centimètres ou plusieurs mètres d’envergure, que cela soit un planeur, un avion ou tout autre machine volante, venez soumettre votre travail au jugement des visiteurs du Musée Espace Air Passion / GPPA.

Trois prix récompenseront votre travail :

– Le prix GPPA, honorant la plus fidèle reproduction d’une des machines du musée.
– Le prix du public, décerné à l’aéronef reconnu le plus beau par les visiteurs du musée.
– Le prix de l’aviation française, pour la plus belle maquette d’aéronef français.

Les vols des maquettes exposées sont ouverts au public le Dimanche après-midi


Blériot XI de Jean-Louis Benoît

Jean-Louis Benoît devant son Blériot XI

Jean-Louis Benoît passionné d’aviation  près d’Avord a construit un Blériot XI  identique à celui de la traversée de la Manche réussi par Louis Blériiot, le 25 juillet 1909. Pesant moins de 400 kg celui-ci a pu être classé et immatriculé comme ULM

N’existant aucun plan de cet avion, Jean-Louis Benoît s’est néanmoins basé sur son passé de traceur plan de forme au sein de l’école Hispano-Suiza pour faire quelques croquis d’après des photos d’époque. Il a aussi trouvé un vieux plan de modèle réduit anglais et refait tous les calculs d’angle, de résistance, Il a consacré 200 heures par mois à la réalisation de son Blériot XI. Tout en restant fidèle à la conception d’origine, Jean-Louis Benoît a fiabilisé l’ensemble, ainsi si la structure est toujours en bois de sapin, il a renforcé celle ci grâce à la technique  du lamellé-collé, c’est pour la même raison de fiabilité qu’il a remplacé le moteur Anzani tricylindres de 25 Cv  d’origine par un moteur de 40 Cv

Le département des avions anciens du musée de l’Air, voit avec intérêt renaître cet avion. « Des versions de Blériot, il en existe, notamment des Blériot XI-2, en version biplace. Mais le seul vrai Blériot XI monoplace, ce sera le mien* », s’enthousiasme Jean-Louis Benoît. Pilote lui même, Jean-Louis Benoît pourra présenter en vol sa machine lors des meetings aériens, vous pouvez le contacter à cette adresse amicalebleriot(at)yahoo.com. Mais  il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et à prévu de se lancer dans un autre défi : la construction d’un biplan Nieuport 17.

* NDLR : Je ne suis pas sur que ce soit le seul Blériot XI monoplace, car il y au moins celui de l’aéroclub des garrigues (http://www.clubaerodesgarrigues.org/) et la réplique Luxembourgeoise LX-TEC (http://earlyaviator.gandi-site.net/#) plus celui construit par le MAPICA de la Baule et vendu aux enchères en 2014 (https://www.aerobuzz.fr/breves-culture-aero/un-bleriot-xi-en-vente-chez/)

Blériot Xi qui atraveré la manche en 1909

Le Blériot XI avec lequel Louis Blériot a traversé la Manche le 25 juillet 1909. Il est désormais conservé au Musée des Arts et Métiers à Paris © Xavier Cotton

Le Blériot XI qui relia Calais à Douvres a été assemblé, il y a cent dix ans à Neuilly-sur-Seine. Il fut présenté à l’exposition internationale de locomotion aérienne de Paris, en décembre 1908.  Puis Louis Blériot effectua le premier de son avion, le 23 janvier 1909, avec un moteur Anzani tricylindres de 25 chevaux. Après avoir battu le record de vol européen, par un vol de 36 minutes, Louis Blériot décide de s’inscrire au concours lancé par le Daily Mail, journal britannique qui offrait 1.000 livres sterling au premier pilote qui franchirait la Manche. Le 25 juillet 1909, Il réussit cet exploit en 37 minutes. L’avion est conservé au Musée des Arts et Métiers à Paris depuis plus de 100 ans.


Meeting aérien du Bourget 2018 – 120 ans de l’Aéro-Club de France

meeting aérien le Bourget 15 avril

A l’occasion du Carrefour de l’Air organisé comme chaque année par le Musée de l’Air et de l’Espace et pour fêter le 120ème anniversaire de l’Aéro-Club de France, ces deux institutions se sont associées pour organiser une très grande fête aéronautique.

Dimanche 15 avril 2018

Aéroport de Paris- Le Bourget

Entrée gratuite

Le meeting aérien, habituellement proposé depuis 2011 à l’occasion du Carrefour de l’Air ,  prendra encore plus d’ampleur cette année.

  • Dimanche 15 avril de 10h00 à 12h00, Exposition statique des avions sur le tarmac du parking Tango (plan d’accès).
  • Dimanche 15 avril  à partir de 13h00, Présentation aérienne commentée par Bernard Chabbert, le « conteur » de l’aviation 

A l’ouverture du meeting, La Patrouille de France honora cet événement en effectuant plusieurs passages près du public.

Plusieurs champions du monde de voltige aérienne sont attendus, pour des vols de démonstration et des rencontres avec le public : Catherine Maunoury, Eric Vazeille, Aude Lemordant, Alexandre Orlowski et d’autres pilotes de records.

Allant de l’entre-deux-guerres aux années soixante, ce meeting témoigne de l’évolution de l’aviation tant civile que militaire sur quatre décennies.

Pour plus d’information :

Musée de l’air et de l’Espace  : http://www.museeairespace.fr/

Aéro-Club de France : http://www.aeroclub.com/

Au programme : une quarantaine d’avions seront attendus dont voici la liste établie au 2 février 2018, celle ci pouvant évoluer :

De Havilland Canada DHC-1 Chipmunk

 

G-AOJR
Morane-Saulnier MS.315 F-BCNL  
Bücker Bü 133 Jungmeister SP-YBK
Boeing-Stearman PT-17 F-AZGR  
Stampe SV-4 F-BCGQ  
North American OV-10 Bronco F-AZKM
Douglas DC-3  F-AZTE
 Junkers Ju 52  F-AZJU  
 Hawker Sea Fury  F-AZXJ
 North American P-51 Mustang F-AZSB  
 Curtiss P 40 N F-AZKU  
 Douglas AD Skyraide  F-AZFN
North American T6 « Zero »  F-AZZM
Consolidated PBY Catalina  N9767
Cessna 170 F-BICE
BULLDOG Team F-AZKI F-AZOG
Stinson Reliant  F-GPJS  
Nord 3202  F-AZND  
Fi 156 Storch F-BDXM  
Piper L-4B Grasshopper  F-GHIP
Auster J/1N G-AJAE  
Cessna 337 Push Pull  F-HCRF  
Yankee Delta – Fouga magister  F-GSYD
Morane 181 Avionette “Détroyat”  F-AIYH
Spartan 7W Executive  N47W
Breguet Atlantique 2 – Aéronavale
Falcon 50 – Aéronavale
Patrouille de France
Extra 330 – EVAA
Extra 330 LC – Catherine Maunoury  F-HCSA
Extra 330 XC – Aude Lemordant F-HXAL
Beech Bonanza – Nicolas Ivanoff  D-ENIR
Cap 222  F-WWMZ  
Pitts S2B  F-HBOB

Vol du Zeppy dans la baie de Villefranche sur Mer

 Stéphane Belgrand Rousson et son Zeppy dans la baie de Nice ce vendredi 16 février 2018
Stéphane Belgrand Rousson et son Zeppy dans la baie de Villefranche sur Mer ce vendredi 16 février 2018

Ce matin vendredi 16 février 2018, malgré le temps maussade, le vent inférieur à 5 km/h a permis à Stéphane Belgrand Rousson de réussir comme prévu son vol sur Zeppy dans la baie de Villefranche sur Mer( Côte d’Azur). Stéphane Belgrand Rousson  a remporté de nombreux prix internationaux dans l’innovation technologique. Il nous présente aujourd’hui le Zeppy aux croisées d’une ambition : celle de faire rêver le monde. Le Zeppy est un dirigeable unique au monde, propre, silencieux et performant, de 20 m de long à « propulsion musculaire ». Depuis 2003, Stéphane Belgrand Rousson – pilote de ligne de formation et inventeur passionné de développement durable et d’aventures – travaille sur ce dirigeable  dont l’enveloppe  contient 188 m3 d’hélium protégé par une fine couche d’aluminium capable de réfléchir les rayons infrarouges. C’est en pédalant assis sur le cadre d’un vélo classique que Stéphane Belgrand Rousson fait avancer le dirigeable, la chaine  de vélo étant reliée à deux hélices de 3 m de diamètre chacune.  Le Zeppy se pilote à quelques dizaines de mètres aux dessus des flots pour le plus grand plaisir des spectateurs et des mammifères marins…Le Zeppy imaginé en 1992 par Luc Geiser sur lequel Stéphane fit ses premiers vols avant de le modifier, puis d’en construire 3 autres par la suite… Un ballon à la fois simple et très technique à piloter.
Stéphane Belgrand Rousson envisage à l’automne 2018 de réaliser avec le Zeppy la traversée de Monaco-Calvi,  soit 200 km avec pour moteurs, la force des jambes, du vent, de la passion et un grain de folie. Souhaitons très fort à Stéphane de réussir son pari.

http://www.rousson.org


Sous Le Ciel de Tokyo … (vol 2)

SOUS LE CIEL
DE TOKYO…
VOLUME 02
PAR SEIHO TAKIZAWA

Tout comme les films Le Vent se lève d’Hayao Miyazaki, et plus récemment Dans un recoin de ce monde de Sunao Katabuchi, Sous le ciel de Tokyo… suit le quotidien d’un couple en pleine Seconde Guerre mondiale.
Un seinen à part, très précis et instructif pour tout ce qui concerne l’aéronautique de l’époque (que ce soit l’ingénierie, les combats, et les différences notoires de moyens entre les États-Unis et le Japon), mais aussi touchant grâce à une histoire d’amour tout en subtilité, tendresse et drôlerie.

Fin 1943. Shirakawa, un pilote de chasse ayant combattu dans diverses régions du monde, rentre enfin à Tokyo et est muté au Centre d’essais aériens de l’armée impériale. Après une longue absence, Shirakawa essaie de reprendre sa vie de famille auprès de sa femme Mariko.
Sous le ciel de Tokyo… raconte le quotidien ordinaire d’un couple à une époque où la vie et la mort se côtoient chaque jour.

SEIHO TAKIZAWA
est né à Sapporo, sur l’ile de Hokkaido, en 1963.
Il réside au japon

Il étudie le design à l’Université Tokyo Zokei. Il devient designer industriel et se lance en parallèle dans le fanzinat. Il débute sa carrière professionnelle en 1990 dans le magazine Model Graphix, spécialisé dans les maquettes. En 1992 son premier album, Ao no Korô – Japanese Interceptors 1945 est publié. Il s’est depuis spécialisé dans les récits de bataille aérienne se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a actuellement une quinzaine de séries à son actif.

Editions Delcourt : www.editions-delcourt.fr
Album broché
208 pages
128 x 182 mm
EAN : 978-2-4130-0086-0
PRIX : 7,99 €


La Patrouille des Papys de l’Aeroclub Alpin par Denis Turina

Papy leader, Vincent Scotto di Vettimo les mains derrière le dos, est secondé par Alain Bondon, les bras croisés. Papy 2, Robert Huet cravaté, est secondé par Béatrix Escallier. Papy 3, votre serviteur sous la casquette rouge, est seul dans son avion.

Formée au début des années 2000, La Patrouille des Papys était tombée en sommeil après avoir animé le ciel de Tallard à l’occasion de fêtes aériennes.

Remise en état de vol, et améliorée parce que ses pilotes qualifiés arrivaient en bout de potentiel, elle a pu honorer la cérémonie de remise de la médaille de l’Aéronautique à Serge Boichot, le chef pilote de l’aéroclub. Regardons-la de plus près pour ce vol du 16 mai 2015.

Le leader officiel est Alain Bondon, le Président de l’Aéroclub Alpin. A ses cotés pour le conseiller, à la voix puisque le CMAC (Conseil Médical de l’Aviation Civile)  lui a interdit de piloter : Vincent Scotto di Vettimo. Formé au Canada dans les années 50, moniteur sur T6 à Marrakech, pilote de reconnaissance sur Mirage III R puis instructeur à Dijon sur Mirage III B, il a longtemps été chef pilote de l’aéroclub et vient de fêter ses 80 ans. Alain pilote l’Ecoflyer F-HCPL.

Le N°2 est Robert Huet. Instructeur montagne de l’aéroclub, c’est un ancien de la Royale. Lâché sur Hellcat à Kouribga dans les années 50, il a continué sur Vampire, Aquilon, Etendard et Crusader, avant de pouvoir, enfin et tout en gardant son uniforme à deux rangées de boutons, quitter le porte-avions et piloter des avions de l’Armée de l’Air. Il a formé plusieurs lots de pilotes, à Tours sur T 33 et sur Mystère IV, puis à Salon sur Fouga. A ses cotés, depuis que le CMAC lui a interdit de voler seul : Béatrix Escllier. Robert pilote le DR 400 120cv F-BTZP

Le N° 3 est Denis Turina (ndlr : http://sjlardy.free.fr/Galerie3/turina.htm) , votre serviteur. Gamin qui peut revoler en solo depuis que le CMAC lui en a redonné l’autorisation. Lâché sur Mirage III en 1968 par Vincent, il flirte avec les 75 ans. Il pilote le DR 400 160cv « armé » d’une go pro F-GEIU.

Décollage du DR400-120 F-BTZP, de l’ Ecoflyer F-HCPL et du DR400-140B F-GEIU

Caractéristiques cumulées :

  •  420 CV, dont 135 « à mazout » sur l’Ecoflyer, pour la puissance des avions.
  • plus de 2 siècles en âge et moins de 3 quintaux en masse, pour les trois pilotes qualifiés patrouille.

Le programme :

  • Décollage en patrouille serrée à trois,
  • virage de présentation et passage en flèche,
  • virage en vent arrière, formation en colonne et nouveau passage,
  • dégagement vers le nord, mise en échelon refusé à droite,
  • présentation au « peel-off » 100 pieds 200 km/h,
  • peel-off à trois secondes, atterrissage du leader et remise de gaz en très courte finale pour 2 et 3,
  • patrouille serrée à droite, tour de piste et atterrissage en patrouille serrée pour 2 et 3,
  • retour au parking des trois avions, en colonne. Arrêt des moteurs au top du leader.

Si les circonstances s’y prêtent et le permettent, cette patrouille sera peut-être encore réactivée. Son indicatif pourrait être alors : « Les Criqués » ?

Merci à Denis Turina qui m’a envoyé cette présentation de la patrouille des Papys qui démontre que la passion de voler habite toujours ces « jeunes hommes » . Ils totalisent  plusieurs milliers d’heures de vol chacun sur des machines pointues et ont conservé le plaisir de voler sur DR400 ou Ecoflyer.

Madame, Messieurs ; Félicitations !


Decollage L-39 Albatros à Reims en Champagne

Décollage en douceur à Reims en Champagne du L39 Albatros LX-STN ©Xavier Cotton

Hier de passage au terrain de Prunay, ah non pardon !  j’oubliais que l’aérodrome de Reims-Prunay s’appelle désormais Reims en Champagne, cela fait quand même plus sérieux même si la distance disponible au décollage (TODA) indiquée sur la carte VAC n’est que de 1100m. Ceci étant dit, si c’est largement suffisant pour les avions d’aéroclub style DR400, C172 et autre PA28, cela semble l’être aussi pour ce L39 Albatros de la patrouille Sparflex qui était en ligne de vol avant même la moitié de la piste. Sur la photo ci-dessus juste après décollage le LX-STN amorce son virage au cap 270 comme indiqué par la procédure en piste 25 afin d’éviter le survol du site FRANGAZ et du village de Puisieulx.

Vous pouvez voir plus de de photos de cet avion en allant voir l’album « L-39 Albatros Patrouille Sparflex » sur ma galerie Flickr : https://www.flickr.com/photos/passiondesavions/


l’Adjudant-Chef Sahuc sur Potez 25 lors de la Coupe Bréguet 1927

Adjudant-Chef Sahuc devant son Potez 25 à l’occasion de la Coupe Bréguet 1927 ©Jacques Hémet

Merci à Jacques Hémet de nous faire partager les richesses de sa collection privée. Grâce  à BnF-Gallica voic ce qu’on peut lire dans la Revue Bi-mensuelle L’Air N°191 du 15 octobre 1927 page 13 sous la rubrique « d’une quinzaine à l’Autre » :

« La période automnale incite beaucoup d’équipages, avant de replier leurs ailes pour la saison d’hiver, à entreprendre d’importants voyages. Lorsque paraîtront ces lignes sans doute de nouveaux exploits auront-ils été accomplis et nous attendons beaucoup de certains projets français, sérieux. La quinzaine nous permet en outre d’enregistrer plusieurs voyages de grande envergure. Une mention spéciale doit être accordée aux résultats obtenus par l’adjudant-chef Sahuc dans la Coupe Bréguet. Ah ! si l’on confiait à certains de nos équipages militaires le soin de faire briller leurs cocardes tricolores au loin, je vous assure que nous aurions souvent l’occasion de nous enthousiasmer. Mais ils sont trop souvent considérés comme n’ayant pas le droit de dépasser les limites de la grande volière qu’est la France.

L’adjudant Sahuc détenteur de la Coupe Breguet

La Coupe Breguet devant venir à échéance le 31 Octobre, la lutte est de plus en plus sévère pour le classement, et les performances s’améliorent sans cesse. C’est ainsi qu’au cours d’un essai fait du 28 Septembre au Ier Octobre, l’adjudant-çhef Sahuc, a élevé de près de 8 kilomètres la moyenne réalisée jusqu’alors.

Il prenait le départ, le 28 Septembre,  du Bourget, à 12 h 40 et y revenait à 17 h 31m ayant bouclé le circuit Paris-Metz-Dijon-Metz-Paris, soit 973 kilomètres en 4 h. 51 m., ce qui donne lune moyenne officielle de 207 km 190 à l’heure, déduction faite des 10 minutes officiellement retranchées.

Le 29 Septembre, départ à 12 h. 14 m., retour à 17 h. 31 s, soit 211 km. 960 à l’heure.

Le 30 Septembre, départ à 12 h. 6 min 6 s, retour à 16 h. 54 min. 56 s., à l’allure de 208 km. 756.

Le 1er Octobre enfin, pour le dernier tour de l’épreuve, départ à 9 h. 51 m. 34 s., retour à 14. h. 44 m. 34 s. 4/5, soit 206 km. 636 à l’heure.

La moyenne générale était donc de 208 km. 636. Mais la bonification résultant des quatre parcours réalisés dans le minimum de jours, par des conditions atmosphériques peu favorables, notamment le 29 Septembre et le 1er Octobre, portait la moyenne réalisée au cours de l’épreuve à 215 km. 101 à l’heure.

L’adjudant-chef Sahuc à bord de son Potez 25 lors de la coupe Bréguet 1927 ©Jacques Hémet

Sahuc prenait ainsi la première place du classement provisoire, devant le lieutenant Lasalle, qui avait obtenu une moyenne de 207 km. 935.

Sahuc avait remporté la Coupe Bréguet en 1925 et s’y était classé 4e en 1926. Il avait, le mois dernier, réalisé un très beau raid de propagande de près de 5.ooo kilomètres à travers les pays baltes avec le capitaine Lahorie.

Dans toutes ces performances, il montait un avion Potez 25 entoilé et verni à l’Avionine muni d’un moteur Lorraine démultiplié.

Désirant faire mieux encore, Sahuc repartait le 7 Octobre dans l’espoir d’améliorer son temps ou tout au moins de s’attribuer une nouvelle place de lauréat au classement : reprenant le même circuit Paris-Metz-Dijon-Metz-Paris, il partait du Bourget à 11 h. 47 et y rentrait à 16 h. 38 min. 9 s., après une montée à 4.000 mètres. Il réalisait la moyenne horaire de 207 km. 746. Le lendemain, parti à 11 h. 3 m. 3 s. 1/5, il était de retour à 15 h. 57 m. 39 s. 3/5, avec une montée à 3.000 mètres, soit 205 km. 230 à l’heure.

Le 9 Octobre, Sahuc quittait le Bourget à 10 h. 13 m. et y rentrait à 15 h. 2 m. 29 s., avec montée à 2.000 mètres. La moyenne était de 209 km. 279.

Le quatrième parcours était effectué à 2.000 mètres d’altitude et à une moyenne de 210 km. 904 à l’heure. Avec la bonification supplémentaire de 3 % de régularité, la moyenne générale était de 214 km. 537, inférieure de 500 mètres seulement à celle de la précédente performance. L’adjudant Sahuc devenait donc 1er et 2e du classement provisoire.

Le capitaine Wizen, dans une tentative. effectuait, le 10 Octobre, son premier parcours à 206 km. 114 à l’heure, le record, le lendemain, à 215 km. 126 de moyenne, sur Bréguet 19.

Sources :

Revue Bimensuelle L’Air N°191 du 15 octobre 1927

Jacques Hémet


Atterrissage délicat par vent de travers

 Déposé sur YouTube par HvdH-Plane-Spotter, cette vidéo montre combien les pilotes de ce  Dash8 Q400 (D-ABQD) ont du se battre avec les commandes de l’avion pour le poser  sans encombre sur la piste à Dusseldorf en Allemagne. L’atterrissage de ce vol  d’Eurowings en provenance de Bologne en Italie a eu lieu le 18 janvier dernier alors que sévissait la tempête Friederike responsable de la mort de neuf personnes. Le vent soufflait avec des rafales atteignant 63 Kt soit 110Km/h et plus de 20 avions avait préféré avorter leur tentative d’atterrissage et remettre les gaz. Bravo à tous ces pilotes quelques soient leur décisions, ils ont fait du bon boulot.

Spitfire la Légende d’Alain Pelletier

LE SPITFIRE, UN AVION DONT LA NOTORIÉTÉ N’A FAIT QUE CROÎTRE AU FIL DES ANNÉES, AU POINT D’ÊTRE AUJOURD’HUI DEVENU L’AVION INCONTOURNABLE DE L’HISTOIRE DE L’AVIATION.

il s’est illustré dans plusieurs batailles marquantes de la Seconde Guerre mondiale, comme la bataille d’Angleterre, le siège de l’île de Malte ou encore la défense contre les V-1et a équipé les aviations renaissantes de différents pays, dont la France. Aujourd’hui, le Spitfire est l’objet d’une passion dont la flamme n’est pas prête de s’éteindre. Grâce à l’action de nombreux collectionneurs, le Spitfire participe à de nombreux meetings aériens où il fait immanquablement jaillir un moment d’émotion intense parmi le public venu le voir. Le lecteur découvrir a dans cet ouvrage plus de 250 photographies, des graphiques, des ca tes ainsi qu’un tableau synoptique complet des unités de la RAF ayant volé sur Spitfire , l’inventaire complet des pays ayant utilisé le Spitfire et un chapitre dédié à leur utilisation par l’armée de l’Air et l’Aéronavale française.

Ce livre exhaustif des modèles de Spitfire ambitionne de faire connaître l’histoire de cet avion et de ses exploits, dont certains sont devenus légendaires.

L’AUTEUR
Alain pelletier est passionné par l’histoire de l’aviation depuis plusieurs dizaines d’années. il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages relatifs à l’aéronautique, parus en France, en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Avec La légende Spitfire, il signe son sixième titre aux éditions E.T.A.I. après Boeing, géant de l’aéronautique de 1916 à nos jours, Histoire mondiale des avions de ligne depuis 1908, Haute voltige, histoire de l’acrobatie aérienne, Courses aériennes, l’âge d’or de l’aviation et Les filles d’Icare, histoire mondiale des aviatrices.

Titre :Spitfire la légende
Auteur : Alain Pelletier
Nombre de pages : 192
Photos : 255 couleurs
Format : 240 x 290 mm
ISBN : 979 10 283 0241 2
Prix public : 49,00€ TTC


Rumpler et LVG et DFW C exposés dans cours des invalides en 1917

Deux avions exposés dans la cours de l’hôtel national des Invalides :  Rumpler C.I 4525/15 de la FA(A) 273  et au fond DFW C.V(LVG)    (collection privée Jacques Hémet)

Pour cette photo prêtée par Jacques Hémet c’est de nouveau Christophe Cony, rédacteur en chef de la revue « AVIONS » qui indiqué ces informations concernant les deux avions exposées à partir du 3 juillet 1917 dans la cour de l’hôtel national des Invalides

Au premier plan on trouve le Rumpler C.I 4525/15 de la FA(A) 273 posé par erreur à Fismes-La Cense (Marne) le 23 janvier 1917 (équipage prisonnier : Ltn. Hans von Stockhorn, pilote, et Ltn. Heinrich von Unruh, observateur) ; à l’arrière de la photo et sur celle ci-dessous, le DFW C.V(LVG) 5155/16 capturé à Dannemarie (Haut-Rhin) par le Sgt Edmond Pillon (3e v.), un futur as de la N 82, le 24 avril 1917. A l’origine de couleur toile, le Rumpler sera camouflé par les Français avant le 2 août 1917.

DFW C.V(LVG) 5155/16 (collection privée Christophe Cony)


17 eme victoire de Georges Madon

Rumpler C.IV contraint à se poser à Passavant-en-Argonne le 24 octobre 1917

Merci à Christophe Cony, rédacteur en chef de la revue « AVIONS » a qui je dois l’explication de cette photo` :

« Cet avion est un Rumpler C.IV, dont le numéro de série exact est C.8302/16. C’est la 17e victoire confirmée de l’as Georges Madon de la N 38, qui a contraint son pilote (Hans Villinger) à se poser à Passavant-en-Argonne le 24 octobre 1917. Sur ce cliché, l’appareil est exposé devant la porte Sainte-Croix de Châlons-sur-Marne, avec derrière lui la mère, la sœur et la future femme de l’as… »