(photo collection privée Xavier Cotton)
Le dimanche 19 septembre 2010 pendant les Journées Européennes du Patrimoine, on pouvait avoir aux accès aux réserves du Musée de l’Air et de l’Espace situées à Dugny de l’autre coté de la piste 03/21.
À cette occasion, j’ai pu prendre une photo de ce bel alignement de Falcon qu’on pouvait apercevoir sur un des parking du Bourget. Celui que je prenais pour un intrus en bout de ligne est en réalité un Falcon 20 immatriculé PH-BPS.
Pour commencer deux Falcon 900, le N139AL (c/n 35 construit en 1988 anciennement PH-OLI) et le N954FJ (c/n 54 construit en 1988 anciennement F-GKAY). Le cinquième et avant-dernier est un Falcon 2000 immatriculé F-GXJC (c/n 1 construit en 1993 anciennement VP-CAS)
CELA FAIT PLUS DE TRENTE ANS QUE TOUT CE QUI VOLE
ET S’EST ÉCRASÉ,
N’AURAIT JAMAIS DÛ S’ÉCRASER . . .
Cela fait plus de trente ans que toute l’aviation aurait due être refaite. Cela fait plus de trente ans que l’on ne prend pas mes ailes “vivantes” en considération. Cela fait plus de trente ans que l’on ne me prend pas en considération. Cela fait plus de trente ans que je n’ai rien de ce que je mérite . . .
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Dernièrement, volant avec mes ailes “vivantes”, ni passagers du vol AF 447 Rio-Paris, ni Famille Ecalle dans leur petit avion, n’auraient pu être massacrés par cet pourriture d’univers.
Voilà ce qu’aurait dû être la relation du Vol AF 447 Rio-Paris avec mes ailes :
“ Nous volions pourtant à 11.000 mètres, lorsque brusquement, sans transition, nous fûmes surpris par des turbulences d’une violence inouïe !
Pendant cinq minutes nous volâmes dans la tourmente. Mais nous devons à la vérité de dire que la façon dont s’est comporté notre nouveau Long-Courrier en cette circonstance, est abso- lument merveilleuse ! !
Nous pûmes nous rendre compte à l’amplitude et à la rapidité des mouvements de ses ailes “vivantes” de l’état d’agitation extrême de l’atmosphère. Mais nous ne ressentîmes aucun tan- gage, aucun roulis, aucune secousse, aucune agitation. Nous flottions immobiles dans l’air tourmenté comme un Oiseau, et les pilotes n’eurent jamais à reprendre les commandes, lais- sant l’avion et ses ailes “vivantes” continuer à voler comme si de rien n’était ! ! !
Renaud Ecalle, quel que fut l’état turbulent de l’atmosphère, s’adaptant au peu de visi- bilité qu’il rencontra, serait redescendu à 30 km/h au besoin sans craindre quel que “décro- chage” que ce soit, et aurait terminé son vol avec sa petite famille dans la sécurité et le con- fort de mes ailes “vivantes”, au lieu d’être précipité à plus de 100 km/h contre une colline.
jean.teremetz@free.fr
http://www.voler-sans-plus-pouvoir-s-ecraser.net