Les « Couteau Delta » patrouille de démonstration de l’armée de l’air

Passage à l’anglaise des « Couteau Delta » constitués de deux Mirage 2000D de Nancy-Ochey lors du meeting de Meaux-Esbly 2018 ©Liliane Cotton

A la fin de la saison des meetings aériens de l’année 2016, l’Armée de l’Air française et les spotters ont du dire adieu à la patrouille « Ramex Delta » sur Mirage 2000N. Mais depuis le 15 février 2017, la 3e escadre de chasse basée sur la BA133 de Nancy-Ochey assure des démonstrations tactiques sur Mirages 2000D lors des meetings aériens illustrant ainsi les capacités du Mirage 2000D, et le savoir-faire de leurs équipages. La patrouille, baptisée « Couteau Delta » est composée d’un équipage leader et d’un équipier.« Ces duos de combat sont formés d’un pilote et d’un navigateur issus de l’escadron de chasse 2/3 Champagne. Le capitaine « Elvis », pilote et le capitaine »Pastif » navigateur officier système d’armes, forment l’équipage leader. Deux aviateurs de l’escadron de chasse 3/3 « Ardennes » le capitaine « San » pilote et le capitaine « Alex » navigateur officier système d’armes composent l’équipage équipier.

Passage à basse vitesse train sorti des « Couteau Delta » au meeting de Meaux-Esbly 2018 ©Xavier Cotton

Pourquoi avoir choisi « Couteau Delta » comme nom, tout simplement parce que Couteau est un ancien indicatif d’une patrouille sur Mirage III de Nancy-Ochey» et  «Delta» fait évidemment référence à la forme des ailes des Mirage 2000D de la 3ème Escadre de chasse.

Éclatement des Couteaux Delta pour une présentation tactique ©Xavier Cotton

Le présentation dure près de 15 minutes. l’objectif de la formation Couteau Delta est de mettre en avant les aspects opérationnels et tactiques plutôt que technique. Les équipages ne cherchent donc pas  à repousser les limites de l’appareil, mais bien à montrer les techniques utilisées en mission réelle.

Vous pouvez retrouver les « couteau Delta sur les réseaux sociaux : https://fr-fr.facebook.com/couteaudelta/


Nieuport 28 LX-NIE

Réplique du Nieuport 28 (LX-NIE) de Thierry Roussel au meeting de Meaux 2018 ©Xavier Cotton

C’est en 1917 que Le Nieuport 28 conçu par Gustave Delage a commencé à voler en France. l’American Expeditionary Force (AEF) en fut doté et c’est aux commandes d’un Nieuport 28 de la 94e Escadrille qu’Eddie Rickenbacker (futur patron d’Eastern Airlines) est devenu le premier « As » américain.

Thierry Roussel a débuté la  construction de cette réplique  en 2010 et son premier vol a eu lieu en novembre 2011. L’avion est  peint aux couleurs de la 95e Escadrille basée à Chateau-Thierry. Il est  basé à Micheville (LF5422). C’est un kit Airdrome aeroplanes  équipé d’un moteur Rotec.

Source des informations

http://www.airdromeaeroplanes.com

https://lf5422.com

https://www.rotecaerosport.com/


MASA : Mesures Actives de Sureté Aérienne

Simulacre d’interception d’un TB30 Epsilon par un Mirage 2000 lors du meeting de Meaux 2018 ©Xavier Cotton

Depuis le 11 septembre 2001, un ensemble de Mesures Actives de Sûreté Aérienne  (MASA) gérées par l’armée de l’air a été mis en place pour réagir à tout comportement anormal se déroulant en vol tel qu’un écart de route, une pénétration en zone interdite. ou une absence de communication avec le contrôle aérien dans les espaces contrôlés Toutes les Mesures Actives de Sûreté Aérienne (MASA) sont applicables à ‘ensemble des aéronefs utilisant l’espace aérien français, y compris les avions légers. Sur la photo ci-dessus l’interception permet de vérifier l’identité de l’aéronef, d’observer son comportement, et de l’obliger à s’écarter d’une zone interdite de survol, de lui indiquer une fréquence à contacter (121,5 inscrite sur le bidon sous le Mirage 2000), et si l’avion n’obtempère pas, de l’avertir (tir de semonce), voire de le détruire.


Guide de la France Aéronautique édition 2018

LE GUIDE DE LA FRANCE
AÉRONAUTIQUE
Plus de 130 sites à découvrir
Par Magali Rebeaud
Préface Bertrand Piccard

Parce que l’aviation n’est pas qu’une affaire de passionnés, le Guide de la France Aéronautique s’adresse à chacun. Les férus d’histoire, les curieux de mécanique, les rêveurs, les familles en vacances… Tous peuvent trouver dans cet ouvrage des idées de sorties pour s’initier, découvrir ou redécouvrir le milieu onirique de l’aviation. Y sont recensés les plus grands musées comme les associations locales de sauvegarde qui accueillent les publics et les emmènent avec passion dans leur univers.

Magali Rebeaud est partie à la découverte de tous les lieux en France qui participent à l’histoire de l’aviation, au développement de l’aéronautique et même à la découverte de l’infiniment grand. Compilés dans le Guide de la France Aéronautique, tous ces lieux emblématiques ou parfois moins connus retracent l’histoire des pionniers de l’aviation qui ont, depuis l’Eole de Clément Ader, rapproché les mondes.

Plus de 130 sites d’exception sont classés par région et département. Pour chacun, Magali Rebeaud recense les données historiques et techniques, des conseils et ses coups de coeur pour livrer au lecteur un panorama complet et toutes les informations pour préparer sa visite.

L’auteur : Pilote privée avion, diplômée en aéronautique, Magali Rebeaud travaille depuis plus de vingt ans dans le domaine de l’aviation. Guide-conférencier au Musée de l’Air et de l’Espace, consultante pour l’Aéro-Club de France, pour le Salon du Bourget, auteur et journaliste, elle a présenté pendant deux ans l’émission Tour de Piste pour Aerostar TV.

 


Le temps des hélices n°12 spécial après meeting est paru

Dans ce numéro 12 de TDH, L’AJBS (http://www.ajbs.eu/)  revient bien-sûr sur son meeting  « Le temps des hélices »  2018, mais une grande partie est consacrée aux résultats du concours photos organisé à cette occasion.  Vous constaterez que cette année encore, le niveau est d’excellente qualité et que le jury a du s’arracher les cheveux pour déterminer selon des critères d’esthétisme, d’originalité et de qualité photographiques les trois photographies gagnantes dans chaque catégorie.

Le jury était composé de :
–Romain Hugault (Ed. Paquet).
–Alexis Rocher (Fana de l’Aviation).
–Dominique Osmont (AJBS)
_Christophe Bailly (AJBS)

Alors, n’attendez plus, téléchargez le numéro 12 de TDH via ce lien : TDH12

Ou bien dans notre rubrique « Le Temps des Hélices ou TDH, le web magazine de l’AJBS »


Prototypes Expérimentaux Dassault 1960-1988 d’Hervé Beaumont

La société de Marcel Dassault a développé à partir des versions du Mirage III des avions prototypes expérimentaux militaires, qui, s’ils ne connurent pas de carrière opérationnelle, contribuèrent aux progrès techniques intégrés sur les autres types d’avions produits en série.

Ce fut d’abord le vol à décollage et atterrissage vertical, avec trois avions prototypes : Balzac V 001, Mirage III V 01, Mir age III V 02 et avec deux avions bancs d’essais pour les moteur s : Mirage III T 01 et Mirage III F2 ; puis ce fut le vol avec voilure à géométrie variable, avec trois avions prototypes : Mirage G, Mirage G8 01, Mirage G8 02. Pour la Suisse , à la fin des années 1960, le Milan S01 fut développé avec de nouveaux équipements d’avionique et avec des surfaces portantes mobiles pour des performances de vol et d’armements améliorées. Enfin, le Super Mirage 4000, prototype aux performances exceptionnelles, qui ne fut pas retenu pour des raisons budgétaires. À partir du contexte des différentes époques abordées, le livre décrit le développement de ces avions prototypes au tr avers de leur définition technique, de leur construction et de leur s essais, en lien avec les évolutions des besoins de l’Armée de l’air.

Le livre comprend de nombreux documents, illustrations et photographies originaux d’époque, pour la plupart inédits, et se fonde sur des témoignages exceptionnels, recueillis par l’auteur depuis près de vingt ans auprès des acteurs majeurs de ces programmes.
À ce jour, aucun livre ne retrace et ne rassemble la genèse et l’histoire complète de tous les Mirage prototypes expérimentaux chez Dassault.

L’AUTEUR
Hervé Beaumont est dirigeant d’entreprise. Depuis vingt ans, en parallèle à ses activités, il rédige des articles pour d ’importantes revues spécialisées en aviation, donne des conférences, participe à des documentaires filmés et a écrit plusieurs ouvrages de référence consacrés au Mirage IV A/P, Mirage III, Mirage 5, Mirage F1, Mirage 2000, Mirage 2000 N et aux Forces Aériennes Stratégiques.
Il est considéré comme un spécialiste incontesté des avions de combat Dassault et figure parmi les experts les plus avisés de l’histoire des forces nucléaires françaises. Membre d’honneur de l’Escadron de Chasse 1/4 “Dauphiné”, il est administrateur et membre du Bureau de l’Association Nationale des Forces Aériennes Stratégiques. Il est déjà l’auteur chez E-T-A-I de Avions nucléaires français.

www.editions-etai.fr

Titre : Prototypes expérimentaux Dassault 1960-1988
Auteur : Hervé Beaumont
Nombre de pages : 224
Photos : 660 couleurs
Format 235 x 310 mm
ISBN : 979 10 283 0295 5
Prix public : 58,00 €TTC

 


Meeting de La Ferté Alais 2018 : Voltige aérienne en planeur

Johan Gustafsson dans ses œuvres sur Planeur PZL SZD-59-ACRO (SE-UVJ) au meeting de La Ferté-Alais 2018 ©Xavier Cotton

Lors de la 46eme édition du meeting de la Ferté-Alais, nous avons pu assister à une superbe  démonstration de voltige aérienne en planeur réalisée par un jeune suédois de 27 ans, Johan Gustafsson  sur  planeur PZL SZD-59-ACRO (SE-UVJ). La trajectoire du planeur était magnifiquement soulignée par les quatre fumigènes aux couleurs du drapeau français.

Johan Gustafsson vit à Dala-Järna, un petit village du centre de la Suède, et travaille comme ingénieur mécanicien chez Åkerströms à Björbo. Johan, dont le père Christer Gustafsson est lui même pilote, a commencé à piloter dès l’âge de 15 ans. 

Johan Gustafsson dans ses œuvres sur Planeur PZL SZD-59-ACRO (SE-UVJ) au meeting de La Ferté-Alais 2018 ©Xavier Cotton

Johan Gustafsson pratique aussi bien la voltige aérienne  en planeur qu’en avion,et il est l’un des pilotes de haut niveau suédois de voltige aérienne. Johan est en compétition depuis 2008 et fait partie de l’équipe nationale suédoise depuis 2010. Il a actuellement à son actif 1200 heures de vol dont 345 heures de voltige aérienne. Il a été Champion du Monde de voltige aérienne en planeur  catégorie « Advanced »en 2010 et 2013.

Johan Gustafsson dans ses œuvres sur Planeur PZL SZD-59-ACRO (SE-UVJ) au meeting de La Ferté-Alais 2018 ©Xavier Cotton

Le SZD‑59 ACRO est un planeur monoplace composite polyvalent conçu pour permettre à la fois d’être un bon planeur et d’avoir des capacités de voltige aérienne. En Pologne (où l’ ACRO a été conçu), l’apprentissage de la voltige de base fait partie de la formation de tout vélivole. Il n’est donc pas étonnant d’y voir un engouement  particulier pour cette discipline et une certaine expérience dans la fabrication de planeurs spécialisés. Mais  de plus en plus, des pilotes d’autres pays découvrent aussi les joies de la voltige, qu’il s’agisse de compétition ou simplement de se faire plaisir.
Jusqu’à présent, les planeurs étaient très souvent optimisés pour être de bons voiliers ou de bons voltigeurs, mais avec le SZD‑59 ACRO, il est désormais possible d’avoir à la fois une finesse de 40 (qui permet de parcourir une distance égale à 40 fois la hauteur du planeur) et un voltigeur presque sans limites dans le même aéronef. Le secret de cette souplesse repose sur les pennes amovibles, pouvant être munies de winglets en option.

Johan Gustafsson sur Planeur PZL SZD-59-ACRO (SE-UVJ) salut son public à l’atterrissage lors du meeting de La Ferté-Alais 2018 ©Xavier Cotton

Dans son envergure maximale, le SZD‑59 ACRO a les mêmes qualités de voilier que possédait le légendaire Jantar Standard, dont il est issu. Avec ses ballasts d’une capacité de 150 l, et une VNE de 285 km/h, l’ ACRO n’est pas du tout « largué » dans les compétitions, bien qu’il soit aujourd’hui plutôt au niveau de l’actuelle classe club. Mais en abandonnant ses pennes (ce qui ne prend guère plus de 2 minutes), avec une envergure réduite alors à 13,2 m, le SZD‑59 devient un planeur de voltige, à un taux de roulis important et des facteurs de charge de +7 / -5, capable d’exécuter toutes les figures voulues.
Livré avec un branchement automatique des commandes, un harnais 5‑points, un palonnier réglable en vol et un dossier totalement ajustable, le SZD‑59 ACRO est certifié selon la norme JAR‑22 en catégorie U / A (Utility et Aerobatic).
Potentiel prévu par le constructeur: 15 000 heures 
Potentiel certifié: 4 000 heures

Sources des informations :

http://www.j-gustafsson.com/aerobatic.html

http://szd.com.pl/fr/products/szd-59-1-acro


Meeting de La Ferté-Alais 2018 : « les sales gosses »

 

Bertrand Boillot sur Pitts S-2B F-HBOB et Eric vazeille sur CAP 222 F-WWMZ ©Xavier Cotton

Dimanche 20 mai, lors de la 46 ème édition du meeting de La Ferté-Alais,  » Le temps des hélices » organisé par l’AJBS, deux avions de voltige semblent s’amuser à se poursuivre comme « des sales gosses dans la cour de récré » selon le commentateur du meeting Bernard Chabbert. Et il a raison, les deux pilotes Eric Vazeille sur son Cap 222 rouge écarlate et Bertrand Boillot « Bob » sur son Pitts biplan bleu et blanc semblent jouer dans la cour de récré bleu azur de la Ferté-Alais à  » cours après moi que je t’attrape », quand soudain…..

Beech 33 Bonaza Aerobatic D-ENIR de Nicolas Ivanoff ©Xavier Cotton

……surgi d’on ne sait où, un avion qui semble être plutôt un avion de voyage et n’a rien à faire là à priori, Malgré les injonctions du contrôle aérien à la demande de Bernard Chabbert, celui-ci ne veut pas quitter l’espace aérien réservé au meeting aérien et au contraire entame un série de figures de voltige aérienne semblant vouloir dire aux « deux sales gosses » :  « je veux jouer avec vous ».

Beech 33 Bonaza Aerobatic D-ENIR de Nicolas Ivanoff ©Xavier Cotton

Bien sur cet intrus n’en est pas et fait partie d’une chorégraphie de voltige aérienne entièrement scénarisée où rien n’est improvisé. A la patrouille « Skyloop »  renommée « Carnet de vol » (voir précédent article) s’est ajouté le Becch 33 à la structure renforcée de Nicolas Ivanoff qu’on a plus l’habitude de voir voler sur son Extra 330LX « Hamilton » orange et Noir que ce soit dans le Free Flight World Championship ou dans les « Red Bull Air Races »

Pitts S-2B F-HBOB Beech 33aerobatic  Bonanza D-ENIR et CAP 222 F-WWMZ

Les avions

Cette patrouille est composé d’un Pitts  (F-HBOB) petit biplan nerveux et d’un CAP222 (F-WWMZ) conçu par Mudry-Apex. Le CAP 232 (G-EJAC) qui composait originellement le duo a été remplacé par le CAP 222 dont l’envergure  (6m71) est plus proche de celle du Pitts (6m10) ce qui permet de donner un équilibre plus important au show. Les deux avions sont des biplaces équipés tout deux d’un moteur Lycoming de 200 Cv, alors que le CAP232  conçu pour la catégorie « unlimited » de la compétition de voltige aérienne est un monoplace de 300CV

Le CAP 222 possède le plus grand taux de roulis existant avec plus de 400°/ s soit plus d’un tour/s sur l’axe. C’est un avion de voltige qui voyage  très vite, 300km/h (160 Kts) en croisière contre 240km/h (130 kts)  pour l’Extra 200cv. Sachant que ses réservoirs peuvent contenir plus de 200 litres de carburant et que sa consommation est de 45 litres à l’heure en vitesse de croisière, on réalise qu’il y a peu de distances infranchissables pour le CAP 222.

A la patrouille d’origine s’est ajouté le Beech 33aerobatic Bonaza  (D-ENIR) de Nicolas Ivanoff

Pitts S-2B F-HBOB et CAP 222 F-WWMZ ©Xavier Cotton

Les pilotes

Eric Vazeille :

  • Pilote  du CAP222 F-WWMZ
  • Champion du monde de voltige 2000 (catégorie Unlimited).
  • Entraineur de l’équipe de France de voltige Aérienne depuis 2014.
  • Pilote chez Air France.

 

Bertrand Boillot :

  • pilote du Pitts F-HBOB
  • Ancien leader solo de la patrouille de France.
  • Pilote sur Alpha-jet et Mirage.
  • Champion de France de voltige en 1992.
  • Pilote chez Air France.

 

Nicolas Ivanoff :

  • Pilote du Bechh F33C Bonanza Aerobatic
  • Fait partie de l’équipe de France de Voltige Aérienne de 1997 à 2005
  • Pilote chez Hamilton
  • Participe au « Red Bull Air Races »
  • Participe aux « Free Flight World Championship »
  • Plus de 7400 heures de vol

L’AÉRIEN POUR RELIER LA JEUNESSE

GRAND CONCOURS D’ÉCRITURE JEUNESSE ANTOINE DE SAINT EXUPÉRY

L’AÉRIEN POUR RELIER LA JEUNESSE

De Jean Mermoz à Antoine de Saint Exupéry en passant par Henri Guillaumet, ils ont tous écrit la légende de l’Aéropostale. Reliant la France au Chili en passant par le Sénégal, vers l’Uruguay, l’Argentine, la Patagonie et le Chili, par-dessus la Cordillère des Andes, cette ligne aérienne de distribution du courrier fête cette année ses 100 ans.

En hommage à ces « facteurs du ciel pour l’Aéropostale » qui ont permis, au péril de leur vie, de relier les citoyens du monde en transportant leurs messages de paix, d’amitié, de pardon et d’amour… La Fondation Antoine de Saint Exupéry pour la Jeunesse est à l’initiative d’un grand concours d’écriture Jeunesse baptisé « L’aérien pour relier la jeunesse » organisé en partenariat avec le Raid Latécoère-Aéropostale, les éditions Gallimard et le Labo des histoires.

Pour participer à ce grand concours, la jeunesse francophone (de 7 à 25 ans) du monde entier est invitée à écrire une lettre porteuse d’un message d’espoir et d’avenir pour notre planète, à la manière du Petit Prince.

Comme à la grande époque de l’Aéropostale, tous les courriers seront embarqués à bord des 60 avions du Raid Latécoère-Aéropostale qui, fin septembre, relieront 10 villes de la mythique ligne aérienne de Toulouse jusqu’à Dakar pour célébrer son Centenaire : Perpignan, Barcelone, Séville, Casablanca, Marrakech, Tarfaya, Nouadhibou, Nouakchott, Dakar et Saint-Louis. À chaque ville-escale, des lettres seront distribuées et lues par des enfants et jeunes défavorisés issus des écoles aidées par la Fondation Antoine de Saint Exupéry pour la Jeunesse, le Raid et leurs partenaires, dans les villes étapes historiques de la ligne. Ils bénéficieront, entre autres, de baptêmes de l’air offerts par les différents équipages participant au Raid.

De plus, les membres d’un Jury composé de personnalités de la littérature et de l’aéronautique sélectionneront les 50 plus belles lettres qui seront publiées sous la forme d’un recueil aux éditions Gallimard.

** Un parrain de prestige : le chanteur Calogero
Dans son dernier titre « Voler de nuit », Calogero rend hommage à ces « facteurs du ciel pour l’Aéropostale ». Dans un message vidéo, le chanteur, parrain du concours, invite les jeunes francophones à écrire une lettre porteuse d’un message d’espoir et d’avenir pour la planète, à la manière du Petit Prince.
=> Pour visionner la vidéo de CALOGERO, cliquez sur le lien suivant : https://www.youtube.com/watch?v=dD1X55wWc6I

** Une marraine au courage et au parcours exceptionnel : Dorine Bourneton, première femme handicapée au monde pilote de voltige aérienne
Dorine Bourneton, née le 6 septembre 1974 à Thiers, est une aviatrice, écrivaine et conférencière française. Seule rescapée d’un accident d’avion à l’âge de 16 ans, elle devient la première femme handicapée au monde pilote de voltige aérienne.

Plus d’informations dans le communiqué ci-joint.

 

[gview file= »https://www.passionpourlaviation.fr/wp-content/uploads/2018/06/CP_ConcoursFASEJ_vAB.pdf »]

INFOS PRATIQUES :

Pour participer au concours, il suffit :
• d’avoir moins de 25 ans
• de rédiger une lettre d’espoir (1 page maximum)
• en langue française
• de l’envoyer avant le 30 juin 2018

à l’adresse : www.labodeshistoires.com/lbh/aerien


Meeting de la Ferté-Alais 2018 : The Wingwalker de 46 Aviation

The Wingwalker de 46 Aviation: Emilliano et Danielle Del Bueno sur Boeing PT13-D N450D ©Xavier Cotton

Wingwalker signifie littéralement « celui qui marche sur les ailes », mais plus prosaïquement le « Wingwalking » est l’acte de se déplacer sur et entre les ailes d’un avion pendant le vol. Recréant la tradition du cirque aérien des années 1920, 46 Aviation nous a offert lors du meeting aérien de La Ferté-Alais 2018, une magnifique démonstration de Wingwalking sur Boeing Stearman grâce à l’habileté et la grâce de Danielle Del Bueno et à la parfaite maitrise de l’avion par son mari Emiliano  Del Bueno. Danielle décolle assise en place passager  du biplan.Ce n’est qu’une fois en l’air,  qu’elle grimpe sur l’aile supérieure pour tout d’abord se fixer au mat et effectuer quelques figures , laissant les spectateurs surpris et émerveillés par cet acte audacieux de casse-cou.

Alors que l’avion exécute des figures de voltige tel que boucle ou tonneau, on peut voir Danielle  se positionner  entre les ailes, sourire et faire signe au public qui l’acclame, avant de retourner dans le  cockpit pour l’atterrissage. Danielle et Emiliano Del Bueno nous offrent du glamour et de l’action,  accompagnés par le son inégalable  du moteur en étoile Pratt & Whitney du Boeing Stearman dont la trajectoire est soulignée par un panache de  fumée.

Wingwalker Boeing PT13-D N450D pilote Emiliano Del Bueno et son épouse Danielle Del Bueno ©Xavier Cotton

A 28 ans, Danielle Del Buono, originaire d’Angleterre est la « showwoman » du Wingwalking de 46 Aviation avec 10 an d’expérience en tant que Wingwalker professionnel!e

Avec plus de 1000 wingwalks à son actif, Elle est sans doute l’une des plus expérimentées au monde, l’une des rares véritable « Wingwalker » qui non seulement se tient sur l’aile supérieure, mais aussi entre les ailes et se déplace à partir du cockpit à la manière pratiquée dans les années 1920! Danielle dit  : « c’est une énorme poussée d’adrénaline et un sentiment merveilleux de danser sur les ailes d’un avion en vol. » Si on peut dire que Danielle est une danseuse du ciel, elle est néanmoins brevetée pilote privé et pilote elle même son Bücker Jungman.

Wingwalker Boeing PT13-D N450D pilote Emiliano Del Bueno et son épouse Danielle Del Bueno assise sur le bord d’attaque de l’aile inférieure ©Xavier Cotton

C’est très jeune qu‘Emiliano Del Buono, Directeur Général de 46 Aviation a découvert sa passion pour  l’aviation. A 17 ans, il a obtenu son brevet de pilote privé et a commencé à présenter des avions en meeting aérien. Peu de temps après, souhaitant passer à quelque chose de plus excitant, il a découvert l’Extra 200, avion de voltige aérienne . Ensuite devenu membre de l’équipe « Swiss Unlimited Aerobatic », il pilote desormais son Extra 330SC.  en tant que pilote de meeting aérien, il présente des Warbirds, du wingwalking et de la voltige aérienne. 

Emiliano pilote le Boeing Stearman pour Danielle sa  « Wingwalkier ». Lors de ses déplacements entre et sur les ailes, ils communiquent à l’aide de  signaux manuels. Le Boeing Stearman est utilisé pour mettre en valeur l’expertise de Danielle en matière de wingwalking. Emiliano doit gérer avec soin l’énergie de l’avion et ajuster régulièrement son pilotage en raison des mouvements de Danielle qui modifient constamment le centre de gravité de l’avion. Grâce à son entrainement de haut niveau à la voltige aérienne, Emiliano complète le spectacle présenté par Danielle effectuant des  figures de voltige aérienne à base de boucles et de tonneaux.

Wingwalker Boeing PT13-D N450D pilote Emiliano Del Bueno et son épouse Danielle Del Bueno en train de redescendre dans le cockpit ©Xavier Cotton

Le Boeing Stearman a d’abord été utilisé comme un avion d’entraînement initial pour les pilotes américains destinés ensuite à piloter des chasseurs et des bombardiers durant la Seconde Guerre mondiale. À la fin de la guerre, le Boeing-Stearman a souvent été utilisé comme avion agricole de pulvérisation. Ce Boeing-Stearman a bénéficié d’une nouvelle vie en devenant un avion modifié pour le wingwalking, Il est équipé d’un Harnais de sécurité sur l’aile supérieure, conçu, testé et approuvé selon les normes de sécurité les plus rigoureuses, obtenant ainsi sa certification légale.

Bien que Danielle utilise sa force musculaire et son expertise pour se déplacer sur la structure de l’avion, elle est toujours attachée à l’avion avec une ligne de vie reliée à un harnais porté à la taille. Elle porte un uniforme, une combinaison et des gants ignifugés approuvés par la FIA.

D’origine,les Boeing-Stearman standard ont un moteur de 220 ch, mais pour contrer la traînée crée par  Danielle Del Bueno, celui-ci a un moteur Pratt & Whitney en étoile de 450 ch. Lors du transfert du cockpit à l’aile!elle agit  comme un frein malgré son petit gabarit., Au lieu des deux standard, L’avion a quatre ailerons pour améliorer le taux de roulement d’avions.Il possède également un système de carburant et d’huile inversé pour permettre lle vol dos et les figures de voltige aérienne d’accélération négative. Cet avion a également  équipé un système de fumée pour souligner les trajectoires

Par sa nouvelle livrée rose, l’avion fait me penser à un sucre Candy volant

Wingwalker Boeing PT13-D N450D pilote Emiliano Del Bueno et son épouse Danielle Del Bueno allongée dans les haubans d’ailes ©Xavier Cotton

Créée en 2009, 46 Aviation est une société basée à Sion, en Suisse, qui restaure et présente différents avions en meeting aérien, En plus du Boeing Stearman, la flotte comprend également …
  • un Extra 330SC
  • un C-36
  • un Yak 9
  • un Bücker 131 de 1939
  • un Socata TB20

et s’occupe également de  la restauration de deux Messerschmitt BF109, d’un P40 et d’un C36 supplémentaire. 

46 aviation effectue des présentations aériennes aussi bien publiques que privées, participe à divers événements sportifs et compétitions dans toute l’Europe et propose  des vols touristiques au dessus du magnifique paysage suisse alpin dans certains de ses avions.

Source des informations et contact :

46 Aviation : https://www.46aviation.com/


Meeting de la Ferté-Alais 2018 : Les Hawker Sea Fury

Hawker Sea Fury Mk20 WG655 (G-CHFP) au meeting de la Ferté-Alais 2018 ©Xavier Cotton

Ce Hawker Sea Fury T Mk.20 WG655 (G-CHFP) de la Fighter Collection est présenté ici, à La Ferté-Alais par Nik Grey, Après avoir été cloué au sol de trop nombreuses années à cause de problèmes de mise au point du moteur original Bristol « Centaurus », il a revolé le 22 février dernier à Duxford équipé cette fois-ci d’un moteur Pratt & Whitney R-2800 trahi par l’hélice quadripale qui remplace l’hélice 5 pales d’origine.

Construit en 1951, c’est le 59e « Sea Fury » d’un lot de 60 construits pour la Royal Navy. D’abord entreposé, il ne fut affecté qu’en mars 1954 sur la base de la Fleet Air Arm d’Eglington, Et après seulement 18 mois d’utilisation, il fut retiré du service en décembre 1955 et radié un an après. Racheté par Hawker, il fut remis à neuf et transformé en remorqueur de cible, vendu à l’Allemagne et immatriculé D-CACU où il fut utilisé jusqu’en 1975 pour la formation des pilotes au remorquage de cible. En 1976, l’avion a été donné au Royal Naval Historic Flight.

Hawker Sea Fury Mk20 WG655 (G-CHFP) au meeting de la Ferté-Alais 2018 ©Xavier Cotton

Le 14 juillet 1990, alors que le Sea Fury WG655 avait décollé de la base de Yeovilton afin d’effectuer une présentation au dessus  du circuit de Formule 1 de Siverstone, son moteur cassa. Le pilote , le Lt-cdr John Beattle n’eut d’autre choix que d’effectuer un atterrissage d’urgence dans un champ. Malgré un atterrissage réussi, le Hawker percuta deux arbres qui se trouvaient sur le terrain, et se brisa en trois,le pilote n’eut que légères blessure et son mécanicien assis à l’arrière eut plusieurs cotes cassées Après l’accident, l’épave fut  inspectée et l’avion jugé irréparable. Vendu pour pièces détachées en Nouvelle-Zélande où le mécanisme de pliage des ailes a été utilisé pour le Sea Fury ZK-SFR. En 1993, Chuck Greenhill, racheta l’épave et la fit expédier à Kenosha où Tim McCarter et son équipe sont allés travailler. Après des milliers d’heures de travail, le projet a commencé à ressembler à un Sea Fury, mais ayant autres projets de restauration en cours, il a été décidé d’expédier l’avion à Sanders Aeronautics, les «Rois du Sea Fury». Le 24 mai 2005, Brian Sanders effectua le premier vol après restauration du N20MD, la première fois que l’avion volait en 15 ans. Acquis par la Fighter collection en 2008, il fut présenté au Flying Legend de Duxford en 2009 puis rapidement arrété de vol à cause des problèmes récurrents lie au moteur Bristol « Centaurus ». la Fighter Collection s’est finalement résolue à remplacer le moteur Bristol « Centarus » par un moteur Pratt & Whitney R-2800 comme l’a fait Chrsitophe Jacquard sur son Sea Fury F-AZXJ (ci-dessous) après avoir cassé son moteur R-3350 lors du Flying Legend 2015

Le 13 mars le Sea Fury  précédemment enregistré sous N20MD est désormais immatriculé G-CHFP a effectué quatre nouveau vols et a réservé sa vedette au meeting de La Ferté-Alais avant d’être de nouveau présent les 14 et 15 juillet au Flying Légend de Duxford

Sources des informations :

The Fighter Collection : http://fighter-collection.com/cft/

Sanders aeronautics : www.sandersaeronautics.com

The Flying Legende : https://www.flyinglegends.com/

Le Fana de l’Aviation 581 d’Avril 2018

Hawker Sea Fury FB.11 F-AZXJ de Cristophe Jacquard ©Xavier Cotton

Le collectionneur bien connu de Dijon-Darois Christophe Jacquard après avoir eu de de nombreux Warbirds dans son écurie n’a plus aujourd’hui qu’un Spitfire  et un Sea Fury pour les meetings aérien, plus un petit avion d’agrément . L’appareil  d’un bleu superbe date de 1945.  Tous les chiffres de ce Warbird sont au superlatif, en effet, avec ses 2800 chevaux et 46 l. de cylindrée (18 cylindres en double étoile) il peut atteindre les 750 km/h en altitude. L’hélice de 4m10 de diamètre et la plus grande jamais montée sur un monomoteur à pistons ! Bien sur il faut nourrir cette puissance d’où une consommation  300 litres/h en vitesse de croisière, 800 litres/h en voltige… Et 25 heures d’entretien pour une heure de vol. À ce jour, il en reste moins de 20 Sea Fury en état de vol dans le monde entier


Meeting de La Ferté-Alais 2018 : les bal des MS317

le bal des Morane-Saulnier MS317 F-BFZK F-BCNL F-BGUV

Je sais que cet article fera plaisir à un ami qui vit outre-Atlantique et qui a eu le plaisir de voler sur le F-BCNL, il y a presque 70 ans  à Tarbes alors que cet avion était encore un MS315. Sur cette photo de gauche à droite on peut voir les MS317:

  • F-BFZK Cn/271   construit en 1945, basé à Saint-Dizier, appartient à sophie Peigné épouse Viard : habituellement piloté par Jean-Marc Viard
  • F-BCNL Cn/7527 construit en 1945, basé à La Ferté-Alais, appartient depuis 1979 à l’AJBS : habituellement piloté par Jack Krine
  • F-BGUV Cn/297   construit en 1946, basé à La Ferté-Alais, appartient depuis 2001 à Scaglia Florina

Les deux MS317 F-BCNL et F-BGUV au meeting de La Ferté-Alais 2018 ©Xavier Cotton

La firme Morane-Saulnier reçut une commande de 343 exemplaires du MS315 de la part de l’armée de l’air, dont 33 devaient être assemblés après la seconde guerre mondiale. Avion aux très bonnes capacités acrobatiques, puisqu’il fut employé par des pilotes de voltige tel que Joseph Thoret, capitaine Fleurquin (1er commandant de la patrouille d’Etampes). le MS.315 constitua de nombreuses années durant, l’épine dorsale des écoles de l’armée de l’air et vola également au sein de l’aéronavale. Au début des années 60, Une quarantaine de MS315 en état de vol, dont ceux-ci furent transformés en MS317 par une remotorisation (moteur continental W-670K 220cv), changement d’hélice, remplacement des roues pleines par des roues à pneumatiques, remplacement de la béquille par une roulette de queue. Les MS317 servirent au remorquage de planeurs jusque dans les années 80. Sauf erreur de ma part,  il en reste encore 21 en état de vol  en France.

Le MS317 F-BFZK au meeting de La Ferté-Alais 2018 ©Xavier Cotton