Femmes pilotes dans l’Armée de l’Air sur FR3
On ne souligne jamais assez le courage de ces femmes qui ont décidé à un moment de leur vie de partir à la fois à la conquête de l’air et à la défense de leur pays.
Merci a Recce 233 Savoie de Prepa PLS Anglais de m’avoir donné l’information. Dans la future version de Prepa PLS Anglais, une section entière de la branche « Topics » sera consacrée aux femmes qui ont marqué l’histoire de l’aviation et toutes celles qui œuvrent dans l’aéronautique ou/et les armées.
Pour tout ce qu’elles ont déjà accompli, on ne peut que dire « Chapeau bas, mesdames! »
Ne manquez pas à 20h35 sur la 3 le reportage de ce soir.
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Morane Saulnier MS406
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MS406 HB-RCF ©Xavier Cotton |
» Après 1000 heures de travail d’entretien et de mécanique, le D-3801 (version sous licence du Morane-Saulnier MS-406) HB-RCF de l’association suisse Morane Charlie Fox. apparait dans une nouvelle décoration impressionnante. Avec la recherche et la difficulté de trouver pour l’équipe pendant approximativement deux mois, les bonnes références de couleurs pour les inscriptions et le camouflage,pour cette nouvelle livrée. La livrée adoptée est celle du Morane 406 N°138, N458, qui a servi avec le groupe de chasse GC 1/2 « Cigognes » de l’armée de l’air française en mai 1940. C’était l’avion personnel du commandant Marcel Coadou (as aux 9 victoires de la 1ere guerre mondiale) commandant en second de cette unité. le MS-406 N°138 provenait de »l’Escadrille France » des avions payés par une souscription nationale. HB-RCF a été révisé par les ateliers Mobile Air Service SA de Daniel Koblet à Bex (Suisse).«
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Aéropolis Reims 25 juin au 25 juillet
du 25 juin au 25 juillet 2009
En préambule du Meeting du Centenaire à la BA112 qui aura lieu les 27 et 28 juin, de nombreuses expositions, conférences et dédicaces se dérouleront à Reims du 25 juin au 25 juillet en accès libre et gratuit.
11juin 18h45
Conférence « La Base Aérienne 112 de Reims : 80 ans d’histoire » par Frédéric Lafarge, responsable du musée de la BA112 et de l’Aéronautique Locale »
17 juin 18h45
Conférence « Marcel Migeo, écrivain rémois sur l’aéronautique » par André Migeo
jusqu’au 19 juin
Exposition de l’association des Amis des Archives municipales de la Ville de Reims sur le thème de la grande semaine d’Aviation de 1909
Pour plus de renseignements et connaître le programme complet : Aeropolis Reims
Des baptêmes en montgolfières, avions, autogire, pendulaire, vol à voile seront aussi organisés pour découvrir Reims et sa région autrement.
Réservations et renseignements à l’Office du Tourisme
03 26 35 44 42 (ligne directe Baptêmes aériens)
2 rue de Machault près de la cathédrale
http://www.reims-tourisme.com
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North American OV-10B « Bronco »
Cet OV-10B (F-AZKM 99+24 cn 338-9) est le seul Bronco de collection en état de vol en Europe ; il constitue l’élément dynamique du Musée Européen de l’Aviation de Chasse de Montélimar située sur le terrain d’Ancône
Voici ce qu’on peut lire sur la fiche de l’OV-10B ( pdf) sur le site du 48 ème Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace :
« Conçu pour répondre aux spécifications émises par l’US Air Force, l’US Marines Corps et l’US Navy dans le cadre du programme COIN (Lutte anti guerrilla). Etudié dès 1962, le Bronco entre très vite en service au Vietnam, mais ses faibles capacités d’emport et son blindage trop léger l’orientent vers un autre type de mission : le controle aérien avancé (FAC). Il remplace le Cessna O-2A.
L’OV-10B présenté ici est la version de remorquage de cibles commandée par l’Allemagne. Il fait même partie des 12 OV-10B(Z) équipés quelques temps d’un réacteur d’appoint GE J-85 de 1 330 kg de poussée fixé sur le dessus du fuselage. Ce réacteur devait augmenter la vitesse de plus de 180 km/h, réduire de moitié la distance au décollage et tripler le taux de montée, mais les difficultés de pilotage liées à l’utilisation de ce réacteur ont aboutit rapidement à son démontage. Dépourvu de
pylones d’armement, l’OV-10B dont la partie arrière de fuselage était vitrée, servait de remorqueur de cibles au profit des pilotes de chasse de la Luftwaffe. Six OV-10B et 12 OV-10B(Z) ont été commandés par l’Allemagne, mais 18 OV-10B ont finalement été livrés. Ses qualités de vol et sa maniabilité en faisaient un redoutable plastron dont le rôle est maintenant tenu par des Pilatus PC7.«
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Ambiance au 48 ème Salon du Bourget
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BÖLKOW BO 208 C Junior

BÔLKOW BO 208C D-EGOC à Reims-Prunay ©Xavier Cotton
Cet avion porte très bien son nom de baptême « Cloud dancer », en effet le BÖLKOW BO 208 C Junior (D-EGOC cn 646 construit en 1967) est un avion biplace certifié voltige. Conçu par l’ingénieur aéronautique Ludwig BÖLKOW, il effectua son 1er vol en 1962, il est équipé d’un moteur Continental O-200-A de 100CV. Les dimensions de cet avion le font ressembler à un jouet pour grands enfants.
Longueur : 5,80 m
Envergure : 7,40 m
Hauteur : 2,00 m
Poids à vide : 379 Kg
Poids Max : 630 Kg
Vitesse de Croisière : 175 km/h
Vitesse Max : 230 Km/h
Taux de monté max : 800 ft/min
Plafond : 14 000 ft
Autonomie : 500 Nm
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MS-733 Alcyon du Musée Régional de l’Air D’Angers

MS733 ALCYON F-BXJR du Musée Régionnal de l’Air d’Angers@xavier Cotton
Dans Info-pilote n° 630 de septembre 2008, vous pouvez lire la genèse compliquée de cet avion : « les travaux ont d’abord commencé sur le MS-733 n°144 F-BMQA mais devant l’état de corrosion du fuselage, seule l’aile gauche et quelques pièces ont pu être utilisées. Avec l’acquisition auprès de l’EPAG de Merville de la cellule du MS-733 F-BNEI (cn154 construit en 1958) et de l’épave du MS-733 n°82 (F-BLYB)……
……Le GPPA ne souhaitant pas enregistrer cet avion sous le régime de la collection (F-AZ..), trop contraignant, l’arrivée heureuse de l’arrêté sur les aéronefs orphelins, en septembre 2003, ouvrait de nouvelles possibilités et c’est ce régime qui fut choisi. Naturellement, il fallut remettre l’avion aux normes du CDN. Tous les documents de traçabilité et de suivi des pièces,ceux ci indiquantles écarts avecleur justifications, furent rassemblés tandis que se poursuivaient les dernières mises au point.
Le programme d’entretien définitif fut accepté par le GSAC (Groupement pour la Sécurité de l’aviation Civile) de Nantes le 9 juillet 2007, et la DGAC attribua l’immatriculation F-BXJR.
L’appareil fut présenté à Didier Bertheau, expert GSAC, le 13 novembre 2007, et une demande de CDNR fut établie le même jour.
Le « premier vol » est effectué le 8 mars 2008 par Christian Ravel. (président du musée régional de l’air) Sa seule remarque concernera un infime réglage du zéro aérodynamique des ailerons…….. »
Aujourd’hui, Le MS-733 F-BXJR vole a nouveau et un certain nombre de pilotes ont déjà été lâchés sur cet appareil.
Voici la page consacré au MS-733 ALCYON du Musée Régional de l’Air d’Angers.
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48 ème Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace
Paris Le Bourget du 15 au 21 juin 2009
« Depuis cent ans, le Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace – Paris Le Bourget est la vitrine prestigieuse des innovations et progrès technologiques de l’industrie aéronautique et spatiale mondiale.
La plus ancienne des manifestations du secteur a toujours été, pour la communauté aérospatiale française et internationale, un lieu privilégié pour présenter ses matériels les plus récents et les plus performants, révéler ses programmes pour le futur, annoncer ou négocier contrats et projets de coopération.
Pour célébrer avec éclat ce centenaire, deux événements majeurs ont été préparés pour les journées publiques du samedi et du dimanche :
· la Patrouille de France, de retour au Bourget, où elle n’était pas revenue depuis 1975, effectuera une présentationen observant les contraintes du salon.
· Une trentaine d’appareils anciens, témoins des années passées, de 1909 à 1960, venus de France, d’Europe et des Etats-Unis, feront revivre le passé et l’histoire des Salons en composant des tableaux par grandes périodes :
– Les débuts de l’aviation avec le Blériot XI type traversée de la Manche et le Morane Saulnier 17 ;
– La première guerre mondiale avec le Fokker DR1, le SE 5A et le Breguet XIV,
– Les années 1920 et 1930 avec,notamment, le MS317, le Caudron Rafale,le Ryan PT22, le Lockheed 10 Electra ;
– La seconde guerre mondiale avec les MS406, Curtiss H75, Junker Ju52, Boeing B17, Spitfire, Corsair et autres Mustang, B25 Mitchell, Catalina et DC3 ;
– Les années 1950 et 1960 avec le DH100 Vampire, le Flamand, le Constellation, le F-86 Sabre, le Noratlas, le Skyraider, le Fouga Magister et l’OV10 Bronco, sans oublier le Mirage III.
La présentation en vol des appareils actuels fera le lien avec ceux du passé. En passant des premiers vols hésitants des pionniers à l’Airbus A380 de 600 places et aux avions de combat les plus sophistiqués, on pourra revivre en quelques heures les fantastiques progrès accomplis en une centaine d’années – une vie d’homme.«
Pour plus de renseignement allez sur : http://www.salon-du-bourget.fr/ Vous pourrez y trouver le dossier de presse, la liste des exposants, les infos pratiques, une photothèque ainsi qu’une vidéothèque, la liste des évènements et surtout la liste des aéronefs prévus.
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80 ème anniversaire de la traversée de l’Atlantique Nord par l »Oiseau Canari »

L’Oiseau Canari (F-AJGP), est un avion français de grand raid, qui fut baptisé ainsi à cause de sa couleur. Cet avion, dérivé du Bernard 191, a réalisé la première traversée française sans escale de l’Atlantique Nord dans le sens Ouest-Est en 29h22min, les 13 et 14 juin 1929, piloté par Jean Assollant, René Lefèvre et Armand Lotti, et au passage pour avoir parcouru le plus long trajet au dessus d’un océan. Il est aussi connu pour avoir transporté le premier passager clandestin lors de la traversée, Arthur Schreiber. L’Oiseau Canari est maintenant exposé au Musée de l’Air et de l’Espace sur l’aéroport de Paris-Le Bourget . Ci-dessous vous pouvez lire comment fut raconté cet exploit dans le fameux journal hebdomadaire de la locomotion aérienne « Les Ailes »
Les Ailes n°418 20 juin 1929
Un bel exploit de l’aviation française :
Assollant, Lefèvre et Lotti ont traversé l’Atlantique
Pour la première fois, un équipage et un matériel français ont réalisé la traversée de l’Atlantique.
C’est un exploit sportif dont nous nous réjouissons qui fut accompli en vingt-neuf heures à la belle moyenne de 190 kilomètres à l’heure.
Le 12 juin, On apprenait d’Old Orchard que les deux avions transatlantiques « Oiseau Canari » et « Flamme verte » se préparait à un départ imminent avec les destinations respectives de Paris et de Rome.
Le soir de ce même jour, le Dr James H. Kimball, chef du bureau météorologique de New-York annonça aux équipages que les conditions atmosphériques semblaient exceptionnelles sur l’Atlantique et que le régime des vents d’ouest dominait.
Le lendemain, le Bernard-Hispano « Oiseau-Canari » était complètement équipé avec 3.670 litres d’essence dans ses réservoirs. Jean Asssolant, le pilote, René Lefèvre, le navigateur et Armand Lotti, le chef de mission, attendait l’instant favorable. Ce moment se présenta peu après 10 heures. Après avoir roulé deux à trois kilomètres sur le sable dur de la plage, assollant réussit à arracher l’avion à la limite des vagues. Il était alors 18h8 (heure américaine) ou 15h8 heure de paris (sic). L’appareil pesait 5.780 kilos et avait une surface portante de 43mq, ce qui donnait une charge de 134 kilos au mètre carré et de près de 10 kilos au cheval (ces chiffres ont étés fournis par l’équipage à la fin de sa randonnée).
De leur coté, les Américains Williams et Yancey, pilotes du Bellanca « Flamme Verte » tentèrent de prendre leur vol peu après le départ de l’équipage français. Il ne purent décoller. Trop lourdement chargé leur avion s’enlisa, et fit un cheval de bois, se coucha sur l’aile gauche et se brisa, sans aucun mal pour les occupants, après un parcours de 700 mètres. Pendant ce temps, le Bernard, après avoir pris 150 mètres d’altitude, vira sur la plage et piqua vers le large en direction de l’est. Il était accompagné par un hydravion garde-côtes qui, dix minutes après le départ, annonça par radio que tout allait bien et que l’avion français marchait à bonne allure à 300 mètres de hauteur. Au bout de 40 minutes, l’hydravion revint à Old Orchard
Dès cet instant, Assollant, Lefèvre et Lotti étaient seuls sur l’océan. Seuls? Pas tout à fait. Ils avaient bien emporté un passager en la personne d’un crocodile-enfant, long de 30 centimètres et répondant au doux nom de Rufus, mais qui n’était pas leur seul compagnon. Quelques minutes après avoir quitté la terre américaine, Lotti se trouva face à face avec un passager clandestin Nommé Arthur Schreiber, qui ayant lu trop de romans d’aventures, avait pensé que le meilleur moyen de gagner gloire et argent consistait à traverser l’Atlantique en avion. C’était ce jeune aventurier qui après s’être dissimulé dans le fuselage, venait de faire une soudaine apparition. Le premier contact fut assez froid, car ce poids supplémentaire risquait de compromettre la traversé. Deux solutions étaient possibles : le jeter par dessus bord ou le conserver. La première ne fut même pas envisagée, empressons-nous de le dire, et ce fut la seconde qui triompha après que Lotti, homme parfais, eût fait signer un contrat par le noble Arthur, à seule fin de réserver les droits pleins et entiers de l’équipage pour les bénéfices possibles de la randonnée. Diverses versions ont été présentées au sujet de la présence d’Arthur Schreiber à bord de l' »Oiseau Canari ». En particulier on a insinué qu’il n’est monté à bord de l’avion qu’au vu et au su de l’équipage auquel il avait rendu quelque service, en ce qui concerne particulièrement le mariage d’Assollant. Nous avouons préférer la version romanesque et dramatique qui fut fournie par Lotti lui-même.
A bord la vie s’organisa rapidement. Asssolant était au poste de pilotage, Lefèvre traçait la route, Lotti manipulait le poste de T.S.F. qui émettait sur 600mètres avec l’indicatif F.A.X. et Arthur apprivoisait le crocodile qui commençait à regretter sa lagune natale.
Une heure après le départ, à 11 h. 15 (heure américaine), le Bernard-Hispano était aperçu par le gardien du phare de l’île Martinicus. L’altitude était toujours de 300mètres.
Le chemin choisi par Lefèvre divisait l’Atlantique en en trois sections. Dans la première, l’appareil faisait route vers le Sud-Est jusqu’au 41° parallèle; Puis, remontant vers le Nord-Est, l’équipage passait franchement au nord des Açores et enfin piquait sur Saint-Nazaire, point choisi pour toucher la Terre de France. Le premier changement de cap devait être effectué après dix heures de vol de vol et le second après dix-huit heures. Les altitudes de vol devait croître régulièrement pour atteindre le palier de 4.000 mètres après vingt-cinq heures de marche. Cette Ligne de conduite fut respectée, et c’est ainsi qu’après trois heures de vol, le Bernard naviguait à 800 mètres; après dix Heures, il était à 1.200 mètres; au bout de quinze heures, il atteignait 2.000 mètres qui fut l’altitude moyenne de la majeure partie du voyage, avec quelques pointes à 2.500mètres; A la 21° heure, une brusque descente le conduisit à 500 mètres d’altitude, mais on peut dire que ce point fut l’altitude la plus basse enregistrée au dessus de l’Atlantique, si on excepte une abattée presque au niveau de la mer survenue à la troisième heure.
Ce pilotage, qui fut dur avec un avion lourdement chargé, montre bien toute la valeur d’Assollant qui prit les commandes la première journée jusqu’à 17 heures, se reposa vingt minutes, pilota toute la nuit, confia le manche pendant une demi-heure à Lefèvre, Le lendemain matin et, pendant les dernières heures, relaya tous les quarts d’heure son équipier.
Les premières informations concernant la marche du Bernard-Hispano furent fournies à 23 h 45 (heure de Paris), par le steamer Whiteville, qui rencontra l’avion à 1.400 kilomètres au Sud-Est du cap Race (Terre-Neuve)
Puis, dans la nuit, le 14 juin, à 2 heures du matin, le Rochambeau reçut un message, émanant de Lotti, et malheureusement brouillé, où l’on crut comprendre que par suite d’une forte dépense en carburant, l’équipage allait faire route vers le Portugal. Peu après, à 4 heures du matin, le steamer American-Farmer entra en liaison avec avec le Bernard. Tout allait bien à bord. On sut par la suite qu’Assollant, Lefèvre et Lotti avaient rencontré une zone de mauvais temps pendant la nuit et qu’ils avaient souffert de la pluie et du froid.
A 12 heures, à 1.100 km à L’ouest de la ponte de l’Espagne et à 1.400 km du Nord-Est des Açores, le vapeur Laconia entendit le bruit de l’Hispano. Le vent était du sud, avec de la pluie. A cet instant, l’avion était descendu à environ 2.000 mètres d’altitude, mais, caché par le rideau de nuages, les passagers du navire ne purent le voir.
Le dénouement de l’aventure était proche. A 6 H.30, la terre doit être en vue et l’avion perd rapidement de l’altitude. De 2.000 mètres il descend à 500 mètres, poursuivant sa route le long de la côte espagnole. Une heure et demie après, à 20 heures, on apprend son atterrissage sur la plage de Comillas, à 45 Kilomètres de Santander. Si, comme l’équipage l’a annoncé, il restait encore 300 litres d’essence à bord, on peut admettre que soit une avarie, soit la fatigue a conduit les vaillants pilotes à se poser sur l’accueillante plage espagnole. Néanmoins, le grand exploit était réussi, l’Atlantique avait été vaincu par un équipage français, avec du matériel français, un vol sans escale de 5.500 kilomètres avait été effectué en vingt-neuf heures de vol, à la remarquable vitesse moyenne de 190 kilomètres à l’heure.
Après ce vol magnifique, le retour en France paru laborieux pour les milliers d’enthousiastes qui attendait au Bourget. La journée du 15 se passa en ravitaillement et en réparations qui ne furent terminées que le soir à 19 heures. Le 16, à 6 h. 45 Assollant, Lefèvre, Lotti et Arthur Schreiber, accepté maintenant comme membre de l’expédition, quittèrent Comillas à destination de Cazeaux, mais ils durent atterrir sur la plage de Mimizan, 40 kilomètres avant d’arriver à leur étape. Il était 8 h. 35 . Le centre de Cazeaux, immédiatement alerté, envoya en reconnaissance, à 9 heures, le capitaine Fruchard, puis à 9 h. 30, l’adjudant-chef Laffargue avec, comme passager, le commandant Barès, décolla à son tour suivi, à 9 h. 40, de l’adjudant Dumenieu qui apportait le ravitaillement et le matériel de dépannage. La marée montante força l’équipage à haler son avion sur le haut de la plage, opération qui fut mené à bien de mulets et de madriers. Enfin, à 16 h. 51, la plage était redevenue libre, le Bernard-Hispano décolla de Mimizan, atterrit à Cazeaux à 17 H. 05, compléta ses pleins, repartit à 17 h. 50, traversa la France en bolide et, à 20 H. 44, se posa au Bourget au milieu d’un enthousiasme délirant… et bien mérité.
Décrire les manifestations de chaude sympathie qui accueillirent ces « forceurs de succès » sort du cadre que nous nous sommes imposés pour cette relation.
Qu’il nous suffise de dire que M. Laurent Eynac, MM. Mac Cracken, Lemarchand, Couhé, Norman, Armour, les colonels Poli-Marchetti, Antoinat et de nombreux autres eurent beaucoup de mal à apporter leurs félicitations à l’équipage heureux mais rompu, qui appartient maintenant à l’histoire Les Artisans du succès
Parmi les bons artisans du succès, on doit citer d’abord l’avion Bernard, œuvre capitale de Jean Hubert qui l’avait créé pour un vol transatlantique que devait effectuer Tarascon. Depuis cette époque et devant les qualités de l’appareil, Le Bernard-Hubert aux lignes élégantes a été choisi par de nombreux équipages qui voulaient tenter de grandes choses. L’âme de l’avion, ce fut le moteur Hispano-Suiza de 600 CV que l’on retrouve au palmarès de toutes les grandes traversées, celle de Costes, de l’Atlantique Sud, et aussi celle de Jimenez et Inglesias. Citons encore l’hélice métallique Levasseur, le Radiateur Chausson, les magnétos Scintilla, et enfin les essieux spéciaux de la Société Métallurgique de l’Ariège. »
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Un 3 ème A380 de Singapore Airlines

Voici au décollage de Roissy, un 3 eme Airbus A380 de Singapore Airlines. Il s’agit du 9V-SKB (cn005). Si vous voulez en avoir plus sur l’actualité de la production des A380 je vous conseille ce site : http://a380production.com/
Philippe Lohat contrôleur aérien à Roissy nous livre ses impressions sur les performances de l’A380 en approche « il semble que ce soit un avion performant. distance de décollage réduite. à l’arrivée, bonnes performances en descente. atterrissage court. »

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Beech 35 Bonanza à dérive en V
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