Formation sur PC-21 dans l’armée de l’air

Pilatus PC-21 de la base aérienne de Cognac présenté au Salon du Bourget 2019 ©Xavier Cotton

Le Pilatus PC-21 est le nouvel avion d’instruction des équipages de chasse de l’armée de l’air. A partir de ce début juillet 2019 remplace les TB30 Epsilon de de l’école de pilotage de l’armée de l’Air (EPAA) de Cognac et les Alphajet de l’École d’aviation de chasse (EAC) de Tours. Les deux premiers exemplaires sont arrivés sur la base aérienne 709 de Cognac-Chateaubernard le 30 août 2018, depuis début 2019, 15 autres sont arrivés soit au total 17 Pilatus PC-21 immatriculés 709-FC à 709-FS (c/n 293 à 309). La première promotion d’élèves pilotes formés sur PC-21 arrive en juin 2019.

Fabriqué par la société suisse Pilatus, le PC-21 est bien plus qu’un avion, c’est un véritable système de formation, grâce à des outils d’apprentissage au sol les stagiaires sont immergés dans un environnement proche des avions d’armes modernes. Le PC-21 permet également de faire des économies en heures de vol et de racourcir la durée de formation des stagiaires.

Avec cette acquisition, l’armé e de l’air devient le second opérateur européen apres la Suisse et le 8ème client militaire au niveau mondial. Babcock France assure l’exploitation et la mise à disposition de ces aéronefs et des systèmes d’entrainement associés

Les dix-sept PC-21 et leurs simulateurs associés sont prévus pour former annuellement 30 pilotes de chasse et 10 navigateurs officiers système d’armes de l’armée de l’air, dix pilotes pour la Marine nationale ainsi que 10 moniteurs simulateur. La pleine capacité sera atteinte en 2020 peu avant la fermeture de la plateforme aéronautique de Tours, un an plus tard

Pilatus PC-21 de la base aérienne de Cognac. Deux places en tandem, l’élève est devant, l’instructeur en place arrière ©Xavier Cotton

Doté de nombreuses qualités aéronautiques et d’un cockpit moderne, ce monoturbopropulseur se rapproche grandement d’un avion de chasse de dernière génération au niveau avionique. Le système embarqué garantit un haut niveau de représentativité des missions tactiques grâce à ses capacités de simulation.il supporte des facteurs de charge de -4G à +8G sensiblement identiques aux capacités du Rafale

Selon le programme, les stagiaires effectuent une première phase initiale sur Cirrus SR20 (phas1) à Salon de Provence, ils entament ensuite à Cognac le tronc commun à tous les pilotes militaires (chasse ou transport sur  Grob 120). Ensuite en fonction de leurs résultats de leurs motivations et des places disponibles, il sont orientés vers la chasse ou le transport. Pour les futurs pilote de Mirage 2000 ou de Rafale, la formation se poursuit sur PC-21 (phase basic, puis Advanced) La priorité de la phase Basic reste l’apprentissage des fondamentaux du pilotage (gestion  des pannes, voltige, vol en formation, navigation, vol de nuit). Les stagiaires découvriront quelques thèmes tactiques de base comme l’interception simple ou la délivrance  de l’arment en fin de base advanced.

Avec ce système de formation la simulation au sol a le vent en poupe 40% de la formation des stagiaires, soit 80 heures, a dorénavant lieu au sol. Simulateur de vol (Full Mission Simulator), simulateur de vol simplifié (part Task tTainer), Simulateur d’éjection ou encore moyen de formation informatique (computer based Trainer) et système local de préparation et de restitution d’émission équipent l’école de pilotage de l’Armée de l’air. Ces équipements peuvent être interconnectés pour réaliser des missions combinées.

Tableau de bord de la place arrière (où se trouve l’instructeur) d’un Pilatus PC-21 de l’Armée de l’air française ©Xavier Cotton

Sur le plan technique, la simulation embarquée de l’avion est une réelle plus-value. Grâce à elle, les pilotes peuvent mettre les avions en réseau, capacité que les élèves retrouvent sur Mirage 2000D, Mirage 2000-5 ou Rafale, il leur est aussi possible de simuler l’apparition d’avions fantômes et de faire réagir les élèves en conséquence. Le PC-21 dispose de capacités avancées de simulation air-air (tir de missile, détecteur d’alerte,etc) et air-sol (tir canon, tir de bombe en palier en semi-piqué notamment). Par exemple au cours du vol, le moniteur peut générer et piloter des cibles air-air (cap, niveau vitesse) et émuler des menaces sol-air. Les instructeurs font ainsi découvrir aux élèves pilotes certaines notions de base qu’ils approfondiront ensuite en escadron de transformation opérationnelle et en escadron de chasse.

Pilatus PC-21 709FF de la Bae aérienne 709 de Cognac vu de l’arrière ©Xavier Cotton

Caractéristiques de l’avion

  • Longueur : 11,22 m
  • Envergure : 9,11 m
  • Hauteur : 3,75 m
  • Surface alaire : 15,22 m2
  • Poids max. au décollage et atterrissage : 3 100 Kg
  • Places : 2 en tandem
  • Moteurs  : Turbopropulseur  PT68B délivrant 1600 ch
  • Hélice : 5 pales en graphite de 2,39 m de diamètre
  • Vitesse de croisière maximale : 690 km/h- 370 Kts-.0,72 Mach
  • Vitesse maximale : 690 km/h- 370 Kts-.0,72 Mach
  • Distance de décollage : 490 m
  • Distance d’atterrissage : 600 m
  • Vitesse de décrochage : 150 km/h 81Kts
  • Réservoir : 690 l
  • Autonomie  : 1300 km soit 2 h 20 min de vol
  • Plafond : 25 000 fts
  • Facteur de Charge maximum en configuration lisse : +8g / -4g
  • Vitesse ascensionnelle  :  4250 ft/min-1295 m/min

 

 


53ème Salon International de l’aéronautique du Bourget (présentations en vol)

Stolp SA-300 Starduster (F-PFJP) TRESCAL ©Xavier Cotton

Ce mercredi 19 juin vers 13h40, le Starduster SA-300 aux couleurs de Trescal (leader mondial de la métrologie) piloté par Jean-Marc d’Hulst a ouvert les présentations en vol. Le Starduster SA-300 a été développé aux États-Unis dans les années 1960 par Lou STOLP. Il est réalisé en tubes, bois et toile, sa construction demande au moins deux ans au constructeur amateur qui bénéficiera ensuite d’un avion reconnu comme l’un des biplans les plus sympathiques de sa catégorie. Celui-ci a été construit en 1989 et appartient aujourd’hui à Jean-Marc d’Hulst , Adjoint au Directeur général chez Trescal Group. Jean-Marc d’Hulst et son Starduster sont des habitués du Salon du Bourget, mais ont aussi participé à ceux de Farnborough en Angleterre et Marakech au Maroc. En 2017, Jean-Marc d’Hulst et son Starduster ont suivi la Patrouille de France lors de sa tourné aux États-Unis pour fêter le centenaire de la rentrée en guerre des américains. Après un voyage d’un mois et demi, l’avion est revenu à Chateau-Thierry où il est basé.

TURKISH AEROSPACE INDUSTRIES, INC. – ATAK T129 HEL ©Xavier Cotton

Dassault Aviation – Falcon 8X ©Xavier Cotton

Dassault – RAFALE ©Xavier Cotton

Airbus – A330neo ©Xavier Cotton

Airbus – A350-1000 ©Xavier Cotton

Fouga Magister CM170 (F-GSYD) de la Patrouille Tranchant piloté par Hugues Duval ©Xavier Cotton

Si Hugues Duval est « ordinairement » Commandant de Bord sur boeing 777, il  présentait ce jour son Fouga au Bourget. Celui-ci et 3 autres constituent la patrouille Tranchant du nom de son sponsor, les autres pilotes étant  des  des « moustachu »s bien connus des metings aériens : Jack Krine, Pierre Fages et Claude Espinet. Cette année au meeting aérien de La Ferté-Alais, la patrouille s’est présentée pour la 1ere fois avec cinq avions. le 22 juillet 2017 la Patrouille à survolé le concert du célèbre groupe U2  et ses 80 000 spectateurs avec des fumigènes, aux couleurs du drapeau irlandais. vert blanc et orange. La patrouille est basée à Rennes et appartient à la société Yankee Delta qui présente aussi en vol la navette bretonne avec un cri-cri largué en vol depuis le dos d’un Broussard.

Pakistan Aeronautical Complex Kamra – JF-17 Thunder ©Xavier Cotton

AIRBUS HELICOPTERS – EC665 TIGRE ©Xavier Cotton

NHIndustries – NH90 CAÏMAN ©Xavier Cotton

Russian Helicopters ANSAT ©Xavier Cotton

La présentation en vol s’est terminée vers 16h00


1ère Journée Européenne de l’Hélicoptère, le 30 juin

Vol d’initiation en Robinson R44 F-HCNR ©Xavier Cotton

 

 

 

 

 

 

Le 30 juin, participez à la 1ère Journée Européenne de l’Hélicoptère

Paris, le 25 juin 2019 – Le 30 juin prochain aura lieu en France, ainsi que dans d’autres pays européens, la première édition de la Journée Européenne de l’Hélicoptère.

Le but de cette journée est de familiariser le plus grand nombre avec cet engin, encore méconnu du grand public, au travers d’événements variés qui incluent des visites, des présentations et des vols de découverte.

Nous encourageons tous ceux qui font partie du monde de l’hélicoptère en France ou dans d’autres pays d’Europe – écoles de pilotage, clubs de vol, industriels, opérateurs civils et militaires etc.- à participer dans cette journée spéciale en organisant des évènements permettant de rapprocher l’hélicoptère du grand public. Ils trouveront des informations sur la démarche à suivre sur le site internet : https://www.journee-helicoptere.fr/copie-de-contact.

Les personnes qui souhaiteraient connaitre les différentes activités organisées près de chez elles pourront consulter ce site web, mis en place à cette occasion : https://www.journee-helicoptere.fr/

En France, plus de 600 hélicoptères sont utilisés dans un large éventail de domaines civils et parapublics. Si certaines opérations comme le sauvetage en mer ou en montagne, ainsi que le transport urgent de malades et blessés sont assez connues du grand public, beaucoup seraient surpris par la variété de missions confiées aux hélicoptères qui incluent l’entretien de lignes électriques et des éoliennes, la lutte contre les incendies, le transport de personnel vers les plateformes pétrolières, le contrôle du trafic routier, la retransmission de grands événements etc.

Les constructeurs d’hélicoptères européens, ainsi que leurs exploitants civils et militaires sont reconnus mondialement pour leur savoir-faire. Rencontrez-les à l’occasion de cette journée spéciale et découvrez avec eux tous les atouts de cet aéronef qui fait partie de notre quotidien.
Suivez la #journeehelico sur Twitter, Facebook, LinkedIn, Instagram et Youtube

A propos de l’Union Française de l’Hélicoptère

L’Union Française de l’Hélicoptère (UFH) a vu le jour en 2004, pour rassembler et représenter les acteurs de la filière hélicoptère, un secteur industriel historique et innovant qui participe au développement et au rayonnement de la France à l’international.
Pour plus d’informations sur les activités menées par la UFH : http://www.ufh.fr/

Contact :
Héliport de Paris
61, rue Henry Farman – 75015 Paris Tel +33 (0)1 45 58 16 17
Fax +33 (0)1 45 58 30 53
contact.journeehelico@ufh.fr


53ème Salon International de l’aéronautique du Bourget (exposition statique)

Turbopropulseur de l’Airbus A400M ©Xavier Cotton

A l’occasion du 53eme Salon International de l’Aéronautique du Bourget, mercredi 19 juin, je vous rapporte un peu d’ambiance photographique en commençant par l’exposition statique. Mais attention, ce reportage ne se veut pas exhaustif de ce qu’il était possible de voir sur le tarmac. Par le choix des machines ainsi que par le cadrage des photos, je cherche  bien-sûr à vous apporter quelques informations, mais aussi une tranche de rêve.

Coté météo, même si le ciel était couvert, nous avons eu que quelques gouttes de pluie à la fin des présentations en vol, alors qu’il était prévu des averses durant toute l’après-midi.

L’exposition commence par les aéronefs équipant l’armée française que ce soit l’Armée de l’Air, l’Aéronavale ou l’ALAT (Aviation Légère de l’Armée de Terre).

L’un (709FF) des 17 Pilatus PC-21, de fabrication suisse, basés sur la BA709 de Cognac fabriqués utilisés pour la formation basique et avancée des futurs pilotes de chasse de l’Armée de l’Air française ©Xavier Cotton

Place avant de l’Eurocopter EC665 Tigre (F-MBJZ) qui équipe l’ALAT et casque vision tête haute du pilote lui permettant de conserver sa cible toujours en vue ©Xavier Cotton

Falcon 8X de Dassault (F-GCDP) ©Xavier Cotton

Réacteur gauche du Falcon 8X (F-GCDP) ©Xavier Cotton

Tableau de bord du biplace Elixir F-HLXR qui deviendra dans les aéroclubs l’avion école par excellence ©Xavier Cotton

Fouga Zephyr (embarqué sur porte-avion) CM175 N°28 (F-AZPF) ©Xavier Cotton

Beriev Be-200ES (RA-21512) hydravion de fabrication russe de lutte contre les incendies de forêt ©Xavier Cotton

Embraer E195-E2  (PR-ZIQ) ©Xavier Cotton

Pilatus PC-12 NG (HB-FXR) ©Xavier Cotton

Airbus A350-1000 de Qatar Airways ( A7-ANH) ©Xavier Cotton

A

CAP20L (F-AZUN) construit par les avions Mudry et conçu par Jean-Marie Klinka ©Xavier Cotton

A suivre les présentations en vol………..


Le « Catalina » N9767 de France’s Flying Wardbirds retourne au USA

Consolidated PBY-5A « Catalina »  N9767 aux couleurs de Jacques-Yves Cousteau de  France’s Flying Warbirds lors du Paris Air Legend 2018 à Melun-Villaroche ©Xavier Cotton

D’après une brève du Fana de l’aviation (N°596 Juillet 2019) France’s Flying Warbirds s’est séparé de son Consolidated PBY-5A « Catalina »  immatriculé N9767. Celui-ci à décollé le 14 juin dernier de Melun-Villaroche pour rejoindre sa nouvelle base Eugene dans l’Oregon

Le « Catalina” N9767 construit au Canada en 1942 fut tout d’abord affecté à la Royale Canadian Air Force sous le matricule 9767 et basé à Reykjavik en Islande. Après son retour dans le civil en avril 1946, il resta longtemps au Canada avant d’être  acheté par Franklin Devaux qui le ramena en France en 1995. Sous le nom “la princesse des étoiles”,  il servit dès octobre 95 de régie volante et d’appareil d’exploration en Afrique à la fameuse émission de télévision animé par Nicolas Hulot : “Opération Okavango”. Durant un an et demi, sa mission l’emmena à Djibouti,  aux Comores, au Kenya, et en Éthiopie avec un seul ennui mécanique, la rupture d’un cylindre dont la réparation prit quelques heures entre deux vols. En 1998 Il refit « La ligne » sous les couleurs d’Air France de l’époque au départ de Toulouse jusqu’en Amérique du Sud en passant par Dakar,  soit 13 000 km. Depuis 2010, le N9767 qui avait rejoint France’s Flying Warbirds  nous régalait par sa présentation majestueuse en vol à l’occasion de nombreux meeting aérien. Comme pourrait dire Nicolas Hulot, les baies vitrées à l’arrière de l’aile sont de véritables « balcons sur le monde ». Pour en savoir plus sur l’histoire de “la princesse des étoiles” allez sur la page du site de France’s Flying Warbird dédié au Consolidated PBY “Catalina” en espérant que celle ci reste affichée malgré son départ.

Consolidated PBY-5A « Catalina »  N9767 aux couleurs de Jacques-Yves Cousteau de  France’s Flying Warbird lors du meeting aérien du Bourget 2018 organisé pour les 120 ans de l’Aéro-Club de France ©Xavier Cotton

Sur les 4000 appareils produits, il fait actuellement parte de la quinzaine en état de vol dans le monde et était le seul en France. Nous souhaitons longue vie au N9767.


English only NO!

« English only NO!«  est le slogan de l’association suisse qui s’oppose à la décision de l’OFAC (Office Fédéral de l’Aviation Civile) de vouloir imposer l’anglais comme seule langue parlée à la radio dans les espaces aériens contrôlés en Suisse avec application à partir du 20 juin 2019.

Le président du Groupe Genevois de Vol à Voile de Montricher pour en relayer l’information en France « C’est pour la Suisse romande une barrière qui va devenir infranchissable par les pilotes VFR français, qui parlent français et qui ne pourront plus traverser les espaces contrôlés suisse romands. Et pour les vélivoles, en été, le parcours habituel est Alpes du Sud – Est du Valais en suisse (Furka) pour des vols de 700 à 1000 km dans la journée. L’arc des Alpes est leur terrain de jeu et de performances.Là on va voir arriver des centaines de planeurs dans la journée qui vont « éviter » de communiquer avec Sion avec les conséquences que l’on peut imaginer. Les planeurs sont invisibles et intraçables si ils débranchent FLARM et Transpondeurs, s’ils en sont équipés. »

L’association s’appuie entre autre sur une étude  de la DGAC de 2017 « Les aérodromes en France confrontés à l’obligation d’utiliser la seule langue anglaise » dont la conclusion est la conservation de la langue française et l’anglais en second niveau si besoin.

Pour plus d’informations vous pouvez lire l’article paru sur le site  piloter.ch  et bien sur sur English only NO!

 

 


Voler ou ne pas voler telle est la question (1972-2012)….. par Jean-Marie Klinka

Voler ou ne pas voler, telle est la question ….

La vie d’ingénieur au service de l’aviation civile (1972-2012)

Jean-Marie Klinka

Jean-Marie Klinka  est né en 1947 à Vernou-en-Sologne dans une famille d’artisans. Devenu ingénieur aéronautique il conservera l’amour du bois hérité de son père menuisier. Dès l’age de 17 ans, formé à l’aéro-club des Ailes du Maine au Mans, Il obtient ses brevets de pilote planeur et avion. Puis il découvrira la voltige avec deux instructeurs rencontrés chez « Avions Mudry » Daniel Héligoin et Louis Peña . Diplômé Ingénieur des Arts et Métiers, il se spécialisa en aéronautique à l’École Spéciale des Travaux Aéronautiques (ESTA). D’abord salarié des « Avions Mudry », puis à son compte dans son propre bureau d’étude, il fut responsable de la conception de la plupart des CAP postérieurs à 1972 (CAP X, CAP 20L, CAP21, CAP 231 EX, CAP 232), et de divers projets pour Pierre Robin, René Fournier, Marc Ranjon, la SOCATA, la SAGEM.

Sa maitrise du logiciel CATIA* le conduira à concevoir, entièrement en CAO (Conception Assisté par Ordinateur), un avion composite, l’Oryx, optimisé pour le vol en croisière rapide.

Ses cultures  » bois » et  » composite » lui permettront de développer en 1988, à l’ENSICA  (École Nationale Supérieure d’Ingénieurs de Construction Aéronautique), une technologie « bois-carbone » qui a fait ses preuves récemment avec le CAP 10 BK. une partie non négligeable de sa carrière a été consacrée à l’enseignement dans les écoles d’ingénieur, ENSICA et Sup’ Aéro à Toulouse et ESEM (École Supérieure de l’Énergie et des Matériaux) à Orléans

En 2002 il rejoint la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile ) pour se consacrer à la certification des avions légers à commencer par le TBM de la SOCATA.

C’est sur l’insistance de Jean-Christian Bouhours spécialiste des avions Caudron  que Jean-Marie Klinka a accepté de rédiger ses mémoires  sous forme d’interview. Il consigne dans ce livre quelques souvenirs, qu’il souhaite destiner aux nombreux camarades qu’il a pu croiser au cours de sa riche carrière surtout dans le milieu de la voltige. Jean-Marie Klinka souhaite par la même occasion rendre hommage à tous les « créateurs » et principalement à Auguste Mudry, qui aurait eu 100 ans en juillet 2017.

Ce livre de 160 pages est agréable à lire grâce à une mise en page très aérée et richement illustré réalisée par Roger Gaborieau. Il  est édité dans la collection « mémoire de l’Aviation civile ». Il reprend la période 1972-1992 de la première édition sortie en 2017 et la complète par la période 1992-2012.

En annexe on trouve plusieurs textes de Jean-Marie Klinka lui-même, un de Jacques Callies sur la remise de la médaille aéronautique à Jean-Marie Klinka, un de Bernard Chabbert sur le premier vol du CAP 20L.

Que vous soyez pilote de voltige aérienne ou futur ingénieur aéronautique , ou tout simplement passionné d’aviation légère il vous faut lire ce livre de mémoire aéronautique qui sortira le 17 juin à l’occasion du prochain salon du Bourget. L’ouvrage est disponible auprès de la mission mémoire de l’aviation civile,vous pourrez le commander en écrivant à patrimoine-memoire-ld@aviation-civile.gouv.fr ou en téléphonant à ces numéros de téléphone 01 58 09 39 37 ou 06 24 51 54 69

*CATIA :(« Conception Assistée Tridimensionnelle Interactive Appliquée ») est un logiciel de conception assistée par ordinateur (CAO) créé au départ par la société Dassault Aviation pour ses propres besoins sous le nom de CATI (acronyme de conception assistée tridimensionnelle interactive).

 

Titre : Voler ou ne pas voler, telle est la question , une vie au service de l’aviation légère (1972-2012)

Auteur : Jean-Marie Klinka

Pages : 160

Format : 20X23cm broché couverture souple

Éditeur : Édité et imprimé par la  DGAC , l’ouvrage est disponible auprès de la mission mémoire de l’aviation civile (patrimoine-memoire-ld@aviation-civile.gouv.fr)

ISBN :  978-2-11-155106-0


EN ATTENDANT MERMOZ par Pierre Peyrichout

Les déménagements ont ceci de merveilleux, est qu’ils permettent de retrouver des objets que l’on croyait perdus à jamais. Ainsi en est-il de la première édition chez Flammarion du livre «Mes vols», égaré dans le tréfonds de mes bibliothèques depuis au moins le début des années quatre-vingts.

J’ai donc relu Mes vols.

Ce livre à la sobre couverture verdâtre qui représente sur deux-tiers de hauteur un océan tumultueux puis un ciel qui l’est tout autant est merveilleux. Je dirais même que sa lecture est nécessaire pour tout fanatique de l’aviation qui se respecte. S’il porte comme auteur Jean Mermoz, il a été écrit après sa mort par Joseph Kessel – qui n’était pas encore élu à l’Académie Française – en qui l’Archange voyait le seul écrivain capable d’évoquer sa vie et son travail. Gageure supplémentaire, la plume est à la fois vivante et étincelante, ce qui est la marque du grand écrivain.

Ce livre avait été acheté par mon père à Limoges le 20 juin 1937, date de la sortie en librairies de l’ouvrage. Je devais avoir douze ans, lors de la première lecture et vous imaginez l’émotion ressentie alors. Cela ne faisait que vingt-cinq ans que Mermoz avait disparu. Avec l’âge qui passe, je mesure aujourd’hui qu’un quart de siècle n’est rien dans une vie. Je mesure surtout les progrès accomplis depuis.

Lire cet ouvrage est plus que nécessaire, c’est obligatoire.

Anecdote : ce livre est pour moi particulier pour avoir été dédicacé le 15 août 1981 par Jean Dabry (cf photos ci-jointes) unique survivant des traversées sur l’Atlantique sud, et de plus, membre de l’équipage du Laté 28 Comte de la Vaulx, avec Mermoz et Léon Gimié, lors de la première traversée historique de Saint-Louis du Sénégal à Natal, les 12 et 13 mai 1930.

Vous comprenez pourquoi désormais, plus aucun déménagement ne m’en séparera.

Pierre PEYRICHOUT


La Nuit européenne des musées le 18 mai

Communiqué de presse :

Le musée de l’Air et de l’Espace vous invite à célébrer son centenaire, le samedi 18 mai 2019 de 18h à 23h, à l’occasion de la 15e édition de la Nuit européenne des musées !

1919-2019 : 100 ans d’existence ça se fête ! Pour cet anniversaire exceptionnel, laissez-vous guider par un parcours autour du chiffre « 9 ». Voyagez à travers le temps et embarquez au cœur de chacune des décennies ayant marqué l’histoire du musée.

Découvrez le musée à travers des animations inédites : visites, enquêtes, jeux, découvertes expérientielles, etc. Les animations sont gratuites, alors ne réfléchissez plus et venez passer une soirée insolite au musée de l’Air et de l’Espace pour écrire avec nous une nouvelle page de son histoire.

Consulter le programme de la soirée


Le choix du noir et blanc (épisode 1 ): hélices et voyages

Pilatus PC12 By Starck LX-JFM (Jetfly Aviation) à Dieppe ©Xavier Cotton

Certaines photos aéronautiques m’inspirent pour les passer en noir et blanc, cela leur donne un aspect intemporel qui me plait bien, pourtant ce Pilatus PC12 (LX-JFM) est un avion moderne équipé d’un turbopropulseur entrainant l’axe de l’hélice. On retrouve ce coté intemporel pour la photo de proue de mon blog, du Lockheed 12 A (F-AZLL) qui a été prise au Bourget en 2003 ou pour celle du Beech 18 (F-HLOS). Surtout n’hésitez pas à laisser vos commentaires et vos critiques pour donner votre avis.

Lockheed 12 A Electra (F-AZLL) au Salon du Bourget en 2003 ©Xavier Cotton

Beech 18 (F-HLOS) à Paris AIr Legend 2018 sur l’aérodrome de Melun-Villaroche ©Xavier Cotton


Appel à personnes compétentes pour démonter et restaurer le Broussard de Bétheny

MH-1521 Broussard 30-QN dans la cours du musée d’aéronautique locale à Bétheny (Marne) ©Xavier Cotton

Le musée de l’Aéronautique locale de Bétheny recherche des personnes compétentes pour démonter proprement et restaurer le Max-Holste 1521 « Broussard » n°305 exposé dans sa cour.

Ce musée conserve les collections du musée de la défunte BA112 de Reims, où le « Broussard » n°305 fut longtemps exposé.

Contacter Jean-Michel Pinot : jean-michel.pinot(at)ville-betheny.fr ou Tél 03 26 07 12 71

 

 

 


Pin-up du B24 (La) – Tome 1 : Ali.La.Can

La Pin-Up du B24 (La) Tome 1 Ali-La-Can

Jack MANINI (scenariste) et  Michel CHEVEREAU (dessinateur)

« Je ne suis pas un simple dessin, je suis l’ange gardien de mon B24. »

Pour Glenn, la tragédie qui survient en mai 1944 est totale. Le jour même du crash de son bombardier dont il est le seul survivant, le navire-hôpital Louisiana saute sur une mine en mer. À son bord, trois infirmières, Lana la femme de Glenn, Alice l’épouse de Fred son copilote et Candy celle de Johnny le bombardier. Tous disparus à jamais…Quinze ans plus tard, l’ancien major Glenn Baxter est missionné par une société de prospection pétrolière en Libye. Il compte en profiter pour tenter de retrouver l’épave de son bombardier et découvrir enfin ce qui est arrivé à son équipage.

JACK MANINI

Rare auteur dont le groupe sanguin est BD (véridique !), Jack Manini utilise aussi bien la plume pour dessiner que le stylo pour écrire… Mais il refuse de s’emmêler les pinceaux en mixant les deux ! C’est en gribouillant déjà tout petit dans ses cahiers scolaires que Jack Manini est devenu illustrateur, dessinateur, scénariste et raconteur d’histoires …
Après une école d’art (ENSAAMA) qui à 15 ans lui avait permis de s’enfuir à Paris, il décroche un BTS d’art graphique. Le prestigieux diplôme lui ouvre les portes des grands magazines de l’époque : Pilote, Charlie, l’Hebdo des Savanes, Playboy, Jonas, Zoulou, etc…

Récits jeunesses (Texte et dessin) :

. L’ILE MONT TRESOR (ed. Magnard)

. MAMAN MOMIE, PAPA VAMPIRE (ed. Magnard)

. LES TROIS PETITS POMPIERS (ed. Magnard)

BD scénarios :

. ALBANIE, LA LOI DU KANUN: dessin de Michel Chevereau (Intégrale, ed. Glénat).

. CATACOMBES: dessin de Michel Chevereau (trilogie, ed. Glénat).

. HOLLYWOOD: dessin de Marc Malès (trilogie, ed. Glénat).

. LE POIDS DES NUAGES: dessin de Michel Chevereau (diptyque ed. Grand Angle).

. LA GUERRE DES AMANTS : dessin de Olivier Mangin (ed.Glénat). Prix Historia.

. TOMOE : dessin Thierry Tieko (diptyque ed. Grand Angle). T.2 mars 2018 : Le miroir divin

. JACK COOL  : dessin Olivier Mangin (diptyque ed. Grand Angle)

. LA FILLE DE L’EXPOSITION UNIVERSELLE : Paris 1855. Dessin Etienne Willem (ed. grand Angle)

BD dessins :

. MYCROFT : scénario Arleston et Latil (3 tomes, ed. Soleil).

. ESTELLE : scénario Maric (4 tomes, ed. Carabas).

NECROMANCY : scénario Fabien Nury (diptyque, ed. Dargaud).

S.O.S LUSITANIA : scénario Cothias et Ordas (3 tomes, ed. Grand Angle).

Pour la, première fois en mars 2018, Jack s’emmêle les pinceaux et raconte tout en dessinant l’histoire du poète / boxeur :
ARTHUR CRAVAN : 216 pages couleurs.

Jack Manini vit en Île-de-France.

MICHEL CHEVEREAU

né le 1er janvier 1950, Michel Chevereau est un illustrateur français en publicité et un dessinateur de bande dessinée. À partir de 2005, il a dessiné La loi du Kanun, une trilogie sur une vendetta albanaise sur un scénario de Jack Manini

Il a aussi dessiné « Le poids des nuages (vol 1 et 2) » sur un scénario de Jack Manini

Fiche Technique

Collection GRAND ANGLE
Série Pin-Up du B24 (La)
Titre Ali – La – Can
Tome 1
Scénariste Jack MANINI
Dessinateur : Michel CHEVEREAU
Parution Paru le 24 Avril 2019
Nombre de pages 64
Code Hachette 40 5241 7
ISBN 978-2-81896-701-0
Prix 14,90 €
Copyright Pin-Up du B24 (La) © Grand Angle pour Bamboo Édition 2020 – Jack MANINI , Michel CHEVEREAU